I want a dinner with you ❥ Isobel.

Isobel & Jackson ❥

20h45 - Coup de feu. Derrière les fourneaux, Jackson s'active à tout gérer d'une main de fer. Un tablier blanc sur le dos, une main sur l'une des casserole et l'autre attrapant l'huile, ce n'était pas le moment de craquer. Rien ne prédestinait Jackson à devenir le gérant d'un tel établissement. Avant, sa vie était rythmé par les drogués qui voyait en lui le Messie lorsqu'il leur donnait ce dont il avait besoin. Il se contenté d'encaisser l'argent sans même se soucier de ce qui pouvait leur arriver. Drogué lui même, il était constamment décalé, vivant dans un monde décalé. Mais depuis qu'il avait reprit le Shower, il se montrait étonnamment sérieux et consciencieux dans son travail. Avant de recevoir le papier du notaire qui le disait héritant de l'établissement, Jackson savait à peine se faire cuire un oeuf. Il c'était longtemps contenté des fast-food ou tout genre de cuisine qui ne néccésité pas de passer derrière une poêle. Aujourd'hui, il était devenu plutôt doué même si il se contentait de préparer les plats les plus simple et les desserts. Pour le reste, il comptait sur son chef cuisinier et sa brigade pour tout gérer. Après tout, Jackson ne pouvait pas s'improviser cuisinier en si peu de temps. Il se sentait bien mieux derrière son comptoir à préparer les cocktails, les desserts et les appétitifs. Pour une fois dans sa vie, il sentait normal, adulte. Il possédait un bien, bossé dur pour que celui-çi continue à conserver la réputation de son prédécesseur. Il avait même ajouter une touche de nouveauté à son établissement en créant un espace bar. Le lieu était plongée dans une ambiance tamisé, des hauts tabouret faisaient office de siège ainsi qu'un petit espace salon lors des soirées où l'attente se faisait pesante.

« Jeff, je te laisse poursuivre, je passe au bar », signala Jackson à son chef cuisinier tandis qu'il enlevait son tablier. Les fours fournissaient une chaleur étouffante et Jakson avait toujours du mal à rester en cuisine toute la soirée. Retroussant ses manches, il quitta les cuisines pour s'approcher de l’accueil où les clients étaient de plus en plus nombreux. A chaque fois qu'il observait ce genre de situation, il se sentait fière, heureux de constater que son restaurant ne désemplissait pas et que la fidèle réputation du Shower était toujours là. De temps à autre, il recevait encore des paroles de condoléances, pour son oncle, ancien propriétaire des lieux. Cela faisait pourtant plus de trois ans que celui-çi était partit mais les clients semblaient encore attacher à ce vieux bonhomme. Il s'approcha de l'une des serveuses chargé de placer les clients suivant leur réservation. Professionnelle, elle avait cette aisance et ce sourire qui donne envie de revenir, même si la cuisine n'est pas terrible. Avec jovialité, elle demanda aux clients de la suivre et les guida vers une table isolé, joliment décoré. Jackson leur fit un signe de tête, ainsi qu'un sourire polis, avant de jeter un coup d'oeil au livre des réservations. Comme souvent, il chercha le nom de Miller, sans succès. Ce n'était pas tellement le couple qui l’intéressait, mais plus l'épouse. Isobel, femme aimable et sensuelle, qui avait prit ses marques dans ce restaurant comme tant d'autre avant elle. Jackson passa derrière le bar, se servant un verre. Il avait encore cette mauvaise habitude des débutants.

« Jackson ? Une cliente te demande ... », l'une des serveuse venait de passer la tête dans l'embranchement de la porte où Jackson fumait une cigarette. Comme souvent dans la soirée, il s'autorisait un moment de pause où il partait s'isoler derrière la remise, le lieu fumeur pour son personel et lui. « Dis lui que je suis occupé. », répondit-il aussi vite, mécontent d'être dérangé pendant son break. « Oui mais elle te demande personnellement. », insista t'elle avant de disparaitre. Ecrasant son mégot, Jackson se releva. Il aimait à savoir que son restaurant disposé d'une bonne cuisine et d'une gérance impécable, voilà pourquoi il ne pouvait pas toujours refusé de voir ses clients en personne pour recevoir leurs éloges. Reboutant sa chemise, il traversa la remise et retourna derrière le bar où une cliente c'était assise sur l'un des tabourets, élégante à souhait. Il la reconnu aussi tôt. Une telle classe ne pouvait venir que d'une seule femme : Isobel. Soudain, sa mauvaise humeur disparu et il s'approcha d'elle, posant une main sur son épaule. « Content de te voir. », lui dit-il en l'embrassant sur les deux joues. « Je te sers quelque chose ? ». Pendant un instant, il s'attendait à voir débouler Lawrence mais il semblait qu'elle soit venue toute seule et Jackson n'allait pas s'en plaindre.

