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 AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M

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Avery J. Morrison

Avery J. Morrison

Féminin ◭ messages : 307
◭ arrivé(e) le : 19/02/2012
◭ âge : vingt trois ans
◭ statut : en couple avec faith
◭ études/métier : danseuse classique et fabricante de crystal meth


MessageSujet: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeVen 9 Mar - 14:40


Toi tu dis que t'est bien sans moi




Je m'évade, encore une fois. Allongée dans l'herbe du parc, me laissant dorer au soleil, je ne pense à rien. Ou plutôt, je pense à tout, et tout s'emmêle dans ma tête. Je repense à avant, là-bas, il y a un an, il y a un siècle... Même moi j'ignore encore comment j'ai réussi à me faire la malle, à m'enfuir de cet asile. J'ai tout oublié de cet épisode. Tout, sauf le voyage vers les États-Unis. Pourquoi là, j'en sais rien. Sans doute à cause du rêve américain dont on parlait dans les quartiers de Moscou. J'ai fait comme tout les autres clandestins, j'me suis planquée dans un camion vers la Chine, puis de là, à fond de cale, direction San Francisco. J'ai même pas pu voir le Golden Gate, mais tant pis. J'étais sauvée. La folle, c'était pas moi, c'était les médecins de l'institut, c'était mes parents, pour avoir accepter de me laisser là-bas. Ce qui nous rend fou, c'est les traitements et rien d'autres. De San Francisco, j'ai continué droit devant moi, vers le Sud. Et au bout, il y avait Pheonix. J'me suis pas posé de question, la ville me plaisait, je m'y suis installée. J'avais pas un rond d'avance, j'étais toute seule, parlant à peine la langue. J'ai franchement galéré, avant de rencontrer Aloïs. Pourtant, maintenant, j'ai plus que lui en tête, ses bons comme ses mauvais côtés. J'soupire et sort une clope de mon paquet. Une habitude que je lui ai pris. Je glisse la cigarette entre mes lèvres et l'enflamme, inspirant profondément la première bouffée. Le goût âcre du tabac envahi ma bouche et j'ai un léger sourire. J'aime ce goût, que je retrouve à chaque fois que j'embrasse Alo'. Il fume clope sur clope et ses lèvres ont toujours cette saveur particulière. Je coince la clope entre mes lèvres et me relève, essuyant du plat de la main les brins d'herbe restés coller sur mon jeans. Je récupère mon perfecto en cuir -enfin celui d'Aloïs, quoi- et part en direction de l'appartement. Sur le chemin, j'achève ma cigarette et jette le mégot dans une poubelle après l'avoir consciencieusement éteint. On n'habite pas loin du petit parc où j'étais, qui est toujours bourré à craquer de gamins en bas âge et de leurs mères, toutes à peine plus âgées que moi. Je détourne le regard à chaque fois. Même si certaines n'ont pas choisi d'avoir un enfant, j'arrive pas à comprendre comment on peut refuser la liberté qui nous est offerte. Bien sûr, l'être humain est toujours libre de ses choix, c'est même l'un de ses droits fondamentaux. On a le choix de tout plaquer et de partir très loin, on a le choix de ne pas respecter les lois, ou au contraire de les appliquer à la lettre. Mais cette liberté-là, celle dont on dispose quand on est sans contraintes, quand on ne s'impose pas soit-même des limites, non, vraiment... Peut-être faut-il avoir goûté à l'amertume de l'enfermement pour en mesurer la valeur. Je continu mon chemin, ma veste jetée négligemment sur mon épaule. Lentement, je gravis les quatre étages qui me séparent de l'appartement d'Aloïs, où j'ai élu domicile. Je sors ma clé tout en appuyant la main sur la poignée, au cas où il serait là et aurait laissé la porte ouverte. Bingo. J'entre sans me donner la peine de frapper, abandonnant mon trousseau de clé sur le meuble de l'entrée dans un tintement métallique. Il est là, sur le canapé défoncé, le nez en l'air. Il m'a sûrement entendu rentrer mais ne le montre pas. Je laisse mon cuir sur l'accoudoir et vais ouvrir en grand toutes les fenêtres de l'appartement. Il fait bon dehors, c'est dommage de ne pas en profiter. Je reviens vers Aloïs et me laisse tomber à ses côtés, me lovant contre lui. Sans me regarder, il enroule un bras autour de moi et je me hisse à la hauteur de son visage pour déposer un baiser sur sa joue. J'ôte d'un coup de pied mes Doc et ramène mes jambes contre moi. Une canette de bière attire mon attention sur la table basse, ainsi qu'un paquet de feuilles à rouler et un peu d'herbe. J'ai un sourire. Égal à lui-même, il n'a sûrement rien foutu depuis que je suis partie. Il est déjà 14h et je suis sortie en catimini à 6h, juste pour le plaisir de me balader, librement. « J'avais envie de te voir, alors je suis revenue. » Je ne l'avais pas prévenu que je partais. Je ne le fais jamais, de toutes façons. C'est ça, la liberté. Partir sans rien dire et revenir quand bon nous semble. Ça ne m'effleure pas l'esprit qu'Aloïs puisse s'inquiéter de savoir où je suis. Il a l'habitude que je quitte l'appartement, que je parte en vadrouille sans lui dire.
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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeVen 9 Mar - 17:13

    J'suis défoncé. Totalement et irrémédiablement défoncé. J'ai les yeux qui picotent, un sourire niais aux lèvres et je regarde le plafond depuis presque une heure. Pour moi, la défonce, c'est la liberté absolue. C'est une évasion dans un autre Monde, dans un Monde sans emmerdes, sans cons, sans problèmes. C'est un Monde d'hypocrisie où on est seul avec soi-même. Et moi, je me trouve tellement bien que ... que tout seul, c'est l'extase. Même si j'keaffe la présence d'Aphrodite, mon meilleur pote. Et celle de Miléva, malgré son côté casse-couille. D'ailleurs, ce matin - ou plutôt ce midi - quand j'ai emergé, elle était pas là. M'en fiche un peu. J'ai l'habitude qu'elle se casse pendant des heures, c'est autant de temps où elle ne me les brisent pas. Si bien qu'après une bonne douche, je me suis étalé sur le canapé avec une bière et un joint, du vieux rock en fond sonore. Je ferme les yeux et là, c'est l'extase. C'est comme ça que je suis heureux.

    Quand j'ouvre les yeux, c'est que je sens de l'air frais envahir la pièce et son parfum, à Miléva. Elle se love contre moi alors que je continue de regarder le plafond blanc, légèrement jauni par la fumée des clopes et des roulés. Pas besoin de la regarder, je connais son corps par coeur. Ses moues boudeuses, son air d'enfant battu brillant dans ses yeux. « J'avais envie de te voir, alors je suis revenue. ». Sa voix, l'héroïne de mon coeur. Elle le fait battre, incontestablement. Je me décide, après cinq bonnes minutes, à tourner la tête pour deigner lui porter de l'attention, plus qu'un simple bras l'étreignant. Je dépose mes lèvres sur sa tempe, doucement. « J'planne totalement. C'cool. ». Je me redresse, m'appuye sur mes avants-bras pour tendre la main et ainsi, m'emparer de ma bière, dont il ne reste qu'un fond que je bois, d'une traite. Je le repose et, au passage, en me rallongeant, embrasse furtivement les lèvres pulpeuses et gercées de Miléva. Nos jambes entrelaçées, nos corps étendus l'un à côté de l'autre. Et puis le silence. C'est bien. Parfait. « T'es parti tôt ce matin. J'avais envie de faire l'amour en me levant, t'étais pas là. J'étais sacrèment frusté alors j'me suis rabattu sur un tout autre orgasme. »

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Avery J. Morrison

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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeVen 9 Mar - 21:30

