Le hasard avait mit Ruby sur sa route. un hasard étrange, quelque chose d'inconnu. Jackson aimerait dire qu'il en tombé fou amoureux dans la seconde, que son coeur c'était brutalement enflammé quand il avait croisé son regard, mais rien de tout ça ne serait vrai. Quand il avait vu Ruby ce soir-là, complètement saoul dans se robe noir en mousseline, il avait simplement pensé qu'elle était entrain de faire la fête et que demain, elle se taperait un sacré mal de tête. Quand elle avait commencé à le dragueur, il n'avait pas vu là un présage, une sorte d'invitation à la faire entrer dans sa vie, mais plus la conséquence d'un verre de trop qui la poussait à se montrer plus ouverte que de nature. Bien sur, il avait remarqué sa poitrine délicate, ses jambes galbées à la perfection malgré une petite taille, sa taille élancée et musclée. Aucun homme passerait à côté de ce genre de silhouette. Elle était à son gout, elle était drôle, franche et extravertie. Il aurait put tomber amoureux d'elle, comme cela arrive ç quelques hommes triés sur le volet, mais ce ne fus pas le cas. Malgré ça, il retrouva en elle une fraîcheur d'autrefois, une envie de plus qu'une simple nuit. Elle méritait plus qu'un simple au revoir au saut du lit, qu'un baiser amical après une nuit enflammé. Alors ils c'étaient mit d'accord pour que cela ne soit pas une exception, pour que cette nuit se reproduise, sans que cela devienne une habitude. Il aimait profiter de sa compagnie, de son corps et de ses rires. Il n'y avait rien de mal à çà.

« Huum j’ai le droit à un joker ? », petit sourire malicieux en coin, Ruby commencé déjà à le titiller. Tout en elle transpirait la sensualité, quand elle ouvrait une bouteille de vin, jusqu'au moment où elle piochait une cacahuète dans la soucoupe. Jackson osa un sourcil, ce qui poussa Ruby à lui répondre : « Une journée plutôt normal, enfin comme d’habitude … », commença t'elle en se stoppant dans son élan. Ils parlaient peu de leurs boulots. Jackson savait qu'elle bossait en tant qu'organisatrice évènementielle, qu'elle passait ses journées à sourire à droite à gauche pour satisfaire au mieux des femmes dépressives à la veille de leur mariage ou des hommes stressés à l'idée de dire oui pour le reste de leur vie. Il se doutait bien que ce genre de travail demandé beaucoup de sa personne et que Ruby adorait son travail. Malgré ça, elle n'en parlait que très peu, pensant peut être que Jackson s'en foutait. En réalité, Jackson n'avait que peu de discussion sur le mariage, ayant pour seul exemple celui de ses parents qui fut loin d'être une réussite. « Tu n'as pas répondu à ma seconde question ... », lui dit-il avec un air détaché. C'était l'un de ses atouts, il la charmé. Dans le fond, il ne voulait pas vraiment savoir si c'était le cas. Il n'avait pas le droit de l'obliger à penser ce genre de chose, comme elle n'avait pas le droit de se montrer jalouse. C'était tout l'enjeu de leur relation basé sur le plaisir du moment. « Je te donnerais la réponse quand tu auras fait ton gentleman et déboucher la bouteille de vin … », dit-elle alors.

Jackson s'occupa donc de la bouteille qu'il déboucha et servit le liquide brillant dans deux verres à pied. « Est-ce que je t’ai manqué … Huum … Bonne question, est ce qu’on a le droit de se manquer l’un à l’autre à la base ? ». Il n'était pas sur qu'elle attendait vraiment une réponse. De plus, que devait-il répondre ? Cet accord était assez simple : pas de relation sérieuse, juste du sexe. Pour le moment, cela semblait leur convenir à tous les deux mais Jackson avait vu assez de film sur ça pour savoir que cela finissait rarement bien. L'un finissait par tomber amoureux, l'autre, prit au dépourvu, fuyait. Et voilà. Si une telle chose devait leur arriver, il serait difficile de fuir en sachant que l'autre habite dans la même montée que vous. « Je ne suis pas sur d'avoir détaillé ça dans le contact ... », admit-il en faisant une petite moue. Il n'était pas sur que Ruby lui manquait, du moins pas au sens où il l'entendait. Il ne pensait pas à elle chaque seconde de chaque jour, il n'avait pas l'estomac retourné quand elle partait au petit jour. Mais de temps à autre, il ressentait son absence. Il avait envie qu'elle soit là à lui balancer des blagues idiotes, à lui murmurer des trucs salaces à l'oreille ... Ruby s'approcha de lui, se hissant de toute sa hauteur. Il fallait reconnaître que Ruby était de petite taille et Jackson faisait deux bonnes tête de plus qu'elle. Le baiser se posa sur sa joue, laissant Jackson sur sa fin. « Tu m’as manqué … » . Jackson posa ses mains de part et d'autre de son visage et l'embrassa. Il préférait ne pas faire attention à ces dernières paroles, de peur de ne pas savoir comment réagir. Le baiser dura quelques secondes avant que Jackson ne l'abandonne pour sortir le plat du four. Il lui tendis ensuite son verre et ils burent leur premières gorgées. « Tu n'as jamais eut envie de te marier ? Tu organise des mariages toute la journée, ça doit bien te faire réver, non ? ».