Codage fait par .Jenaa

jackson & isobel

Quelle idée d'imposer une réunion à 17h, en fin de journée. Il suffit qu'en plus deux indécis posent question sur question se finisse bien plus tard que ne l'autorise le règlement de l'entreprise. « Il faut déposer quelqu'un? » Bien qu'Isobel n'avait qu'une envie: rentrer chez elle se blottir dans les bras de son mari, il fallait faire bonne figure et proposer son aide. au fond si elle ne le fait pas qui le fera? Les rues ne sont jamais très tranquilles et il faut veiller sur les jeunes stagiaires. Par chance soir tout le monde s'était déjà arrangé, parfait elle allait pouvoir être chez elle plus rapidement. Une fois dans sa voiture elle alluma son téléphone qu'elle avait éteint pour la réunion. « Je suis avec Lon ce soir, ne m'attends pas. » Lawrence lui avait envoyé ce message en fin d'après midi, tant pis pour la soirée en amoureux.
Le chemin lui paraissait une éternité, la route était dégagée mais de savoir qu'après une journée éreintante elle allait se coucher seule dans son lit ce soir la déprimait. bien sur elle ne blâmait pas son mari qui n'était en rien responsable de cet épuisement. Alors qu'elle était sur le point d'arriver chez elle, elle passa devant le Shower.
Le Shower est un restaurant qu'Isobel et son mari ont souvent l'occasion de fréquenter. Il était tenu par un homme d'exception quo malheureusement nous avait quitté trop vite. Depuis c'est son neveu qui prend le flambeau de l'affaire familiale. C'est naturellement qu'ils ont lié une sincère amitié. La réflexion ne fut pas longue, Isobel se gara sur le parking privatisé pour le restaurant et y rentra. Les tables étaient toutes occupées ou indiquaient un petit panneau "réservé". Peu importe elle ne mangera pas ici, mais rien ne l'empêchait de prendre un verre et de discuter avec Jackson, le propriétaire de l'endroit. « Bonsoir Madame, avez-vous réservé? » « Du tout, je viens simplement au bar. » Après avoir été accompagnée par la réceptionniste jusqu'au dit bar, un ajout de Jackson qui semble plaire et reste un lieu convivial et accueillant. « Excusez-moi? Bonsoir, savez-vous si Mr Sawyer est présent? Si oui, puis-je me permettre de le réquisitionner un instant? » Isobel regarda sa montre et constata qu'il était presque 21h, en plein rush elle dérangeait surement Jackson en plein boulot. D'un coup elle se senti bête d'avoir fait cette démarche. Cependant il était trop tard pour reculer, la jeune barmaid était déjà partie en direction de la partie dite privée. C'était décidé elle ne resterait pas longtemps comme d'habitude de peur de déranger.
Quelques instants après Jackson apparu de la réserve, il s'approcha d'Isobel et l'embrassa sur les deux joues. Il sentait la cigarette, les remords envahissaient à nouveau la jeune femme, il devait surement profiter d'une pause méritée et voilà qu'elle l'interrompait. « Contente aussi de te voir, je suis désolée d'arriver à l'improviste, je ne réalise que maintenant que tu dois être débordé. » Au fond elle espérait sincèrement qu'il ne le soit pas, ils n'avaient pas pris le temps de discuter depuis quelques mois et quand elle vient avec Lawrence ils ne prennent pas ce temps là. En fait Lawrence ne supporte pas de voir Jackson tourner autour de sa femme, bien que leur relation soit purement amicale la jalousie masculine prend le dessus. Du coup Isobel aime prendre parfois le temps de rendre visite à Jackson seule, ce soir était l'opportunité parfaite. « Oui volontiers, si tu peux me servir un verre de Sauternes je ne suis pas contre. »

