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  La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.

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E. Beth-Eden Levy

E. Beth-Eden Levy
tic-tac ; tu craques. ♡

Féminin ◭ messages : 501
◭ arrivé(e) le : 23/05/2012
◭ âge : Vingt bougies allumées.
◭ statut : Aaron, the one and only.
◭ études/métier : Etudiante en Droit.


MessageSujet: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeMar 5 Juin - 14:44


Will you always be there for me ?

 La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Tumblr_ly83szIr841rn36y6o1_500

L « a mort rattrape ceux qui la fuient. » Avait-dit Horace, un poète latin. La mort n'a pas de station, n'a pas de débarcadère et cela ne sert absolument à rien d'y penser. Il faut essayer tant bien que mal de vivre avec. Les non croyants, les scientifiques la considèrent comme un phénomène normal résultant de l'arrêt du fonctionnement des organes plus précisément le coeur ou bien l'arrêt du cerveau en premier, dans certains cas. Les littéraires, les croyants, les rêveurs, les romantiques; eux la considèrent comme un acte normal, une action banale commise par la nature. Les grands penseurs, les révolutionnaires, les socialistes, les communistes la considèrent comme le repos des pauvres et la seule échappatoire possible devant l'injustice sociale. Moi. Je ne fais partie d'aucune de ces catégories. Je pense tout simplement que c'est une fin en soi, que c'est un putain de monstre qui s'empare de tout vos souvenirs, votre présent et votre futur à la fois. Je n'arrive pas à comprendre comment est-ce qu'on pourrait tourner la page ou encore la déchirer. Je n'arrive pas à comprendre comment ce serait possible d'oublier cette personne, de la remplacer et de sourire en se rappelant des moments passés avec elle. Rions rions. Il vaut mieux mourir de rire que de son vécu. Mon père ne cessait de me répéter cette phrase, le sourire aux lèvres tout en déposant un baiser protecteur sur mon front. Ma mère, assise en face de lui, explosai de rire à son tour et répliquai que la mort est inévitable et qu'il vaudrait mieux l'oublier, dans ce cas au lieu de la fuir ou d'y penser. La mort la rattrapa. Elle qui a toujours été si optimiste, qui n'a rien fait de mal durant toute son existence laissa échapper son dernier souffle alors que je n'avais que onze ans. C'était injuste. Sa mort avait chamboulé ma vie, l'avait changée, rendue plus excitante et moins intéressante à la fois. J'avais commencé à me rendre à l'église un an après sa mort. Mon père, un vrai socialiste communiste , ne croyait pas en ce genre de choses. Pour lui, la religion n'était qu'une excuse qu'utilisaient les gens faibles afin de fuir leur responsabilité et justifier leur condition et leur impuissance. Pour ma part, ce n'était pas le cas. Je n'y avais pas vraiment pensé. Le prêtre Harnes avait su trouver les mots pour me consoler le jour de la mort de ma mère et j'avais donc pensé que c'était Dieu qui s'adressait à moi à travers lui. Après tout, les hommes de religion ne sont-ils pas supposés être des messagers, rien de plus ? Je ne pourrai répondre à question. Et vous non plus je suppose. Je bloquais avec mon index les larmes qui n'avaient cessé de se débattre afin de quitter mes yeux et rouler son mon visage guettant la première ouverture. Je laissai échapper un soupir désespéré et me secouai la tête brusquement essayant de chasser ces mauvais souvenirs de ma tête. C'était un dimanche. Bon Dieu, combien je déteste les dimanche: jour inutile de la semaine. Je froissai les sourcils essayant de réfléchir à ce que j'allais faire de ma soirée. Il était déjà vingt-deux heures et il faut avouer que le temps s'était rapidement écoulé. J'avais passé le trois quart de ma journée plongée dans mes pensées. C'était une perte de temps mais cette journée n'était pas comme les autres. C'était la date de la mort de ma mère. J'avais essayé tant bien que mal de l'oublier, de ne pas m'en rappeler mais je dois avouer que je n'avais pas fait assez d'efforts. Je m'étais laissée emporter; très lasse, très épuisée pour résister. Je dois sortir d'ici sinon je vais perdre la raison dans pas longtemps. Le problème c'est que personne n'acceptera de quitter sa demeure en un dimanche. C'est fou ce que ce jour de malheur peut changer votre humeur et vous obliger à déprimer même si vous êtes la personne la plus heureuse au monde.

Acceptant la défaite et m'abandonnant à ma solitude, je pris une bonne bouteille de Whiskey, une couverture et quittai la maison. Je ne pris pas la peine de réfléchir ou de m'en souvenir, mes pieds me guidèrent. J'avais parcouru ce chemin tellement de fois que je sentais que c'était un chez moi. Cela ne me prit que dix minutes pour me rendre à l'église du coin. Je fus un peu surprise en voyant la grande porte de l'église fermée. Je croyais que la maison de Dieu était ouverte à tous et à toutes à n'importe quelle heure de la journée. Le prêtre avait sûrement une discussion importante et top-secrète avec quelques Soeurs, ça doit sûrement être le cas. ( Arrow ) Je dépassai rapidement la clôture pour me retrouver derrière l'église, au cimetière. Il faisait sombre et je n'avais malheureusement pas pensé à rapporter une lampe. Je croyais qu'il y aurait déjà les lampes électriques. Il y a maintenant une semaine que l'on a payé la facture et toujours rien. Bon sang, on est au vingt-et-unième siècle tout de même et ont ne vit certainement pas dans le Minnesota à Plum Creek comme La Petite Maison dans la prairie. Je soupirai, aspirai une bonne bouffée d'air et commençai à avancer à tâtons. J'étais habituée à me promener dans le cimetière et cela ne m’effrayait guère. Je suis sûrement une sorte de créature fantastique, un vampire dont l'organisme biologique est tellement développé qu'il ne brille pas au soleil. Honnêtement, je n'en ai aucune idée. Et encore une fois, je n'y ai jamais pensé. Anderson, Selvin, Hallingway, les jumeaux Scott et voila. Je m'arrêtai brusquement devant la sixième tombe et tendais la main à tâtons - aveuglée par l'obscurité de la nuit. J'essayai de déchiffrer les lettres creusées sur la tombe. Levy Avais-je murmuré. Je ne m'étais pas trompée. J'utilisai la lumière fine provenant de mon portable afin de me trouver une place assez propre en face de la tombe de ma mère. J'étais armée de ma couverture - vu que ce n'était pas une nuit très étoilée ou encore moins chaude - et de ma bouteille de whiskey pour me tenir au chaud. Santé, maman. Je bus une grande gorgée - qui me brûla la gorge en se frayant un chemin à mon estomac - avant de me laisser égarer dans mes pensées.
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Aaron t. Juliard

Aaron t. Juliard
AARON Ҩ you can have whatever you like.
Féminin ◭ messages : 771
◭ arrivé(e) le : 27/05/2012
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◭ statut : Amoureux de Beth
◭ études/métier : soigneur à l'aquarium de la ville


MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeJeu 7 Juin - 7:59

Beth & Aaron
« L’amitié est le seul sentiment plus fort que l’amour, même s’il ressemble à l’amour dépouillé de l’attirance physique. » ©Decoly

    Le temps passait si vite et Aaron ne semblait pas trouver comment stopper sa route infernale pour pouvoir profiter de certains instants, de certaines époques révolues ; Il aurait voulu revenir des années en arrière et avoir la chance de connaitre mieux son géniteur, la chance aussi de pouvoir honorer sa mémoire de la façon la plus digne possible… Il aurait voulu le protéger contre les bombes et les coups du sort, il aurait aimé pouvoir le rencontrer encore une fois pour lui demander pourquoi il avait ce sentiment affreux d’avoir été abandonné par celui qui était sensé faire de lui un homme. Il se sentait comme coupé en deux, il était la moitié d’un homme, un petit garçon qui n’avait pas achevé ce travail difficile de devenir quelqu’un, un adulte normal et responsable. Une partie de lui en voulait à son père pour avoir choisit son métier avant sa famille, sa femme et ses enfants… Et une autre partie haïssait la guerre qui lui avait ôté cette figure paternelle qui lui avait manqué tout au long de son adolescence et qui l’avait obligé à grandir trop vite, à s’affirmer trop vite en chef de la maison, parfois contesté par sa grande sœur. Il aurait voulu grandir au même rythme que les autres enfants et ne pas avoir à gérer tellement de choses dans son foyer, il aurait voulu être normal, mais il ne l’était pas, non, il était le petit garçon au papa absent et décédé à la guerre, que la maman venait chercher chaque soir à la sortie de l’école et qui pleurait tard la nuit à cause du vide qu’elle ressentait à l’intérieur d’elle sans son autre moitié. Parfois, lorsqu’il retournait voir sa mère, elle le remerciait pour avoir été aussi fort, pour l’avoir aidé dans cette épreuve, lui avouant à certaines reprises qu’elle ne savait pas ce qu’elle serait devenue sans l’aide de son fils, ce petit homme comme elle l’appelait si bien, qui avait soutenu d’une main de fer, à bout de bras, un foyer brisé par la disparition de l’un de ses membres les plus importants et le temps avait beau continué sa folle course, il ressentait toujours le vide immense de l’absence d’un père…
    Aujourd’hui était l’anniversaire de sa mort et comme chaque année, il voulait prendre le temps d’aller fleurir sa tombe pour honorer sa mémoire et se recueillir le plus au calme possible. C’est pour cette raison qu’avec les années, il avait décidé de venir le plus tard possible, le dernier arrivé, et découvrait à chaque fois les fleurs qu’avaient déposées sa mère, tout comme celles qu’avait mises sa sœur ainée. Cette année il ne prit pas le temps de prévenir Zooey de son départ, elle savait parfaitement ce qu’il ferait, il avait ses habitudes, la date était entourée sur leur calendrier, pas besoin de mot pour expliquer l’importance de cette journée aux yeux du jeune homme. Il ressemblait à un pantin désarticulé qui avançait de façon machinale à travers les bois, il devait être bientôt vingt et une heure lorsqu’il franchit la clôture du cimetière et qu’il alla se reposer devant la tombe qui affichait ces quelques mots : « mari et père de famille aimé et regretté ». Les mots étaient faibles, presque inutiles pour dire à quel point la famille Juliard regrettait son membre disparu, c’était comme un pic à glace rentré dans leurs cœurs à tous et tourné pour le leur arraché, c’était une plaie qui ne cicatriserait jamais, c’était un vide qui ne serait jamais comblé parfaitement car on ne remplacera jamais un père.

    La nuit avait décidé de tomber et Aaron se trouvait encore dans le cimetière, parlant à voix basse comme si l’homme qui se trouvait six pieds sous terre l’entendrait parfaitement, il le savait. Malheureusement pour lui, une personne vint rompre le silence morbide du lieu, une jeune femme qui marchait en cherchant une tombe quelque part non loin de lui, sans aucune lumière. Il attendit, silencieux, écoutant la voix de la femme qui se trouvait non loin maintenant, il la reconnu immédiatement, Beth… Il se prit à sourire à cette pensée, au moins il ne retrouverait pas une parfaite inconnue ce soir, et ça lui réchauffait le cœur. Il décida donc de s’approcher en disant à voix haute et intelligible pour ne pas qu’elle ait peur : « Beth c’est Aaron, j’arrive ! », en quelques pas il se retrouvait à son hauteur, il discernait très mal ses traits à la lueur de la lune mais voyait bien qu’elle tenait quelque chose dans la main, et son instinct protecteur revint au galop. Il attrapa donc la bouteille et la porta à son nez pour savoir de quoi il s’agissait : du whisky. Aaron laissa échapper un long soupire avant de s’approcher de la jeune femme pour lui dire d’une voix douce : « Ma puce… Est-ce que ça va ? Pourquoi est-ce que t’as bu comme ça ? Tu sens l’alcool à plein nez… », il se retourna vers ce qu’elle regardait depuis tout à l’heure, il discerna un nom de famille gravé dans une pierre, le sien, il comprit immédiatement et se passant de mot, prit la jeune femme dans ses bras, serrant son étreinte un peu plus fort que d’habitude, il ne pouvait que comprendre…


Dernière édition par Aaron t. Juliard le Sam 9 Juin - 9:52, édité 1 fois
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E. Beth-Eden Levy

E. Beth-Eden Levy
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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeSam 9 Juin - 0:13


Will you always be there for me ?

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M aman avait ce rire si gai, si rayonnant et elle était consciente de l'effet que ça pouvait faire. Elle l'utiliser toujours afin de briser la glace et ça marchait à tous les coups. J'étais fille unique et cela ne m'avait guère dérangée. Ma mère occupait une place importante dans ma vie. Elle jonglait entre tous les rôles vacants. Elle était une mère, une soeur, une amie et plein d'autres choses à la fois. Je ne me sentis jamais seule, jamais abandonnée. Ce monde s'était donc écroulé d'un coup le jour ou ma mère poussa son dernier souffle. J'étais encore un enfant et cela me prit deux années pour réaliser enfin qu'elle était partie à jamais et ne risquait plus de revenir. Mon père était bien maladroit, ne sachant pas trop comment m'élever tout seul. Ma mère avait toujours fait ce travail, toute seule. Cependant, je dois avouer, qu'il s'était bien débrouillé. Il s'était occupé de mon éducation et m'avait élevé tout seul sans l'aide de personne. Contrairement aux autres familles très riches du coin, aucune nounou n'avait jamais franchi le seuil de notre porte. Pour lui, la famille était la chose la plus importante. Tout le monde part un jour, sauf la famille. Il ne cessait de me répéter cela. Aujourd'hui, je suis seule. Mon père ayant un voyage d'affaire assez important ne put se libérer. Cela me brisa le coeur un tout petit peu. Ce jour là, je l'avais toujours partagé avec mon père. J'étais convaincue qu'il aurait pu se libérer rien que deux petites heures. C'était la journée de maman, après tout. Pas n'importe laquelle. Je fronçai les sourcils en me rappelant subitement de la nouvelle petite amie de mon père: une gamine de vingt-six ans, blonde aux gros seins. Elle avait mon âge, carrément. Je ne m'attardai pas trop sur elle. Elle n'était une phase, une échappatoire pour mon père. Il multipliait les conquêtes depuis la mort de ma mère et aucune d'elle n'avait tenu plus de deux semaines. Il était fou amoureux de ma mère et cela ne risque pas de changer. Il avait refusé de ramener une autre femme à la maison, de remplacer maman. Je lui étais très reconnaissante mais je trouvais cela bien injuste et égoïste. Il souffrait, refusait de vivre sa vie bien trop attachée à ma mère. Il était plongé dans un autre monde parallèle au notre. Oui. Il n'avait toujours pas fait son deuil et refusait de le faire. Moi ? Je ne sais pas si je l'ai fait ou pas. En tout cas, j'essaie de vivre avec. Je n'ai que vingt-ans et ce serait vraiment idiot de voir ma vie défiler rapidement devant mes yeux et ne pas en être le personnage principale.

Je bus une autre gorgée de whiskey avant d'éloigner mon habituelle mèche rebelle qui me cachait la vue. J'entendis soudain un bruit provenant de quelques tombes pas trop loin de l'endroit ou je me trouvais. Je me figeais. Je fus paralysée par la peur qui me saisit sur le coup. Je ne pus bouger. Je réalisai alors que j'étais toute seule au beau milieu de la nuit dans un cimetière et à moitié ivre. Oh mon Dieu. Des milliers d'images de films d'horreur traversèrent mon esprit en moins d'une minute. Je secouai brusquement la tête essayant de chasser ces horribles images. J'aspirai une bonne bouffée d'air et la relâcha en forme de soupir en entendant une voix qui m'étais bien familière. Aaron. Dieu merci. Je pouvais reconnaître sa voix parmi tant d'autres. J'affichai un sourire avant de me lever tant bien que mal et essayer de le trouver. Je marchai à peine aveuglée par l'obscurité et aussi l'alcool qui commençait lentement à faire son effet. Arrivant enfin à sa hauteur, ce dernier me fit une remarque par rapport au whiskey que je tenais à la main. Je ne fus guère surprise connaissant Aaron par coeur. Il était en quelques sortes mon frère de coeur, mon protecteur toujours là pour veiller sur moi et me sortir de mes nombreuses emmerdes. j'haussai les épaules n'ayant pas la force de répliquer. Ce dernier me prit rapidement dans ses bras, me serrant fort en faisant le lien entre mon état et la tombe devant laquelle je me tenais. Je me laissai aller. Me retrouver dans les bras forts et musclés ( Arrow ) d'Aaron me fit du bien. J'avais énormément besoin d'un câlin, d'un support en ce moment là et ne pouvais espérer quelqu'un de mieux que Aaron. Me détachant doucement de son empreinte je levai doucement la tête pour contempler son visage. Je tendis ma main doucement avant d'effleurer du bout de mes doigts le visage de Aaron. Un sourire enfantin et spontané se dessina sur mon visage avant de laisser tomber ma main d'une manière lasse. Ce qu'il était beau. Je ne pouvais voir son visage mais connaissait ses traits par coeur. Beth, réveille-toi ma vieille. Je sortis violemment de ma petite rêverie en entendant la voix assourdissante de mon subconscient. L'alcool commençait vraiment à me jouer des tours et ça ce n'était pas du tout bon signe. J'avais toujours eu une grande attirance physique envers Aaron mais n'avais jamais pu aller au-delà de notre amitié. Il était trop important pour moi - et aussi le petit ami d'une de mes amies proches- pour courir le risque de le perdre. Je fronçai les sourcils faisant encore plus d'efforts afin de dissimuler mes envies et désirs incontrôlables à cause de l'alcool. Hum... j'ai failli oublier. Je sais que je fais trop de conneries et que tu me surveilles mais de là à me suivre au beau milieu de la nuit et ici... ça me pousse à me poser des questions. Elle accompagna sa question par un petit sourire moqueur avant de se rasseoir , laissant une place à Aaron à côté d'elle. C'est sa façon de lui demander ce qu'il faisait ici, au cimetière sans trop le forcer à tout lui confier.
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Aaron t. Juliard

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeSam 9 Juin - 9:52

Beth & Aaron
« L’amitié est le seul sentiment plus fort que l’amour, même s’il ressemble à l’amour dépouillé de l’attirance physique. » ©Decoly