Ruby était la seule fille avec qui Jackson passait plus de temps qu'une nuit seulement. Il ne fallait pas mentir, elle n'était pas la seule qu'il aimait voir. Depuis bien longtemps, Jackson c'était fait la promesse : il ne serait jamais l'homme d'une seule femme. Cette idée lui était venu au lycée, les rares fois où il s'y rendait, en observant les jeunes autour de lui. L'amour était un sujet palpitant bien qu'écoeurant. Jackson n'avait jamais comprit ce qui pouvez motiver les gens à tomber amoureux. Ne regardaient-ils pas la télévision ? Ne voyaient-ils pas le chagrin qui suivait une grande histoire d'amour ? C'était tout simplement ridicule. Comment aimer une seule femme dans un monde où sont des milliers à vous tourner autour ? Pourtant, il avait le meilleur exemple sous son toit : son père Ian, avait toujours été fou de sa mère. Pourtant, rien ne les prédestinaient à se connaitre. Elle était sublime, élégante, un magnétisme étonnant pour une femme de son âge. Ian, quant à lui, était plus âgé et il n'avait pas forcément un physique avantageux. Il avait ce côté bourru, cet air si navré et cette colère nageant à la surface. Chiara c'était l'italienne qui avait quitté son pays bien trop tôt et qui tentait éperdument de prendre ses marques dans l'immensité des USA. Contre toute attente, ils tombèrent amoureux. Et même quand Chiara fut diagnostiqué bi-polaire, et même quand elle se mettait à hurler des atrocité à son mari, Ian continuait désespérément de l'aimer. A l'heure d'aujourd'hui, Jackson est persuadé que son père l'aime toujours même après qu'elle l'ait abandonné lui et leurs deux fils. Même après être devenu l'âme vagabonde, perdant de tout son éclat, Ian Sawyer n'oubliera jamais son italienne.

Le baiser avec Ruby s'éternisa, ce qui n'avait rien de dérangent. Ses lèvres avaient un gout sucré et sa bouche se refermait avec aisance sur la sienne, comme la chose la plus naturelle qui soit. Entêtante, Jackson se sentit immédiatement attiré par la belle, comme à chaque fois qu'elle venait le chercher pour le mettre dans son lit. Mais Jackson était un gentleman, il avait des manières malgré ses airs d'ex taulard reconverti et ils se séparèrent malgré eux. Jackson mourrait de faim et il était quasiment certain que Ruby n'avait rien dans le ventre depuis son sandwich de midi avalé sur le pouce en plein préparatifs d'un énième mariage. Ruby contourna la table et s'y assit, faisant tourner son verre de vin entre ses doigts délicat. Après avoir avalé sa première gorgée, elle se tourna vers lui pour lui répondre. « Je suis une femme lapin, et moi aussi étant petite fille j’ai rêvé de mon prince charmant à cheval qui me cherche, où on finirait heureux avec deux ou trois enfants … Et un chien aussi ! », s'amusa t'elle. Adossé contre le four, Jackson l'observa. En passant du temps avec elle, Jackson avait vu en elle un tas de chose, mais pas une de ces femmes qui se marie tôt et font une floppé d'enfant avant de se ruiner à vie pour payer un cottage en ville. Ruby était indépendante, mature et elle aimait profiter des bonnes choses, sans se soucier de quoi serait fait demain. « Un labrador je paris », le ton taquin qu'il venait de prendre sembla amuser son invitée. Dans les séries américaines, les familles dont elle parlait disposées toutes d'un labrador beige allongé sur le perron. Jackson porta son verre à ses lèvres. Il espérait qu'elle le trouve, son prince charmant, même si Jackson n'y croyait pas du tout.

