que signifie le terme d'amour pour ton personnage ? → l'amour, l'amour, ah l'amour ! ce sentiment qui la fait frémir rien qu'une fois prononcé. ce mot si doux à l'oreille qui procure une sensation de bien être ultime. ce sentiment qui donne des ailes, qui retourne l'estomac, qui la fait se sentir importante. c'est sans doute le sentiment le plus puissant qui puisse exister. rose y croit dur comme fer. personne n'a bon animer son coeur, ça ne l'empêche pas d'en rêver pour autant. d'ailleurs, elle est persuadée qu'un jour, son coeur brisé retrouvera le bonheur d'aimer à nouveau parce qu'une vie sans amour, c'est une vie raté. c'est une vie qui ne vaut pas la peine d'être vécue.

quel est le statut amoureux de ton personnage ? → quand on ne trouve pas la bonne personne, il reste préférable de rester seul. ainsi par définition, rose est célibataire. une fois que son coeur se met à battre pour une personne et que celle-ci hante ses pensées, elle l'attend. elle se sentirait trop coupable d'aller vers une autre. question loyauté et fidélité, il n'y a rien de plus précieux chez elle. c'est simple, ce sont ses deux grandes valeurs et pour rien au monde, elle ne les trahirait. les trahir serait se trahir sois-même.

quelles sont les préférences sexuelles de ton personnage ? → du plus loin qu'elle se souvienne, elle a toujours été hétérosexuelle. ça a toujours été clair pour elle, c'était comme une évidence. son attirance s'est toujours traduite chez des hommes, qu'importe son passé avec eux. elle n'a jamais testé une relation avec une femme, elle ne s'est d'ailleurs jamais imaginé en embrasser une.

comment ton personnage se voit-il dans l'avenir, du point de vue amoureux ? → le prince charmant en guise de mari, une grande maison qui rendrait jaloux absolument tout le monde afin d'y accueillir leur centaine d'enfants plus beaux les uns que les autres. oké, on est pas dans un compte de fée. petite, c'était ainsi qu'elle voyait son avenir. et même avec ce que l'ont pourrait croire, d'une certaine manière, ça n'a pas changé des masses. du moment qu'elle aime, et qu'elle est aimé en retour, c'est suffisant. elle rêve juste de trouver la bonne personne qui la respectera pour ce qu'elle est et qui sera sincère avec elle. apparemment, c'est trop demandé à l'heure actuelle.

Le chagrin harcèle lentement le coeur humain. Les gens ont souvent le sentiment que s'ils demeurent en mouvement, ils le sèmeront.

Vêtus d'une blouse blanche, debout, postés droit comme un i, ils attendent. L'inquiétude traverse leurs visages bien qu'ils ne tentent de ne rien laisser paraitre. Et là, tu pousses ton premier cri. Soupires de soulagement. Ils relâchent la pression que tu leur avais mise. Tu es en vie, tu viens d'aspirer ta première bouffée d'air frais. Les applaudissements se feraient presque entendre tellement ils sont rassurés. Tu leur as fait si peur à rester muette aussi longtemps. [..] « Voulez-vous tenir votre fille ? » Proposait la sage femme à la jeune mère. Son visage dégoulinait de perles cristallines. C'était fou l'effort qu'elle avait pu faire pourtant, elle ne laissait transparaitre aucunes émotions. Elle gardait alors le silence, préférant détourné le regard sous les yeux étonnés des personnes présentent dans la pièce. « Donnez-là moi. » Le timbre de la voix était déterminée et calme. Le père ne pouvait pas laisser être délaissé l'enfant qu'il avait attendu si longtemps, l'enfant qu'il aimait comme personne d'autre. « Donnez-là moi. » Répétait-il et la sage femme obéit sans un mot.