    Cette disparition avait affecté Aaron au plus au point mais il avait prit le temps de la digérer. Il avait eut beaucoup de mal au début, comme tout le monde, il ressentait un vide énorme qu’il ne pouvait même pas combler par l’amour de sa mère ou de sa sœur, qu’il n’avait même pas su combler avec l’amour de Zooey elle-même. C’était un vide paternel, un vide qui l’avait empêché d’être entièrement lui-même et qui, de ce fait, l’avait aussi empêché de voir le monde comme une personne normale. Il aurait voulu empêcher les hommes de mourir, partout dans le monde, pour que personne ne ressente le vide immense qu’il avait ressentit à la disparition prématurée de son propre père, il ne souhaitait cela à personne, surtout lorsqu’on à huit ans. Il se demandait même parfois ce qu’il avait fait pour mériter une pareille sentence de dieu… C’est vrai, il avait été un enfant modèle, il avait travaillé énormément à l’école et voulait même devenir un militaire à l’époque, juste pour faire comme son papa, juste pour qu’il soit fier de lui aussi. Aujourd’hui, son père n’avait plus tellement de raison de se trouver fier d’avoir un fils comme lui : il mentait à sa petite amie, la trompait encore et encore et lui faisait mal à en crever, il était lâche et n’était même pas capable de rompre avec son amante parce qu’elle avait quelque chose de particulier qui le rendait heureux à chaque fois qu’il la voyait… Et parfois, il avait des vues sur certaines des amies de sa propre copine, Beth en était un exemple assez révélateur… Cette fille était en même temps une petite sœur à ses yeux et une possible proie tellement son physique ravageur lui plaisait. Il combattait ses envies et ses désirs en la protégeant comme il le pouvait, en faisant en sorte que cette demoiselle aille toujours bien, mettant ainsi de côté ses possibles envies de l’embrasser, de la toucher, de lui dire qu’elle était belle… Malgré tout, elle restait réellement importante à ses yeux, c’était l’une des principales raisons pour laquelle il continuait de prendre soin d’elle et oubliait ces possibles envies, surtout parce qu’elle une des plus proches amies de Zooey et que faire ménage à trois n’était vraiment pas possible !
    Ce soir, il ne pensait réellement pas croiser Beth ici… Le cimetière était souvent un endroit aux connotations morbides et s’apprêtait souvent aux scènes les plus horribles dans les films d’horreur. Pourtant, Aaron n’avait pas peur, il venait chaque année fleurir la tombe de son père et passait le plus de temps possible avec lui, sans que personne ne soit là pour venir le déranger alors qu’il se laissait aller à verser quelques larmes d’intense douleur refoulée. Il lui manquait tellement que parfois il pensait qu’il l’avait abandonné lâchement… Mais cette idée s’en allait bien assez vite lorsqu’il se ressaisissait et faisait valser tout pour admettre la vérité : son père avait un devoir, celui d’être toujours la pour ses hommes, ne jamais les laisser tomber, et ce jour-là, il avait trouvé la mort avec eux, en homme de parole qu’il avait toujours été. C’est le bruit d’une personne qui parlait qui le sortit de ses pensées moroses, apparemment il n’était pas seul dans cet endroit, il y avait quelqu’un d’autre et cette idée lui glaçait le sang… Sa raison d’être ici était plutôt noble mais celle de l’autre personne commençait réellement à devenir un peu étrange… Venir dans la journée et rester jusqu’à la tombée de la nuit était normal mais venir en pleine nuit était réellement idiot… Cela aurait pu être une bande de jeunes qui aimaient se faire peur, en réalité, c’était tout autre chose et l’identité de la personne en question vint rapidement à l’esprit d’Aaron lorsqu’il la reconnu.

    Il s’approcha bien rapidement et découvrit donc Beth, assise sur une tombe, sûrement ivre vu le petit de contenu qui restait dans la bouteille qu’elle avait emmené avec elle… Il ne comprenait pas pourquoi elle faisait ça, boire dans un cimetière ne lui ressemblait pas du tout, ce n’est que lorsqu’il découvrit les inscriptions sur sa tombe qu’il comprit tout et qu’il ne pu s’empêcher de la prendre dans ses bras, ils vivaient exactement la même chose et il espérait que cette petite marque d’affection l’aiderait à travailler sur cette tristesse qu’elle ressentait. Dans un sens, cette étreinte lui fit du bien à lui aussi, il avait besoin de ne pas se sentir seul, et même s’il voulait se montrer en homme fort devant Zooey, il n’aurait jamais dit non à une certaine démonstration d’amour et de soutient… Ce soir, il l’obtenait de Beth, assez maladroitement mais tout de même, c’était un bon pas. Lorsqu’ils se séparèrent, un sourire s’afficha sur ses lèvres alors qu’elle passait doucement sa main sur son visage, un frisson parcourant son échine au même moment. Ils n’avaient jamais étés aussi proches et aussi seuls que maintenant… Et pourtant… Non, il devait se ressaisir et ne pas penser aux possibles choses qu’ils pourraient faire ensembles, c’était juste hors de question, elle était comme une petite sœur pour lui, on ne couche pas avec sa petite sœur ! Il laissa donc la jeune femme s’écarter et s’asseoir sur la tombe alors qu’elle ouvrait enfin la bouche pour lui poser une question, une simple question : qu’est-ce qu’il faisait là à une heure pareille. Il vint s’asseoir à ses côtés et passa une main autour de ses épaules avant de soupirer et de désigner de la main une tombe un peu plus loin : « Monsieur Juliard père… Décédé lorsque j’avais huit ans à la guerre… C’est… C’est l’anniversaire de sa mort aujourd’hui, je n’arrivais pas à le quitter, alors j’ai décidé de passer le plus de temps possible avec lui. ». Il haussa les épaules avant de l’attirer contre lui et de prendre la bouteille de ses mains pour la poser sur le sol avec un grand sourire. « Est-ce que ça va ? », rajouta-t-il en passant une mèche qui la gênait derrière son oreille, plongeant son regard dans le sien. Qu’est-ce qu’elle était belle…
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E. Beth-Eden Levy

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeDim 10 Juin - 10:00


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L 'abandon. C'était ça ma phobie, depuis toujours. J'ai peur de me réveiller un jour et me rendre compte que je suis seule. Que personne ne pense à moi. Que l'on m'a oubliée. La solitude, ne m'a guère fasciné ou attiré. Je la déteste, je la fuie comme la peste. Je suis le genre de personne à préférer être entourée de gens hypocrites qui ne vous aiment pas plutôt que d'être seule. Est-ce de la lâcheté ? Je suppose. Je sais que je ne pourrai accepter l'idée de vivre seule, abandonnée sans pouvoir compter sur qui que ce soit. Le silence m'énerve, me frustre. Je suis très bavarde, c'est sûrement pour ça : pour briser le silence lourd et pesant. Ce complexe là provient de la mort de ma mère. Je m'étais sentie abandonnée d'un coup sans même être prévenue d'avance. Elle était mon monde, ma vie, occupait une place importante et d'un coup tout s'était évaporé. Je n'avais pas su comment contrôler ma vie, avancer et apprendre à vivre sans elle. J'avais donc décidé de l'ignorer, de faire comme si rien ne s'était passé. J'avais réussi à noyer mon chagrin, à cacher ma frustration afin de pouvoir passer à autre chose, tourner la page voir même la déchirer. Sa mort m'avait anéantie et avait tout chamboulé. J'avais perdu tous mes repères fixés bien avant , j'avais perdu le sens de l'orientation. Je n'arrivai plus à penser seule, à réfléchir, à agir. J'étais faible, blessée, meurtrie. Je m'étais sentie trahie. Comme si elle m'avait abandonnée, elle avait préféré la mort plutôt que moi. Comme si elle avait préféré la solution la plus facile au lieu de se battre rien que pour moi. Elle était partie pour toujours - au paradis sûrement - et ne m'avait même pas accordé un au revoir, un Adieu. Mon père n'avait cessé de me répéter qu'elle veillait sur moi. Mais je ne le croyais pas. D'ailleurs je ne le crois toujours pas. Je ne suis pas dupe, je ne suis plus un enfant. Je sais que la réincarnation, l'histoire des anges et toutes ces choses bien stupides n'existent pas. Je n'ai pas besoin de réconfort. J'ai appris à vivre en son absence, et ça ne changera point.

Monsieur Juliard père… Décédé lorsque j’avais huit ans à la guerre… C’est… C’est l’anniversaire de sa mort aujourd’hui, je n’arrivais pas à le quitter, alors j’ai décidé de passer le plus de temps possible avec lui. J'étais bien ravie de retrouver Aaron au cimetière. L'endroit n'était peut être pas très... commun, mais je m'en foutais. Ce qui m'importait le plus c'est
de le revoir, de me confier à lui, de savoir de ses nouvelles. Sa présence m'avait bien manquée. Il avait toujours été là pour moi, à chaque étape de mon existence. Il avait assisté à toutes mes emmerdes, toutes mes conneries. Il était patient, toujours prêt à me protéger et m'écouter. Je fus cependant surprise au moment ou il me parla de son père. Bien que nous soyons bien proches, on n'avait jamais évoqué ce sujet là. J'ignorai donc qu'il avait perdu son père et réciproquement il ignorait tout à propos de ma mère. Je m'approchai de lui, déposant un baiser rapide sur sa joue. C'était ma façon à moi de lui montrer mon support, je suppose. Je n'ai jamais été très douée pour trouver les mots au bon moment. Je me grattai machinalement le front; premier signe de stress. Je me sentis comme obligée de dire quelque chose mais les mots n'arrivaient pas à sortir. Si ça peut te réconforter. Ma mère avait poussé son dernier souffle en visionnant le vidéoclip de Francky Vincent- Tu veux mon zizi ? C'est une chanson française. Je marquai une pause sentant que ça ne détendait pas du tout l'atmosphère. J'ignore cependant ce qui est pire ici. Le fait que j'ai rigolé à cette blague pourrie ou bien que je ne me suis pas arrêtée de parler ? Les paroles étaient tellement atroces qu'elle n'avait pas pu supporter, la pauvre. Mais merde, Beth. Tu peux la fermer oui ? Je laissai échapper un soupir désespéré avant de me laisser tomber - lasse - dans les bras de Aaron, à nouveau. Je murmurai éloignant encore une fois cette mèche qui ne cessait de m'énerver. Un cancer, je suppose. Encore un temps d'arrêt. Je bus une gorgée de ma bonne bouteille de Whisky avant d'ajouter: Je n'ai jamais osé le demander à mon père. Je ne veux pas le savoir. J'ai tellement... peur, tu sais ? Je ne sais pas. J'essaie de ne pas y penser.C'est lâche, je sais. Je m'arrêtai de parler avant de secouer la tête doucement. L'alcool faisait de plus en plus son effet et je commençai à avoir une difficulté à parler. J'essayai de la cacher cependant ne voulant mettre fin à cette soirée, bien agréable. Aaron me prit la bouteille des mains avant de la poser un peu plus loin. Il me demanda si j'allais bien et je ne sus quoi répondre. Je haussa les épaules en guise de réponses avant de lever la tête pour plonger mon regard dans le sien. Je vais bien maintenant que tu es là. Je lui affichai mon plus beau sourire avant de baisser la tête fuyant son regard troublant. Ce qu'il était beau. J'essayai de me concentrer pour ne pas y penser. Une forte attirance physique additionnée à de l'alcool, c'était tout simplement un mélange explosif.
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Aaron t. Juliard

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeDim 10 Juin - 11:38

Beth & Aaron
« L’amitié est le seul sentiment plus fort que l’amour, même s’il ressemble à l’amour dépouillé de l’attirance physique. » ©Decoly

    A chaque fois qu’il venait pleurer son père, c’était comme un petit pas vers l’acceptation de son départ. Aaron le sentait, le savait au fond de lui, que petit à petit, avec le temps, il trouverait la force d’affirmer que cet homme qu’il avait aimé et vénéré comme le roi de son monde comme son modèle, n’était pas partit pour l’abandonner mais à cause de circonstances tragiques. Le destin avait choisit son père, pas de bol, voilà le fin mot de la triste histoire. Il aurait seulement voulu avoir une machine ou même une doloréane pour remonter le temps et l’empêcher de monter dans ce fichu avion, un engin qui le mènerait tout droit à sa perte. Parfois, pour se consoler, il se disait qu’il n’était pas si mal tombé, que ses parents auraient bien pu perdre la vie tous les deux comme ceux de Zooey, mais il se ravisait à chaque fois, trouvant ces pensées sordides et pleines de violence. Ils se comprenaient au moins pour cela : eux deux avaient souffert de l’absence d’un être cher et alors que parfois sa petite amie pleurait seule dans la salle de bain, il restait allongé dans le lit en maudissant le léger bruit qu’avait produit le verrou de la porte lorsqu’elle l’avait refermé derrière elle en prétextant avoir une douche à prendre. Pourquoi avait-elle tant besoin de se cacher pour pleurer ? Il n’en savait rien, tout ce qu’il savait c’est que les jours où elle décidait de partager sa peine avec lui, il se sentait comme l’homme le plus chanceux au monde, d’avoir eut le droit de la consoler… Perdre quelqu’un n’était pas facile, l’oublier encore plus. Aaron comprenait tout ceci et avec le temps, l’avait assimilé comme l’épreuve la plus difficile que le destin puisse mettre au travers de la route d’un être humain, car nous ne sommes jamais prêts, jamais avertis de cette perte, et lorsqu’elle nous arrive c’est comme si nos certitudes s’écroulaient devant nous yeux, nous rappelant avec un certain sadisme comment la vie pouvait être une chienne parfois.
    Ce soir, c’était au tour de Beth, il semblerait, d’être consolée pour la perte d’un être cher. Il se rendit compte qu’en réalité, ils ne se connaissaient pas plus que ça. Ils étaient liés l’un à l’autre par une solide amitié, dévouée et sincère tout comme une certaine attirance physique, mais aux yeux d’Aaron, cette découverte était un électrochoc : Ils ne parlaient jamais d’eux, ils ne se laissaient jamais aller à des confidences, ils se soutenaient lors d’épreuves normales mais rien de plus, ils ne représentaient que peu de choses dans la vie de l’autre. Une partie de lui était déçu de cette constatation, il était réellement attaché à la jeune femme et l’appréciait pour ce qu’elle était… Mais une autre partie de lui se maudissait pour ne jamais avoir eut le courage de faire le premier pas et de lui avoir avoué que lui-même avait perdu un parent. Il se rattrapait pourtant en lui avouant la raison pour laquelle il était dans le cimetière et bizarrement, les mots étaient sortis assez naturellement, sans qu’il ne se sente gêné ou même déboussolé… Il allait bien et il avait confiance en Beth, c’était là le principal. Ils étaient ensembles et bizarrement, tout ceci semblait normal pour lui, même si l’ambiance restait complètement glauque, il n’aurait jamais pu imaginer dire à Beth qu’il avait perdu son père dans un cimetière en pleine nuit…

    Le baiser qu’elle déposa sur sa joue le surprit, il manqua même de tomber en arrière à cause de la petite taille de la tombe sur laquelle ils étaient assis mais il se rattrapa bien vite. Il ne s’y attendait pas vraiment à celle-là, si on lui avait dit que Beth lui ferait un bisou comme soutien après l’annonce de la mort de son père, il se serait sûrement pissé dessus de rire. « La prochaine fois tu peux prévenir avant de faire des choses comme ça ? Non, parce que c’est pas déplaisant hein, mais dans la nuit noire, c’est un peu surprenant ! », Lui expliqua-t-il en rigolant quelque peu en la serrant tout contre lui comme il aimait le faire à chaque fois qu’ils se taquinaient. Bientôt, elle prenait la parole pour lui expliquer les circonstances du décès de sa mère, ce qui obligea le jeune homme à froncer les sourcils. Il ne comprenait pas pourquoi elle lui disait ça de but en blanc, comme un cheveu sur la soupe. Les effets de l’alcool qu’elle avait ingéré se faisaient sûrement ressentir et elle ne rendait pas compte de ce qu’elle était en train de lui dire, c’était ça, ça ne pouvait être que ça ! Il l’écouta donc en silence, la laissant exprimer une certaine rancœur envers son père, et lorsqu’elle se blottit un peu plus contre lui, il prit le temps de passer son bras dans son dos pour le caresser de haut en bas avec une certaine tendresse. L’air commençait à être frais et elle ne finirait sûrement pas frissonner, il ne voulait pas qu’elle tombe malade à cause de leur rencontre… Alors qu’elle lui avouait sa peur, le jeune homme l’observa avant de sourire et de lui répondre comme pour la rassurer : « T’es pas lâche Beth, j’ai jamais demandé les circonstances exactes de la mort de mon père, tu sais… C’est pas être lâche, c’est seulement garder la plus belle image possible de la personne que l’on aimait… ». Il eut un sourire plus large encore en lui demandant si elle allait bien, elle semblait mal, malheureuse peut-être, qui pourrait l’en blâmer… Quelques secondes plus tard elle lui répondait qu’elle allait mieux depuis qu’il était là, provoquant un énième sourire niais sur sa jolie frimousse, il était temps qu’ils bougent, quitte à ce qu’ils se réfugient dans sa voiture. Il se leva donc et ôta sa veste de ses épaules pour la passer doucement autour de celles de la jeune femme encore assise sur la tombe. Il se pencha ensuite pour prendre ses mains et l’aider à se lever tout en disant : « Allez viens princesse, il commence à faire froid et quelque chose me dit que si on ne bouge pas d’ici vite fait, on va s’enraciner ou se faire attaquer par des zombies ! Ma voiture est pas loin, on a juste à monter dedans et si tu ne veux pas rester toute seule cette nuit, je resterai avec toi… Zooey m’en voudra pas, elle sait bien que tu dois être l’une des seules filles en qui elle peut avoir confiance ! ». Il lui fit un clin d’œil avant de l’approcher doucement de lui. « Et puis, je crois que tu peux même plus marcher vu l’état dans lequel tu es alors heureusement que je suis là ! », ajouta-t-il en rigolant, il allait devoir la porter jusqu’à sa voiture s’il ne voulait pas qu’elle se casse la gueule ou se torde la cheville.
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E. Beth-Eden Levy