Il tourne la tête vers moi et vient embrasser ma tempe. J'ai un petit sourire niais, juste quelques secondes, avant de redevenir la teigne que je suis habituellement. L'étalage de sentiments, même si ça fait du bien de temps en temps, faut pas non plus en abuser. « J'planne totalement. C'cool. » Sa réponse me surprend pas. Comme je l'avais prévu, il n'est pas sorti et n'a pas branler grand chose. Mais c'est pas grave. Après tout c'est pas comme si on dépendait de son boulot à lui ou quelque chose du genre. Et surtout, heureusement qu'il fait un peu ce qu'il veut quand il bosse, avec une paye assurée. Non, franchement, le mieux, c'est surtout que les parents adoptifs d'Aloïs lui versent un peu de fric chaque mois, quoi. Ça plus le fric qu'il gagne grâce à la musique, on s'en sort sans trop galérer. Donc tout ça pour dire qu'il peut traîner au pieu toute la journée, c'est pas gênant. Et pour, j'peux pas bosser, vu que légalement, j'existe pas sur le sol américain. J'dis pas que ça me dérange, vu que j'ai jamais rien appris de ma vie. J'avais même pas pu terminer le lycée. Mais d'un autre côté ça m'arrange pas non plus. Parce que du coup je me retrouve à pas savoir quoi faire de mes journées et à tourner en rond dans l'appartement comme un lion en cage. Et quand tout ça me fait trop penser à mon pays natal, je sors m'aérer la tête. Aloïs se penche en avant et je me décale pour lui laisser la place de bouger. Il attrape sur la table la canette et la vide d'une traite. Il se rallonge sur le canapé, avant de m'embrasser rapidement. Je m'étends à nouveau à ses côtés, m'installant plus confortablement. Il enserre ma taille fine de ses bras, m'empêchant de bouger. Ça ne me gêne pas, j'me sens pas menacée ou angoissée, parce que c'est Aloïs. « T'es parti tôt ce matin. J'avais envie de faire l'amour en me levant, t'étais pas là. J'étais sacrèment frusté alors j'me suis rabattu sur un tout autre orgasme. » J'ai un petit rire avant de venir l'embrasser tendrement, une main sur sa joue, mon pouce caressant la peau douce de son visage. Quelques instants après, je romps le baiser et reprends ma position, ramenant mes cheveux en arrière pour lui éviter de se les prendre dans la gueule. « Je t'ai jamais interdit de venir avec moi, Alo'... Et puis maintenant, t'est plus bon à rien, avec ce que t'as pris. » Je jette un coup d'oeil aux feuilles et à l'herbe sur la table, ni désapprobatrice ni déçue. Il avait envie, j'étais pas là, c'est tout, tant pis. Juste pour l'agacer, je passe ma main glacée sous son t-shirt, le faisant frissonner. Avec un léger sourire amusé, je remonte un peu le vêtement et vient déposer une myriade de baiser sur la peau pâle de son ventre. Mes lèvres doivent être plus froides que je ne l'imagine, car il frissonne à chaque fois que je le touche, la chair de poule se propageant à une vitesse folle. Ou alors c'est justement les baisers en eux-même. Je sais pas. Je relève la tête et découvre son regard interrogateur posé sur moi, genre "mais qu'est-ce qu'elle fout, la guenon ?". « J'te défrustre, t'est pas content ? » Il a vraiment l'air barré très très loin d'ici, pour le coup. Il est déjà pas très intelligent d'habitude, mais là, ça a l'air pire que tout. Je rabats le t-shirt sur son ventre et me recouche sur lui, nichant mon visage dans son cou. Ses doigts viennent jouer avec une mèche de cheveux et je me laisse faire. J'pourrais m'endormir comme ça, tellement j'ai confiance en lui. Je sais qu'il me fera jamais de mal, pas froidement en tout cas, et jamais volontairement non plus. J'étais pas comme ça, y a un an...
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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeSam 10 Mar - 19:49

    Miléva me touche. Chacun de ses touchers représente une douce torture pour moi. Cela m'arrache des frissons. Je ne sais pas si c'est ses lèvres ou la coke qui amplifie les réactions de mon corps. Ou peut-être les deux, je l'ignore. Tout ce que je sais, c'est que malgré mes frissons, dans ma tête y'a un vrai merdier. Je bloque totalement et je regarde Miléva de travers, je crois. « J'te défrustre, t'est pas content ? » demande-t-elle de but en blanc en replaçant correctement mon tee-shirt. Je cligne des yeux, une fois, puis une seconde fois. Hébété, perdu, complétement déphasé. J'sais plus trop ce que j'ai envie : la baiser ou continuer à planer ? Ou les deux ? J'suis qu'un pauvre mec perdu. J'vaux rien. Chez moi, y'a que ma musique qu'à de la valeur. Enfin je crois. Même ça, je n'en suis pas certain. Je secoue légèrement la tête alors que Miléva se reblottit devant moi. Je tente de faire le tri dans mon esprit mais c'est brouillon dans ma tête. Puis, j'arrête. Ca m'file un mal de crâne de réfléchir, c'est trop dur. Déjà en temps normal alors quand je suis défoncé, j'vous en parle pas. J'sais pas pourquoi, je roule légèrement pour m'installer sur ma frêle copine. Je l'embrasse doucement, me fichant pas mal de savoir si je l'écrase. Je glisse mes lèvres dans son cou. Je grogne légèrement, laissant échapper un léger coup de bassin au niveau du sien. On est tout habillé, j'suis défoncé. Mais j'crois que j'ai envie de Miléva. Envie d'la baiser, d'lui faire l'amour. Je me redresse brutalement et dos à elle, je retire mon tee-shirt. Je lui lance dessus avant de me diriger d'un pas lent vers notre chambre à coucher. « Miléva, j'veux baiser. ». Ouais c'pas fin, je sais. Mais elle a l'habitude. J'y vais pas par quatre chemins, c'est con et inutile. J'suis direct. Et souvent, ça marche alors pour cesser de l'être ? « En fait, je te veux toi, surtout. ».

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Avery J. Morrison

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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeSam 10 Mar - 23:13

trop savoir comment, j'me retrouve avec Aloïs au dessus de moi, qui vient m'embrasser tendrement. Ça n'empêche pas qu'il pèse son poids, l'animal, et qu'il va falloir qu'il se relève rapidement s'il veut pas avoir ma mort sur la conscience. J'me laisse quand même faire, le sentant passer de mes lèvres à mon cou. J'ai un délicieux frisson lorsque son souffle chaud effleure ma peau. J'ai toujours été hypersensible à cet endroit là. Et ça, il l'a bien compris, cet enfoiré. J'ai pas eu besoin de lui dire, il avait qu'à voir la tête que j'avais lorsqu'il me touchait. Un léger grondement lui échappe, en même temps qu'il donne un petit coup de rein. Je peux pas m'empêcher de lâcher un faible gémissement. Il se relève brusquement et me tourne le dos, enlevant son t-shirt. Il me le balance à la gueule, façon Petit Poucet, et s'en va vers la chambre. « Miléva, j'veux baiser. » Je reste allongée sur le canapé, me mettant à rire toute seule. J'fous mes mains sur mon visage pour étouffer mon hilarité. Ah, ça, c'est sûr qu'Aloïs il fait pas dans la dentelle. C'est pas non plus Rimbaud ou Keatts, mais tant pis. On fait avec, quoi. « En fait, je te veux toi, surtout. » Je me calme et me redresse, récupérant au passage son t-shirt. « Mais c'est que t'est poète maintenant ? » J'aime bien notre appart'. Il est un peu petit, mais la disposition des pièces est assez sympa. Par exemple, on passe directement du salon à la chambre, par une sorte de grande ouverture dans le mur. La nuit, y a un rideau pour donner un peu d'intimité, vu que le lit est pile dans l'alignement avec la "porte". Et Aloïs est là, torse nu, debout devant le grand lit, les mains dans les poches, un peu gêné, comme s'il avait honte de demander. Je jette le t-shirt derrière lui avant de venir l'embrasser, l'obligeant à reculer jusqu'à ce qu'il bute sur le matelas. L'un de ses bras vient enserrer ma taille, me tenant tout contre lui, tandis qu'il s'appuie sur l'autre pour nous allonger sans trop de dégâts. J'me retrouve donc à cheval sur lui, toujours en train de l'embrasser. Au bout de quelques instants, j'me laisse glisser sur le côté et me remet debout. « Et si moi j'ai pas envie, tu fais quoi ? » J'retourne au salon pour récupéré cloques et briquet avant de revenir dans la chambre et de m'allumer une cigarette, assise en tailleur par terre. J'le regarde, mon grand amoureux, qui s'est redressé sur ses coudes pour me fixer à son tour. C'est sûr qu'Alo', c'est pas le plus romantique des hommes, ni le plus tendre ou le plus attentionné. Mais il a cette façon de me regarder... Même défoncé, c'est fort, c'est intense et passionné.
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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeDim 11 Mar - 8:28