« Et toi ? Le mariage ça te donne envie, ou tu es plutôt retissant à ce niveau ? », dit-elle, faignant l’innocence. Ça faisait partie des choses qu'il trouvait ridicule. Un mariage sur deux finissait en divorce, alors pourquoi se marier ? Les adultes ne lisaient donc jamais ce genre de statistiques avant de sauter le pas ? Pour Jackson, se marier revenait à dire que notre liberté était soudainement contrôlé, nos envies subitement restreintes et notre libido amoindris. Alors ou était l’intérêt ? Pourtant, Ruby semblait encore croire aux contes de fées. Il trouvait ça à la fois naïf et amusant. « C'est une proposition ? », répondit-il en accompagnant ses paroles d'un sourire ravageur. L'auto-dérision était la meilleure technique dont Jackson était doté. Quand il se sentait piégé et qu'il devait se montrer sincère, il préférait toujours jouer la carte de l'humour pour éviter de parler de lui. Le mariage n'était pas quelque chose de concevable pour lui, mais qui sait, un jour changerai-t-il peut être d'avis ... « Bon on passe à table. Gratin de macaronis, ça te vas ? », c'était le plat du jour. Jackson c'était sentit inspiré en voyant le plat doré au four et avait trouvé le repas originale. Mais soucieux de faire les choses correctement, il sortit un plat du frigo : une salade césar garnie. Il déposa le saladier sur la table et servit un nouveau verre à Ruby.

Un mariage, en soit, c'était quoi ? Une sorte d'union, de pacte ? Même quand il était goss, Jackson n'avait pas pensé à se marier un jour. C'était tout simplement impossible pour lui d'unir sa vie à quelqu'un. Même quand il croisa le regard de Cally pour la première fois, même quand ils passèrent la nuit ensemble, même quand il apprit qu'il était papa ... Il avait peur de tout ça. De tomber accroc, pire, amoureux. Déjà, sans le vouloir, Cally semblait venir chaque nuit dans ses rêves, dévoilant son visage clos sous une blondeur éclatante. Il la voyait trop nettement pour que cela ne soit qu'un rêve mais pas assez pour la voir en face et lui briser le coup. Car oui, entre haine et amour, il n'y a qu'un pas. Une trahison suffit à vous faire détester celle qui hanté votre esprit, celle qui mit au monde un enfant dont vous ignoriez l'existence. Une haine farouche c'était installé. Jackson avait prit Cally en grippe aussi vite qu'il était tombé sous son charme. De la passion il était passé à la rancoeur. Elle qui c'était joué de lui, qui l'avait envoyé croupir en prison, qui lui avait fait un enfant dans le dos. Elle qui était morte mais bien vivante quand elle se jeta sur lui, une arme en main avec l'idée de le tuer. Tout cela, il le gardait pour lui. Seule Spencer était au courant, vivant sous son toit mais aussi parce qu'elle était sa meilleure amie, sa confidente et qu'elle seule pouvait dire ce qu'elle pensait sur le sujet.