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeDim 10 Juin - 21:33


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T « ’es pas lâche Beth, j’ai jamais demandé les circonstances exactes de la mort de mon père, tu sais… C’est pas être lâche, c’est seulement garder la plus belle image possible de la personne que l’on aimait… ». Il avait tout compris. C'était précisément pour cette raison là que j'avais toujours évité d'évoquer ce sujet maudit. J'essayai de garder en mémoire l'image de ma mère. Elle était tellement belle avec sa longue chevelure blonde, sa peau mate et ses yeux dont la couleur changeait suivant son humeur. Elle avait une beauté bien originale, pas du tout ordinaire. Mon père avait décidé de l'épouser au moment même ou il l'aperçut pour la première fois de sa vie. Elle vivait en Italie et il s'y était rendu pour un voyage d'affaire. Il l'avait croisé dans un quartier mais n'avait pas pu accepter l'idée de la laisser partir sans lui parler. Leur rencontre était très ordinaire contrairement à leur relation. Ils tombèrent rapidement amoureux. Impatient, mon père lui demanda de l'épouser au troisième rendez-vous et à sa plus grande surprise, elle accepta sur le champ. Mes parents sont tout simplement mon modèle dans la vie. Leur amour nourrit mes espoirs et rend ce monde obscur plus clair et lumineux. J'avais donc appris à m'accrocher à ce souvenir là ne voulant le remplacer par une image horrifiante représentant s'abandonnant à la mort. Je gardai le silence, écoutant patiemment les paroles du jeune homme. Contrairement à moi, Aaron savait très s'y prendre. Il a toujours été un beau parleur. Très charismatique, il pouvait attirer votre attention rien qu'en ouvrant la bouche. J'affichai un petit sourire en guise de réponse. Aaron se releva brusquement avant de passer -doucement - sa veste au tour de mes épaules. Il me tendit la main afin de m'aider à me relever. Il se faisait de plus en plus tard et c'est vrai qu'ils couraient un énorme risque en restant seuls ici en pleine nuit. Ma voiture est pas loin, on a juste à monter dedans et si tu ne veux pas rester toute seule cette nuit, je resterai avec toi… Zooey m’en voudra pas, elle sait bien que tu dois être l’une des seules filles en qui elle peut avoir confiance ! Cette dernière phrase me frappa en pleine figure. Elle commença à se raisonner dans ma tête. Je luttai contre l'envie de crier. Je secouai la tête. Ma main s'arrêta nette à cinq mètres de celle de Aaron. Je la laissa tomber n'ayant plus la force de la relever. tu dois être l’une des seules filles en qui elle peut avoir confiance. Cette phrase ne quitta pas pour autant mon esprit. C'était comme si je m'étais fait poignardée par plusieurs personnes à la fois. Zooey est l'une de mes amies les plus proches. On a fait connaissance grâce à sa petite soeur qui fait aussi partie de mon cercle d'amis. Le courant était rapidement passé entre nous deux et on se rapprocha. Elle me présenta Aaron, son petit ami. Je ne programmai point de ressentir une telle attirance physique envers lui mais pourtant c'était arrivé. C'était tout simplement incontrôlable, plus fort que moi. Je n'essayai pourtant rien ne voulant point trahir ma meilleure amie. Et me voila aujourd'hui, en plein de milieu de la nuit, ivre et me collant à son petit ami. Je fronçai les sourcils. J'aspirai une bonne bouffée d'air et me relevai toute seule. J'étais saoule, certes. Mais j'étais capable de marcher toute seule. Du moins, je l'espérais. C'est bon. Te fatigue pas. C'était sec, froid, glacial même. Mais voila, que voulez-vous ? J'ai toujours été très extrémiste. Le milieu ça, je le connais pas. Soit je suis très accueillante, chaleureuse. Soit froide comme la glace. Aaron aujourd'hui, apparemment, allait goûter à tout. Je fuyais son regard et me dirigeai vers sa voiture manquant de trébucher et m'éclater la figure contre une tombe. Bordel de merde. Je laissai échapper une série de jurons tout au long du chemin m'emmenant à la voiture du jeune homme. Ce n'est pas possible Aaron. Tu es sur que tu as ramené ta voiture ? Parce que je ne vois absolument rien. Et mes jambes me font atrocement mal. Je n'arrive plus à marcher. Je laissai échapper un soupir exaspéré avant d'enlever rapidement mes talons et de marcher pieds nus. Oui, pas la peine de critiquer. C'est déjà bien que j'arrive toujours à tenir sur pied. Je vous rappelle que j'ai pratiquement avalé toute une bouteille de Whiskey.

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Aaron t. Juliard

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeLun 11 Juin - 18:27

Beth & Aaron
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    Il avait vite comprit comment la jolie blonde qui se tenait à côté de lui se sentait, normal, il se sentait aussi comme ça parfois. Lui avait de l’expérience, il avait peut-être plus de facilités à accepter le temps qui passait étant donné qu’il avait passé le cap symbolique des « 10 ans après ». Il se sentait bien à ses côtés, il avait besoin de se retrouver en compagnie de quelqu’un alors qu’il pleurait la mort d’un être cher et savoir que Beth était là le rassurait, l’apaisait. Dire qu’il l’appréciait était un euphémisme, cette demoiselle avait une place toute particulière dans son cœur, peut-être aussi forte que celle de Zooey ou de Cally, pourtant elle n’en avait aucunement conscience, à sa façon, elle avait une influence irréfutable sur lui. Aaron ne montrait pourtant aucun de ses sentiments pour la jeune femme, par soucis de faire simple et de ne pas compliquer une relation qui l’était déjà bien assez. Une attirance physique s’était peu à peu immiscée entre eux, en plus d’une complicité et d’une certaine tendresse due à son côté protecteur. Pourtant ils gardaient sagement leurs distances, ils restaient sages comme des images car tout deux avaient à cœur l’intérêt de Zooey avant le leur : elle était sa meilleure amie et lui son petit ami, un ménage à trois aurait sûrement été tendu… Malheureusement, il était difficile de faire taire ces petits voix qui leur disaient souvent qu’ils se trouvaient beau l’un comme l’autre et qu’ils pourraient un jour gouter au fruit défendu, seulement pour gouter et rien de plus. Pour l’instant, Aaron n’avait rien tenté envers la jeune femme et vice-versa, il tenait à elle et ne voulait en aucun cas risquer de la perdre pour une histoire idiote de coucheries débiles. Ainsi c’est sans une once de sous-entendu qu’il lui proposa gentiment de la raccompagner jusqu’à chez elle et de passer le reste de la nuit avec elle, à vrai dire, ça ne lui tenait pas forcément à cœur de rentrer maintenant, surtout si c’était pour voir sa petite amie tirer la tronche parce qu’il mettait trop de temps à lui revenir.
    Malheureusement pour lui, Beth semblait être surprise par la phrase qu’il venait de prononcer, elle restait là, sa main à quelques centimètres de la sienne, avant de la laisser tomber dans le vide. Que se passait-il ? Avait-il dit quelque chose de mal ? Il avait pourtant l’impression d’avoir parlé normalement, d’avoir dit les mots qu’il fallait pour la mettre en confiance. Il observa son amie avec des traits soucieux avant de mettre tout ceci sur le compte de l’alcool, elle devait avoir un grand dilemme philosophique avec elle dans son fort intérieur, chose qu’il faisait parfois lorsqu’il était lui-même au quinzième verre de la soirée… Bientôt elle se remit en marche et lui répondit aussi froidement que la glace. Son cœur rata un battement, il avait l’impression d’être comme un con devant le fait accompli. Beth avait cette manie de changer souvent de caractère ou d’humeur, comme si elle avait ses règles qui venaient d’un coup et qui la faisaient tellement chier qu’elle devait un souffre douleur pour laisser aller sa colère vicieuse. « J’ai compris, vas donc… », Dit-il d’un ton détaché avec un petit sourire au coin des lèvres alors qu’elle commençait à s’avancer. Il pouvait affirmer une chose pour sûre : elle allait bientôt râler !

    Il la suivit donc, restant juste derrière elle au cas où elle se casserait la gueule, ce qu’elle manqua de faire dans une tombe. Il faisait nuit noire, ça pouvait se comprendre… Aaron ne pu retenir un rire alors qu’elle commençait déjà à pester et à vociférer comme elle le faisait si bien à chaque fois que quelque chose la gênait. Alors qu’elle ôtait ses talons, il suivit la courbe délicieuse que faisaient ses longues jambes élancées, bon sang ce qu’il adorait ces formes… « Encore une fois, j’avais raison et Super Aaron vient à ta rescousse. Accroche-toi à mon cou, ça sera plus simple si je te porte jusque là-bas. », dit-il en s’approchant d’elle. Aaron avait toujours été un jeune homme serviable et doux, quelqu’un sur qui l’on pouvait compter et à qui on pouvait demander de l’aide. Il passa doucement ses mains en-dessous des cuisses de la jeune femme et son autre dans son dos avant de la soulever du sol et de la prendre dans ses bras comme l’aurait un prince avec sa princesse. Il se mit à rire nerveusement avant d’observer Beth dans les yeux et de commenter la situation avec un petit : « Heureusement que tu pèses par soixante-dix kilos parce que sinon je n’aurais pas pu te soulever ! ». C’était de l’humour, naturellement, elle était parfaite, et c’était sûrement ça qui faisait qu’il avait tellement envie de l’embrasser. Il marcha en direction de sa voiture une bonne dizaine de minutes, faisant attention aux arbres et aux tombes qui jalonnaient le chemin, gardant son regard focalisé sur la route plutôt que sur Beth, son petit doigt lui disait que ça aurait pu lui jouer des tours. Enfin arrivé à la voiture, le jeune homme déposa en douceur son amie avant d’ouvrir la porte du côté passager et de la laisser monter avant de la refermer derrière elle, puis se rendit du côté conducteur pour prendre place derrière le volant. « Alors, j’imagine que tu veux rentrer chez toi… La question est : est-ce que tu veux que je reste avec toi ? », dit-il avec un sourire plein de tendresse. Il observait les traits fatigués de la jeune femme qu’il trouvait juste adorable, un ange… Il en profita pour passer une nouvelle fois sa mèche folle derrière son oreille et caressa du bout des doigts sa joue dans un sourire tendre, s’il avait pu, il l’aurait probablement embrassé maintenant…
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E. Beth-Eden Levy

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeMar 12 Juin - 0:00


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Le désir fantasmé vaut bien mieux que le désir vécu. Imaginer une relation ou un rapport sexuel est bien plus intéressant que passer à l'acte. L'on se retrouve libre de choisir un début et une fin à l'histoire. De ressentir exactement ce à quoi on s'attendait depuis le début. On a d'un faculté de changer les choses, d'éviter d'être déçu. Quand on passe à l'acte, ça devient moins excitant, ça devient plus réel, plus pensant. On ne contrôle plus la situation d'un coup et on sent que les choses découlent toutes seules sans même que vous vous en rendiez compte. Certaines personnes préfèrent donc résister à la tentation de peur d'être déçu ensuite. D'autres n'ont tout simplement pas le courage d'assumer les conséquences de leur acte. Pour mon cas, c'est bien différent. Je suis attaché, mes mains sont ligotées et je n'arrive à faire aucun pas que ce soit en avant ou bien en arrière. Je ne peux trahir ma meilleure amie et céder à la tentation bien qu'elle soit si sensuelle, si envoûtante. Je ne peux pas non plus mettre un terme à cette tentation étant donné que c'est incontrôlable, que je ne peux rien y faire. C'est la nature des choses. Non ce n'est pas une excuse bidon pour justifier mes actes ou pensées. Non loin de ça. C'est la vérité. On ne peut contrôler l'attirance physique soit-elle ou plus profonde. Pour mettre un terme à cela je n'avais qu'un seul choix que je ne considérais même pas: couper les ponts avec Aaron pour ne plus souffrir et me sentir constamment obligée de faire un choix. Mais cela ce n'est pas envisageable, non c'est hors de question. Je préfère garder cette place plutôt que perdre Aaron comme un ami, un frère, un protecteur et plein d'autres rôles à la fois. Mes repères ne cessent de s'embrouiller et cela me fruste. Je n'ai jamais été comme ça. J'obtiens toujours ce que je désire et là l'objet de mes désirs est tout simplement obscur, péché, tabou. Certains pensent que l'on vit à travers une continuelle projection dans nos désirs. Que l'on est prêt à se jeter tête la première pour satisfaire l'objet de nos désirs qu'est essentiellement le besoin. Je ne peux qu'être d'accord avec eux. Je suis confuse, frustrée mais surtout ballottée par mes désirs. Pour mon cas spécialement, c'est bien dur de résister. Il ne faut pas oublier que je suis encore vierge. Que je n'ai jamais goûté au péché de la chaire, que ce monde de passion, de beauté sauvage m'est totalement inconnue. C'est peut être pour cette raison que mes hormones s'agitent rapidement dès que Aaron s'approche de moi. Sûrement. Je l'ignore. Bref. Je continuai de marcher, essayant tant bien que mal de ne pas tomber. J'avais fui Aaron et avait refusé son aide. Ce dernier devait penser que j'étais folle ou bien - par chance - penser que c'était tout simplement la faute de l'alcool dans mon organisme. Encore une fois, j’avais raison et Super Aaron vient à ta rescousse. Accroche-toi à mon cou, ça sera plus simple si je te porte jusque là-bas. Je ne bougeai pas. Pas la peine de faire ma gamine et jouer à la petite fille têtue, cela ne servait à rien. Je le laissai me soulever, doucement avant de m'accrocher à son cou. Il ne me regarda pas. Il préféra se concentrer sur le chemin de la sortie. Mon regard ne quitta pas son visage. J'en profitai pour l'admirer, pour mémoriser chaque détail, chaque trait. Les lignes de son visages étaient dessinées à la perfection et je m'égarai dans mes pensées. Je retrouvai ce tiraillement de désir dans mes pensées bien agitées et préférai ne pas y penser. Le temps qu'on mit pour arriver à sa voiture fut un peu trop court à mon goût. J'aurais pu passer des heures à l'admirer sans m'en lasser. Il me déposa avec toute la douceur du monde, dans mon siège avant de faire le tour pour se placer derrière le volant. Alors, j’imagine que tu veux rentrer chez toi… La question est : est-ce que tu veux que je reste avec toi ? Il se tourna vers moi éloignant la mèche rebelle qui me tombait devant les yeux. Ce geste si bref mais doux provoqua une série de frissons qui me parcourut le corps rapidement. Je me mordillai les lèvres faisant mine de réfléchir. Mais il n'y avait absolument aucune raison valable la poussant à y réfléchir. Ma voix intérieure répétait le mot oui qui devenait de plus en plus fort dans ma tête. J'affichai un grand sourire en guise de réponse. Il avait bien compris, je suppose. En même temps, je savais qu'il ne serait pas capable de m'abandonner dans cet état là et à une heure aussi tardive, même chez moi. Aaron est quelqu'un de très gentil, adorable ne pouvant pas faire du mal aux gens encore moins à ses amis. Je laissai échapper un soupir désespéré et me blottit dans mon siège. La fatigue commençait à s'emparer de moi et le long trajet menant à ma maison était tout simplement la parfaite occasion pour que je me repose un peu. Je tournai la tête, regardai Aaron une dernière fois et fermai les yeux...

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Aaron t. Juliard

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeMar 12 Juin - 15:45

Beth & Aaron
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    Peut-être était-ce sa jeunesse ou le fait que Beth soit aussi douce qui faisait qu’il la désirait autant… Ou peut-être était-ce seulement l’appel d’un corps aux courbes délicieuses et aux charmes d’une personnalité hors normes… Ça faisait beaucoup de peut-être pour une histoire qui ne méritait pas autant d’interrogation, l’idée était simple : Aaron avait cinq ans de plus que Beth, il était en couple et se devait d’être enfin fidèle alors il devait faire taire une fois pour toute ces foutues voix qui lui disaient que céder à la tentation était le meilleur moyen de les faire taire… C’était traite, y’avait pas à dire ! Il voulait privilégier ce lien fort qu’ils avaient comme s’il se présentait en grand frère toujours là quand elle avait besoin de lui, une affection sans aucune attirance, chose qu’il n’arriverait sûrement jamais à garder car il savait que cette jolie jeune femme était beaucoup trop tentante pour qu’il l’oublie. Pendant un moment il avait cru que la solution à tout ceci pouvait être une certaine distance entre eux, peut-être même de couper définitivement les ponts… Mais jamais il n’avait réussit à prononcer ces mots fatidiques qui alors changeraient tout et la seule fois où il avait été prêt à le faire, Beth lui avait sortit son regard de chien battu qui était obligé de l’attendrir. Si elle l’avait voulu elle aurait pu faire de lui son jouet avec lequel elle pourrait s’amuser jusqu’à pas d’heure, pourtant elle n’avait jamais abusé de sa position privilégiée dans son cœur, bien au contraire, elle restait sage comme une image, comme si elle aussi, craignait qu’une trop grande proximité leur soit nuisible. Non, ça devait seulement être le fruit de son imagination, Beth se comportait normalement avec lui et ne ressentait rien du tout, elle devait rester totalement stoïque dés qu’elle le voyait et il devait surtout se faire des films. Oui. C’était sûrement ça et rien d’autre !
    Parfois la nuit il rêvait d’eux, d’une rencontre au septième ciel sans que Zooey ne se doute de rien. Ils s’embrassaient, se découvraient et il se réveillait en sursaut en comprenant que ce n’était qu’un rêve et qu’en plus, l’objet de son propre désir n’était pas la brunette qui se trouvait à ses côtés… Ce soir, il ne dormait pas sagement dans son lit comme il aurait du le faire, non, il ramenait Beth jusqu’à sa voiture, la jolie blonde blottie dans ses bras, qui ne le lâchait pas une seule seconde du regard. Il n’osait pas tourner la tête. Surtout de peur de croiser son regard et de s’y perdre sans ne pouvoir rien faire à part perdre l’équilibre et se vautrer comme un con, la mettant elle aussi en danger. Alors il restait rivé sur la route qui se traçait devant ses pas, il était réellement pressé d’arriver jusqu’à sa voiture. Le moment tant attendu enfin arrivé, le jeune homme déposa sa belle et la laissa monter avant de se mettre lui-même au volant de sa voiture, une auto sans prétention vu le salaire qu’il s’offrait tous les mois… Il fallait dire qu’être soigneur n’était pas super bien payé, cette voiture valait même deux à trois mois de salaire… Bientôt arriva la question fatidique : Voulait-elle qu’il reste avec elle ou qu’il s’en aille… A vrai dire, c’était plus une question rhétorique qu’autre chose, car vu dans quel état elle était, il n’allait jamais la laisser seule dans la rue ou même chez elle. Il tenait trop à sa bouille d’ange pour la laisser seule dans ce genre de situation, c’était totalement impossible à ses yeux. Alors lorsqu’elle hocha la tête, il eut un grand sourire en réponse et lui dit avec un brin d’humour : « De toute façon je ne comptais pas te laisser seule… C’était juste pour savoir si j’allais m’imposer ou pas… ». Elle devait s’en douter de toute façon, elle devait bien le connaitre depuis tout ce temps…