    Je crois que Miléva veut vraiment me mettre à bout, ce midi. Elle me provoque. Avec ses mots, son attitude et son corps. « Mais c'est que t'est poète maintenant ? » demanda-t-elle. Question sans réponse. Ouais, j'suis pas un poëte mais c'comme ça. On valse jusqu'à chuter dans notre lit, dont les draps sont encore chauds, défaits. Mais elle se relève, s'en va pour revenir, clope au bec. « Et si moi j'ai pas envie, tu fais quoi ? ». Je déglutis tout en lui arrachant la clope du bec pour en tirer une latte avant de la lui restituer. J'sais pas. J'sais jamais quoi faire, je réfléchis pas : j'agis par instinct. Là est la différence. Je me contente de la regarder dans le blanc des yeux avec mes pupilles complétement dilatées. Je soupire, gardant le silence. Miléva sait très bien ce que je vais faire si elle se refuse à moi. Me casser pour me défoncer avant de revenir, de la provoquer pour déclencher une enième dispute où ma main finira sur sa gueule. Décidant à reprendre sa formulation précédente, je balance de but en blanc : « Mais c'est que t'es salope, maintenant ? ». Voix froide, sans tremblements. Ma voix de vilain. Je n'aime pas qu'on me refuse quelque chose, encore moins quand c'est elle qui me refuse son corps. Elle le sait, Miléva, que j'suis comme ça. A aimer à travers la violence de deux corps qui fusionnent. Moi, j'sais pas aimer autrement. L'un ne va pas sans l'autre mais l'autre va sans l'un. J'aime en faisant l'amour mais en faisant l'amour, je n'aime pas. Compliqué. Y'a un gros blanc. Je la regarde du coin de l'oeil, fumer. Ses lèvres, je ne les veux pas sur sa clope. Mais sur mon corps. J'y tiens plus. Depuis ce matin, j'ai envie d'elle. Une envie qui me colle à la peau. Même la défonce n'as fait que l'atténuer. Je veux mon corps dans le sien, rien d'autre. Alors je lui arrache la clope des mains et l'écrase dans le cendrier qui est sur la table de chevet, alors qu'elle n'est qu'à moitié fumée. Je pose mes mains sur les épaules de Miléva pour la pousser, que son dos cogne contre le matelas. Je m'assois à califourchon sur elle, je l'embrasse avec empressement et fougue. Je passe ma main sous son tee-shirt, le remontant vers sa petite poitrine, couverte d'un joli dessous. Mais j'm'en fiche un peu, du tissu. J'veux juste sentir ses formes féminines sous mes doigts. Puis, sans prémices, j'aggripe l'ourlet de son haut pour le lui ôter. « Voilà c'que j'fais foutre si tu me résistes. Assez clair pour ton cerveau atrophié ? »

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Avery J. Morrison

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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeDim 11 Mar - 9:11

Il m'arrache ma clope et la porte à ses lèvres, avant de tirer une taffe et de me la rendre. Je l'observe. Il est calme, en apparence, même si à l'intérieur ça doit être la tempête. Il déteste qu'on lui résiste et je prends toujours un malin plaisir à refuser. Je sais comment ça se fini à chaque fois, c'est pas le problème. Non, ce qui m'impressionne, c'est que lui n'a toujours pas enregistrer que systématiquement je dis non puis je cède. Ou il m'oblige à céder. La frontière entre les deux est mince, de toutes façons. « Mais c'est que t'es salope, maintenant ? » Je me mords les lèvres, agacée. Sa voix est implacable. Dure et froide, comme la pierre. C'est comme ça que ses parents auraient dû l'appeler. Ça lui va mieux, j'trouve. Ça lui correspond mieux, en tout cas. « Ouais... Et pour toi, c'est comme pour tout les autres mecs, faut payer pour m'avoir... » Je sais que c'est un peu risquer de le provoquer sur ce terrain-là. Il supporte pas de partager ce qui lui appartient. Et moi, c'est pire que de l'appartenance, c'est même une putain d'emprise dont je peux pas me défaire. J'baisse le nez, fixe mes pieds croisés, tout en continuant à fumer. Quand soudain, ma clope à disparue. Je relève la tête, vois Aloïs qui l'écrase consciencieusement dans le cendrier puis qui revient vers moi. Il me pousse jusqu'à ce que je me retrouve allongée sur le matelas. Alors, il vient s'installer au dessus de mon corps, assis, tel un roi conquérant. Ses lèvres viennent trouver les miennes et il m'embrasse avec passion. Je sens sa main chaude passer sous mon t-shirt, remonter vers ma poitrine. Il rompt le baiser, juste le temps d'enlever le vêtement. « Voilà c'que j'fais foutre si tu me résistes. Assez clair pour ton cerveau atrophié ? » Je hoche la tête rapidement, avant de me redresser sur mes coudes pour quémander un nouveau baiser. Il s’exécute de bonne grâce, tout en laissant sa main traîner sous mon soutien-gorge. C'est à mon tour de rompre l'étreinte, embrassant furtivement son nez avant de me rallonger, les bras au dessous de la tête, sur le matelas. Je respire l'odeur qui flotte dans la pièce. C'est principalement son parfum que je peux sentir, puissant, masculin. Même les draps en sont imprégnés. J'étouffe un bâillement tout en cambrant le dos pour le détendre, avant de retomber dans l'épaisse couette. Aloïs n'a pas bouger, me regardant simplement faire. Je lève les yeux vers lui, un sourire moqueur aux lèvres. « Bah alors, tu fous quoi ? T'est faible, Alo'... Faible et impuissant. Tu vaux rien, pourquoi j'reste avec toi ? Hein, dis moi pourquoi ? »
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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeDim 11 Mar - 9:44

    « Ouais... Et pour toi, c'est comme pour tout les autres mecs, faut payer pour m'avoir... ». Elle me cherche, la salope. Je crois qu'elle veut vraiment me faire péter un boulon. Et après, elle s'étonne que je ne sois pas aimable alors qu'elle me déclare clairement, qu'au fond, j'suis un mec comme un autre. Du moins, moi, je le perçois ainsi quand elle me balance des trucs comme ça à la gueule. Payer pour l'avoir ? Miléva m'appartient. C'est comme ça, pas autrement. Je grogne. Pas de plaisir ni rien, de mécontentement. Je sens la colère qui me gagne, qui me réchauffe. Tout les jours, elle me provoque, sachant très bien comment cela se termine. Dans les cris, les insultes et parfois, la violence. « Bah alors, tu fous quoi ? T'est faible, Alo'... Faible et impuissant. Tu vaux rien, pourquoi j'reste avec toi ? Hein, dis moi pourquoi ? » demande-t-elle. Je n'en peux plus, j'implose et j'explose. Elle me rend dingue, chèvre, malade. Elle me tape sur le système, elle me brise les reins. Je lui gueule un rutilant : « Ta gueule, sombre conne. ». Ca m'fait rien de lui parler comme ça. On peut pas parler normalement, tout les deux. Enfin, je crois pas. Je sais qu'elle me provoque et que, comme un con, je tombe dans le piège en m'énervant. Mais je n'aime pas qu'elle remette en question notre couple, sa présence à l'appartement, même si c'est pour me mettre à bout. Je grogne de nouveau, énervé. J'attrape son pantalon et l'élastique de son dessous par la même occasion et les abaissent en même temps, découvrant ses jambes fines, trop fines. Je baisse mon boxer et colle mon intimité contre la sienne. Juste la sentir contre moi me fait du bien. Je l'embrasse furtivement, m'initiant brutalement en elle. Je ne suis pas doux, pas tendre. Violent, pressant, sans aucune délicatesse. Un jour, ça m'étonnerai même pas qu'elle chiale tellement j'y vais fort. Mais j'en ai rien à foutre. J'ancre mes mains sur ses hanches, continuant des coups de bassin de plus en plus violents. « Personne mérite une putain comme toi », je crache, en chuchotant, ma bouche près de son oreille, après avoir mordillé son lobe. Je me redresse ostensiblement, continuant à me fondre en elle violemment. Je plante mon regard dans le sien avant de poursuivre : « T'es qu'une putain, Miléva. Rien d'autre. Tu vaut rien. Rien. »
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Avery J. Morrison

