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 Snow&Sev ❥ On peut vivre cent ans sans vivre réellement une minute. Monte là haut avec moi et ça sera une minute où tu auras vécu.

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MessageSujet: Snow&Sev ❥ On peut vivre cent ans sans vivre réellement une minute. Monte là haut avec moi et ça sera une minute où tu auras vécu.   Snow&Sev ❥ On peut vivre cent ans sans vivre réellement une minute. Monte là haut avec moi et ça sera une minute où tu auras vécu. Icon_minitimeDim 10 Juin - 0:44


« I DON'T BELIEVE THAT ANYBODY FEELS THE WAY I DO ABOUT YOU NOW »
Snow-Bryséïs & Sevastyan
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Jetant un énième coup d’œil exaspéré à ma montre, je soupirai. Ô profond ennui. Comme pour tromper cette torpeur qui prenait possession de mon être, mes doigts pianotaient, inlassablement sur la table. Fatigant à ne cesser de soupirer, bouger en tous sens et montrer clairement mon ennui face à la situation, je devais l'être- assurément même. Pourtant, le crack ne semblait même plus s'en apercevoir, trop occupée qu'elle était à potasser notre cours pour deux. En même temps, il était une heure du matin : quelle idée de m'obliger à rester travailler jusqu'à une heure pareille ? De mémoire d'homme, personne jusque là n'avait réussi cet exploit. Mais bon, c'était sans compter le caractère peu recommandable de cette rousse de feu. Amusé par le souvenir des mimiques adorables qu'elle pouvait prendre quand elle était en colère, je laissai mon regard vagabonder sur sa nuque; tandis qu'elle semblait toujours autant absorbée par quelque concept très ennuyeux. Bon sang, que cette fille pouvait rester un mystère insondable à mes yeux, beaucoup plus complexe que je ne l'aurais cru à premier abord. Intelligente et première de classe, mais pas seulement. Passionnée, piquante, vive d'esprit, voir amusante d'un certain point de vue. Et puis jolie, très jolie même. Mais pas d'une beauté évidente, plus discrète mais tellement profonde et originale au final qu'elle pourrait éclipser toutes ces blondes platinées sans saveur.  « Tu m'aiderais pas là ? » La voix de Snow me ramena à la réalité rapidement, comme pour me rappeler à l'ordre. Quelque peu embarrassé, je ne me reconnaissais plus vraiment. Ce n'était tellement pas mon style ce genre de pensés sur la beauté d'une fille. En temps normal, je ne me préoccupais que de savoir si la fille en question pouvait me plaire ou non. Mais, avec Snow, je n'étais pas comme avec les autres filles, toutes plus fades et prévisibles les unes que les autres. Espiègle, je lui lançai mon sourire moqueur made in Sevastyan.  « Pas là, non. » Le regard excédé que Snow me lança à l'entende cette réplique valait tout l'or du monde. Le sourire encore plus grand, je ne pus m'empêcher de la narguer du regard. Ce que je pouvais aimer mettre cette fille en colère; c'était toujours d'un tordant. Et puis, blague à part, l'envie de travailler ne m'habitait pas plus qu'il y avait six heures quand nous avions commencé. Il me fallait vraiment une pause, ma santé mentale en dépendait. Enfin, peut être pas, mais tout de même. Cette fille pouvait être inhumaine, une vraie machine à travail... Liant donc l'acte à mon envie d'échapper à l'atmosphère étouffante de cette pièce, j’attrapai la main de ma compagne d'étude et l’entraînai à ma suite, ne lui laissant aucunement le temps de protester.  « Prends ton manteau, on y va. Et ne me demande pas où : c’est une surprise. » A dire vrai, je n'avais aucune stricte idée de où j'allais l'emmener. Mais le tout était d'avoir l'air assuré afin de cacher ce détail. Haussant les épaules, je ne m'en fis d'ailleurs pas outre mesure- j'allais bien finir par trouver une idée.