    Il sortit rapidement son téléphone portable et tapota sur les touches un sms à l’attention de Zooey, quelque chose de bref et de concis, juste histoire qu’elle ne s’inquiète pas de ne pas le voir rentrer… Elle allait sûrement soupçonner qu’il lui mentait et allait appeler Beth le lendemain, et il avait vraiment hâte de décrocher pour lui prouver que cette fois, elle avait tord. Il fourra ensuite son téléphone dans sa poche et démarra sa voiture, l’air de « Hey there Delilah » commença à se faire entendre et il baissa le volume au minimum pour que la jeune femme qui semblait épuisée ne soit pas gênée par la musique. « Bon allez on y va ! », dit-il en enlevant le frein à main. Il roula tranquillement dans les rues de Phoenix, tournant à quelques reprises la tête vers Beth qui semblait plongée dans un profond sommeil, il eut un sourire tendre : elle était aussi belle qu’un ange… Lorsqu’il arriva au bas de chez elle, il n’eut pas le courage de l’éveiller, elle ressemblait à une petite fille ainsi recroquevillée dans son siège, ses yeux fermés, et ses longs cheveux blonds tombant devant un visage parfait. Il aurait pu passer des heures à l’observer ainsi, silencieusement, consciencieusement. Finalement, il décida d’ôter sa ceinture et de sortir de la voiture pour aller la prendre une nouvelle fois dans ses bras et la mener jusqu’à l’entrée de l’immeuble. Lorsqu’il pénétra dans la cage d’escalier un silence régnait en maitre, il posa le pied sur la première en observant son précieux fardeau, ne pouvant s’empêcher quelques mots : « Si seulement … », il eut un long soupire avant de poursuivre sa phrase : « Je crois que je t’aurais embrassé mille fois sans ces "si seulement"… », C’était lâché… Et bizarrement ça faisait du bien de le dire à haute voix, même dans un murmure intelligible seulement pour eux…

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E. Beth-Eden Levy

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeMer 13 Juin - 10:56


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L Le monde est inexplicablement mystérieux et plein de souffrance. L'on se croit avoir assez vu mais ce n'est pas le cas. A fur et à mesure que le temps passe, on est affronté à des défis de plus en plus durs. Alors on essaie de s'accrocher à la vie, de se battre. On est déçu, blessé, heureux, épanoui, anxieux... on passe par plusieurs émotions à la fois. Mais enfin de compte toutes ces expériences - aussi pénibles soient-elle - nous serviront de leçons. La souffrance se manifeste sous plusieurs formes et à n'importe quel moment de notre vie. Pour ma part c'est spécialement maintenant. Ne pas obtenir ce que l'on désire peut être la cause d'une grande souffrance mais ce n'est plus mon cas. J'ai changé. J'ai appris avec le temps à contrôler mes émotions, à les dissimuler. Le temps guérit les blessures. Sûrement. Le temps nous offre cette faculté d'oublier, de passer à autre chose, de tourner la page ou par coup de chance de la déchirer. Mais en attendant, on peut faire semblant, mentir. Mentir: mon plus grand problème et surtout mon point faible. Je n'ai jamais été capable de mentir. A chaque fois que j'y pense je m'embrouille et on me démasque rapidement. Ma mère n'avait cessé de me dire que c'est une qualité, que ça permet aux gens de se sentir plus en confiance en ma compagnie, de me faire confiance rapidement. Je ne suis pas d'accord. Mentir peut être très important parfois même vital. Mentir peut nous servir d'échappatoire à plusieurs situations complexes. Mentir peut nous sauver la vie. Mais surtout mentir peut nous aider à protéger les gens qu'on aime, à ne pas les blesser. Certes j'ai appris avec le temps à faire semblant mais j'ignore si c'est assez convainquant. Je ne cesse de prétendre qu'avec Aaron ce n'est que de l'amitié, non pire fraternité mais je ne suis pas très convaincue que ce soit le cas. J'espère cependant que personne ne s'en est rendu compte. Apparemment je sais mentir bien plus que je ne le pensais. La preuve, Zooey ne se doute d'absolument rien. Zooey serait d'accord de laisser Aaron passer des journées en compagnie et ça ne l'aurait dérangé en rien, absolument rien. Je me sens mal, je me dégoûte. Un afflux de remords monte en moi soudainement et cela m'agace. Pourtant je ne devrai pas me sentir mal. Je n'ai rien fait. Je n'ai pas profité de ma situation. Je passe beaucoup de temps avec Zooey et Aaron et pourtant je n'ai jamais tenté quoi que ce soit. Dieu seul sait à quel point j'en ai envie mais j'ai appris à lutter, à me retenir. Avec lui, je suis quelqu'un d'autre, quelqu'un de meilleur. D'habitude j'obtiens toujours ce que je désire. Je suis très déterminée, j'ai tenu ça de mon père. Je fais absolument tout pour satisfaire mes désirs bien sûr dans les normes du possible. Mais là c'est différent. Je me suis retrouvée plusieurs fois toute seule en compagnie de Aaron - d'ailleurs tiens comme aujourd'hui par exemple. J'aurais très bien en profiter, le séduire ou encore l'embrasser et au pire des cas mettre cette erreur sur le compte de l'alcool. Mais je ne l'ai pas fait. Je suis bien plus trop gentille pour le faire. Je ne veux trahir Zooey encore moins mettre Aaron dans une situation de la sorte ou pire le perdre. Me voila donc dans sa voiture, endormie à ses côtés, en quelques sortes. Le trajet ne fut pas très long. J'étais tellement fatiguée, épuisée que je ne pouvais ouvrir les yeux et encore moins me lever. Ne voulant me réveiller, Aaron me prit dans ses bras. J'avais le sommeil bien fragile et même si le jeune homme s'y était pris avec toute la délicatesse du monde, j'étais quand même réveillée. Cependant je prétendis le contraire. Je voulais en profiter. Est-ce que ça fait de moi quelqu'un de méchant ? J'espère que non. Je profitai du contact de ma peau contre la sienne. J'avais envie de sourire mais je n'avais pas le courage de le faire. On était arrivé. On était devant la porte de mon appartement. Je connais mon immeuble par coeur. J'y vis depuis cinq ou six ans. Je connais donc le nombre des marches, tous les coins et recoins de mon appartement. Aaron n'avait bien évidemment pas de clés et il allait être obligé de me réveiller. Je n'en avais pas envie. Mais bon, je n'avais pas le choix. Si seulement … Je me figeais. Il poussa un long soupir et je luttai contre une folle envie de le prendre dans mes bras. Je crois que je t’aurais embrassé mille fois sans ces "si seulement"… Cette phrase me fit l'effet d'une dague enfoncée en plein coeur. Je sentais les larmes monter en moi et les sanglots s'apprêtant à exploser. Je me forçais à me calmer. Cette phrase aurait du me rendre heureuse mais ce n'était pas le cas. Une ombre venait de s'ajouter au tableau. On était bloqué. Il n'y avait pas d'échappatoire possible. Nos mains étaient bien ligotés. On ne pouvait avancer ou reculer. J'avais mal. Mal pour Aaron spécialement. J'aurais voulu qu'il n'éprouve pas la même attirance envers moi. J'aurais voulu qu'il ne se retrouve pas dans cette situation. Je laissai échapper un soupir désespéré malgré moi révélant ainsi mon anxiété, ma souffrance. J'espère qu'il ne s'en était pas rendu compte. Je devais ouvrir les yeux, me lever. Mais mes genoux étaient bien trop fragiles pour supporter mon poids. Je me serai écroulée par terre. J'ouvris les yeux. Une sensation de brûlure envahissait mon coeur à fur et à mesure que ma vision devenait de plus en plus claire. Mon regard croisa le sien en l'espace d'un seconde mais je ne tardai pas. Je le fuis. Je fis semblant de bailler. J'espérai qu'il ne se doutait de rien. Je fis comme si de rien n'était. Je n'avais pas le choix. Je devais étouffer l'affaire rapidement. Je voulais savourer ce long moment de silence mais il commençait à devenir pesant. On est déjà arrivé ? Je fus surprise en entendant ma propre voix raison dans l'entrée de l'immeuble, elle était tellement claire, vide d'émotions. Je fourrai ma main dans mon sac cherchant ma clef. La trouvant enfin je me libérai des bras d'Aaron - et ô malheur à quel point ce fut dur - pour poser mes pieds sur le sol. J'eus le vertige. Je n'aurais jamais du boire autant. Cela me prit environ dix minutes pour ouvrir la porte. Bien sûr j'avais tenu bon à l'ouvrir toute seule. C'est bon je n'avais presque rien foutu de toute la soirée. Je me sentais comme un fardeau, inutile. Et je n'aimais pas du tout cette sensation. Mon appartement... n'était pas du tout rangé. Disons que j'entame un rythme de vie bien accéléré et je n'ai donc pas trop le temps de m'occuper du ménage ou de la décoration. Les sous vêtements étaient partout dans le salon: sur le divan, le fauteuil, il y en avait même sur la télévision. Cela ne me gêna guère. Je me sentais toujours à l'aise en compagnie de Aaron et il me connaissait bien. Je n'avais aucune raison à prétendre être quelqu'un de "très" ordonné. D'ailleurs ça fait partie de ma nature: ne pas prétendre. Je suis toujours à l'aise, spontanée, ne prêtant pas du tout attention à ce que les autres pensent. C'était bien ça mon problème et la source principale de toutes mes emmerdes et conneries. Bref. Je traînais les pieds vers le canapé le plus proche, n'ayant pas la force de bien appuyer mes pas. Je me laissa alors tomber éloignant quelques vêtements afin de laisser de la place à Aaron. Mi cas es tu casa, comme toujours Aaron. Si tu veux boire quelque chose eh bien... tu connais le chemin menant à la cuisine.

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Aaron t. Juliard

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeJeu 14 Juin - 9:18

Beth & Aaron
« L’amitié est le seul sentiment plus fort que l’amour, même s’il ressemble à l’amour dépouillé de l’attirance physique. » ©️Decoly

    Le seul et unique problème dans sa vie, c’était Zooey…Il en avait parfaitement conscience, leur relation était en parfaite chute libre depuis l’incident qu’il avait eut avec plusieurs demoiselles qu’il avait rencontré un peu par hasard, au grès du vent. Il assouvissait ses désirs les plus fous en leur compagnie, celui d’être infidèle et de ne pas avoir besoin de subir toute cette pression quotidienne qui jalonnait son chemin auprès de la jolie brune… Il se sentait constamment étouffé sans réellement en connaitre la raison première, peut-être était-ce tout simplement qu’une relation aussi longue n’était pas faite pour lui, que cette fille aussi douce et adorable soit-elle, n’était pas faite pour lui… C’était dur, violent de penser quelque chose comme ça, il en avait parfaitement conscience, mais le poids de son infidélité se faisait ressentir chaque jour durant dans ces regards inquisiteurs et violents que lui envoyait Zooey alors qu’il rentrait juste dix minutes en retard. Il avait conscience de son erreur et une partie de lui la regrettait platement, mais Aaron se sentait démuni, comme face à un précipice immense qui s’ouvrait à l’image d’un trou béant dans lequel il menaçait de tomber. En réalité, il avait seulement peur de se lancer dans la vie sans Zooey, c’était la raison pour laquelle il n’osait pas être totalement franc et honnête, mais aussi parce qu’une flamme brillait encore haut en lui, signe d’un amour sincère… C’était triste à dire, mais il l’aimerait toujours, elle était la fille à la jolie robe du bal de promo, même si au départ elle n’était pas son genre… Il se pensait comme Swann dans Un amour de Swann de Marcel Proust : il avait sa propre Odette, une jeune femme qui n’était pas son genre, dont il était tombé follement amoureux et qui lorsqu’il se retrouvait bloqué, faisait ressortir sa jalousie profonde à coup de critiques acerbes alors qu’il ne rêve que d’une chose, la retrouver comme avant, lorsqu’il n’était pas exclu du clan Verdurin. Pourtant, il semblait respirer comme jamais lorsqu’il était avec Beth, il avait l’impression que tous ses problèmes s’envolaient et que cette demoiselle avait le don de le rendre heureux… Elle était simple et douce à la force, ce genre de douceur qui vous fait fondre l’homme le plus difficile de la terre, son visage avait été conçu par dieu lui-même et elle était son plus beau chef d’œuvre. Les mannequins du monde entier pouvait pâlir de jalousie devant une femme comme elle, elle était aussi belle à l’intérieur qu’à l’extérieur… Elle n’avait aucun défaut à part celui d’être la demoiselle idéale et il se demandait vaguement la raison pour laquelle un homme n’avait pas encore eut l’idée de lui demander sa main. Lui l’aurait peut-être fait s’il l’avait rencontrée huit ans plus tôt et qu’elle avait été aussi douce qu’aujourd’hui… Il en était sûr… Malheureusement pour lui le destin en avait décidé autrement et il se devait de n’être qu’un simple ami, un genre de frère de cœur, qu’elle gardait près d’elle et qu’elle chérissait pour sa gentillesse et sa douceur constante envers lui… Cette attirance physique qui s’immisçait entre eux le rendait fou, et juste un léger contact avec sa peau le faisait frissonner, elle l’objet de ses désirs les plus fous, de ses plus grands fantasmes, celle dont il prendrait le temps d’épouser chaque partie du corps et de l’âme si jamais elle le laissait faire…

    C’est pour cette raison qu’il ne pu s’empêcher de laisser échapper sa frustration alors qu’elle dormait paisiblement dans ses bras. Il en avait besoin, besoin de lui faire comprendre à quel point elle lui faisait tourner la tête, elle ne s’en rendait sûrement pas compte tellement il cachait ces sentiments qui foisonnaient en lui… Aaron s’en voulait d’être aussi faible face à ce pouvoir qu’elle avait sur lui, il aurait voulu être plus fort et ne pas succomber à cette tendresse qu’elle avait seulement dans un regard… Peut-être était-ce ça de retomber amoureux d’une autre femme ? Ne jamais pouvoir s’empêcher de sourire lorsqu’elle ouvrait les yeux et vous regardait comme si vous étiez la seule personne au monde qui existât à cet instant précis ? Si c’était ça, alors Aaron était profondément atteint par la maladie d’amour, c’était peut-être fou à penser, mais il n’osait pas le croire, ni l’accepter, elle était comme sa sœur, elle n’était pas tentée par lui… Lorsqu’elle ouvrit les yeux, il lui sembla que son cœur rata un battement, ses yeux ressemblaient à un abysse dans lequel il se perdait à chaque fois que leurs regards s’épousaient, elle était tellement belle, il aurait voulu l’embrasser une nouvelle fois, il se contenta d’un sourire, une douceur de plus, comme pour lui montrer par toutes sortes de détails subtils qu’elle n’avait pas à s’inquiéter, il l’admirait, jamais il ne ferait quelque chose contre son grès… Lorsqu’elle parla, il hocha la tête doucement, et dés qu’elle s’écarta de son étreinte, son cœur se brisa. Toute douceur avait une fin mais celle-ci était plus douloureuse qu’un couteau planté en plein dans son cœur… Il la laissa ouvrir la porte, même si elle mettait une bonne dizaine de minutes à s’exécuter, elle lui répétait qu’elle allait le faire et qu’elle n’avait pas besoin de lui alors il la laissait faire, ne pouvant s’empêcher de parfois rire comme un gamin lorsqu’elle loupait pour la énième fois le trou de la serrure. Lorsqu’ils pénétrèrent dans l’entrée principale, il se mit à rire en découvrant le bordel ambiant qui régnait dans le salon de la jeune femme. Il connaissait bien Beth pour dire qu’elle était bordélique mais là, elle s’était probablement surpassée juste pour sa venue. Naturellement, elle s’en fichait, mais pour lui, ça ressemblait à Bagdad, et ça le stressait alors lorsqu’elle s’allongea de tout son long sur son canapé, il comprit qu’il devait s’occuper d’elle… Il soupira avant d’observer la pièce et alla tout droit jusqu’à sa chambre, où il prit une couverture qui trainait dans son armoire. Il ne comptait pas la laisser très longtemps dans le canapé du salon, juste le temps qu’il range le foutoir qui avait prit place dans la pièce, juste le temps de veiller sur elle.
    Il revint jusqu’à la jeune femme avec la couverture et l’étendit sur elle avant de sourire et de dire d’une voix douce : « Voilà ce qu’on va faire : tu restes là et moi je range ce bazar… Ensuite, on se lève tous les deux et on va au lit, si tu veux prendre une douche, t’auras pas le droit de t’enfermer à clef ! Et ensuite, tu t’endormiras comme un bébé et moi je serais toujours là… Ça te va ? ». Il n’attendit même pas de réponse de la part de la jeune femme et alla chercher un panier à linge et commença à prendre chaque vêtement qui jonchait le sol de son appartement, jetant régulièrement un coup d’œil à Beth, se prenant à sourire lorsqu’elle le regardait. Elle était tellement mignonne qu’elle ressemblait à une petite fille dont il devait prendre soin, elle était adorable. Alors qu’il prenait parfois des sous-vêtements il rougissait sans rien dire, notant seulement que certaines dentelles devaient la saillir d’une façon réellement excitante… Elle avait toujours eu du gout et aussi loin qu’il s’en souvenait, cette demoiselle s’habillait toujours très bien. Il rangea tout le bordel en une bonne demi-heure et déposa ensuite le panier sur la table de la cuisine avant de s’approcher de la jolie blonde qui était encore allongée et semblait dormir paisiblement sur le canapé, comme un bébé. Ça le tuait de devoir la réveiller encore une fois, surtout qu’elle était encore plus belle lorsqu’elle dormait, elle ressemblait à une figure d’une peinture classique, une déesse grecque dépeinte dans le moment le plus apaisant : son sommeil. Il ne savait plus vraiment où se mettre à cet instant précis, il ne savait même pas s’il devait la réveiller, s’il devait la laisser dormir, s’il devait partir… Il eut un soupir avant d’aller dans la cuisine et de s’asseoir à table. Aaron n’était pas un gars qui s’imposait, il était protecteur, il était doux, mais jamais il ne s’obligeait à rester. Malheureusement une envie folle le taraudait… Alors qu’il jouait avec ses clefs il réfléchissait. La laisser ou bien dormir avec elle ? Telle était la question et ça le tuait…