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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeDim 11 Mar - 15:00

« Ta gueule, sombre conne. » Je tressaille en l'entendant me hurler dessus. C'est pas la première fois que ça arrive, ni la dernière sûrement. Du coup, mon sourire s'efface instantanément. Cette fois, ni lui ni moi ne rigolons plus. C'est du sérieux, j'l'ai mis en colère, encore une fois. Un nouveau grondement lui échappe et sa main agrippe mon jean et mon shorty, les baissant d'un même coup. Je sursaute encore une fois tandis qu'il ôte à son tour pantalon et boxer avant de se coller contre moi. Ses lèvres effleurent furtivement, comme s'il m'offrait un moyen de me détourner de la douleur de l'intrusion brutale. Un gémissement de souffrance m'échappe et je me mords les lèvres violemment pour ne pas crier. A chaque coup qu'il donne, c'est une nouvelle marque, une nouvelle preuve de son amour. Ça fait tellement mal que ça en devient presque bon, véritablement jouissif, même. Parfois j'me dis que j'suis vraiment cinglée. C'est vrai, faut être folle pour aimer tout en étant blessée. Ses mains attrape mes hanches, tandis que ses coups deviennent de plus en plus profonds. Je sens ses dents venir titiller mon oreille et je remonte mon épaule pour le chasser. « Personne mérite une putain comme toi » Je me gêne pas pour le griffer aux épaules, faisant perler le sang sur sa peau pâle. Foutu mec. Il se relève à peine, me dominant de par sa position. Ses va et vient ne cessent pas, bien au contraire. J'ai un goût de métal dans la bouche et il me faut quelques instants pour réaliser que je viens de me mordre suffisamment fort pour me faire saigner. Malgré ça, je me retiens toujours de prononcer le moindre mot, de lâcher le moindre gémissement de plaisir, même si ce que j'éprouve est bien au delà du simple plaisir. Son regard vient chercher le mien et ne le quitte plus. « T'es qu'une putain, Miléva. Rien d'autre. Tu vaut rien. Rien. » Mon regard se durcit et je me débat pour lui échapper, l'obligeant à se retirer par la même occasion. Je rabats violemment mon t-shirt sur moi, protégeant mon corps nu du regard en colère d'Aloïs. « T'est cinglé, Aloïs, complètement barré... Бедный идиот, бедный толчок приближается к мне больше, вы слышите меня? pauvre con, pauvre connard... m'approche plus, tu m'entends ? » Je quitte le lit, attrapant mon shorty au passage avant de l'enfiler rapidement et de quitter la chambre, pour aller m'installer sur le balcon. Je laisse Aloïs planté là où il est, toujours à poil. Ça lui fera les pieds, c'est la première fois que j'arrête tout. De toutes façons, j'avais même pas envie. Je m'assois sur le béton froid, laissant pendre mes jambes nues à travers la rambarde de métal. Je fais mine de chercher mon paquet de clopes, avant de me souvenir qu'il est pas dans ma poche. Et que des toutes façons, j'ai pas mon jean sur moi. J'appuie mon front sur le métal, laissant mes cheveux former un rideau protecteur entre mon visage et le vent frais.
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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeDim 11 Mar - 15:24

    Elle me repousse, elle cherche à s'enfuir. Comme si j'abusais d'elle. Et elle y parvient. Je sens les gouttes de sang qui glisse doucement dans mon dos alors que Miléva enfile un tee-shirt. Je la fusille du regard, totalement frustré mais plus que tout, en colère qu'elle me repousse comme ça. Pour la première fois depuis un an. Elle gueule comme un putois : « T'est cinglé, Aloïs, complètement barré...» avant de se mettre à baragouiner dans sa langue. Je pige rien. Et Miléva se casse, me laissant à poil dans notre lit. De là où je suis, je la vois, sur notre petite terrasse. Je grogne, dans une colère redoutable. Je me lève, enfile mon boxer. Et abat brutalement mon poing dans le mur de la chambre si bien que mes jointures commencent à saigner. J'suis frusté, enervé. Je quitte la chambre pour le salon sans adresser le moindre regard à Miléva parce que je sais que je serais presque capable de la buter avec mes yeux, là. Je m'accroupis devant la table basse où y'a mon matériel pour me rouler un joint. J'agis vite, les mains tremblantes de rage. Je vois Miléva, dos à moi. Je porte le joint à mes lèvres et l'allume. J'en tire une première latte, espérant que ça me calme. Mais rien. J'ai juste envie de cogner sa gueule contre la barrière en fer de la terrasse. Le joint entre les lèvres, je vais dans la salle de bain pour rincer ma main blessée. Avant de revenir au salon, planté au milieu de la pièce à regarder son dos et ses cheveux, qui virevoltent légèrement. J'comprends pas : j'suis son mec, elle veut pas baiser ? Où est le problème. Je suis plutôt mignon dans mon genre. Et pas chiant. Enfin je crois. Je grogne de nouveau, pour la enième fois depuis qu'elle est rentrée. A croire qu'elle ne sait faire que me mettre en rogne. « T'me brise les reins, pauvre conne. » dis-je soudainement, en brisant un silence pesant qui régnait dans l'appartement. Je tire une nouvelle bouffée. « Tu l'as toi-même dis que t'étais une putain. Une putain, ça s'prend n'importe comment. Mauvaise putain, va ! ». Au fond, je sais que Miléva n'est pas une putain. C'est ma copine. Enfin, si on peut se considérer comme un couple. Bien sûr, que je l'aime. Je suis amoureux mais à ma façon. J'suis pas amoureux comme tout les mecs. J'suis amoureux spécialement. D'elle, surtout. C'la première fois que ça me tombe sur la gueule. Et il a fallut que ça tombe sur Miléva, cette teigne. Je comprends pas et je comprendrais jamais, je crois. « T'as même pas les couilles de m'insulter en anglais, bonne à rien. Vas-y, j'voulais que tu me craches ta haine à la gueule, j'aime ça, tu le sais. Allez, Clara, retourne-toi, regarde-moi et insulte-moi, ça m'fait bander. »

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Avery J. Morrison

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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeDim 11 Mar - 16:08

Son poing s'abat sur le mur, et j'ai pas besoin de regarder pour savoir qu'il a dû se blesser, vu la force du coup qu'il vient d'assener sur le plâtre. J'l'entends qui s'agite, bouge dans l'appartement, va d'une pièce à une autre, mais je ne me retourne pas. « T'me brise les reins, pauvre conne. Tu l'as toi-même dis que t'étais une putain. Une putain, ça s'prend n'importe comment. Mauvaise putain, va ! » J'tourne mon visage vers lui, l'aperçoit debout, simplement vêtu de son boxer, son joint à la main. Je distingue la peau rougie de ses jointures. « Fous moi la paix, Alo'... » Ma voix est faiblarde, pas bien combative. « T'as même pas les couilles de m'insulter en anglais, bonne à rien. Vas-y, j'voulais que tu me craches ta haine à la gueule, j'aime ça, tu le sais. Allez, Clara, retourne-toi, regarde-moi et insulte-moi, ça m'fait bander. » Oh non, enflure, j'vais sûrement pas te donner ce plaisir. Au lieu de ça, je me relève, passe devant lui sans le voir et vais récupéré -encore une fois- sur la table de chevet. J'en glisse une entre mes lèvres meurtries et l'allume, jetant un coup d'oeil à l'intérieur du paquet. Merde, il m'en reste deux. Va falloir sortir. Je me retourne et regarde Aloïs, le joint aux lèvres, reflet quasi parfait de ma propre image. On se ressemble trop, finalement, lui et moi. Nerveuse, je tire sur mon t-shirt pour cacher mon shorty. Sauf que plus je tire, plus ça dévoile ma poitrine. Ma main abandonne le tissu et vient se loger dans ma nuque. « J'pourrais peut-être te prendre les tiennes de couilles, c'est pas comme si t'en avais besoin...»
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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeDim 11 Mar - 16:22

