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 tomorrow will be kinder (rhett)

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S. Faust White-Lancaster

S. Faust White-Lancaster

◭ messages : 197
◭ arrivé(e) le : 29/06/2012
◭ âge : vingt-quatre ans
◭ statut : célibataire mais amoureuse
◭ études/métier : étudiante en littérature


MessageSujet: tomorrow will be kinder (rhett)   tomorrow will be kinder (rhett) Icon_minitimeJeu 5 Juil - 1:08

Dark clouds are behind me. I now can see ahead. Often I wonder why I try hoping for an end.

Tu es folle. Folle de douleur, folle de rage, folle d'amour. Son fantôme te hante, comme Catherine a hanté Heathcliff, comme elle l'a rendu fou. Chaque instant de chaque jour qui passe, c'est ton cœur qui meurt un peu plus, ton esprit qui se fourvoie. Il la projette partout, allongée sur votre canapé, assise à votre table, endormie dans votre lit. Toutes les nuits, tu revois en rêve vos moments de bonheur, plus beaux, plus vivants, plus intenses. Ces souvenirs ne manquent pas de t'arracher des larmes et tu t'éveilles chaque matin en pleurs. Malheureuse depuis trois ans, la souffrance ne s'est toujours pas atténuée. Et tu ne souhaites pas la voir diminuer. Car elle te rappelle chaque jour qu'il fut un temps béni où tu étais heureuse, avec elle. Paradoxalement, elle te paralyse sur place, te coupe le souffle, t'empêche de réfléchir correctement. Tu as besoin de partir, de changer d'air un moment. Tu te sens tellement mal, au bord du gouffre, prête à vomir ta douleur et ta rancœur. Chez toi, tu étouffes, tu étouffes tellement... Allongée dans ton lit, roulée en boule sur toi-même, tu subis les assauts de tes propres souvenirs. Il ne te faut pas longtemps pour décider de quitter ton appartement. Tu attrapes en vitesse la petite besace où tu fourres tout et n'importe quoi et dévale l'escalier de ton immeuble. Dans la rue, tu hèles un taxi et t'engouffres dans le véhicule en indiquant la première adresse qui te passe par la tête ; celle de la librairie dans l'East Side. Malgré la circulation, tu arrives à destination au bout de quelques minutes. Tu salues vaguement la blonde à l'entrée, assise derrière sa caisse le nez dans un bouquin, avant de filer vers le premier étage. Là, tu t'installes confortablement dans un fauteuil, attrape le premier bouquin à portée de main et le pose sur tes genoux. Dans ta besace, tu attrapes ton ipod et sélectionne ta playlist. En quelques minutes, tu es plongée dans ton livre et tu as déjà occulté la majorité de ces souvenirs qui te rongent l'esprit. Tu ignores combien de temps passe ainsi. De temps en temps, tu te lèves, fais quelques pas pour te dégourdir les jambes puis retourne t'asseoir avant que tes souvenirs n'ai le temps de refluer dans ton esprit. Aujourd'hui, tu n'as guère envie de souffrir à cause d'elle et tout est un bon prétexte pour la sortir de ta tête. Heureusement, le livre que tu as pris est passionnant et te distraie fabuleusement bien. Tellement que tu ne t'aperçois pas tout de suite que quelqu'un est entré dans la pièce. Coupée du monde par la musique et le livre, tu ignores royalement l'intrus et reste plongée dans ta lecture. Tranquillement, tu sirotes un thé que tu t'es servi, tout en tournant les pages. Tu ne jettes même pas un regard à la personne qui partage les lieux avec toi, en espérant qu'elle repartira rapidement et te laissera à ta solitude littéraire. Bien sûr, c'est sans compter sans ta malchance légendaire, puisque le client s'attarde, semble traîner volontairement dans la salle. Tu sens son regard qui pèse sur toi, mais tu préfères faire semblant de ne pas le voir plutôt que de lui parler. Tu te replonges dans ton livre, tâchant du mieux que tu peux d'oublier la présence de ce type, lorsque tu sens qu'on t'arrache tes écouteurs. Tu lèves les yeux, surprise, pour découvrir un visage qui ne t'es pas inconnu. C'est cet homme, le chasseur de fantôme, celui qui semble poursuivre le souvenir d'une femme et qui te prend pour elle. Tu te renfonces dans ton fauteuil, t'éloignant le plus possible de ce regard perçant qui te fait te sentir misérable. Tellement misérable que tu meurs d'envie de prendre tes jambes à ton cou, de rentrer chez toi et de t'enfermer à double-tour, juste pour te soustraire à ce regard. Il est tellement empli de douleur et d'amour que tu crains de le voir se poser sur toi. Tu as peur de voir se refléter ta propre peine et tes sentiments débordants, dégoulinant. Tu as peur que la folie de cet homme, cet acharnement qu'il met à chercher en toi les traits de sa bien-aimée ne te renvoi à ta propre pitoyable existence, peuplée de souvenirs. Nerveuse, tu passes une main dans tes cheveux, te mordille la lèvre, avant d'oser lever les yeux cet l'inconnu en face de toi. C'est bien la première fois que tu oses le regarder droit dans les yeux. Et il reste là, à te fixer, silencieux, immobile. Tu fermes d'un coup sec ton livre et le pose sur tes genoux, le coeur au bord des lèvres. « Euh... Salut ? » Bien, belle entrée en matière. Tu ne pouvais pas rêver plus banal, ni rébarbatif.