    HJ: C'est rare que je sois autant inspirée mais bordelou ils sont trop mignons ces deux-là  La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. 783041104
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E. Beth-Eden Levy

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeVen 15 Juin - 0:29


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L Le seul problème dans ma vie à moi est ma gentillesse pour ne pas dire un excès de gentillesse, apparemment. Le pire c'est que je ne m'en rends pas compte. Je ne peux me contrôler. Ce côté là de ma personnalité énerve plusieurs personnes. Elles pensent que c'est exagéré. Que je fais semblant, que c'est hypocrite. Or ce n'est pas du tout le cas. J'ai hérité cela de mon père, cette fois. Oui. Un homme fort mais dont le coeur est bien naïf et empli de bonté sans égale. Mon père était très gentil. Il pardonnait rapidement, ne pouvait faire du mal à personne. Il était certes un homme d'affaire bien riche, puissant mais n'avait jamais profité de sa position de force. Bien au contraire. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il est bien connu là-bas en Angleterre. Me voila donc comme lui. Bien trop gentille pour penser à moi. Bien trop gentille pour penser à mon propre bonheur, pour envisager qu'on m'aime en retour, que je sois enfin heureuse. Bien trop gentille pour imaginer rien que l'espace d'un instant ma vie en compagnie de Aaron: Aaron rien que pour moi, ne pensant qu'à moi. Un Aaron que je pouvais voir, toucher, embrasser sans être remplie de remords, sans avoir peur de blesser quelqu'un. Un Aaron... dans un autre monde, sûrement. Le pire, c'est qu'il m'est devenu récemment impossible de passer deux jours sans le voir. Au début ça a été purement amical. Plus âgé que moi, plus mur et petit ami de ma meilleure amie... il était tout simplement parfait pour occuper le post vacant du grand frère protecteur. Mais il ne l'est pas et il ne le sera jamais. Je ne pourrai jamais le considérer comme un frère. On ne peut pas trop s'attacher à son frère de cette façon. On ne peut pas ressentir quelque chose aussi étrange et peu commune envers un frère. On ne peut pas frissonner à chaque touché, chaque baiser sur la joue ou le front. Un frère ne hante pas nos pensées ou encore moins nos rêves. Aaron n'était pas mon frère et ne le sera jamais. Je le refuse. Tout ion, tout atome, toute particule - minuscule soit-elle ou importante- faisant partie de mon corps le refuse. Mais que faire ? Telle est la question. Rien. Absolument rien. Je ne peux rien faire et lui non plus d'ailleurs. Certes, on se retrouve dans la même situation lui et moi. Mais cela ne va rien changer. Bien au contraire, cela vient tout juste de compliquer la situation d'avantage. J'ai mal. Je ne peux supporter l'idée qu'on est coincé tous les deux, paralysé. Je ne peux même pas lui dire ce que je ressens. Je n'oserai pas. Je n'en ai pas le courage. Aaron me rend à la fois meilleure et lâche. En sa compagnie, je me permets de montrer ma vraie personnalité. Je me sens à l'aise. Je souris pour tout et pour n'importe quoi. Avec lui ce monde relativement obscur devient soudainement plus beau, plus gai. Mais en même temps, il me trouble. Il suffit d'un regard et je m'égare sur le champ. Mes pensées se perturbent. Je perds ma confiance en moi. Je ne sais plus ce qui est juste et ce qui est faux. Ce qui est autorisé et ce qui est interdit. Je perds mes repères et cela m'agace, me frustre. Je perds tout mon courage. Je n'ose plus rien faire. En sa compagnie je me transforme en un enfant bien trop lâche pour dire vraiment ce qu'il pense à ses parents ou à ses camarades de classe. J'ai tellement peur. Je sens constamment que je suis sur un fil bien trop mince, invisible. Qu'il suffit d'un faux pas et je perds Aaron pour toujours. Je ne veux pas que ça arrive. Je ne me le pardonnerai jamais. Bref. J'étais toujours allongée sur mon bon vieux canapé se trouvant au salon. Je ne pus déchiffrer l'expression de Aaron face à l'état bordélique de mon appartement. Je n'y songeai pas. Je n'avais rien à cacher. Aaron savait d'avance à quoi il s'attendait. Ce n'était pas du tout la première fois qu'il venait chez moi. On faisait toujours des soirées pizza ensemble ou en compagnie de Zooey et je ne prenais jamais la peine de tout ranger. C'était toujours Zooey qui le faisait. Je clignai les yeux essayant de ne pas les fermer. Je voulais regarder Aaron. Je sentais que mon appartement était la station d'arrêt, un terminus. Que sa mission venait de prendre fin. Qu'il allait m'abandonner. Je ne voulais pas que ça arrive. Je n'étais pas du tout prête à me séparer de lui. Je voulais qu'il reste mais je n'osais pas le lui dire. Je le suivais du regard. Mon coeur me creusait la poitrine. Il se retourna. Mon regard croisa le sien, rapidement. Je ne m'attardais pas. Je sentis encore une fois ce tiraillement si habituel qui me secouais à chaque que je le regardais. Cette contraction si douloureuse qui me saisissait en sa compagnie. Je me forçai à afficher un sourire. Et sans même m'en rendre compte, je fermai les yeux. Je m'étais endormie à nouveau. J'étais tellement fatiguée et mon organisme ne s'était pas encore débarrassée de la grande quantité d'alcool qu'il contenait. Je laissai échapper un soupir et balayé d'un regard la pièce. Mon coeur manqua un battement. Et je me levai tellement brusquement que je faillis m'arracher la tête. Il était déjà parti ? M'avait-il abandonné ? Je fus saisie d'une mini crise d'angoisse. Je me ruais rapidement à ma chambre à coucher: rien. Je vérifiais toutes les pièces, et rien du tout. Il est parti. J'étais déçue, dégoûtée, énervée mais surtout blessée. Je poussai un soupir désespéré ne sachant pas trop quoi faire. J'allumais la télé, il n'y avait rien d'intéressant. Non plus rien n'était vraiment intéressant à cet instant là. Je la fermai. Je ne pouvais tenir sur place. Je commençai à faire les cents pas. Je m'approchai de la porte résistant à la folle envie de le rattraper, sauter dans ses bras et l'embrasser langoureusement. Mes pieds ne voulaient plus bouger. Je savais que j'étais bien trop lâche pour agir de la sorte. Je poussai un second soupir. Il n'y avait rien à faire. Pas la peine d'y penser. Il fallait voir les choses d'un point de vue positif. Après tout, Zooey sera bien contente de le retrouver. Zooey, elle était bien chanceuse de l'avoir. Elle pouvait se permettre de l'embrasser, de le câliner, de lui tenir la main, de l'observer dormir pendant de longues heures sans s'en lasser. Elle pouvait lui tenir la main, dire au monde entier qu'il lui appartient. Oui. Je n'étais pas Zooey et pour l'espace d'une minute, ça me fit mal au coeur. Je secouai la tête rapidement voulant chasser toutes ces idées malheureusement et cet air très dépressif. Je me dirigeai vers la cuisine bien trop plongée dans ma rêverie, égarée, perdue. Du café. Il me fallait du café pour pouvoir me débarrasser de cet horrible mal de crâne. Ma tête allait exploser à la fin. J'avais mis de côté un peu de café et je pris rapidement la tasse et rajoutai du sucre, toujours dans les nuages; rêvassant. Je mis sept cuillères. Pas plus, pas moins. J'aimais trop le café mais ne supportais pas du tout son goût bien trop amer. Je me retournai pour m'asseoir et c'est là que je poussai un cri de terreur. J'avais eu tellement peur que je failli tomber par terre et me casser la figure contre le carrelage de ma cuisine. Ce fut cependant mon verre qui me glissa des mains et se fracassa contre le sol. J'avais envie de lui coller mon poing sur la figure mais son visage était bien trop beau, trop parfait que je ne pus me permettre de le faire. :out: Au lieu de lui crier dessus, de le cogner... peu importe, je ne fis que murmurer assez haut, mais plus à moi qu'à lui: Tu es resté.

hj: o.m.g. Moi aussi.  La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. 783041104 Mais ça tu le sais déjà.  La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. 4205929361
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Aaron t. Juliard

Aaron t. Juliard
AARON Ҩ you can have whatever you like.
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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeVen 15 Juin - 21:02

Beth & Aaron
« L’amitié est le seul sentiment plus fort que l’amour, même s’il ressemble à l’amour dépouillé de l’attirance physique. » ©Decoly

    C’était étrange. Etrange car Aaron se sentait sur la sellette, sur un fil de funambule, prêt à tomber dans le vide à chaque instant, prêt à tomber dans cette incertitude la plus complète qui le terrifiait tant. Oui, il n’était qu’un homme, un homme perdu dans la masse noire de ces sentiments qui s’entrechoquaient douloureusement dans son cœur. Il avait peur de tomber de son fil bien confortable et de perdre cette stabilité saine que lui octroyait Zooey lorsqu’il était avec elle et pourtant, ce vide immense l’attirait comme une friandise délicieuse, comme si ce vide avait son plus profond intérêt en ce sens qu’il ne donnait aucun aperçu de ce qu’il pourrait avoir après. Beth était ce vide, il ne savait pas du tout ce qu’elle pourrait lui offrir, comme amour, comme sentiments, comme attention et comme place dans sa vie, mais en même temps elle était tellement attirante qu’il ne pouvait éluder l’éventualité d’une séparation avec Zooey pour découvrir ce que la jolie blonde lui réservait. Aaron rêvait parfois de revenir huit ans en arrière et de voir comment auraient avancées les choses sans qu’il ne se mette en couple avec la brunette, que serait devenue sa vie sans cette femme qui prenait aujourd’hui une place immense. Il revenait alors bien vite à la réalité et se rendait compte qu’il n’aurait jamais eu la chance de rencontrer Beth et de nouer ce lien si fort qu’il partageait avec elle alors, quitte à choisir, il préférait largement être dans cette situation complexe plutôt que d’imaginer une seule seconde sa vie sans elle. Il pouvait honnêtement l’affirmer sans craindre un mensonge : il tenait à la jeune femme comme à la prunelle de ses yeux, elle était son ange gardien, elle était une confidente et en même temps une amie, ils partageaient tout et rien. Aaron avait cette douce impression que le temps s’élongeait encore et encore à chaque fois qu’il la voyait, que les minutes passaient beaucoup trop vite à son gout et qu’il aurait voulu toujours avoir plus de moments à lui accorder, juste quelques secondes de plus seuls pour pouvoir épouser chaque parcelle de sa peau dénudée du regard et imaginer celles qui se trouvaient cachées par l’épaisseurs de ses vêtements. Oui, il désirait atrocement Beth, il la voulait pour lui tout seul et à chaque sourire qu’elle offrait à un autre homme que lui, il était jaloux à en crever. C’était idiot, c’était infantile mais elle lui faisait un effet de fou, un effet qui l’empêchait de rester calme lorsqu’elle discutait longuement avec ses camarades de classe, faisant souvent passer sa jalousie sur le compte d’une attitude de grand frère un petit trop protecteur. C’était astucieux et aussi lâche de sa part de se comporter ainsi, de se laisser ronger par ces sentiments naissants qui brûlaient en lui et qui lui faisaient faire des choses complètement folles. Il leur fallait une solution, quelque chose qui puisse les sortir de l’impasse dans laquelle ils se trouvaient, Aaron en avait marre de passer son temps à admirer cette demoiselle en culpabilisant de l’affront qu’il faisait à Zooey, c’était horrible, douloureux et en même temps réellement excitant.

    D’ailleurs, il n’avait pas résisté à annoncer à la jeune femme une partie des ces envies sauvages qui l’animaient à sa vue… Aaron avait eut la lâcheté de lui dire alors qu’elle dormait paisiblement mais qu’importe, il était tout de même parvenu à faire éclater la vérité au grand jour, une vérité qui bouillait en lui avec une force sans nom depuis quelques temps déjà. Cette vérité avait besoin de sortir, de s’extirper de son propre corps pour qu’il se sente léger, léger comme une plume… Il devait l’avouer, c’était maladroit mais c’était ainsi qu’il était : un homme maladroit et fou amoureux… Tellement fou d’ailleurs qu’il prit le temps de ranger l’appartement de la jeune femme et ce, de font en comble afin qu’elle ne se sente pas obligée de le faire. A vrai dire, elle aurait pu lui demander de faire n’importe quoi, il se serait exécuté sans broncher une seule seconde pourvu qu’ils passent du temps ensembles, même si elle le prenait pour un larbin, un moins que rien… Il s’en foutait pourvu qu’il sente toujours ce même regard se poser sur lui à chaque fois qu’il se penchait pour ramasser un vêtement mit en boule et jeté au sol par sa propriétaire. Il ne voulait plus que le jour se lève, il voulait que la nuit dure entièrement afin qu’il puisse encore avoir un foutu prétexte pour se retrouver chez elle, à dormir chez elle, à rester chez elle, aussi longtemps qu’il le pouvait pour faire ce qu’elle voulait de lui. Après avoir rangé ce superbe foutoir, Aaron se rendit compte que la jeune femme dormait et une question lui vint alors à l’espoir : fallait-il rester ou partir ? Lui, ne voulait pas la laisser dans cet état mais il avait cette horrible impression d’être de trop, de ne pas avoir sa place dans cet appartement dont la propriétaire dormait paisiblement. Il décida de s’asseoir dans la cuisine afin de prendre le temps de réfléchir, pesant le pour et le contre dans le calme le plus total. C’était sans compter sur Beth qui se leva en trombe et fit le tour de son appartement. Aaron froncé un sourcil et resta silencieux, qu’avait-elle a courir partout de cette façon ? Il comprit vite qu’elle le cherchait et un doux sourire apparu sur ses lèvres, alors comme ça, elle tenait réellement à lui… Malheureusement, ses membres l’empêchaient de se redresser pour la rejoindre, il n’acceptait pas l’idée de voir la déception dans son regard, c’était beaucoup trop dur à supporter. Il soupira donc et la laissa jusqu’au moment où elle vint dans la cuisine se préparer un café. Il admira les courbes de son corps. Elle était belle, ses longs cheveux blonds décidaient en cascades jusqu’au milieu de son dos et ses reins faisaient une légère et délicieuse courbe qui menait à des fesses fermes et attirantes. Lorsqu’elle se retourna le cri qu’elle poussa le fit sursauter, tout comme le verre du bol qui se brisa en morceau en heurtant le sol. Il se leva dans un même sursaut et s’approcha de la jeune femme, l’écartant des morceaux de verre qui étaient plus ou moins éparpillés sur le sol. Il allait laver ça… Après. « Bien sur que je suis resté… Je ne partirai pas tant que tu ne m’auras pas dit de partir… », Il eut un sourire tendre à ces paroles, c’était exactement ça qu’il pensait, elle ferait ce qu’elle voulait de lui et si elle décidait de le faire partir maintenant, alors il l’écouterait sans broncher. Aaron se dirigea ensuite vers les morceaux de verre qui se trouvaient par terre et les prit un à un avant de les jeter dans la poubelle, avant d’éponger patiemment le café qui s’était dispersé. Lorsqu’il eut finit il se redressa lentement avant de se tourner vers la jeune femme pour lui dire d’une voix douce : « Viens, on va se coucher… », Et sans rien dire de plus, il entrelaça ses doigts avec les siens et commença à marcher jusqu’à sa chambre. Un frisson parcouru son échine alors qu’il marchait tout droit vers cet endroit dont il rêvait parfois en secret, mais qu’il n’aurait jamais pensé pouvoir partager avec elle. Ils s’engouffrèrent dans la pièce et Aaron enleva sa veste puis se tourna vers Beth qui semblait encore dans le coltard, a moins qu’il rêvait… « Ça te dérange si je dors en boxer, j’ai une tendance à avoir chaud au beau milieu de la nuit… », il se mordit la lèvre et sourit en haussant les épaules, Aaron savait parfaitement que tout ceci ressemblait à une publicité pour durex mais ce n’était pas ses intensions, il voulait s’endormir dans ses bras et enfouir son visage dans ses cheveux, sentir son odeur et serrer autour de sa taille comme si rien ni personne ne pouvait gâcher cet instant qui était le leur…
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E. Beth-Eden Levy

E. Beth-Eden Levy
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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeSam 16 Juin - 12:59


Will you always be there for me ?