    Elle cherche à cacher son corps. Réaction puérile. On ne cache pas son corps à son copain. Puis, c'est parfaitement inutile : je le connais sur le bout des doigts, son putain de corps. Tout en elle n'est que nervosité, comme chez moi. On est tous les deux énervés. L'orage se profile à l'horizon, je le sens, je le sais. « J'pourrais peut-être te prendre les tiennes de couilles, c'est pas comme si t'en avais besoin...» me crache-t-elle, soudainement. J'dois me retenir et garder le peu de contrôle qu'il me reste pour ne pas lui sauter dessus et la défoncer. Je tire une latte de mon joint, encore, longuement. Je bouillonne, j'ai envie de la claquer. Mais je me retiens. Pour combien de temps, encore ? J'sais pas. « Moi, non. Toi, oui. », je réponds de but en blanc. Je passe devant elle sans un regard, la bousculant légèrement de l'épaule. J'enfile mon jean, qui traîne au sol, dans la chambre. Et attrape un tee-shirt, un autre, dans l'armoire, que j'enfile. J'écrase mon joint dans le cendrier de la chambre. Avant de retourner au salon. Je me plante devant Miléva et la regarde dans le blanc des yeux. Je soupire. Elle me dépite. Je pose mes mains sur ses épaules pour la pousser, comme ça, d'un coup. Plus brutalement que je ne l'avais pensé. Elle tombe par terre mais je continue de la fixer, un sourire aux lèvres. J'me sens supérieur de la voir au sol. « J'me demande ce qu'on fou ensemble, toi & moi, franch'ment. ». Et c'est vrai. On s'entend pas. & en plus, on ne baise pas. Franchement, ça rime à rien, notre couple. A rien. Pourquoi je me casse les couilles à rester avec cette conne alors que j'pourrais profiter de ma jeunesse en baisant toutes les chiennes que je croise ? J'sais pas. Je serre les mâchoires, les contractent, continuant de la regarder sans cligner des yeux. Avant de terminer : « A croire que tu vis ici juste pour avoir un toit sur ta tête. »
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Avery J. Morrison

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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeDim 11 Mar - 16:51

« Moi, non. Toi, oui. » Il me laisse pas le temps de répondre et quitte le salon, me bousculant au passage. Je lâche une insulte en russe, le regardant mettre son jean puis piocher un t-shirt dans l'armoire. Le joint fini dans le cendrier, à côté de ma clope, encore fumant. Il revient se foutre devant moi, je suis obligée de lever la tête pour le fixer. J'suis pas si petite que ça, pourtant. Il soupire et il est tellement près de moi que son souffle chaud vient caresser mon visage. Ses mains viennent se poser sur mes épaules et il il me pousse violemment. Mon gabarit d'anorexique ne me permet pas de garder l'équilibre et je chute au sol. Son sourire s'élargit, un brin sadique. Enfoiré.... « J'me demande ce qu'on fou ensemble, toi & moi, franch'ment. » J'me redresse un peu, appuyée sur mes coudes. « J'en sais rien, je sais juste que t'avais besoin d'une fille qui écarterait les cuisses quand t'en as envie. Tu m'as trouvée, c'est tout. » J'lève le menton, arrogante, bravache. J'le vois serrer les dents, visiblement énervé par mon attitude. C'est ça, Aloïs, continu de péter ton câble. « A croire que tu vis ici juste pour avoir un toit sur ta tête. » Cette fois j'me relève vraiment et lui fait face à nouveau. J'pourrais lui cracher à la gueule si j'avais pas peur qu'il m’envoie à nouveau valser par terre ou contre un mur. « Ferme ta grande gueule, Aloïs, tu sais rien de ma vie, rien de moi. Toi, tout ce que t'as foutu jusqu'à maintenant, c'est t'exciter comme un con sur ta gratte et prendre le fric de tes vieux. Putain j'les plains tout les deux, quand même. Ils se sont occupés d'un gosse qu'en avait rien à carrer d'eux, alors qu'ils ont été assez généreux pour t'accueillir quand tes parents t'ont abandonner. » Là, c'est le coup de grâce. J'aurais dû fermer ma grande, mais j'ai pas pu me retenir et j'ai tout déballer. Je sais qu'il supporte pas que je lui parle de sa famille, mais j'peux jamais m'en empêcher. Parce que ça fait tellement de bien de lui rendre pique pour pique, de lui faire autant mal qu'il m'a blessée. Il a raison, j'sais pas ce qu'on fout ensemble, tout les deux. On passe notre temps à se foutre sur la gueule et à se faire du mal. Un jour, dans dix ans, quand on se sera calmé, quand on aura arrêté de se balancer des saloperies à la gueule, peut-être qu'on arrivera à s'aimer comme tout les autres. Mais pas avant. On en est juste pas capable pour l'instant. On sait vraiment rien faire d'autre. Hésitante, je lève une main tremblante vers son visage, l'effleurant du bout des doigts. Aujourd'hui, j'ai pas le coeur à me battre. Pas pour le moment en tout cas. J'me hisse sur la pointe des pieds et l'embrasse tendrement. « Pourquoi il faut toujours que tu démarre au quart de tour, Aloïs ? »
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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeDim 11 Mar - 17:20

    « J'en sais rien, je sais juste que t'avais besoin d'une fille qui écarterait les cuisses quand t'en as envie. Tu m'as trouvée, c'est tout. » balance Miléva, d'un coup. J'admets, au début, la première fois que j'avais couché avec elle, je pensais pas qu'on allait continuer des semaines, des mois, un an. J'pensais qu'elle n'était qu'un coup comme un autre. Qu'une chienne parmi toutes celles avec qui j'avais couché. Elle me fait face et je sens que là, je vais en avoir pour mon grade. Mais à ce point, je m'en doutais pas. « Ferme ta grande gueule, Aloïs, tu sais rien de ma vie, rien de moi. Toi, tout ce que t'as foutu jusqu'à maintenant, c'est t'exciter comme un con sur ta gratte et prendre le fric de tes vieux. Putain j'les plains tout les deux, quand même. Ils se sont occupés d'un gosse qu'en avait rien à carrer d'eux, alors qu'ils ont été assez généreux pour t'accueillir quand tes parents t'ont abandonner. ». Je serre les poings, complétement dingue par ses mots. Je balance de nouveau mon poing blessé dans le mur, faute de le faire dans sa gueule. Elle a pas le droit, ça non. Pas le droit de parler de ma musique. De mes " vieux ", de mes parents adoptifs. Et encore moins de me rappeler mon abandon. Genre j'sais pas que j'suis un adopté. Que mes parents biologiques n'ont pas voulus de moi. La salope, la garce. Elle a pas le droit de mettre ce sujet sur la table en guise de défense. « J'te hais. J'passe peut-être mes journées à jouer d'ma gratte mais au moins, j'fais quelque chose de ma vie, Miléva. Je glande pas à regarder le soleil, moi. », je cris, complétement hors de moi. Elle me caresse doucement, m'embrasse mais je reste de marbre, profondément heurté par ses propos. « Pourquoi il faut toujours que tu démarre au quart de tour, Aloïs ? » demande Miléva. Je sais pas. Peut-être parce qu'au fond, je m'énerve pour éviter de montrer mes faiblesses. La colère, c'est ma cachette la plus efficace. J'aime m'y blottir. « Et toi, hein, pourquoi il faut toujours que tu m'attaque sur ma famille ? J'aurais jamais dû te raconter mon passé. Parce que tu te sers de mes faiblesses comme armes. Alors que moi, tu vois, j'suis comme un con à pas connaître ton passé et donc, à ne pas pouvoir t'attaquer dessus. Saches-le, Miléva, tu me dégoûte clairement quand tu tiens ses propos-là. ». Puis je me calme. Je soupire et je l'embrasse chastement.