Une fois Snow prête à partir, j'attrapai les clef de ma voiture de sport et emmenai ma rousse préférée dehors. A la vue de ce fameux véhicule, je pus facilement deviner les pensées « gosse de riche, voiture de bourge » traverser son esprit, tellement il était facile de lire en elle- tel un livre ouvert. Décidant de ne pas m'en formaliser pour autant, je poussai même le vice jusqu'à jouer carrément de la situation.  « Quoi ? Tu as peur que ça casse ton image de rebelle de monter dans une voiture aussi inutile et ostentatoire ? » N'attendant pas sa réponse, je lui ouvris la portière, l'invitant ainsi à monter à bord. Façon passive de ne pas lui laisser le choix. Galanterie démodée pour l'époque, mais que j'affectionnais particulièrement. Montant ensuite côté conducteur, je démarrai en trombe. Le silence régnait dans l'habitacle, mais pas de manière dérangeante. Bien loin de là : c'était reposant en un sens... Du coin de l’œil, je pouvais apercevoir le crack regarder rêveusement par la fenêtre. Et moi de me demander à quoi elle pouvait bien penser, comme ça, le regard perdu au loin. Les lumières de la ville défilaient à toute vitesse, donnant à son roux une teinte plus tamisée. Stoppant là le cours de mes pensées avant qu'elles ne s'aventurent trop loin sur ce terrain glissant, je secouai légèrement ma tête. Ce fut à ce moment là qu'un panneau routier me donna enfin l'idée de notre destination. Un petit sourire espiègle au coin des lèvres, je me fis la réflexion qu'elle n'allait pas aimer ça- pas du tout, même. Parfait.

Arrivé à bon port, je garai plus ou moins bien la voiture devant les imposantes grilles du parc d'attraction de la ville. Bon d'accord, plutôt moins que bien ; mais vu l'heure : peu importait. Captant le regard perplexe du crack, je rigolais déjà. Je sortis néanmoins de la voiture sans commentaire, aucun. Une fois devant les grilles, je me mis à évaluer quelle serait la technique la plus facile à adopter pour rentrer dans le parc. Avisant ensuite d'un petit muret pas trop haut quelques mètre plus loin, je pris mon élan et m'y élançai afin de me hisser dessus à la force de mes seuls bras. Assis à califourchon sur l'enceinte, je me tournai ensuite vers une Snow toujours aussi perplexe. Mais qui m'avait tout de même suivi. Lui tendant ma main, je la mis au défi du regard de l'agripper et de me suivre dans mon entreprise.  « On a peur le crack ? » Piquer sa fierté de mes remarques était le meilleur moyen de la convaincre me suivre.  « On peut vivre cent ans sans vivre réellement une minute. Monte là haut avec moi et ça sera une minute où tu auras vécu. » Cette phrase là était sincère, sans arrière pensé ni moquerie quelconque. Je voulais lui faire découvrir ce que la vie avait d'autre à offrir que la platitude du quotidien « boulot-métro-dodo ». Je voulais lui prouver que la vie c'était aussi une aventure, savoir prendre certains risque. Qu'il n'y avait que comme ça que l'on pouvait la vivre pleinement, ne pas passer à coté. Aussi, j'étais là : bras tendu, prêt à la hisser à mes côtés. Tout ce qu'il fallait, c'était qu'elle ose. Qu'elle ose un acte irréfléchis et totalement irresponsable pour une fois. Qu'elle ose sauter le pas, prendre ma main.
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∞ Invité
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MessageSujet: Re: Snow&Sev ❥ On peut vivre cent ans sans vivre réellement une minute. Monte là haut avec moi et ça sera une minute où tu auras vécu.   Snow&Sev ❥ On peut vivre cent ans sans vivre réellement une minute. Monte là haut avec moi et ça sera une minute où tu auras vécu. Icon_minitimeDim 10 Juin - 16:00


I don't need a parachute baby if i've got you.
you are your own worst ennemy.