aaaaaaaaazy comment c'est d'la merde tomorrow will be kinder (rhett) 3075639981 désolée...
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Rhett J. Hawtorn

Rhett J. Hawtorn

◭ messages : 474
◭ arrivé(e) le : 26/04/2012
◭ âge : 26 ans
◭ statut : Célibataire
◭ études/métier : Sans emploi


MessageSujet: Re: tomorrow will be kinder (rhett)   tomorrow will be kinder (rhett) Icon_minitimeVen 6 Juil - 9:31





Désolé, j'ai pas trop fait d'effort, j'ai perdu deux fois le RP, ça ma gaver, du coup c'est moisi. ><

Les aiguilles de l’horloge produisent le son désagréable du « tic tac » te rappelant que le temps passe bien trop lentement et que ta vie est insignifiante. A l’image des aiguilles, tu tournes en ronds, sans jamais trouver une autre issus. Tu fais le tour de ton cadran, puis tu recommences, en espérant qu’un jour, une brèche s’ouvre enfin, que tu puisses t’échapper du cercle qui te garde prisonnier. Pourtant, tu le sais, la seule chose qui t’empêche d’avancer, c’est ce fantôme. A côté de toi, l’ombre spectrale d’Hannah est là, son sourire enjôleur t’accompagne ou que tu ailles, elle te tient la main dans la rue, s’assoupis contre ton épaule dans le parc, rit de ses propres blagues dans le bar et, évidemment, t’offre un visage consterné au lendemain d’une nuit pensée au creux des reins d’une autre qu’elle. Hannah est là, partout, ou que tu ailles. Jusqu’au plus profond de toi. Elle est ancrée dans ton corps comme un tatouage, indélébile. Constamment douloureux. Pourtant, depuis quelques temps, tu l’as remarquée, elle. Comme un quasi copier/collé de ta bien aimée. Des différences sont notables en effet, pourtant, tu ne peux t’empêcher d’assimiler leurs deux visages, des expressions parfois identiques qui te ramène à ton passé radieux dans lequel tu n’aspires qu’à replonger.

Soupirant, tu abandonnes le matelas qui te sert de lit dans cette piaule miteuse et tu quittes l’appartement, clope en bouche, comme toujours, les lunettes masquant ton regard tu te soustrais au joug de ton esprit meurtris, abandonnant le monde que tu fuis inlassablement. Jusqu’à ce que, au coin d’une rue, tu l’aperçoives. Chaste colombe qui se pavane gracieusement jusqu’à la librairie. Perdu dans un monde abstrait, tu la suis sans même réellement le vouloir, croisant les passants et voitures sans prêté attention aux risques que tu prends en coupant la rue de cette manière. Sans doute est-ce la première fois que tu mets les pieds dans ce lieu. La librairie, quel lieu futile tout de même ! Mais qu’importe, tu t’engouffres dans celle-ci, fendant les groupes de passant sans t’inquiéter des bousculades que tu causes. Elle est là. Assise, éperdument lancée dans sa lecture. Putain de souvenir qui te revienne. Hannah lisait aussi. Beaucoup. Tu te souviens encore écouter ses monologues aux sujets d’un roman à l’eau de rose et, même si tu ne t’y intéressais pas réellement, tu appréciais écouter chacun de ses mots, observant son visage, assis dans l’herbe, les sourires qu’elle faisait, les mains qu’elle passait dans ses cheveux blonds, ses genoux repliés vers sa poitrine et ses mains parcourant ses tibias lorsqu’elle cherchait les mots.

Tu fronces les sourcils en la fixant lorsque tu te rends compte que tu lui as arraché ces écouteurs. « Euh … Salut ? » Tu entends le même timbre de voix que celui d’Hannah, sans trop savoir si la folie te susurre des mensonges pour que tu soit encore plus troublés devant la jeune ou si elle a réellement plus de similitudes avec Hannah qu’elle n’en a l’air. Tu te concentres pourtant sur ces mots, qu’as-tu à dire, désormais, imbécile ? Tu restes mutin face à ses yeux ancrés dans les tiens. La garce t’obsède. Personne ne t’obsède, sauf Hannah. Mais elle, elle prend sa place, s’incruste dans ton esprit par la farouche ressemble qu’elle possède avec la femme de ta vie. « Pourquoi ? » Cette question, tu as l’impression de passer ton temps à la poser, elle demande tout, elle demande rien, elle veut des réponses, mais des réponses à quoi ? tu ne sais pas. Tu n’as jamais su ce que tu voulais, Rhett. Sauf pour Hannah, elle tu la voulais, tu la veux et tu la voudras toujours. Et elle, petite blondinette penchée sur un livre miteux débarque dans ton existence avec ses airs de Venety-Muller comme si elle pouvait se permettre de chambouler davantage ton existence. Prit d’une douleur lancinante dans la poitrine, tu poses les mains sur les accoudoirs du fauteuil sur lequel elle est assise et, à proximité de son fin visage tu souffles les mots, comme pour te parler à toi-même. « Tu lui ressembles tellement. » Presque inaudible. Cruellement douloureux. Tu suffoques.

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tomorrow will be kinder (rhett)

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