Jackson aurait put voir en Isobel, une soeur. Elle était agée de 8 ans de plus que lui, soit, une femme plus mature et adulte que lui. Quand il l'observait, il pensait automatiquement à sa mère, Chiara. Au même âge, elle avait ces même traits anguleux, cette même assurance dans le regard. Isobel faisait partit de ses femmes qui n'avaient pas besoin de faire quoi que ce soit pour attirer les hommes comme des aimants. Belle, elle avait ce charme donné donné exclusivement, donné jalousement à certaines et non à d'autre. Son allure avait tout d'une femme sportive, qui prenait soin de son corps, sans artifices. Comparé à certaines de ses clientes qui se laissé aller à partir de 30 ans, ajoutant des kilos superflus à leur rondeurs négligées, Isobel, elle, n'avait pas besoin de faire attention. Quand Jackson l'observait, il remarquait bien ses longues jambes élancées, ses hanches parfaites et ce buste musclé. Dans le temps, Chiara ressemblait à ça. Avant de tomber malade, avant de sombrer dans une dépression sans nom ou plutôt ça : dans la bipolarité. Peu à peu, ses longs cheveux blonds vénitiens c'étaient raidis, son sourire c'était fané en un rictus tordant. Son corps, autrefois si parfait que tous les hommes se retournaient sur elle, était devenu aussi classique que ces femmes ne prenant pas soin d'elle. Son caractère avait changé, de femme tendre elle était devenu violente. De mère aimante elle était passé à une mère étouffante qui hurlait sur tout ce qui bouge. Et puis un matin, elle avait déserté, laissant ses deux fils ainsi que sa fille aux soins de son mari. Elle avait jouée sa dernière carte : partir avant de faire du mal à ses propres enfants.

« Contente aussi de te voir, je suis désolée d'arriver à l'improviste, je ne réalise que maintenant que tu dois être débordé. », lui dit-elle, manifestement mal à l'aise de l'avoir sortit de sa pause cigarette. Si ça avait était quelqu'un de d'autre, il aurait agaçé, oui. Parce que sa pause était cruciale, c'était son petit moment de détente avant d’enchaîner les services, gérer les retards de commandes et rattraper les bourdes de ses employés. Si il c'était agit de Luna, il l'aurait fait passer derrière la remise et ils auraient partagés une cigarette avant le Rush. Mais là, il s'agissait d'Isobel, il ne pouvait donc pas l'embarquer derrière, un endroit clos et pas vraiment très propre à côté du local à poubelle. Alors, vu que c'était Isobel qui venait de le sortir de sa pause, il ne lui en voulait pas. Après tout, avant d'être son amie, c'était celle de Davis, son oncle. Il la traitait comme une reine au Shower, parce que c'était une cliente à garder, une de celle qui avait ses habitudes et qui avait le droit de se plaindre lorsque son entrecôte était trop cuite ou son rosé pas assez frais. « T'en fais pas pour ça. », lui dit-il avec un petit sourire pour qu'elle déculpabilise. De toute façon, il n'aurait pas put s'éterniser bien longtemps. La restaurant pouvait bien tourner sans lui quelques heures, mais certainement pas toute la soirée. Etant gérant, il pouvait se permettre certains écarts, certes, mais il n'aimait pas en abuser. Il n'était plus comme ça.

« Oui volontiers, si tu peux me servir un verre de Sauternes je ne suis pas contre. » , répondit-elle à sa question. Comme il s'y attendait. Son restaurant faisait partit des plus respectable de Phoenix, de ceux qui possède une carte à l'office du tourisme et dont on parle quand on souhaite passer un bon moment autour d'un bon repas. Ainsi, Jackson avait une clientèle assez chic et disposé donc d'une cave bien remplie. Tournant le dos à son amie, Jackson disparu quelque secondes le temps d'aller chercher la bouteille de vin blanc. Il lui versa un verre et revint près d'elle. Jackson connaissait ses goûts, à force. D'ailleurs, il connaissait ceux de tous ces habitués. De la petite famille de trois enfants, en passant par les Miller, jusqu'au hommes d'affaires donnant rendez-vous à leur clients au Shower. Jackson retenait les noms, les plats, les boissons avec une aisance étonnante. « Que me vaux ta visite ? », demanda t'il alors. Cela faisait quelques mois que les Miller se faisaient moins présent. Jackson se doutait bien d'en être la raison, Lawrence ne le portant pas dans son coeur. Quand celui-çi était présent, les deux hommes se seraient poliment la main et Lawrence entraînait vivement sa femme à sa table. Jackson trouvait ça amusant même si, d'une certaine façon, il était légèrement jaloux du fait qu'un homme comme lui avait l'exclusivité sur une femme comme elle. « Tu a mangé au fait ? ». Jackson n'avait pas encore dîner. Il était rare qu'il mange avec ses employés qui prenaient leurs repas à 18h30, histoire d'avoir fini avant l'arriver des premiers clients. Jackson leur tenait compagnie mais l’appétit lui manquait à cette heure là.