Six longues heures que Sevastyan et moi nous tenions à cette table, six longues heures que noircissais cette page de brouillon tandis qu'il se contentait de m'observer innocemment. Il était une heure du matin, j'avais conscience qu'à cette heure la, le jeune homme fréquentait habituellement les boîtes de nuits, des dizaines de filles aux bras, des blondes, des brunes, des rousses... Non, pas des rousses, j'aimais à penser que j'étais la seule rousse dans la vie de mon partenaire d'étude. Pour quelle raison ? Je n'en savais rien, je trouvais même cela puéril et idiot d'être jalouse de ses conquêtes idiotes et irréfléchies. Quoi qu'il en soit, je me doutais qu'il n'avait aucune envie d'être ici, à bosser avec sa partenaire ennuyante sur un exposé de géopolitique dont il ne devait pas comprendre un traître mot et je me sentais mal à le forcer à rester ici avec moi à une heure si tardive alors que ses amis pétés de tune devaient s'éclater sur un air de David Guetta mais d'un autre côté, je commençais aussi à être fatiguée et ma main commençait à s'engourdir à force de tenir ce stylo. Essayant de lui mettre la puce à l'oreille, je soufflai donc bruyamment pour lui montrer que j'en avais bien assez de faire tout le travail toute seule et que m'observer n'avançait en rien. Mais au fond, je ne pouvais pas lui en vouloir ou réellement me fâcher contre lui, il était bien trop irrésistible pour cela. « Tu m'aiderais pas la ? » finis-je par demander avec une pointe d'énervement. Habituellement, je n'étais pas forcément dérangée par le fait de travailler seule, au contraire, c'était plus apaisant et rien ne pouvait me ralentir mais la c'était différent il s'agissait de Sevastyan et j'avais plus besoin d'attention que d'aide, surtout de sa part. C'est vrai, j'aurais plus vite fait d'attendre l'éclipse solaire annulaire que d'attendre qu'il me propose son aide de toute bonne foi mais j'avais besoin de compagnie, le silence me tuait et l'envie d'entendre le son de sa voix me démangeait. Sincèrement, je devrais avoir honte de commencer à m'attacher à quelqu'un d'aussi orgueilleux et superficiel que Sevastyan mais je ne pouvais pas m'en empêcher, c'en était même ridicule. « Pas là, non. » me répondit-il en me lançant un sourire moqueur digne de lui. Cette réplique, j'aurais du m'y attendre, c'était tellement son genre de répondre des choses aussi puériles. Je le regardai d'un air exaspéré avant de lever les yeux au plafond même si au fond, je me retenais de ne pas rire. C'était tellement lui, ça, de me mettre en colère juste pour le plaisir de voir ces mimiques qui m'étaient propres et qui le faisait se tordre de rire. Sans que je n'ai le temps de réagir, il m'attrapa par la main et me leva de la chaise sur laquelle j'étais en train de moisir. Sur le coup, je ne compris pas exactement ce qu'il se passait, il était une heure du matin et j'avais les idées un peu embrouillées par la géopolitique sur laquelle nous étions, enfin j'étais, en train de travailler et puis quel genre de personne se levait sur un coup de tête sans aucune explication ? Remarque, je n'aurais pas du être aussi étonnée, c'était Sevastyan après tout et chaque jour le jeune homme trouvait un autre moyen de m'étonner grâce à sa personnalité aventurière. « Prends ton manteau, on y va. Et ne me demande pas où : c’est une surprise. » finit il par s'expliquer. Et sans trop me débattre, je hochai la tête. Après tout, même si notre exposé était à rendre pour demain, nous avions tous deux bien besoin d'une petite pause et je me fichais d'où nous irions, tant que c'était ailleurs que dans cette petite pièce étouffante et aussi longtemps que Sevastyan serait avec moi je savais que je ne risquais rien et rien que cette pensée m'était rassurante et suffit à me convaincre de lâcher mon stylo pour le reste de la nuit.

D'un rapide geste de la main j'attrapai ma petite veste et le suivit à l'extérieur ou il avait garé sa voiture de sport digne du fils à papa qu'il était. Jamais de ma vie je n'aurais imaginé voir une voiture comme celle-ci. Si, peut-être à la télé, à une course de formule un, mais en réalité, jamais. Alors monter à l'intérieur, c'était peu imaginable pour la petite écossaise qui sortait de son patelin que j'étais. « Quoi ? Tu as peur que ça casse ton image de rebelle de monter dans une voiture aussi inutile et ostentatoire ? » dit-il, jouant de moi. En vérité, je me doutais qu'il me dirait quelque chose dans ce style et pourtant, pour la première fois de ma vie, je ne me posai pas de question, je n'étais pas effrayée de "casser mon image de rebelle" en montant avec lui. Au contraire, j'avais même envie de monter dans cette voiture sortie tout droit de ma télévision avec cet homme sorti tout droit d'une série télé américaine car pour la première fois de ma vie, je savais que je m'apprêtais à vivre quelque chose de nouveau en montant dans ce cabriolet en direction de l'aventure... Sans attendre ma réponse, il m'ouvrit la porte du côté passager, j'en fûs même étonnée puisque je n'aurais jamais pensé que Sevastyan soit du style galant mais plutôt du genre macho, collectionneur de filles mais j'avais l'impression que ma compagnie le calmait, le rendait plus humain tout comme la sienne me rendait plus aventureuse. Une fois à l'intérieur, je ne pouvais m'empêcher de regarder les étoiles défiler dans le ciel dans cet environnement tamisé et si calme malgré le doux ronronnement de la voiture. Je sentais le regard de Sevastyan se poser sur moi tandis qu'un tas de pensées défilaient dans ma tête tandis que les étoiles faisaient briller mes yeux verts de mille feux. Je n'avais vraiment aucune idée de ou nous nous dirigions mais peut m'importait, je savais qu'il n'allait pas m'emmener dans un endroit glauque. Certes, l'idée de me perdre en forêt lui était probablement déjà passée par la tête mais ce soir la, une intuition m'indiqua que je pouvais avoir confiance en lui.