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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeDim 11 Mar - 20:43

Je sursaute et ferme les yeux lorsque le poing serré d'Aloïs s’abat violemment sur le mur. Je déglutit, nerveuse. Je sais que c'était le mur ou moi. Donc le trou qu'il vient d'y faire, on s'en tape. Encore une fois, je sais très bien que j'aurais dû me taire et pas parler de ses parents et de sa famille. « J'te hais. J'passe peut-être mes journées à jouer d'ma gratte mais au moins, j'fais quelque chose de ma vie, Miléva. Je glande pas à regarder le soleil, moi. » Je tressaille lorsque sa voix s'élève. Il est clairement hors de lui, et moi j'pisse dans mon froc. « Et toi, hein, pourquoi il faut toujours que tu m'attaque sur ma famille ? J'aurais jamais dû te raconter mon passé. Parce que tu te sers de mes faiblesses comme armes. Alors que moi, tu vois, j'suis comme un con à pas connaître ton passé et donc, à ne pas pouvoir t'attaquer dessus. Saches-le, Miléva, tu me dégoûte clairement quand tu tiens ses propos-là. » Je le laisse m'embrasser chastement, ramenant mon corps à demi nu contre le sien, me blottissant contre lui. Je baisse le nez, fixant mes pieds nus. Vu comme c'est parti, j'vais sûrement devoir tout déballer pour rééquilibrer la balance. Et j'ai absolument aucune putain d'envie de parler de toute cette merde, de tout remuer et de faire remonter des souvenirs qui me donnent envie de gerber. « T'as pas besoin de le connaître, c'est tout... » C'est pas très équitable comme façon de faire, pas très juste vis à vis d'Aloïs, parce qu'effectivement je sais plein de choses sur lui. Mais ça, non, vraiment, j'veux pas en parler. Je relève la tête vers lui, scrutant son visage. « J'suis désolée, Aloïs, réellement, seulement c'était pas la joie là-bas, et j'ai pas envie de repenser à tout ça... » J'ai un soupir, avant de nouer les doigts de ma main libre à ceux d'Aloïs. C'est toujours comme ça, avec nous deux. On dirait deux bi polaire ou deux schizo', à tout le temps changer de personnalité comme ça. En plus d'être démente, me voilà avec une deuxième miléva dans la tête...
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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeDim 11 Mar - 21:11

    « T'as pas besoin de le connaître, c'est tout...». Réponse habituelle qu'elle me balance depuis un an. Je connais rien d'elle. Son prénom, son nom, son âge, son origine et ses goûts. « Ah, c'est vrai ! J'oubliais ! J'adore vivre et baiser avec une inconnue, c'vrai. ». Elle, elle sait presque tout de moi. Ma première défonce, ma première fois, mes parents biologiques, mes parents adoptifs. Tout. J'me sens con de m'être livré aussi facilement à elle alors que la réciproque n'est pas valable. « J'suis désolée, Aloïs, réellement, seulement c'était pas la joie là-bas, et j'ai pas envie de repenser à tout ça... » continue-t-elle. Parce que tu crois que c'était la joie, les quinze ans que j'ai passé dans un foyer, peut-être ? Je soupire alors qu'elle attrape sa main et se colle à moi. Moi, j'veux savoir. Mais j'dirais rien. Pour une fois, je vais fermé ma gueule. Vaut mieux. Je ferme doucement les yeux, mon passé me submerge. Je me revois, tout seul, assis sur un banc dans la cour du foyer. Pendant que les autres gosses jouent, gardant une distance avec moi parce que je les fais flipper. J'embrasse le creux de son cou, frissonnant sous le poids des souvenirs. Je rouvre les yeux. « Parce que tu crois que c'était la joie, peut-être, avant que j'arrive chez les Middleton et que je connaisse Alesk' ? J'avais pas de nom, pas de repère. ». Je ferme ma gueule, j'ai pas envie de faire mon malheureux. Et de parler de ça, du foyer. Mais évoquer Alekseï, mon meilleur ami, mon frère, me donne du baume au coeur. Même si la dernière fois qu'on s'est vu, on s'est battu. J'sais plus pourquoi, pour un joint, j'crois. Je pose mes mains sur ses hanches, les glissent sous son tee-shirt pour que ma chaire touche la sienne. « J'sais même pas pourquoi j'suis gentil avec toi, là. J'crois que c'est parce que j'suis défoncé, encore. ». & c'est vrai. Je planne. J'ai les yeux explosés. Des pupilles en épingles. J'fais peur. On dirait une loque. On dirait pas, en fait, j'en suis une, je crois.

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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeMar 13 Mar - 19:38

Ses lèvres viennent embrasser mon cou, tandis que je le sent frissonnant contre moi. A ses yeux fermés, je devine qu'il repense à son passé. « Parce que tu crois que c'était la joie, peut-être, avant que j'arrive chez les Middleton et que je connaisse Alesk' ? J'avais pas de nom, pas de repère. » Je me serre un peu plus contre lui, détachant mes doigts des siens pour pouvoir enserrer sa taille. Je pose ma joue contre son torse et je sens son menton venir s'appuyer sur le sommet de mon crâne. « Je sais, désolée... » Si je m'excuse, c'est autant pour mes paroles que pour tout ce qu'il a subit, même si c'est pas de ma faute. Qu'au moins quelqu'un dans sa putain de vie lui demande pardon. Ses mains viennent se foutre son mon t-shirt, se posant sur mes hanches. « J'sais même pas pourquoi j'suis gentil avec toi, là. J'crois que c'est parce que j'suis défoncé, encore. » J'ai un petit sourire. Je l'aime, irrémédiablement. Quand il est comme ça, tendre; quand il me tape dessus, violent; ou quand il m'engueule. Et j'espère que c'est réciproque. Sinon à quoi bon rester avec lui, s'il n'y a pas de sentiments ? « Reste comme ça, c'est bien... T'as les mains chaudes, Alo', ça fait du bien. » Je lève la tête pour l'embrasser tendrement, sans me soustraire à son emprise ni enlever mes bras. C'est la vérité, j'ai pas menti quand je lui ai dit qu'on était bien, enlacés comme ça. J'ai pas envie d'une vie de couple où on serait toujours à se regarder en chien de faïence, à se faire des sourires niais. Parce que cette façon là de vivre, je la connais pas. J'ai pas été élevée comme ça, parce que mes parents vivaient à la dure dans les quartiers pauvres de Moscou. Et ensuite parce qu'à l'hôpital non plus, c'était pas des tendres. Je frissonne à mon tour. Je sais que même s'il me le demande pas, je vais finir par lui dire. Pour nous mettre au même niveau, et partager enfin l'enfer que j'ai vécu là-bas avec quelqu'un. Ça pourrait être le premier pochtron du coin. Mais là, c'est Aloïs et c'est important, plus que tout. « L'hôpital... Ou l'asile, comme tu préfère. J'y suis resté cinq ans avant de partir de là. Je sais plus comment j'ai fait, mais j'me suis cassée, c'est tout ce qui compte... » Oui, c'est tout ce qui compte. J'me souviens de tout, des heures passées à hurler qu'on vienne me sortir de la cellule d'isolement où j'étais, j'me souviens des médicaments qu'on m'administrait à coup de seringue, sans délicatesse. Les ecchymoses violette dans le creux de mes bras ont mis un moment avant de se résorbé, et même maintenant, quand j'ai froid, les petites cicatrices sont encore visibles sur ma peau pâle. J'me love contre lui, agrippant cette fois son t-shirt. J'avais pas envie de repenser à tout ça, mais j'y étais, et fallait faire face au passé et au présent...
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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeMer 14 Mar - 14:23

    [
    Elle veut qu'on reste comme ça, l'un contre l'autre. Je ne dis rien, je ne bouge pas. Je suis bien, là, contre elle, même si la chaleur de nos deux corps m'étouffe. J'ai chaud. Mais je ne bouge pas. Pour elle, pour lui faire plaisir. Pour une fois. Parce que vivre avec moi, c'est pas le bonheur, je le sais. Puis soudain, alors que dans ma tête je suis convaincu de ne jamais rien savoir sur son passé, Miléva crache le morceau. Elle passe aux aveux, discrets mais bels et bien présents : « L'hôpital... Ou l'asile, comme tu préfère. J'y suis resté cinq ans avant de partir de là. Je sais plus comment j'ai fait, mais j'me suis cassée, c'est tout ce qui compte... ». Je baisse les yeux. Un asile. Chez les fous. Alors comme ça, ma copine, c'est une timbrée, une cinglée, une frappée. J'm'en doutais qu'elle est pas très équilibrée. Mais maintenant, ma curiosité est piquée à vif. Qu'à t-elle donc pu faire pour se retrouver là-bas ? Comment a t-elle pu s'en sortir ? Mais j'veux pas être un mec malsain et l'incommoder alors je ne pose pas plus de questions. Je ferme ma gueule et je la serre encore plus fortement contre moi. Comme pour la protéger, lui dire que maintenant, ses maux du passé sont révolus. Que désormais, je suis là. Alors que je suis dangereux, violent. Je le sais. « Ne m'explique pas. Je ne veux rien savoir de plus. J'aurais préféré ne rien savoir. ». Parce que maintenant, j'ai peur du regard que je pourrais avoir sur elle. De la peur, de la terreur, de la pitié. Et je ne veux pas. Je veux continuer à la regarder comme avant. Comme objet de désir et non de curiosité. « Je suis là, plus rien ne peut t'arriver. ». Infâmes mensonges. Parce que je suis le danger incarné et ambulant. Je suis mauvais, très mauvais. Je peux la frapper et la faire tomber n'importe quand, soudainement. Et imaginez qu'elle tombe mal. BOUM. Plus de Miléva. Je dépose mes lèvres sur les siennes, tendrement. Pour tenter de la rassurer.