 La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Tumblr_ly83szIr841rn36y6o1_500

J e restai figée, le regardant. Il n'était pas parti. Je fus entraînée dans un grand tourbillon d'émotions qui me propulsa immédiatement en pleine rêverie. J'imaginai ma vie avec lui, rien que nous deux. J'imaginai ce qu'aurait pu être notre relation si il n'y avait pas eu touts ces obstacles. Et puis je me rendais subitement compte que l'on aurait pu ne pas se rencontrer. Que notre relation n'aurait peut être pas évolué. Après tout un amour interdit c'est toujours plus excitant, plus attrayant. Cette remarque me me submergea, m'inonda rapidement d'une tonne de questions. Peut être que je représentais pour lui un désir auquel il résistait de succomber pour s'amuser, rendre les choses plus intéressantes. Le jeu de la séduction, chercher les désirs de l'autre, le tenter et le rejeter... tout ceci est bien amusant, intéressant et excitant. Sentir ses désirs monter et descendre lentement peut nous procurer un certain plaisir amer et délicieux à la fois. J'étais perdue. Zooey - quant à elle - représentait la stabilité et je l'enviais. Pour une fraction de seconde je me retrouvai jalouse d'elle. Jalouse du fait qu'elle pouvait l'avoir rien que pour elle. Jalouse du fait qu'il soit amoureux d'elle, qu'il trouve en elle le point d'origine de son repère, son point d'équilibre. Jalouse du fait que tout pouvait changer en son monde sauf elle. Que les choses allaient et revenaient et qu'elle restait stable, immobile. J'étais au courant de leur relation, de sa fragilité mais puissance et stabilité en même temps. De la patience de Zooey et des tromperies de Aaron. Il pouvait lui mentir, la tromper, la blesser mais revenir toujours vers elle, l'aimer pour toujours. J'étais jalouse, blessée, meurtrie. Je m'égarais, je trébuchais dans cette ruelle sombre et étroite qui représentait l'amour. Je venais de passer rapidement du désir indomptable à l'amour fou. J'étais amoureuse de lui, folle amoureuse. J'étais prête à tout partager avec lui, tout lui offrir. Je ne voulais le dire à haute voix. Je ne voulais me l'avouer. J'étais bien trop fragile, délicate pour pouvoir supporter un coeur brisé, meurtri. Vous pensez que c'est égoïste de me préserver ainsi ? De lui cacher des sentiments de la sorte ? Bien au contraire. J'essayais de le protéger, nous protéger. J'ai toujours été une grande rêveuse, une romantique désespérée. Mais quand il s'agissait de lui, je me transformais soudainement en cette fille rationnelle et raisonnable. Je devais m'appuyer sur des faits pour prendre une décision. Je ne pouvais me permettre de rêver de tenter le tout pour le tout. On était coincé. Nos mains étaient enchaînées par le même geôlier. Je savais très bien que Aaron n'arriverait jamais à quitter Zooey pour moi. Il l'aimait bien trop pour le faire. Et rien qu'en pensant à cela, j'avais mal. Je secouai rapidement la tête chassant ces idées énervantes et assez décevantes. Hors de question. Rien et personne n'allait gâcher cette nuit, ce moment. Bien sur que je suis resté… Je ne partirai pas tant que tu ne m’auras pas dit de partir. Ses mots caressèrent mon âme. Ils purent en une fraction de seconde calmer tous ses tourments, tous ses émois. J'affichai un sourire tendre en guise de réponse. Il s'approcha de moi avant de ramasser les morceaux de verres éparpillés un peu partout sur le sol. Je voulais lui attraper la main, l'obliger à rester là en face de moi afin de le regarder. Mais j'en étais pas capable. Je n'avais pas assez de force pour contrôler mes muscles, à cet instant. Il était si beau, si leste en ramassant les morceaux de verre promptement. Je le suivais du regard. J'analysais chacun de ses gestes tentant de les mémoriser. Mes pensées s'agitèrent. J'essayai de me calmer, de reprendre mes esprits. Il représentait l'Interdit, l'inconcevable... il était le Fruit Défendu. Il avait cet effet si dangereux de faire chavirer mon coeur et mon corps à la fois. Il pouvait me retourner, me culbuter sans même que je m'en rende compte ou que j'essaie de résister. Viens, on va se coucher. J'étais perdue dans mes divagations et sa phrase vint me sauver rapidement. Je ne répondis pas. Il avait déjà entrelacé ses doigts avec les miens. J'en frissonnais de confusion. Je le suivais sans rien dire. Nous arrivâmes enfin à ma chambre. Il s'arrêta. Je fis de même et me redressai contre le mur bien trop fatiguée pour pouvoir tenir sur pieds plus longtemps. Ça te dérange si je dors en boxer, j’ai une tendance à avoir chaud au beau milieu de la nuit. Je souriais. Sa question n'attendait pas de réponses. Il le savait. Il avait toujours été à l'aise en ma compagnie. Et c'était réciproque. L'on pouvait presque tout se permettre ensemble. Je le regardai se déshabiller doucement. Je ne détournai pas le regard bien trop hypnotisée. Je faisais de chacun de ses gestes une caresse de désir inspirée. Mon tour. J'étais fatiguée, j'aurais voulu me jeter sur le lit sans même me changer mais je commençai à manquer de souffle emprisonnée dans ma robe bien ajustée. A tâtons je fis glisser la fermeture éclair lentement. Ma robe noire s'échoua sur le sol. Je saisis mon sweat-shirt bien trop grand pour moi, abandonné sur mon fauteuil et l'enfilai. J'affichai un sourire innocent et enfantin à Aaron avant de me diriger vers mon lit et de me laisser tomber. J'étais épuisée, fatiguée mais impatiente. Impatiente et surtout excitée à l'idée de m'endormir dans ses bras, de sentir son odeur, de l'avoir pour moi toute seule rien qu'une nuit...
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Aaron t. Juliard

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeSam 16 Juin - 16:42

Beth & Aaron
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    Bien sur qu’il était resté… Pourquoi laisserait-t-il, abandonnerait-il une jeune femme aussi belle et douce que Beth ? C’était presque inconcevable que d’imaginer la jeune femme seule dans son appartement, cette nuit, après l’épreuve si douloureuse qu’elle avait pu vivre. Aaron avait un prétexte totalement réaliste pour rester en sa compagnie ce soir et il l’utilisait, il était hors de question qu’elle reste seule, il se l’était promit, elle méritait beaucoup mieux de lui qu’un pauvre lâcheur. C’était sûrement son côté grand frère protecteur qui ressortait ce soir, plus que l’homme amoureux qui parlait. Il n’osait pas imaginer la jeune femme dans cette position, juste imaginer l’expression qui pouvait apparaitre sur son visage le détruisait, lui brisait le cœur en mille morceaux. Il rêvait de cette nuit depuis des semaines, des mois peut-être et enfin elle allait se réaliser, il allait pouvoir découvrir ce que ça faisait que de dormir avec Beth, contre elle, sentir sa peau glisser sous ses doigts et sentir son souffle régulier, signe qu’elle était calme et parfaitement reposée. Ils se retrouveraient enfin seuls, prêts à se découvrir l’un et l’autre dans le silence d’une chambre à coucher, sans pour autant qu’il n’y ait une seule couche de vêtements retirées, le but n’était pas de se sauter dessus, le but était de s’apprécier, de s’admirer et de s’aimer… Alors qu’il ramassait les bouts de verre tombés au sol, des images de leur possible nuit venait s’imposer à son esprit : leurs corps se caressant, ses lèvres déposant un doux baiser au creux du cou de la jeune femme et à son oreille il pourrait susurrer des mots que l’on dit qu’à celles que l’on aime… Bordel qu’il en avait marre de cette situation qui les emprisonnait, il haïssait Zooey pour l’empêcher de vivre comme il l’entendait, qui l’empêchait de pouvoir tenter quoi que ce soit avec cette jeune femme qui représentait son seul échappatoire à la vie de merde qu’il vivait en ce moment. Il vivait cette jolie blonde comme un second souffle, un moyen de s’extirper du carcan qui l’empêchait de s’exprimer, de rêver, d’apprécier tout simplement la vie comme elle venait.
    Le temps était venu pour eux de se rendre dans la chambre à coucher, un moment important dans toutes relations, c’était la toute première fois qu’ils allaient passer une nuit seuls ensembles, dormir dans le même lit et ne pas juste sentir la présence de l’autre allongé sur un matelas par terre. Il éprouvait un grand besoin de serrer sa main, de se lier avec elle pour cette première fois qui voulait dire beaucoup, une première fois symbolique quand on savait à quel point Aaron avait rêvé de cet instant. Il voulait aussi mettre Beth en confiance, il ne savait pas comment elle pourrait réagir, si elle accepterait qu’ils passent à cette étape supérieure… Il ne voulait vraiment pas la brusquer. Pourtant elle ne fit rien, elle se laissa mener, sûrement encore dans le coltard. Elle avait réellement besoin de dormir, et il serait là pour l’aider à fermer les yeux, et il serait là à son réveil si elle avait besoin de lui. Il serait prêt à lui apporter le petit-déjeuner au lit, son petit doigt lui disait d’ailleurs qu’il le ferait… Un large sourire s’afficha à ses lèvres à cette pensée, il adorait découvrir ce petit pétillement dans les yeux de sa belle lorsqu’elle le voyait revenir avec d’énormes surprises… Quelque part, il la préférait à Zooey, cette jeunesse qu’elle avait lui donnait le temps d’apprécier chaque chose, chaque jour et chaque attention, Zooey elle, avait tellement vécu qu’elle ne s’étonnait plus de rien…

    Ce fut bientôt son tour et le jeune homme retira son t-shirt, dévoilant son corps entièrement musclé par les spectacles qu’il faisait avec les animaux du parc aquatique où il travaillait. Aaron passait son temps à nager, à bouger dans l’eau, alors ses muscles s’étaient développés, au bras, ses abdos aussi… Les femmes appréciaient généralement son corps, elle le trouvait attirant, et ça lui faisait souvent plaisir, mais le regard que portait Beth sur lui l’intriguait, il ne savait pas dire si elle l’épiait ou si elle l’admirait avec une certaine envie… Il retira ensuite son pantalon avant de le déposer sur la chaise non loin de lui. Il observa Beth en train de se dénuder, appréciant chaque courbe de son corps du regard, chaque parcelle de sa peau dénudée, elle était attirante, réellement attirante, et s’il avait pu la posséder dés maintenant, il ne s’en serait sûrement pas privé une seule seconde. Il se demandait comment une femme comme elle pouvait être encore célibataire, elle devait vouloir le rester, avoir peur de s’engager… Ou alors… Ou alors aimer un homme qui n’était pas disponible pour le mot. Il la suivit du regard lorsqu’elle s’allongea, se permettant un léger rire. « Tu veux que je vienne c’est ça ? ». Il s’approcha lentement d’elle avant de s’asseoir sur le lit, se sentant quelque peu idiot, ne sachant pas vraiment ce qu’il devait faire. Il se sentait un peu con, alors il décida de s’allonger de tout son long. Une folle envie de l’embrasser lui vint, une envie irrépressible, irrésistible qui le poussait à la regarder comme si elle était tout, toute sa vie, tout ce dont il avait réellement besoin pour être heureux. Alors il s’approcha, jusqu’à coller son nez au sien, passant sa main sur sa joue avant de réaliser une chose : et si elle ne voulait pas de lui ? Cette question le frappa comme une évidence, il se sentait con, idiot d’agir ainsi alors il sourit avant de lui dire d’une voix douce, collant son front au sien. « Je serais toujours là pour toi… », et puis il s’écarta lentement, douloureusement, pour la regarder dans les yeux, se demandant vaguement si elle en avait autant envie que lui, ou bien s’il était le seul idiot à désirer coller ses lèvres aux siennes maintenant.
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E. Beth-Eden Levy

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeDim 17 Juin - 14:32


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J e suis une romantique désespérée par excellence. J'aime les histoires d'amour, je crois aux contes de fées au prince charmant qui viendra galopant sur son cheval afin de secourir sa princesse. Je suis une rêveuse. J'ai toujours été le genre de personne à plonger tête la première dans toute sorte d'histoires d'amour sans même peser le pour et le contre. Et je me retrouvais la plus part du temps brisée en milles morceaux. Je ne pouvais me construire une carapace bien solide afin de me préserver et me protéger tout comme la plus part de mes amis. Je ne pouvais jouer à la mystérieuse, désirable jeune femme qui préfère le sexe à la romance. Car ce n'est tout simplement pas moi. Je n'ai jamais été ce genre de fille et cela ne risque pas d'arriver. Je suis bien trop spontanée, innocente, rêveuse pour être ainsi. Il faut avouer que le fait d'être encore vierge, n'a pas du tout facilité les choses. Je fais partie d'une famille plutôt conservatrice certes mais ce n'est pas du tout à cause de cela que je suis encore vierge. Je le suis parce que je pense que c'est très important, c'est symbolique. Que ça représente notre amour, notre engagement. Oui je vous l'avais dit, je suis très romantique que voulez-vous ? J'ai grandi en observant mes parents, en admirant leur amour, leur tendresse et c'est tout à fait normal que je veuille vivre une histoire de la sorte. Jusqu'à maintenant je ne me suis pas du tout sentie en confiance, à franchir le pas. Je me retrouve donc célibataire. Célibataire depuis plusieurs mois pour ne pas dire deux ans. Je dois avouer que cela ne me dérange guère. Je ne suis pas du tout pressée. Je préfère être seule plutôt que mal accompagnée. Et puis je suis tellement plongée dans mes études, mon travail, ma vie sociale que je n'ai même pas eu le temps de penser une seule seconde à ma situation amoureuse. Pas la peine de chercher, on ne cherche pas le vrai amour. Cela vous tombe comme ça sans prévenir et chamboule votre vie en une fraction de seconde tout comme Aaron l'avait fait. Oui, Aaron. Il avait débarqué dans ma vie sans prévenir, avait volé mon coeur, l'avait emprisonné. Il hantait mes pensées nuit et jour. Notre amour était damné, voué à l'échec sans que l'on prenne même pas la peine d'essayer. C'était peut être mon goût de l'interdit qui rendait les choses de plus en plus intéressantes. Je l'ignorai. Ce que je savais c'est que j'étais prête à tout lui donner sans attendre rien en retour. Mais ce n'était pas possible. Il aimait Zooey à la folie, je pouvais le sentir dans sa façon de la regarder, de revenir toujours vers elle quoi qu'il arrive. Je n'étais tout simplement pas prête à être rejetée, jetée comme une vieille paire de chaussette. Lâche ? Je l'ignore. Sûrement. Oui je préfère être lâche plutôt que brisée, à nouveau. Je me connais. Je suis très fragile, sensible; ça pourrait me briser, me tuer. Tu veux que je vienne c’est ça ? La remarque de Aaron me sortit violemment de mes pensées. Je laissai échapper un rire en le regardant. Ce dernier trouvait toujours un moyen pour détendre l'atmosphère. Il s'assit à son tour sur le lit avant de s'approcher de moi. Je frissonnai au contact de sa peau contre la mienne. Il approcha son visage collant son nez contre le mien et effleurant du bout de ses doigts ma joue. Je rougis légèrement. J'eus une envie de détourner la tête pour pas qu'il remarque cela mais j'étais paralysée. Mon regard était perdu dans le sien. J'avais une folle envie de coller mes lèvres contre les siennes mais je ne pouvais bouger. Il colla son front contre le mien avant de murmurer doucement: Je serais toujours là pour toi. Mon coeur commença à s’accélérer, martelant sévèrement ma poitrine. J'avais tant attendu ce moment et maintenant que je le vivais, j'était soucieuse des mots que je devais prononcer. Et si je lâchai une quelconque connerie ? J'étais paralysée. Rassemblant enfin mon courage et m'apprêtant à parler, il plongea son regard dans le mien. Je me perdis à nouveau sentant mon coeur s'emballer. Mes yeux se remplirent de larmes. Je ne pus cependant détourner le regard. Il s'écarta de moi, lentement. J'étouffai mes sanglots. J'avais une folle envie de coller mes lèvres contre les siennes pour ne plus les quitter. Je me redressai légèrement. Je tendis la main - tremblante. Et j'effleurai doucement son visage, lentement, très lentement. Ce qu'il était beau, ses traits étaient presque trop parfaits. Je fermai les yeux un instant, mémorisant ce moment. Je laissai échapper un souffle malgré moi avant de murmurer doucement: Tu me le promets ? Quoi qu'il arrive ?