Au bout d'un petit quart d'heure de route, nous finîmes par arriver à bon port. Lorsqu'il gara sa voiture, je regardai au tour de moi et ne put m'empêcher d'être soulagée en ne voyant aucune forêt dans les environs. "castles 'n' coasters" alors comme ça il m'avait emmenée dans un parc d'attraction ? En pleine nuit ? Des frissons m'envahirent à cette idée. Je me doutais qu'il ne m'avait pas emmenée ici pour rester devant les grilles fermées en attendant que le parc ouvre, il n'était pas comme ça, il n'en avait pas la patience. S'il était ici, c'était pour y entrer. À cette idée, je commençait à paniquer ; rentrer par effraction dans un parc d'attraction à une heure du matin ? Quelle idée, quelle folle et incompréhensible idée. Qu'est-e qu'il lui était passé à travers la tête ? Il me connaissait, ce n'était pas mon genre... « On a peur le crack ? » demanda-t-il, comme s'il lisait dans mes pensées, ou comme s'il ne me connaissait que trop bien. Je tournai la tête et je le vis déjà en haut du petit muret qui entourait le parc d'attraction. Il n'avait pas perdu de temps et je ne pus m'empêcher de penser qu'il avait l'habitude de venir ici et j'eûs même un petit pincement au cœur en pensant à toutes les conquêtes qu'il avait du emmener ici avant moi. Moi, sa partenaire de géopolitique qui devait ne rien représenter pour lui.. « On peut vivre cent ans sans vivre réellement une minute. Monte là haut avec moi et ça sera une minute où tu auras vécu. » continua-t-il. C'est vrai que cette phrase me surprit de sa part, elle était si philosophique et si différente de ce qu'il avait l'habitude de dire. J'avais envie de suivre mon instinct, de monter sur ce muret, de briser la loi et de prendre sa main. J'avais envie de monter là haut et de vivre réellement, grâce à lui. « Le crack elle a un nom et puis tu me prends pour qui ? » répondis-je avec un air auto satisfait comme à un enfant à qui on aurait lancé un défi. Puis affichant un sourrire fier sur mon visage je pris sa main et commençai à me hisser sur le mur. Au diable les lois, au diable la prudence, on ne vit qu'une fois et j'étais avec Sevastyan, qu'est-ce qu'il pouvait m'arriver au pire ? Une fois hissée en haut du mur, je commençai à perdre l'équilibre et me raccrochai à la taille de mon partenaire. Doucement, je m'assis à ses côtés sur le murêt, le temps de reprendre mon souffle et mes esprits. Bon sang qu'est-ce qu'il m'avait prit de monter la haut ? Pendant que je commençai à m'imaginer tout un tas de scénarios dans ma tête, je sentis son regard défiant se poser sur moi, comme si lui même ne croyait pas que j'allais monter. Oppressée par son regard que je sentais sur moi, je tournai la tête et nos yeux se croisèrent l'espace d'un instant. Je plongeai mes yeux dans les siens d'un vert impérial tamisé par la lumière des étoiles. L'instant était poétique, je n'avais aucune envie de détourner le regard, ni de parler, encore moins si c'était pour dire quelque chose d'idiot qui allait faire que nous nous remettrions à nous insulter et nous disputer. C'était un moment bien trop précieux et unique pour être gâché. Alors je me contentai de sourire. « Merci » finis-je par lâcher. Merci pour quoi ? A vrai dire moi même ne savais pas pourquoi. Peut-être pour m'avoir emmenée ici, ou pour avoir été si gentil avec moi, pour une fois. Ou alors "Merci" de m'avoir prêté l'attention que je recherchais de sa part. Ou encore simplement pour m'ouvrir à un nouveau monde de danger et d'aventure que je n'osais pas approcher lorsque j'étais recroquevillée dans ma bulle de sécurité et de confort. Merci d'avoir éclaté cette bulle, merci d'être la pour moi...

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Snow&Sev ❥ On peut vivre cent ans sans vivre réellement une minute. Monte là haut avec moi et ça sera une minute où tu auras vécu.

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