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Avery J. Morrison

Avery J. Morrison

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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeMer 14 Mar - 17:09

Ses mains me serrent encore plus fort contre lui, dans un geste protecteur. J'ai un soupir de soulagement en sentant cette marque de soutien de sa part. Je sais d'avance que je vais passer des nuits terribles, peuplées de hurlements et de sueurs froides. Rien que de penser à ces cinq putains d'années, j'ai le coeur au bord des lèvres, l'envie de gerber me submergeant. J'enfouis mon visage dans le torse d'Aloïs, me cachant presque. Je ne veux pas qu'il voit la terreur dans mes yeux, la peur que je ressens toujours vis à vis de ces années d'horreur. « Ne m'explique pas. Je ne veux rien savoir de plus. J'aurais préféré ne rien savoir. » Pour le coup, je n'y attendais pas. Bien que ça me soulage, quelque part, je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'Aloïs dise ne pas vouloir en savoir plus. Non pas que ça me dérange, au contraire. Mais je suis surprise. Il avait paru tellement dégoûté d'être le seul à s'être livré, à s'être mis à nu que j'avais pensé qu'il me demanderait de lui parler de ce qu'il s'était passé là-bas. « Je suis là, plus rien ne peut t'arriver. » Il me fait relever la tête, pour m'embrasser tendrement. Je dénoue mes bras pour venir les poser sur son torse, l'une de mes mains remontant jusqu'à son cou, avant de venir se loger dans ses cheveux. Au bout de quelques instants, je me détache de lui, juste assez pour porter ma clope -que j'avais fini par oublier- à mes lèvres. Je me rends compte qu'elle est éteinte et baisse la tête, déconcertée. Avec un soupir, je vais jeter le mégot à la poubelle, avant de revenir auprès d'Alo', me plantant devant lui, un sourire sincère sur les lèvres. « C'est pas plus mal que tu veuille pas savoir... » Nouveau baiser furtif et je vais chercher de nouvelles fringues dans l'armoire de la chambre. « J'vais prendre une douche, fais ce que tu veux... » Je me dirige la salle de bain, sans fermer la porte à clé, au cas où... Je laisse tomber mes affaires sur le petit meuble où on range tout le bordel habituel d'une salle de bain. Je me déshabille et me glisse rapidement dans la cabine de douche, allumant le jet d'eau. Le liquide devient vite brûlant et rougis ma peau au fur et à mesure qu'il tombe dessus. J'accroche le pommeau de douche en hauteur et après une profonde inspiration, je me place sous la cascade. J'ai besoin de me nettoyer, de vider ma tête de toutes ces saloperies. L'eau ruisselle sur mon corps, emportant avec elle mes souvenirs...
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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeMer 14 Mar - 19:19

    Ca l'arrange. Tant mieux. Puis Miléva part prendre une douche. Je reste planté dans le salon, quelques instants, avant de sortir de mon immobilité. Je prends la direction de la pièce d'eau, restée légèrement entrouverte. Par un léger raie de porte, je peux la voir, nue, à travers le verre flou de la cabine. Je la regarde. De plus en plus, la vitre se couvre d'une fine buée, trahissant la chaleur de l'eau et m'empêchant d'observer la silhouette de ma Douce. Je me sens frustrée de ne plus pouvoir l'observer. Alors je me décide à entrer. Discrètement. Sans un bruit. Je retire mes vêtements, les laissant jonchés au sol. Et j'ouvre la porte de la vitre. Submergé et frappé par la maigreur de Miléva. Comme un squelette. Je me glisse dans la cabine, me colle à elle pour pouvoir avoir une place sous le large jet d'eau brûlant. J'en ai un gémissement de douleur tellement c'est chaud. Son dos contre mon ventre, je pose mes mains sur ses hanches. Et mes lèvres, sur son épaule, que je mordille doucement, marquant mon territoire. Sa peau, à l'instar de son corps tout entier, m'appartient. Elle est mienne. « T'es belle » je souffle, soudainement, entre deux baisers sur sa peau. Je n'ai pas le compliment facile, surtout avec Miléva. D'habitude, je lui balance qu'elle ressemble à un cadavre, tellement que je lui demande pourquoi j'en bande. Mais là, nue et vulnérable, il est incontestable qu'elle est plus belle que jamais. Pourtant, j'en ai vu des filles. J'en ai eu dans mon lit. Mais pas comme Miléva, ça non. Pas des anorexiques à la peau laiteuse, aux formes anguleuses. Je pose ma main sur le robinet pour " enlever " un peu de chaleur. Parce que c'est brûlant. J'en ai la peau rouge, elle aussi. Mes mains, sur ses hanches, remontent doucement sur son ventre jusqu'à se poser sur sa faible poitrine. Sans gêne, comme ça. Parce que j'en ai envie. « La porte était pas fermée. Alors j'suis venu. J'avais envie. »

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Avery J. Morrison

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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeMer 14 Mar - 21:41

Je n'entends Aloïs qu'une fois qu'il s'est introduit dans la cabine de douche. Il se glisse contre moi, se faisant une place sous le jet d'eau bouillante. Un grognement de douleur lui échappe lorsque le jet brûlant touche sa peau. J'ai un léger sourire. Autant je suis ultrasensible au froid, autant je supporte des températures assez élevées sans souffrir. Il pose ses mains encore fraîches sur mes hanches, déclenchant des frissons et une chair de poule sur mon ventre. Ses lèvres viennent embrasser et mordiller la peau de mon épaule, y laissant de petites marques rougeâtres vite perdues au milieu des brûlures occasionnées par l'eau. « T'es belle » Avec un sourire, je laisse tomber ma tête en arrière, jusqu'à toucher son torse. « Merci. T'est beau aussi, Aloïs. Je t'aime... » Il reste silencieux quelques instants, le temps de régler la température de l'eau, la faisant chuter de quelques degré. Bon, et bien tant pis pour ma purge. Je pourrais toujours verser un litre de Javel sur ma tête. Je sens ses mains remonter le long de mon ventre, provoquant de nouveaux frissons. Finalement, il vient emprisonner ma maigre poitrine. « La porte était pas fermée. Alors j'suis venu. J'avais envie. » J'ai un petit rire. Bien sûr que la porte n'était pas fermée. Je ne la fermais pratiquement jamais de toutes façons, parce que je savais qu'Aloïs pouvait être pris d'une envie soudaine et me rejoindre. Et s'il trouvait porte close... Je préférais ne pas penser au devenir de la porte en question. Je tourne la tête vers lui, l'embrassant tendrement. Je finis par rompre le baiser, reprenant ma position initiale, appuyée contre lui. « Je préfère la laisser ouverte, j'ai pas envie que tu la défonce ! » Sans me détacher de lui je tends le bras, attrape le gant de toilette accroché à côté des gels douche, en choisi un et verse un peu de savon sur le gant. Je fais un peu mousser avant d'inverser nos positions. Je commence à laver le dos d'Aloïs, avec application. Lorsque je termine, je rince le gant et reprend les mêmes gestes, avant de lui tendre le gant plein de mousse, un sourire aux lèvres. « Tu veux bien me laver le dos, s'il te plaît ? »
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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeJeu 15 Mar - 14:51