Avec Ruby, c'était différent. Il n'aimait pas se confier, pas dire ce qu'il ressentait vis à vis de son ancienne vie. Avec elle, il voyait la vie sous un nouveau jour, il n’envisageai rien, ce qui était parfait. Ruby était joueuse, amusante, enfantine. C'était la joie de vivre incarné avec cette nonchalance dans le regard et cette farouche détermination à se faire indépendante et autonome. « Non, je fais dans l’originalité … Un beau berger blanc, j’adore ses chiens, je les trouve magnifique, élégant, bref le chien parfait avec une femme parfaite ! » , lui dit-elle en riant. Ruby, toujours entrain de se détacher des autres, prouvant qu'elle n'était pas comme les autres, qu'elle n'avait rien d'une femme ordinaire. Même si, Jackson le savait maintenant, elle aspirait à une vie semblable à beaucoup d'autre, une vie confortable entouré d'enfant avec un mariage pour sceller son bonheur. « Une femme parfaite tu dis ? Tu est vachement modeste en faite comme fille ! », répondit-il en la taquinant. Aucune femme n'était parfaite, ça, c'était une certitude, mais certaines femmes s'en rapprochées plus ou moins. Toujours à profiter de ce bon vin, Jackson observait Ruby. Il sentait toujours son regard sur lui, cette douce chaleur passant son corps au crible. Lui même jetait des regards en coin, observant la courbe de ses seins, le galbe de ses jambes, les rondeurs parfaites de ses hanches chaloupées. « Mais bien sûr ! Après tout, il me faut un homme qui coupe la pelouse, s’occupe du dressage du chien, qui fasse les travaux « d’hommes », qui m’aide à éduquer les enfants, mais aussi … un homme qui me fasse vibrer ! » , dit-elle, toujours aussi extravertie. Amusé, elle lui se mordit la lèvre ce qui ne manqua pas de l'émoustiller. Il tiqua lorsqu'elle parla d'enfant mais n'en montra rien. Ruby ignorait tout de l'existence de sa fille, cette enfant qui vivait au fin fond de l'Ohio dans une famille d’accueil. Une gamine qui ignorait sûrement l'existence de ses vrais parents, ne pouvant imaginer une seconde que sa mère était fêlée et son père un ex taulard. « C'est pas un homme qu'il te faut alors, c'est un esclave. », lui dit-il en déposant le tout sur la table dréssée. Jackson ne se voyait pas répondre à tous ces critères. Il n'était pas vraiment fait pour entretenir une femme, lui qui avait toujours fait cavalier seul. Il aimait sa vie de célibataire sans contraintes même si le fait de se lever seul était parfois déprimant. Et en ce qui concernait les enfants, Jackson se sentait incapable d'en élever. Il était heureux que sa fille, qu'il n'avait jamais vu, ait le droit à une famille digne de ce nom.

« Bon appétit … », claironna t'elle. Après les avoir servit tous les deux, Ruby piqua sa fourchette dans son assiette qu'elle glissa alors doucement dans sa bouche. Jackson se trouvait en face d'elle, ayant une vue particulière sur sa poitrine généreuse. « Tu me parles jamais de toi … A la base on est censé être ami, mais je ne connais rien de toi, enfin, les choses sérieuses chez toi je ne les connais pas … Comment ça se fait ? », entama t'elle, rompant le silence et la dégustation. Jackson releva un sourcil puis lui jeta un regard. Il était assez étonné qu'elle engage ainsi la conversation. Jusqu'à présent, cette intimé n'avait jamais dérangé son invitée. Ils avaient toujours respectés la vie de l'autre. Mais ce coup-çi, Ruby semblait en avoir assez d'être étrangère à l'histoire de son amant. Jackson reposa sa fourchette, recula légèrement sur sa chaise et porta son verre à ses lêvres. « Je ne savais pas que tu voulais savoir des choses. Demande moi ce que tu veux, je tacherai d'étancher ta curiosité ... », termina t'il en lui jetant un clin d'oeil. Bien sur, il cacherai certaines choses. Il n'avait pas vraiment envie que Ruby le déteste pour certaines de ces erreurs ou qu'elle prenne peur. Il voulait conserver une part de mystère. Il aimait être intouchable, c'était sa façon à lui de se préserver. « Tu dors avec moi ce soir ? », demanda t'il raidement avant de le regretter. Il se sentait toujours partagé entre l'envie de la voir resté auprès de lui et cette envie de rester seul, de poursuivre son petit train de vie.

Jackson, à défaut d'aimer les hommes, aimait beaucoup les animaux. Il leur trouvait une image quasiment humaine. Il aimait les bêtes car elles ignoraient tout de la cruauté des hommes. Les chiens étaient peut être sale, puant et dégoulinant de bave, eux, au moins, ils ne trichaient pas. Les animaux ne savent pas mentir, et ne cherche pas à le faire. Ils sont sincère, une qualité devenue bien rare depuis quelques années. L'hypocrisie était un fait, un fléau traversant les âges et les peuples. Jackson en était témoin chaque jour. De la jeune femme mentant ouvertement à son mari en prétextant avoir été retardé par une réunion alors que son amant venait tout juste de la déposer, de l'enfant prétextant avoir perdu son argent de poche alors que son intégralité avait été vidée pour un concert de rock interdit au mineur, jusqu'au couple de quinquagénaire se disant s'aimer toujours alors que la routine avait raison d'eux depuis de nombreuses années. Tous ces petits mensonges que l'on dit, en pensant que cela ne blésera personne. Tous ces tissus de mensonge que l'on tisse sans vraiment s'en rendre compte, en se promettant que c'est le dernier. Jackson observait ce spectacle d'un oeil amusé, un spectateur de la vie courante. Mentir, c'était presque une obligation de nos jours, un passage obligatoire pour se donner bonne conscience. C'était presque navrant, mais c'était ainsi.