La femme à la longue chevelure dorée soutenait son ventre tout en pénétrant dans l'auto. « Vite, vite, il arrive, démarre. Purée, démarre ! » L'écho de sa voix douce, pourtant autoritaire s'était fait entendre. Elle semblait si pressée et pour cause, un nouveau né n'attendait que sa venue au monde. « Mets les gazes, tu fous quoi là ? Je ne tiens pas à accouché dans un putain d'auto ! » Pourtant, son mari ne parvenait pas mettre la voiture en marche, comme s'il y avait quelque chose qui le retenait. Soudain, l'illumination. Quel con. « On a oublié Rose ! » Soufflait-il légèrement énervé en quittant l'auto. « C'est pas la fin du monde, mon bébé m'attend. » La jeune mère venait de se parler à elle-même. Heureusement d'ailleurs. Quel impact auraient eu ses mots si son mari les avaient entendus ? Elle était si odieuse. Cette simple phrase aurait pu changer le court de sa vie.

Cachée dans les escaliers, tu les entends crier. Ils se déchirent, s'insultent. L'amour avait été remplacé par la haine. Tu as juste envie que tout ça s'arrête, que leur histoire reprenne. Tu aimerais tellement que ça finisse comme les comptes de fées que ton père te raconte le soir. Ce monde a l'air si merveilleux que tu en rêves, encore et encore. Tu fermes alors les yeux en pensant aux princesses et les larmes commencent à couler le long de tes joues rougies par l'émotion. La scène qui se déroule perdure, longtemps. Le temps ne passe pas. D'un coup, tu sens une présence à tes côtés. Tu détournes la tête pour apercevoir ton petit frère qui enfuit sa tête dans le creux de ta nuque. Tu te sens coupable de ne pas pouvoir lui éviter ça. D'un simple geste, tu lui bouches les oreilles et vous restez là le temps que les choses ne se calment.

Et un jour l'amour te tombe dessus. C'est drôle, ton estomac se resserre, se compresse. Tu te sens vivre. Dès que tu l'aperçois, un sourire ce fond sur ton visage angélique. C'est comme si tu l'avais attendu toute ta vie. Tu as l'impression de rêver pourtant il est bien là. Ton coeur bat au seul écho de son nom. « Je t'aime. » Tu lui murmures ses mots que tu n'avais jamais prononcés auparavant. Tu te sens alors légère, libérée. Amoureuse tout simplement. Tu découvres l'amour pour la première fois, t'es dans ta bulle. Tu ne saurais même pas décrire ce que tu ressens tellement c'est fort. Tellement c'est beau. A partir de ce moment-là, tu n'as plus qu'une envie, rester à ses côtés, dans ses bras. Tu veux enfuir ta petite tête dans le creux de sa nuque tandis qu'il te serre contre lui avec force. Comme s'il avait peur que tu ne t'envoles. D'une certaine manière, il avait raison. Parce que tu es partie.

« Ouvre les yeux une fois pour toute enfin ! Tu n'as d'yeux que pour Carys. Carys par-ci, Carys par-là. As-tu seulement pensé une seule seconde à Rose ? Non, faut croire que c'est trop difficile. Bordel, t'as deux enfants, pas un ! » Il est exaspéré, il ne supporte plus le comportement de sa femme. Ça faisait trop longtemps que ça durait, trop longtemps que ça les brisait. La tension est à son comble, ça criait de tous les côtés. « Mais t'as pas encore compris que je ne voulais pas de fille ! » Ses mots résonnaient. C'était le choc. La claque en pleine figure. Un sac s'étale au sol, interrompant la dispute des mariés. « Rose. » En larme tu les regardes, aucun son ne traverse ta bouche et eux, tout ce qu'ils trouvent à faire, c'est de te regarder. C'est comme si le ciel venait de te tomber dessus ou bien que le sol s'écroulait sous tes pieds. C'était pareil. Non. C'était bien pire. Les bras le long du flanc, tu leurs lances un dernier regard rempli de tristesse avant de partir en courant.

C'était dur de faire face à cette réalité que tu avais toujours préféré nier. Les mots ne pouvaient te réconforter d'aucune façon. Seuls ses bras parvenaient à te faire oublier les mots de cette femme qui était ta mère. Archie. Il détenait ce pouvoir sur toi. Cette attraction qui t'animait en sa présence te rendait presque folle. Tu t'étais réfugiée chez lui, c'était la meilleure solution. Tu n'étais pas prête à retourner voir ses êtres qui avaient tout gâcher. « Pour moi, tu as de l'importance. Plus que quiconque sur cette terre. » Ses paroles si franches t'avaient transpercé le coeur. Tu avais alors levé la tête vers lui et tu avais scellé vos lèvres. Ce soir-là, tu lui as offert ta virginité. D'une certaine manière, sans le savoir, c'était ton cadeau d'adieu.