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Aaron t. Juliard

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeDim 17 Juin - 17:23

Beth & Aaron
« L’amitié est le seul sentiment plus fort que l’amour, même s’il ressemble à l’amour dépouillé de l’attirance physique. » ©Decoly

    Cette soirée était hors du commun, Aaron en avait parfaitement raison et parfois, il avait peur de ce qu’il pourrait se passer et des conséquences de leurs actes… Après tout, il était un homme, Beth était une femme, une belle femme qui plus est, et depuis toujours une grande attirance physique s’immisçait entre eux. Une attirance qui les gênait parfois lorsqu’ils étaient devant Zooey et qu’ils s’observaient un peu trop longtemps, le regard figé dans celui de l’autre, ou simplement un petit sourire complice qui faisait la différence. Pourtant sa petite amie ne semblait pas s’énerver, pas voir le manège qui se tramait en eux, à croire qu’elle était soit aveugle, ou bien qu’elle se moquait complètement qu’ils puissent être un minimum proches. A vrai dire, Aaron avait cette légère tendance à éviter les contacts trop proches de la jeune femme, il n’osait pas aller trop loin, ni sourire de trop, de peur qu’elle lui en veuille, ou même que Zooey lui demande ce qu’il ressentait pour elle. Voilà quelle était la réelle question, celle qui valait un milliard aux yeux d’Aaron : que pouvait-il bien ressentir pour Beth ? Le jeune homme ne savait pas vraiment lui-même, il avait peur d’être tombé amoureux avec le temps, il en avait bien peur car il en avait tous les symptômes. Son cœur ratait un battement lorsqu’elle apparaissait dans son champ de vision, il avait des frissons lorsque leurs peaux se touchaient ou même s’effleuraient, il ne pouvait la quitter du regard quand elle était proche de lui, il riait à chacune de ses blagues et ce même pour les plus douteuses, il souriait à ses compliments et baissait les yeux lorsqu’elle le fixait… Finalement, il préférait oublier cette question et continuer de construire leur relation fusionnelle sans penser à ces histoires, ils étaient heureux ensembles, c’était le principal et si ce soir ils avaient la chance de se découvrir l’un l’autre, alors il ne trouverait rien de mieux à dire que « merci Seigneur ! ». Le jeune homme ne pouvait d’ailleurs s’empêcher de trouver cette soirée parfaite, malgré le taux d’alcool qui coulait dans le sang de Beth, il n’en restait pas moins avec elle, et c’était la seule chose dont il avait besoin pour se sentir bien. Et oui, normalement il aurait eut besoin de Zooey mais ce n’était plus le cas depuis qu’il avait commencé à la trompé, il ne se sentait plus vraiment bien, plus vraiment heureux, il avait besoin d’autre chose, de plus d’air…

    Se retrouver en sa compagnie dans la chambre à coucher, à moitié nu n’arrangeait sûrement pas les choses pour Aaron, il se devait d’agir en gentleman, il savait ce qui l’attendait et il savait aussi que brusquer Beth serait douloureux pour eux deux, et il ne voulait surtout pas lui faire de mal. Pourtant, il n’avait pu empêcher cette folle envie de l’embrasser venir m’immiscer dans son esprit et l’obliger à s’approcher d’elle, coller son front et vouloir coller ses lèvres aux siennes… Malheureusement, quelque chose l’en empêchait, sûrement la peur de lui faire du mal, de se faire rejeté par celle-ci parce que les sentiments qui étaient nés en lui n’étaient pas du tout réciproque, oh mon dieu si c’était ça ! Alors il se ravisa et lui dit quelques mots, des mots francs et pleins de sentiments, bourrés d’un amour caché, tenu muselé mais qui en commençait arracher les liens qui le gardait emprisonné afin de s’exprimer librement. C’est pour ceux raison que lorsqu’elle répondit, il sentit son cœur se serrer dans sa poitrine, pas parce qu’il souffrait mais parce qu’il savait qu’elle ressentait quelque chose pour lui, même une petite flamme de rien du tout… Il sourit largement, elle venait de faire de lui l’homme le plus heureux de la terre, seulement avec quelques mots, des mots qui faisaient accélérer son rythme cardiaque et qui le faisaient presque rougir. Il hocha ainsi la tête, avant de plonger son regard dans le sien et de répondre d’une voix douce, presque dans un murmure, quelques mots qui allaient lui prouver qu’elle ne serait jamais seule aussi longtemps qu’il serait là : « Promis… Je te jure sur tout ce que j’ai de plus cher… ». Il sourit et finit par baisser les yeux. Il en avait tellement marre d’écouter son cerveau et de faire taire son cœur, il avait avant de vivre, de s’en foutre complètement de toutes les barrières. Aaron releva donc les yeux, croisant le bleu profond de ceux de Beth, ce fut peut-être l’élément déclencheur, à moins que ce soit son instinct primaire qui ait prit le dessus sur son cerveau… En attendant, il passa sa main sur sa joue et s’approcha d’elle, l’attirant jusqu’à lui pour déposer ses lèvres contre les siennes. C’est à cet instant précis que le temps sembla s’être arrêté et que le jeune homme commença à embrasser Beth… A chaque contact avec ses lèvres, un frisson parcourrait son échine et il se sentait parfaitement bien. Aaron passa lentement sa main dans les cheveux de la jeune femme, prolongeant son baiser, ne voulant plus qu’il s’arrête, il ne devait surtout pas s’arrêter, il était tellement doux, tellement bon. Une vague de sensations l’assaillaient et il se sentait revivre enfin. Il laissa ses lèvres posées contre les siennes et puis il du s’arrêter, tout devait avoir une fin mais celle-ci semblait la plus douloureuses de celles qu’il avait du faire. Il croisa ensuite son regard et sourit, avant de se mordre la lèvre et d’expliquer maladroitement son geste : « Si tu savais depuis combien de temps j’en avais envie… Je… Je me sens con… Mais j’ai l’impression d’avoir jamais été aussi bien de toute ma vie… ». Il se permit un léger rire en passant sa main pour se gratter derrière la tête, il se sentait bien con tout à coup, mais il avait jamais été aussi heureux de toute sa vie !
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E. Beth-Eden Levy

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeLun 18 Juin - 15:07


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R écemment, les journées passées en compagnie de Zooey et Aaron devenaient de plus en plus stressantes. J'étais la plus part du temps sur mes nerfs, contrôlant et analysant mes moindres gestes ou paroles. Je craignais que Zooey découvre un regard bien trop fixé sur Aaron, un sourire complice, un quelconque mouvement déplacé. Mais ceci n'était rien comparé aux soirées pyjamas entre filles passées à parler des garçons et essentiellement de Aaron. Ma meilleure amie était amoureuse de lui et pouvait passer des heures entières à parler de lui sans même s'en lasser. Je l'écoutais. Je me forçais à sourire, à me sentir heureuse pour elle, pour eux. Mais je ne pouvais pas le faire. Ou du moins une partie de moi refusait de le faire. J'avais le droit d'être heureuse aussi, épanouie mais pas avec Aaron. Lui, il était déjà réservé, pris depuis longtemps et cela me tuait. La façon avec laquelle Zooey prenait le temps de le décrire, d'analyser ses gestes, de les interpréter ensuite me fascinais et je me rendais ensuite compte qu'elle le connaissait par coeur, bien plus que moi. Cela m'effrayait un peu. Mais c'était tout à fait normal, elle vivait avec lui carrément , elle pouvait se permettre de le toucher, de lui poser toutes les questions possible, de se comporter comme bon lui semblait en sa compagnie... contrairement à moi. Moi. Je devais être la meilleure amie loyale et en même temps une fille sûrement amoureuse de son protecteur. Je jonglais entre ces deux rôles et cela commençais sérieusement à m'épuiser. Cette soirée était bien plus intéressante que ce que je m'étais imaginée depuis le début. J'étais avec lui, dans mon lit, dormant dans ses bras. Mes yeux étaient fermés. Les deux coins de ma bouche se levaient par moments et un éclair de plaisir illuminait mon front. Je songeais que tôt ou tard j'allais le quitter -douloureusement - et cette pensée me fit mal au coeur. Son souffle se mélangeait au mien. J'étais bien, je me sentais bien. J'étais heureuse, épanouie. Les caresses de ses doigts sur ma joue en détresse me procuraient une brûlure amoureuse. Je frissonnai à nouveau expirant le souffle que j'avais retenu au moment ou mon regard s'était perdu dans le sien. Je ne pouvais pas résister, je ne pouvais plus. L'instant était si parfait, si juste qu'il était impossible d'en douter. Ses bras se fermèrent autour de moi. Son visage - si beau, si parfait- commença à s'approcher du mien doucement. Le temps s'arrêtai, subitement. Mon coeur s'accélérait de plus en plus martelant ma poitrine. Sa bouche était à quelques centimètres de la mienne et je pouvais à présent sentir son souffle frais balayer mon visage. Je frissonnai. Je retins ma respiration réclamant ses lèvres. Ces dernières se collèrent doucement aux miennes. Nos baisers étouffés de nos langues s'arrêtèrent au moment ou on manqua d'air. Aaron s'écarta doucement, lentement ce qui fit durer cet instant magique encore plus. Je fermai les yeux voulant mémoriser ce moment à jamais.Si tu savais depuis combien de temps j’en avais envie… Je… Je me sens con… Mais j’ai l’impression d’avoir jamais été aussi bien de toute ma vie… J'étais contre lui. J'ouvris mes yeux et ne pu détacher mon regard du sien: si profond, si doux. Un sourire se dessina sur mes lèvres et j'éloignai machinalement ma mèche blonde, rebelle qui m'empêchait d'admirer le beau visage de Aaron. J'étais épuisée mais j'avais quand même trouvé la force de me relever légèrement. Je frôlais ses lèvres doucement, redessinant leur contour sans pour autant l'embrasser et puis murmurai: Moi aussi. Je lâchai un soupir et me laissai tomber sur le lit à nouveau. Une douleur me parcourut le ventre au moment ou il s'écarta. Je n'aimais point la distance séparant nos deux corps et je me collais à lui avant de fermer les yeux à nouveau.

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Aaron t. Juliard

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeLun 18 Juin - 16:58

Beth & Aaron
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    Aaron était comme dans un rêve, une idylle qui lui rappelait que parfois le monde était superbe. Le monde s’éclairait de superbes lumières, des étoiles et des arcs-en-ciel, des choses qui rendaient sa vie plus belle et plus importante encore. Céder à la tentation n’était pas si mal, après tout ce qu’il avait du vivre pour en arriver là : les souffrances, la frustration, l’attente de quelque chose de plus, les regards et les sentiments qui s’entrechoquaient dans son cerveau et qui le torturait. Mais en cet instant unique, rien ne semblait contrarier Aaron, pas même Zooey, son image semblait s’être évanouie avec le vent, comme s’il avait enfin réussit à oublier, à mettre tout de coter pour se libérer totalement. La peur qui bloquait ses membres n’était plus, il sentait de nouveau ses muscles jouer dans ses épaules lorsqu’il les bougeait, et il sentait son cœur battre plus fort encore, plus vivant que jamais. Oui, parfois on se sent vivre seulement par un petit évènement qui changeait tout dans notre vie, une chose que l’on attendait depuis tellement longtemps qu’elle semblait s’être éloignée au point de devenir un simple point à l’horizon de sa vie… Aaron, avait vu ce point ressurgir ce soir alors qu’il avait touché pour la première fois les lèvres de Beth et il ne se sentait pas coupable, ni mal à l’aise. Il avait cette douce impression de légèreté qui caractérise ces instants que l’on attend depuis une éternité. Il était comme sur un petit nuage et les grands yeux de la jeune femme, posés sur lui, lui rappelaient vaguement qu’il n’était pas le seul à avoir été bouleversé dans cette histoire et qu’à partir de cet instant, elle ne le verrait plus jamais comme le grand frère protecteur qu’il avait toujours été à ses yeux. Et c’est à cet instant précis que la culpabilité commença à s’immiscer dans son cerveau… Il ne voulait pas faire de mal à Beth, ni même la mettre dans une position gênante, c’était la raison pour laquelle il s’était toujours retenu de faire quoi que ce soit envers elle : il voulait son bien, tout son bien et si cela passait par une certaine retenue par rapport à ses sentiments, alors il s’exécutait dans l’espoir que la jeune femme se sente mieux…

    Oui, Aaron ne voulait que le bien de la jolie blonde qui se trouvait à côté de lui en ce moment et l’embrasser ne revenait pas à une très bonne idée mais il commença à totalement mettre cela derrière lui lorsqu’elle finit par lui répondre un petit « moi aussi », qui changea tout. Il se sentait d’autant plus léger, une soudaine envie de reprendre ses lèvres lui vint, une envie de l’embrasser encore et encore. Une peur subsistait toujours : et si elle ne disait cela que parce qu’elle était encore sous les effets de l’alcool ? C’était un élément à prendre en compte et on dit parfois beaucoup de choses idiotes lorsqu’on est ivre… Pourtant elle ne semblait pas être si mal que ça, elle se blottit simplement contre lui, comme elle le faisait souvent, prenant peut-être plus de libertés qu’avant étant donné qu’il se trouvait à moitié nu dans son lit. Le jeune homme commença à caresser le dos de Beth, laissant ses doigts glisser le long de sa colonne vertébrale dans un sourire tendre, il ne voulait que son bien et il avait cette mauvaise impression de la jeter tout droit dans la gueule du lion… « Je suis désolé que ça arrive comme ça… J’aurais jamais du le faire… Maintenant tu vas devoir faire semblant que tout est parfait devant Zooey alors qu’en réalité ça ne l’est pas… Ça l’est plus depuis longtemps d’ailleurs… ». Il s’allongea de tout son long sur le lit avant d’expirer longuement, fermant les yeux. Beth était trop importante à ses yeux, elle était un ange, une perle qu’il ne lui fallait surtout pas briser ou perdre, il ne comptait pas passer sa vie sans elle, pas après avoir eut la chance de gouter à l’un des ses baisers. Elle était tellement envoutante qu’il en voulait encore et à chaque fois qu’il tournait son regard pour la regarder, il avait cette douce impression qu’elle non plus ne voulait pas rester loin de ses lèvres trop longtemps. Aaron attira donc la jeune femme tout contre lui, caressant ses cheveux en douceur : « Beth, j’aimerais pouvoir t’avoir… ». Il lui releva doucement le visage pour plonger son regard dans le sien, elle était tellement belle et tellement douce que c’était encore plus douloureux de lui dire ceci : « J’ai aussi envie de te protéger de moi… Je ne suis pas un gars bien… Je ne suis pas le genre de gars pour lequel on perd toutes ses amies… Et c’est ce qui peut arriver avec Zooey… ». Il observa le plafond, il le savait, elle pourrait tout perdre à cause de lui, c’est pour cette raison qu’il décidait de ne plus jamais toucher, pour son bien… Parce que c’était la plus belle preuve de son attachement pour elle…
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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeMar 19 Juin - 12:20


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A Au moment ou les lèvres de Aaron touchèrent les miennes, le temps s'arrêta. Je fus prolongée dans une ruelle fine pleine d'émotions. Mon esprit, mes pensées, mon corps, mon âme; lui appartenaient. Je ne pouvais penser à personne d'autre que lui. Je ne me sentis même pas coupable, je ne pensai pas à Zooey, je ne pensai à personne, tout court. Juste lui et moi en cet instant magique, le notre. Je savais que ça n'allait pas durer pour toujours et fus tout de même déçue quand il s'écarta doucement. Je me blottis contre lui, fermai les yeux et essayai de profiter de cet instant du mieux que je pouvais. J'étais heureuse, épanouie mais à la fois soucieuse. Mon ventre me faisait mal, cet horrible tiraillement que j'avais au niveau de l'estomac, cette sensation pénible me faisait peur. Je savais très bien que tôt ou tard nous allions discuter de la situation dans laquelle on se trouvait à présent, des choses sérieuses. Je ne voulais pas. J'avais peur. Je ne voulais pas penser à cela, ça me terrifiait. Je savais d'avance ce que Aaron allait dire et je ne voulais surtout pas l'entendre. Tout comme je l'avais prévu il y a un instant, il m'attira contre lui et me caressa les cheveux en douceur. Beth, j’aimerais pouvoir t’avoir... Mais ? Il y avait toujours un mais dans l'histoire et je ne voulais surtout pas entendre le reste de la phrase. Il était hors de question. Je tendis mon doigt le pressant contre ses lèvres entrouvertes lui faisant signe de se taire. Je fuyais le problème, oui. Je n'étais pas du tout prête à faire face à cette situation, pas maintenant. Aaron cependant ne s'arrêta pas. J’ai aussi envie de te protéger de moi… Je ne suis pas un gars bien… Je ne suis pas le genre de gars pour lequel on perd toutes ses amies… Et c’est ce qui peut arriver avec Zooey... Cette phrase m'avait poignardée en plein coeur. Je me sentis fébrile. NON. Je me rendis compte que j'avais crié de toutes mes forces en m'adressant à lui. Mais je m'en foutais. J'étais épuisée mais je m'étais quand même redressée ne pouvant plus tenir sur place. Il ne pouvait pas me faire ça; pas après nos regards, notre baiser. Je savais que je devrai être compréhensive, accepter la situation et passer à autre chose mais je ne pouvais pas. C'était impossible. Passer à autre chose ? Tourner la page ou encore la déchirer était tout simple inconcevable, impensable. C'en était trop pour moi. Cette énorme chute d'émotions, cette explosion émotionnelle m'avait épuisée, assommée et je me laissai tomber sur le lit à nouveau. Je collai mes lèvres contre les siennes sentant le goût salé de mes larmes qui coulaient à flots. Tu ne peux pas m'abandonner, Aaron... Je levai doucement la tête plongeant mon regard - maintenant voilé par les larmes - dans le sien. Tu avais promis. Je m'étais transformée en un instant en un enfant. J'agissais comme une gamine de trois ans et cela m'agaçait mais je ne pouvais me contrôler. Je balayai du regard le visage de Aaron une dernière fois, mémorisant ses beaux traits que je connaissais déjà par coeur. J'affichai un sourire bien forcé, douloureux et me retournai de l'autre côté. J'essayais tant bien que mal de tuer les sanglots encore coincés au niveau de ma gorge qui réclamaient leur liberté. Je voulais lui crier dessus, lui dire que j'étais prête à tout sacrifier pour lui, pour nous; que ça en valait la peine. Je voulais le frapper de toutes mes forces pour nous avoir déjà abandonné avant même que le nous ne commence. Je voulais lui montrer à quel point je pourrai le rendre heureux, épanoui même mieux que Zooey. Je voulais qu'il tienne à moi, qu'il se batte pour moi mais aucun mot ne sortit de ma bouche. Je restai là, les yeux fermées pleurant sur mon sort sans rien faire...
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Aaron t. Juliard

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeMar 19 Juin - 16:21

Beth & Aaron
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    La protéger, c’était le principal, son but ultime. Beth était trop importante à ses yeux pour qu’il ne la laisse dans cette situation dans laquelle il était, il ne voulait pas faire d’elle une complice de ses fourberies envers Zooey. Il avait déjà fait du mal à une des femmes qu’il aimait, il était hors de question à ses yeux de faire de même avec la jolie blonde, il ne comptait pas faire d’elle l’amante, elle méritait bien mieux que cette place maudite, cette place du mensonge et des échappées, cette place qui faisait d’elle son souffre douleur. Il connaissait déjà cette situation avec Cally, la seule différence était qu’elle s’en fichait de lui, elle n’avait pas de sentiments, elle ne l’aimait pas, contrairement à Beth. C’est pour cette raison que non, il ne comptait pas aller plus loin qu’un baiser avec la jeune femme, il ne comptait pas briser son cœur et l’empêcher de vivre une vie normale en faisant d’elle la trainée de service. Beth risquait énormément, elle était l’une des amies les plus proches de sa petite amie, elle était une jeune femme sur laquelle cette dernière comptait le plus, un soutien lorsqu’il était infidèle… Malgré tout, elle pouvait aussi représenter ce pourquoi il trompait Zooey depuis le début : il avait besoin de s’extirper de ce semblant de faux bonheur qu’il se faisait miroiter en plein visage, un faux bonheur maladroit et malheureux. Il avait tellement peur de ruiner la vie de Beth qu’il préférait largement se cacher ses sentiments à lui-même et souffrir comme si on lui avait planté un couteau dans le cœur, elle méritait mieux qu’un coucheur de bas étages, un trompeur dans l’âme, un homme qui ne valait pas le coup qu’on se batte pour lui. Aaron avait une très mauvaise estime de lui et ne comptait pas offrir sa propre réputation à une jeune femme qui méritait beaucoup plus, il se sentait vide d’intérêt et de sens, il voulait à tout prix la protéger, quitte à passer pour un homme horriblement dur et sévère… Découvrir ses lèvres fut un bonheur sans nom, une expérience au-delà de l’imaginable et s’il avait un jour la chance de les retrouver, il se considérerait comme l’homme le plus chanceux au monde.