    Miléva me savonne. Je la laisse faire, je profite de cette sensation. De son souffle doux sur ma peau brûlante. Puis, son opération méticuleuse est terminée et elle me demande un retour, doucement. « Tu veux bien me laver le dos, s'il te plaît ? ». Je ne sais pas comment on fait, ouais c'est con. Mais je m'éxecute tout de même, en silence, tâchant d'être le plus doux possible. Parce que si je m'écoutais, j'aurais tendance à utiliser le gant de toilette comme du papier de verre pour poncer un meuble en bois. Délicatesse masculine, quand tu nous tiens ! Ca et là, de temps à autre, je pose mes lèvres dans son cou. Les instants où je ne suis ni violent ni vulgaire sont rares. Mais je sais qu'il lui font plaisir et lui donne du baume au coeur. Alors, j'essaye de prendre sur moi même si là, nu sous la douche avec elle, je n'ai qu'une obsession en tête : la plaquer contre le mur et la prendre. Or, elle m'a déjà rejeté il y a quelques instants, me faisant comprendre qu'elle n'est pas enclin à baiser. Alors je m'abstiens, même si c'est douloureux de ne pas pouvoir combler cette pulsion. Je la rince comme elle l'a fait pour moi. Maladroitement mais le geste est là et je pense que c'est ce qu'il y a de plus important. « Tu sens bon. Tu es douce ... » je souffle. Puis je soupire avant de lâcher, un peu malgré moi : « Mais moi, j'ai pas envie que tu sois doux. Pas non plus envie de l'être. ». Plus d'insinuations explicites que ça, tu meurs. Je me mords la lèvre et adopte une moue d'enfant que l'on vient de gronder, désolé. Avec un regard de merlan frit. Je me remets face à elle, collant mon torse au sien. J'embrasse son front. « J'aime quand tu me savonne, Milé. On devrait prendre une douche à deux plus souvent. »

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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeJeu 15 Mar - 17:51

Il est rapide, mais délicat. C'est particulièrement agréable. Les sensations sont vraiment uniques, être partagée entre la chaleur de l'eau, agressive, brûlante, et la douceur d'Aloïs, caressante. Quelques fois, ses lèvres viennent embrasser la peau de mon cou, me faisant frissonner. Je sens bien qu'il fait beaucoup d'efforts et ça me fait plaisir. Je suis pas un modèle de gentillesse et de tendresse, bien au contraire, mais j'ai toujours pensé que de temps en temps c'est agréable d'avoir des moments paisibles, sans dispute ni rien. « Tu sens bon. Tu es douce ... » Léger sourire, je glisse ma main dans celle d'Aloïs, caressant sa peau. « Mais moi, j'ai pas envie que tu sois doux. Pas non plus envie de l'être. » Sa voix est plaintive, je devine aisément la mine boudeuse qu'il doit avoir. Je n'ai pas non plus de mal à saisir également le sous entendu contenu dans ses paroles. Il vient se placer devant moi, me serrant contre lui. « J'aime quand tu me savonne, Milé. On devrait prendre une douche à deux plus souvent. » Je lève les bras et les passent autour de son cou, me hissant sur la pointe des pieds pour l'embrasser. « Mh... J'pense aussi, c'est sympa...» Je reviens l'embrasser, un peu plus passionnément. Lentement, je recule jusqu'à toucher le carrelage froid, entraînant Aloïs avec moi. Rapidement, je me retrouve installée sur ses hanches, mes jambes enserrant sa taille. Le carrelage me griffe le dos mais je m'en fous, le baiser et les mains baladeuses d'Aloïs agissant comme un anti-douleur. « Tu m'as fait mal, tout à l'heure, tu sais ? J'suis pas une poupée en plastique, Alo', fais gaffe...» C'est juste une petite précision, mais je sais bien qu'il ne prendra pas forcément en compte ma remarque. Au moins, je l'aurais dit.
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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeJeu 15 Mar - 18:07

    Je pose mes mains sur ses hanches, pour la soutenir dans cet équilibre précaire. Je me colle bien à elle alors qu'elle me confie que manifestement, j'y avais été un peu fort, tout à l'heure. Mais moi, je n'y arrive pas, à contrôler mes pulsions et mes instincts. J'suis un animal, parfois, au lit, je le sais. Mais quand j'veux la prendre avec violence, même si j'essaye de me convaincre d'être doux, j'y arrive pas. Même quand elle se débat, qu'elle me griffe ou qu'elle pleure, comme c'est déjà arrivé, il y a quelques semaines. Ses larmes me laissent insensibles, bien souvent, pas que dans ce contexte-là. « J'y peux rien, si j'suis trop brusque. S'tu veux d'la douceur, va voir une tarlouze. », je réponds, en faisant un léger coup de rein suggestif, qui m'excite incontestablement. Je l'embrasse avant de glisser mes lèvres dans son cou où je marque mon territoire. Elle m'appartient. Je le sais. Mais je veux que les autres le voit. « Ne me repousse pas, pas cette fois-çi. ». Ou je sais que je vais encore péter un câble et que cette fois-çi, se sera pire que l'embrouille de tout à l'heure. On à le droit de me frustrer deux fois, pas trois. Mes paroles sonnent légèrement comme une menace mais soit. Au moins, elle sera prévenue, ma Miléva. Doucement, si doucement que j'en tremble, je m'initie en elle. Mais la douceur ne me colle pas, ne me vas pas. Si bien qu'au coup de rein suivant, je suis plus franc et moins délicat. Entre nous, ça a toujours été violent, verbalement parlant. Alors pourquoi, lorsqu'on fait l'amour, ça ne le serait pas ? Parce que le ballon d'eau chaude n'est pas éternel, je la porte et sors de la douche, avec précaution, pour ne pas nous faire glisser. Mais aussitôt, je la repose sur le lavabo pour continuer notre entreprise machiavélique. Je la pousse contre le fond du meuble, son dos heurte alors le miroir. Je peux la lâcher parce que ses jambes enserrent mes hanches. Je plaque l'une de mes mains contre ses reins, l'autre, sur le miroir embué, laissant ma trace sur le verre. Je grogne. C'est bon, tellement bon de me sentir en elle. Mais insatisfait, je lui demande : « Resserre tes jambes sur mes hanches, putain.»

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MessageSujet: Re: AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M   AVERY - Toi tu dis que t'est bien sans moi ϟ A&M Icon_minitimeJeu 15 Mar - 22:06

« J'y peux rien, si j'suis trop brusque. S'tu veux d'la douceur, va voir une tarlouze. » En même temps, il donne un petit coup de rein, qui me fait gémir. J'ai un petit rire lorsqu'il parle d'aller baiser un homo'. « Je pourrais, seulement c'est de toi dont j'ai envie. » Il vient m'embrasser puis vient poser ses lèvres dans mon cou, y laissant une nouvelle marque, qui, je le sais d'avance, restera. Au moins, on ne pourra plus douter que je suis à Aloïs, et exclusivement à lui. « Ne me repousse pas, pas cette fois-çi. » Je reviens l'embrasser en signe d'assentiment. Je le sens trembler contre moi, pendant qu'il s'insinue doucement en moi. Un gémissement de plaisir m'échappe et je me mords encore une fois les lèvres, gênée. Le coup suivant me fait glisser contre le carrelage, qui m'égratigne la peau. Merde... Aloïs m'arrache du mur, coupe l'eau au passage et nous sort de la cabine de douche, sans nous défaire l'un de l'autre. Il me pose sur le meuble où j'ai posé mes fringues propres. Pour éviter de les mouiller, je les pousse de la main, les faisant tomber par terre. Aloïs me fait reculer jusqu'à ce que je bute contre le miroir. L'une de ses mains se détache de mes cuisses pour venir se nicher dans le creux de mes reins, attirant mon corps contre le sien. Son autre main vient s'appuyer sur le miroir. Son souffle tout près de mon visage, son corps sur le mien... Il me rend dingue, sans le vouloir. « Resserre tes jambes sur mes hanches, putain. » Avec un soupir, je m'exécute. Un léger sourire s'étire sur mes lèvres, tandis que je serre un peu plus violemment que nécessaire mes jambes autour de sa taille. L'une de mes mains vient se nicher dans ses cheveux, l'attirant pour l'embrasser à nouveau. Le rythme de ses va-et-vient s'accélère et je manque rapidement de souffle. Je m'étouffe presque dans mes gémissements de plaisir. Au bout de plusieurs longues, longues, longues minutes, l'orgasme nous frappe de plein fouet et j’étouffe mon cri comme je peux, les lèvres closes. L'un comme l'autre, nous prenons le temps de reprendre notre respiration. Je laisse ma tête appuyée contre son épaule, mes bras passés autour de son cou. « J'ai vraiment bien fait de pas aller voir la tarlouze... » Je viens l'embrasser tendrement, passant une main sur sa joue, l'autre sur son torse. « Je t'aime, Aloïs.» Oui, je sais, j'me répète...
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