« Rhoo c’est de l’humour Mr Muscles ! Je suis loin d’être une personne qui se vante ! Excepté pour mes exploits sexuels, je suis comme vous les mecs, j’aime me vanter ! », balança t'elle, remuant ces lèvres eu un rictus parfait. Jackson ne devait pas être en reste sur ce dernier point. Il se savait plutôt doué dans ce domaine, ces conquêtes n'hésitant pas à le rapeller le lendemain. les femmes aimaient passer du temps avec lui, trouvant sa compagnie agréable bien qu'il ne parle jamais de lui. Il comblait la conversation avec son humour particulier, faisait compliments compliments et apparemment, cela semblait porter ces fruits. Malgré tout, il n'avait pas pour habitude de crier sur les toits qu'il était une bête de sexe même si Ruby lui faisait très bien comprendre après l'amour. « Là, tu peux. », dit-il en lui déposant un baiser salé sur les lêvres. Il fallait bien le reconnaître, Ruby était très douée dans ce domaine. Elle le faisait planer, elle savait varier les plaisirs et savait autant être douce que sauvage, une combinaison parfaite. Ce baiser lui donna immédiatement envie mais il se retint, préférant faire monter le désir encore un peu. « Quoi ? J’en demande trop pour vous les hommes de lier des tâches typiquement masculines et de s’occuper des enfants ou de sa femme ? », elle n'attendait pas vraiment de réponse. Jackson se contenta juste de hausser les épaules, signe qu'elle n'avait pas vraiment tord. Lui même devait bien reconnaître que les hommes n'étaient pas vraiment fait pour s'occuper des femmes et gérer une vie de famille. Soit un homme privilégie ses enfants et oublie progressivement son épouse, soit il se préoccupe avant tout de sa femme et met de côté l'éducation de ses enfants. Ian, avait plus ou moins réussi à relier les deux même si sa femme l'avait quitté avant que cette fonction soit vraiment prouvé.

« Te poser des questions ? … Huum », visiblement Ruby semblait hésiter. Jackson l'observait, plutôt amusé de la voir ainsi. Il était conscient qu'un tournant était entrain de se produire entre eux. En privilégiant la confidence, il aurait l’impression d'être encore plus proche de Ruby et cela lui faisait un peu peur. Peur, parce que la dernière fois qu'il c'était attaché à une fille, il avait morflé de toutes les façon possible et inimaginable. « On peut pas faire autrement, du genre si je te dis une chose sur moi, tu en fais de même, bien que je sois curieuse, je déteste forcer les personnes à parler d’eux-mêmes … ». Venait-elle de lui proposer un marché ? Apparemment oui. Jackson termina sa bouchée, lui jetant un regard plein de malice. « Ca marche. Tu me pose une question, je te répond et ensuite c'est mon tour, ça te vas ? », celle-çi acquisca, « Je t'en pris, commence. » Il appréhendait un peu. Se confier relevait du défis pour lui. Pour lui, si une femme savait des choses sur lui, elle avait alors un moyen de pression. Elle pouvait donc jouer ses cartes contre lui, s'amuser, lui faire mal. Jackson avait une image un peu brisé de la femme et il le déplorait. Il savait que le fait que sa mère l'abandonne quant il était petit avait beaucoup joué, tout comme le fait que Cally ait fait de lui un homme méfiant. Pourtant, quelque part, il avait une fille et cela lui rendait presque l'espoir. « C’est si gentiment proposé que je ne peux pas refuser … Enfin à condition que je ne t’embête pas … Et surtout promet moi demain matin de m’habiller pour ne pas me retrouver à moitié nue devant Spencer … », répondit-elle à sa question. Il ne savait pas vraiment pourquoi il avait prit cette initiative mais il ne le regrettait pas. Du moins, pas encore. « Si tu m’embêtais, je ne t'aurais pas proposé de resté dormir. Et promis, tu sortira de ma chambre avec quelque chose sur le dos bien que la vue de ton corps nue soit bien plus sympa à regarder. », dit-il en se levant. Il passa ses bras sur les appuis de la chaise, enserrant ainsi Ruby sur sa chaise. Coincée, la jeune femme se retrouvait avec le visage de Jackson à quelques centimètres du sien, ses bras de part et d'autre de son corps. « Il est évident que tu n'aura pas besoin de pyjama pour dormir, rassure moi ... » , puis il l'embrassa, obligeant la jeune femme à se coller à lui.