    Mais pour l’instant il devait dire les mots qui fâchent, il devait devenir une personne responsable une fois dans sa vie, c’était nécessaire, pour elle comme pour lui… Il sentait déjà son cœur se déchirer sous le poids de cette culpabilité. Sa réponse fut d’ailleurs catégorique : un « non » ferme et solide comme si la femme-enfant qu’il connaissait jusque-là avait céder la place à une femme déterminée et sûre de ce qu’elle voulait. Aaron sentit bientôt son cœur s’arrêter, littéralement, alors que des larmes commençaient tout juste à rouler sur les joues de la jeune femme. Il n’aurait jamais pensé la faire pleurer et en arriver là le faisait énormément culpabiliser, il se sentait comme un bel idiot que d’avoir gouté à ses lèvres. Il baissa les yeux et passa une main sur son visage, il ne savait plus quoi dire ni faire et alors qu’elle collait de nouveau ses lèvres aux siennes et qu’il sentait le gout salé de ses larmes, il se sentait incapable de parler ou de bouger. Il voulait s’enterrer, mourir sur le champ plutôt que d’imaginer une seule seconde faire souffrir Beth à se point, il tenait trop à elle pour ça, il ne pouvait pas l’accepter. Il ne comptait pas l’abandonner, Aaron n’était pas ce genre de personne, de toute façon, il en était bien incapable… Soutenir son regard devenait encore plus déchirant et il ressentait une certaine envie de pleurer, une envie qu’il contint en se mordant la lèvre. Il avait bel et bien promis, et ne comptait pas le faire, il voulait seulement protéger Beth de ses horribles agissements, il voulait la protéger de lui… Bientôt elle s’écartait et s’allongeait, dos à lui, comme pour l’oublier. Aaron se retrouvait là, en face du choix le plus difficile de toute sa vie : il s’approcha de la jeune femme, s’allongea tout contre son dos pour passer en douceur son bras autour de sa taille, la serrant tout contre lui. « Je ne vais pas briser cette promesse… ». Ca faisait du bien, il avait enfin fait un bon choix, un choix qui le rendrait heureux… Alors Aaron attrapa les cheveux de la jeune femme pour dégager son cou dont la peau restait apparente. Il glissa ses lèvres dans le cou de la jeune femme et déposa un baiser, puis deux, puis d’autres encore… Il voulait s’excuser mais une soudaine envie de l’embrasser le prit, une envie de lui faire l’amour aussi… Mais il savait que ce genre de choses n'était pas bien... Aaron remonta ses baisers jusqu’à l’oreille de la jeune femme, murmurant quelques douces paroles : « j’ai envie de faire des choses avec toi que je n’ai jamais fait auparavant… ».

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeMer 20 Juin - 13:31


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J e savais très bien qu'il voulait me protéger. Me protéger de lui, des conséquences de nos actes. Mais je m'en foutais. Mon côté enfantin et têtu avait refait surface et je fus extrêmement vexée quand il s'écarta de moi pour me faire comprendre clairement qu'il ne voulait pas de moi. Mes sentiments avaient remporté la partie, je n'arrivais plus à réfléchir. Mon cerveau s'était arrêté et pour moi le fait qu'on soit enfin ensemble m'était apparu bien plus important que tout le reste. Je n'avais même pas pensé à Zooey, aux nombreux problèmes que ça allait créer entre nous deux, à notre amitié qui disparaîtra aussitôt qu'elle découvrira que je l'ai trahie. Je me sentis soudainement égoïste, ingrate. Elle avait toujours été là pour moi, j'avais toujours trouvé en elle une soeur que je n'avais jamais eu la chance d'avoir. Et qu'elle est la meilleure façon que j'ai trouvé pour la remercier ? Lui voler l'amour de sa vie. Je me sentis mal. Non, je me dégoûtais. J'avais envie de vomir. Aaron avait cette faculté de me rendre meilleure en sa compagnie mais aussi de me faire douter de tous mes principes, de ne penser qu'à moi même, d'être prête à faire tout et n'importe quoi pour éviter de le perdre. Il avait ce contrôle sur moi - même si il l'ignorait - qui me rendait à la fois meilleure et ressortait mes défauts les plus cachés. Je m'étais retournée de l'autre côté, je ne voulais plus voir son visage et y lire clairement la décision qu'il avait pris pour nous deux. Pour moi, il venait tout juste de m'abandonner; de briser sa promesse. Je ne m'étais pas du tout attendu à une réaction de la sorte après cette soirée, son regard, notre baiser. Je ne vais pas briser cette promesse.. Je me figeais. Je ne comprenais pas de quelle promesse il parlait au juste. Du fait de ne pas m'abandonner ou du fait de rester avec moi, malgré tout. Il se colla à moi me serrant contre lui. Ses baisers sur mon cou me firent frissonner de plaisir. j’ai envie de faire des choses avec toi que je n’ai jamais fait auparavant Mon coeur fit un bond dans ma poitrine suite à sa remarque. Dans un murmure, je répondis.Fais-les, alors. Je me retournai rapidement, lui faisant face. En une fraction de seconde, je me retrouvai à califourchon sur lui et je collai mes lèvres contre les siennes. J'avais perdu toute notion du temps, de l'espace. L'alcool encore présent dans mon organisme m'avait fait perdre ma pudeur, ma timidité et ma raison en un instant. Mes caressaient son torse musclé alors que je prolongeais encore notre baiser passionné. Je le désirais tellement; je pouvais le sentir. Je ne devrai pas, je n'avais pas le droit de m'abandonner à lui ainsi et pourtant je ne pouvais me contrôler, emportée par mon désir. Et c'est là que ça me frappa: ma virginité. Je l'avais complètement oubliée. J'étais tellement concentrée sur lui, sur notre étreinte fusionnelle, charnelle que j'avais oublié cet énorme obstacle. Tout s'était effacé, plus rien n'existait hormis lui et moi et pourtant mon esprit m'épuisait, marchait à grand vitesse. Ma virginité, personne n'était au courant; même pas lui. Et si jamais il me rejetait ? Et si jamais il découvrait que je n'étais point la prêtresse d'amour qu'il désirait; que je n'aimais pas du tout la liberté que cherchaient certaines femmes à être aimée sans aimer; à n'offrir en partage que le goût de la cher. Je n'étais pas cette fille là. J'étais une prude, une sainte-nitouche. Le manque d'air me sortit de mes divagations et j'écartais mes lèvres de celles de Aaron en lui mordillant la lèvre inférieure doucement mais maladroitement. Je me laissai tomber sur le lit. Et si jamais je n'étais pas encore prête pour ça ? Une peur s'empara de moi et je sentis une douleur pénible à mon estomac. Je grimaçai et laissai échapper un soupir de désespoir. Tu es sur de ton choix ? Ma confiance en moi venait de faire une chute libre. Alors qu'il y a à peine dix minutes j'étais convaincue de pouvoir faire de lui l'homme le plus heureux au monde, des soupçons commencèrent à présent à faire irruption dans ma tête. Je ne voulais point le décevoir, je ne pourrai supporter qu'il me regarde d'une manière différente, qu'il regrette son choix ensuite. Je me sentais conne, très conne. Je fermai les yeux attendant les foudres qui allaient s'abattre sur moi suite à mon changement d'humeur soudain.
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Aaron t. Juliard

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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeJeu 21 Juin - 16:18

Beth & Aaron
« L’amitié est le seul sentiment plus fort que l’amour, même s’il ressemble à l’amour dépouillé de l’attirance physique. » ©Decoly

    Il était perdu, totalement perdu, il devait bien l’avouer. Il ne voulait en aucun cas abandonner Beth, c’était sûrement la seule chose dont il était parfaitement sur. Il ne comptait pas l’abandonner, jamais, elle avait une trop grande importance à ses yeux, quitte à faire souffrir Zooey pour cela. Elle était trop fragile, comme un oisillon à la sortie du nid, elle avait besoin de lui pour prendre son envol et essayer de grandir. Oh comme c’était dur de choisir, que c’était dur de grandir et de devoir se comporter comme un homme et non comme un enfant. Aaron avait peur, il ne voulait faire souffrir personne mais pourtant son cœur parlait pour lui, son cœur lui hurlait qu’il devait se libérer de ce poids qui restait là sur ses épaules, à constamment lui rappeler qu’il n’était pas l’homme le plus fidèle du monde, l’homme sur lequel on ne peut pas compter, l’homme duquel on peut se moquer parce qu’il n’est pas capable de prendre soin d’une femme, l’homme qui n’est même pas capable de rendre une femme heureuse et qui ne faire qu’une chose : détruire les gens qu’il aime comme il avait sûrement du le faire avec son père, sa mère ou même sa grande sœur… Aaron avait peur, peur de faire souffrir Beth comme il avait pu faire souffrir Zooey et ça, c’était bien trop dur à imaginer. C’est pour cette raison qu’il aurait voulu sortir de sa vie, une petite partie de lui tout du moins, il voulait pour cela éviter de la décevoir. Et malheureusement, sans réellement le vouloir, il avait déjà réussit à la rendre malheureuse, en lui disant seulement de rester loin de lui ou de ne pas aller plus loin, elle souffrait déjà, elle pleurait déjà à cause de lui et c’est pour cette raison pour laquelle le jeune homme se sentit coupable, sans le vouloir il faisait souffrir tout le monde, toutes les femmes de sa vie, il espérait secrètement ne pas avoir fait souffrir sa grande-sœur, Capprie était la seule à lui donner le sentiment d’être une bonne personne, qui mérite toute l’attention qu’on peut lui porter…

    C’est pour cette raison qu’il fallait qu’il garde Beth auprès de lui, il fallait qu’il la protège et il fallait qu’il lui promette qu’il serait toujours présent à ses côtés pour qu’elle comprenne qu’il l’aimait réellement. Il laissa ses instincts parler avant son cerveau et enfin il pu lui dire honnêtement ce qu’il pensait, mais il ne s’attendait pas à un renversement de situation comme celui-ci… Aaron n’avait jamais vu la jeune femme comme ça, sensuelle, tentatrice… Beth avait toujours été douce et enfantine, et là elle était… Ouah ! Aaron ne pouvait que se laisser faire, la jolie blonde est sur lui, l’embrassant comme une tigresse tout droit sortie d’il ne savait pas quelle aventure… Il était totalement incapable de lui résister, à vrai dire, il rêvait secrètement de ce moment depuis des mois déjà et ne comptait pas le laisser passer aussi facilement. Alors il l’embrassa, comme il n’avait jamais embrassé aucune fois, appréciant chaque baiser et chaque caresse sur son torse comme s’il allait mourir demain. Il avait l’impression d’être le centre de son monde, il avait envie de lui faire ressentir tout ce qu’une femme attendait de ce genre de relations mais elle s’arrête net, comme si elle finissait par changer d’avis, comme si elle sentait qu’il ne serait pas un bon amant… Aaron avait l’impression d’avoir été prit pour un con, il ne comprenait pas ces réactions soudaines… Il commençait à être fatigué, littéralement fatigué d’être son jouet, apparemment ils étaient deux à devoir savoir ce qu’ils voulaient ! Aaron n’en pouvait plus, il ne voulait pas lui faire de mal mais elle ne l’aidait pas non plus… Il se redressa et se leva avant de s’exprimer, laissant enfin ressortir des choses qu’il avait besoin d’exprimer s’il ne voulait pas devenir fou : « Tu souffles le chaud et le froid constamment Beth… Tu veux quoi de moi ? Tu attends quoi de moi ? Tu veux que je rompe avec Zooey ? Tu veux seulement coucher avec moi et devenir l’amante sur un million ?! Franchement, j’aurais voulu plus pour nous ! ». Le jeune homme s’approcha de ses affaires et enfila son jean, il ne comptait pas rester ici s’il fallait qu’ils souffrent tous les deux de leurs comportements… Il se prit à soupirer un instant et posa son regard sur Beth avant de lui dire, dans un murmure, comme pour atténuer la douleur qu’il ressentait à l’intérieur de lui : « Quand tu sauras ce que tu attends de moi… De nous… Appelle-moi, et je ferais ce que tu veux… Mais en attendant, je préfère te laisser le temps de réfléchir plutôt que de souffrir tous les deux… ». Il se détourna lentement et prit son t-shirt, il avait envie de boire un coup, boire un bon verre…
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E. Beth-Eden Levy

E. Beth-Eden Levy
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MessageSujet: Re: La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.    La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Icon_minitimeJeu 21 Juin - 21:23


Will you always be there for me ?

 La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden. Tumblr_ly83szIr841rn36y6o1_500

A Aaron était très important pour moi. Je ne pouvais me détacher de lui, envisager de vivre sans lui, sans sa présence constante. Il avait toujours été là pour moi, pour le meilleur et pour le pire et le fait de croire pour une seule seconde qu'il m'abandonnait pour toujours, me terrifiait. Je suis un enfant, un grand enfant. J'ai besoin que l'on prenne soin de moi, j'ai besoin d'être entourée de gens plus mûrs, plus adultes, protecteurs avec moi. C'est ma nature, je ne peux la changer. Aaron a toujours joué ce rôle là; le rôle du grand frère, du protecteur, de l'ange gardien veillant sur moi et toujours présent au bon moment. Il avait donc commencé à occuper de plus en plus d'espace, de place dans mon coeur et à présent c'est devenu très confus. J'étais perdue. Je voulais être avec lui, j'en étais sûre et certaine. Je n'avais jamais voulu autre chose autant, de toute ma vie. Mais c'était tout simplement impossible. Ce n'était pas seulement à cause de Zooey mais aussi à cause de moi. En sa compagnie, ce côté de fille déterminée, forte et qui a confiance en elle disparaît complètement pour laisser place à la gamine de trois ans n'ayant pas le courage d'exprimer ce qu'elle ressent. Cela me fatigue énormément et je sais que ça agace Aaron aussi. Je venais de passer en deux minutes de la fille confiante sachant ce qu'elle voulait à la fille froide. Il croyait sûrement que je faisais de lui mon jouet. D'ailleurs il ne se priva pas pour me le faire remarquer en se levant brusquement. Il explosa. Toutes les émotions qu'il avait essayé de cacher explosèrent une bonne fois pour toute. Il me gueula presque dessus et je n'ouvris pas la bouche bien trop lâche pour répliquer. Il croyait que je ne savais pas ce que je voulais, que je ne faisais que m'amuser avec lui. Je voyais sa façon de me regarder à présent, elle venait de changer. Il était déçu, agacé. Cela me fit mal au coeur. Je venais de passer pour la fille trop mystérieuse, joueuse, méchante, mangeuse d'hommes; chose que je n'étais pas du tout. C'était ça le pire. Je le voulais, je voulais plus que tout au monde mais je n'arrivais pas à être honnête avec lui. C'était con- bon Dieu, très con. Je venais de gâcher un merveilleux moment pour une histoire idiote de virginité. Je me sentis idiote, stupide. Même les gamines de quatorze auraient dit la vérité tout de suite en remarquant cela. Moi j'avais peur. J'avais peur qu'il soit déçu, que je sois sa centième amante et même pas ça - que je sois la pire. J'avais peur qu'il me jette comme une vieille chaussette. Je me sentais intimidée par lui. Lui qui avait tant d'expériences. Il faut avouer, aussi que la vie sexuelle d'une adolescente de treize ans était bien plus mouvementée que la mienne. Je laissai échapper un soupir. Tu souffles le chaud et le froid constamment Beth… Tu veux quoi de moi ? Tu attends quoi de moi ? Tu veux que je rompe avec Zooey ? Tu veux seulement coucher avec moi et devenir l’amante sur un million ?! Franchement, j’aurais voulu plus pour nous ! Ses paroles me firent l'effet d'une dague en plein coeur. J'eus envie de pousser un cri de douleur tellement j'avais mal. Je ne voulais pas qu'il pense ça. Je ne voulais pas qu'il soit mon jouet encore moins que je sois son amante. Je le regardai - incapable de bouger alors qu'il enfilait son jean à toute vitesse. Quand tu sauras ce que tu attends de moi… De nous… Appelle-moi, et je ferais ce que tu veux… Mais en attendant, je préfère te laisser le temps de réfléchir plutôt que de souffrir tous les deux Il ne se retourna pas, ne me regarda même pas et je me sentis comme une moins que rien. J'étais tellement dégoûtée de moi même, tellement énervée que j'eus le courage de me relever. Je sautai presque du lit, essayant de le rattraper. Mais merde Aaron tu n'as rien compris. Tu n'as absolument rien compris à l'histoire, p'tain. Je criais. Tout s'était effacé à ce moment on n'était que tous les deux. Toute ma concentration, mon attention se portait sur lui, sur ce moment que je venais de gâcher par un simple malentendu. Je ne veux pas être ton jouet, je ne veux pas être ton amante. Je ne veux pas te partager. Tu ne comprends pas ? Je te veux rien que pour moi. MOI et personne d'autre. Je m'arrêtai, reprenant mon souffle. Je criais de toutes mes forces, j'allais perdre ma voix à force mais je m'en foutais. Et pour cette histoire de chaud et de froid, j'avais peur c'est tout. J'avais peur de te décevoir, espèce d'imbécile. J'avais peur de ne pas être à la hauteur de tes espérances. Ma timidité avait disparu d'un coup. Le fait est là, je venais de bousiller la meilleure soirée, ma meilleure chance d'avoir Aaron alors au tant m'expliquer une bonne fois pour toute. Je suis encore vierge. Voila maintenant tu le sais. T'es content ? Je me sentis tellement conne à cet instant précis. Tellement idiote. Tellement pathétique. Cette explosion de sentiments m'avait meurtrie. J'avançais vers lui lentement traînant des pieds n'ayant pas la force de faire des pas consistants. Je tendis la main effleurant doucement son visage, pour la poser ensuite sur sa joue. Dans un murmure, j'ajoutai: Prend-MOI, choisis-MOI, aime-MOI...
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La mort, seul bien des tristes affligés. ▬ Aaron & Eden.

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