Quand les choses vont mal, les gens ont tous une manière différente de réagir et de gérer la chose. La tienne ne t'aura pas laissé indemne. La nourriture. Qui aurait pu penser qu'elle allait prendre une si grande place dans ta vie. Manger, manger, manger. Toujours manger sans jamais être capable de s'arrêter. Pas avant une distension abdominale inconfortable qui te faisait te tordre de douleur. C'était la seule raison qui parvenait à te faire stopper le godage excessif de nourriture. Pourtant, ce n'était pas le pire. C'était la seconde phase qui te faisait le plus souffrir. Celle ou le sentiment de honte et de culpabilité te hantaient. Sans le savoir, tu es devenue hyperphagique. Maladie plus communément appelée "boulimie sans vomissement".

Au loin, tu l'aperçois. Tu peines à le discerner parfaitement, pourtant tu cours te jeter dans ses bras. Les sanglots te secouent. Il ne comprend pas mais, tu gardes le silence. Le genre de silence qui veut tout dire. Lui avouer, c'était de loin, la chose le plus difficile à faire de toute ta vie. Une fois que tu lui aurais dit, ça serait comme si tu avais trahi votre amour. « Je pars vivre en Espagne. » Un long blanc s'en est suivi. Aucun de vous ne savaient quoi dire. C'est là que votre histoire s'est terminée. Sans un mot. L'un comme l'autre, vous en étiez conscient pourtant vous vous étiez promis de vous écrire. Tu l'as fait. Chaque mots écrits te déchiraient un peu plus pourtant tu continuais de le faire. Puis tu lui as envoyé. Plusieurs lettres. Sans jamais recevoir de réponse.

L'eau tiède qui s'étale le long de ton corps te ferait presque frémir. Tu fermes alors les yeux en passant tes mains dans tes cheveux fraichement mouillé. Ton pied tapote le sol de la douche sur le rythme de la musique. Tu es dans ton élément. Tu commencerais presque à chantonner. Tu ne fais même pas attention à la porte vitrée qui s'ouvre. Des bras t'enlacent et une tête plonge dans ta nuque. Ton coup est parsemé de doux baisers. Ouvrant les yeux, un rictus se feint sur ton visage et tu fais face à ton homme. Tu te laisses faire. L'étendue de l'inquiétude qui avait pu t'animer venait de s'envoler par la force de son regard sur toi. « Tu.. tu.. m'as manq.. » Tel un écho perdu dans la nature, ses mots peinent à se faire entendre et ton angoisse revient au galop. « Je t'ai quoi ? » Tu souffles de désespoir. « Où étais-tu passé? » Tu as mal. Ses pupilles dilatées te fixent. Ça en foutrait presque les chocottes. [...] La suite s'est engendrée sans que tu puisses le prévoir. Les larmes ruisselantes, tu tenais son corps inerte entre tes bras. « Réveille-toi s'il te plait. » Tu serais fort sa cage thoracique. Il ne pouvait pas te laisser. Pas comme ça. Alors, tu as commencé à lui donner des baffles pour qu'il réagisse, comme tu avais pu le voir dans certains films. [...] Cette scène. Cette overdose. Ce n'était que le début de votre descente aux enfers. C'est là que ton couple a commencé à se faire anéantir petit à petit. Ne laissant plus que les souvenirs du passé.

S'en est fini. Tu quittes l'Espagne. Définitivement. Tu y laisses une partie de toi, comme tu l'avais fait en partant de Phoenix. Pourtant, cette partie là, tu tires un trait dessus toi-même, ce qui n'avait pas été le cas auparavant, avec Archie. Le chapitre Espagne s'est conclu en même temps que la mort de Taz à tes yeux. C'était devenu trop difficile à subir. Retrouver Phoenix est sans doute la meilleure des choses à faire actuellement. Tu ne sais pas ce qui t'y attend, mais tu te laisses prendre au jeu. ~ A ses souvenirs qui ne t'ont jamais quitté et qu'au fond, tu espères retrouver.