| | Isao - Once upon a time, somebody ran, somebody ran away. Saying : I’ve got to go | |
| Auteur | Message |
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∞ Isao T. Morrison
◭ messages : 181 ◭ arrivé(e) le : 30/04/2012 ◭ âge : 27 ans ◭ statut : Célibataire ◭ études/métier : Photographe humanitaire
| Sujet: Isao - Once upon a time, somebody ran, somebody ran away. Saying : I’ve got to go Lun 30 Avr - 12:51 | |
| | Isao Tomas Morrison copyright avatar : lalouu.
ton âge → 27 ans ton groupe → the enthousiasts ton boulot → photographe humanitaire ta classe sociale → aisée ton caractère → Altruiste, nomade, généreux, idéaliste, positif, franc, intelligent, patient, aimant, sociable, artiste, inconstant en amour, ne sais pas rester en place, esquive les problèmes, peu sérieux.
ton pseudo → Lalouu ton âge → 19ans feat : Texas Olsson. |
il faut un début à tout. « Et toi Isao, elle est où ta famille ? » Je remontais l’enfant sur ma hanche tout en marchant vers le village. Azzan, petit kenyan de 5 ans. Sa mère était décédée peu après sa naissance. Il était à l’orphelinat de Nairobi depuis ses deux ans. C’est moi-même qui l’y ait emmené, j’ai payé le directeur pour qu’il accepte ce petit garçon malgré la longue liste d’attente. Il se trouvait dans une famille où personne ne le regardait et où on le laissait mourir de faim. Parce que malgré la promesse de protéger l’enfant de leur fille, ces personnes n’avaient pas les moyens de nourrir une bouche de plus. Je ne leur en voulais pas, ils n’avaient pas le choix. J’avais donc vu le petit garçon grandir, apprendre à marcher, à parler. J’ai également avancé le payement d’une école pour qu’il puisse apprendre à lire, à écrire et à compter. C’était quelque chose qui lui servirait plus tard dans la vie, il aurait au moins un léger avantage sur les autres. Je prenais très à cœur mon rôle de parrain. L’association dans laquelle je m’étais engagé nous incitait à parrainer des enfants. Je n’aurais peut-être pas dû me contenter d’Azzan, mais c’est ce que je fis. Je préférais tout donner pour une seule personne plutôt que de m’éparpiller avec une dizaine d’autres. De plus, ma présence ici ne se limitait pas à parrainer un enfant, je partais en action humanitaire, je passais ma vie dans des familles kenyanes, passait de village en village. J’ai énormément appris depuis mon arrivée ici il y a trois ans. J’avais mûri, je m’étais assagi. Je me battais pour de vraies causes et enfin j’agissais pour que ça change. Avant l’Afrique, je voyageais certes, beaucoup, je suivais des campagnes humanitaires, j’ai même participé à des projets de la croix rouge, mais rien d’aussi édifiant que ce projet-là. Je tourne la tête vers le petit garçon et lui embrasse le front en souriant : « C’est toi voyons, ma famille » Puis j’embrassais son cou en soufflant pour faire du bruit. J’obtenus le résultat espéré, le petit garçon se mit à gazouiller, heureux. « Arrête ! Je voulais parler de ton papa et de ta maman, ils sont ici aussi ? » Je souris tendrement pendant que mes pensées s’égaraient plus loin. « Mes parents sont loin d’ici, ils sont en Amérique » Le garçon parut surpris : « Ils ne te manquent pas ? » Je souris, ne mis pas très longtemps à répondre : « Si bien sûr, mais je les appelle très souvent, ils doivent venir dans deux mois me rendre visite, je te les présenterais » L’enfant parut très satisfait de ma réponse, mais il n’en avait pas fini avec moi visiblement : « Et tu as des frères et sœurs ? » Je ne répondis pas tout de suite, je détournais même le visage : « J’ai… une petite sœur, oui » Je mesurais avec précaution le ton de ma voix, pour ne pas l’alerter. Je ne devais pas trop mal m’en sortir : « Elle aussi elle vient te voir ? » Je grimaçais. « Je ne pense pas non » La question qui suivit était prévisible : « Pourquoi ? » Parce que ma sœur et moi ne nous parlions plus depuis trois ans, parce que notre dispute avait été assez violente pour qu’aucun des deux partis n’essayent de renouer contact, parce que j’avais été stupide de partir fâché, parce que je ne savais pas quoi lui dire. « Ma sœur et moi, nous nous sommes disputés avant mon départ » La même question qui revient : « Pourquoi ? » J’eus un bref rire, rien de vraiment joyeux : « Tu poses les bonnes questions, bonhomme… parce qu’elle ne voulait pas que je parte pour l’Afrique, elle voulait que je reste en Amérique, que je ne reparte plus » Sur le moment, j’ai trouvé ça très égoïste de sa part. Elle n’avait pas le droit de me forcer à rester, de me faire du chantage affectif pour que je ne parte pas. Je ne me sentais pas à ma place en Arizona, je me sentais inutile. Ici, j’ai ma place. J’aide des personnes qui en ont besoin, je peux photographier et montrer au monde les beautés de ce continent, la misère des gens, mais leur vie, leurs coutumes, montrer leur bonté d’âme. Je pouvais faire parler d’eux, ce que je ne pouvais pas faire chez moi. J’avais essayé de le lui faire comprendre, mais elle n’a rien entendu. Peut-être que quelque part, je ne l’ai pas entendu, elle. « Moi aussi si j’avais un frère je me disputerais pour qu’il ne me quitte jamais, je voudrais qu’il reste toujours avec moi… Et même si c’était une sœur je voudrais qu’elle reste avec moi » Je regardais le petit garçon, intrigué. Mais je ne répondis pas tout de suite. Je le remontais encore une fois sur ma hanche, le village n’était plus bien loin. Je l’avais emmené avec moi, planter des arbres. Il s’était retrouvé bien vite fatigué, mais cette sortie lui avait beaucoup plu. Il appuya sa tête contre moi, se laissant aller. Il n’avait pas voulu dormir de toute la journée et l’heure de la sieste était passée depuis longtemps. Il commençait à fatiguer. Je l’entendis bailler contre moi, je n’avais toujours pas répondu. Je n’avais pas vu la situation comme ça. Vous me direz qu’en trois ans, on le temps d’y réfléchir mais j’ai fait tout mon possible pour ne pas avoir à y réfléchir, à m’occuper assez pour n’y penser que de manière épisodique. Je lui avais néanmoins, envoyé des lettres, des photos des paysages, des animaux, des gens, d’Azzan. Même si la plupart des images étaient envoyées par Yaëlle et non part moi. Yaëlle est journaliste et travaille avec moi, couche avec moi à l’occasion. Elle connait la situation avec ma sœur je crois qu’elle espérait m’aider. Mais je n’ai jamais vraiment voulu en discuter. « Tu as peut-être raison » Si la situation avait été inversée, je n’aurais jamais voulu qu’elle parte sans moi pour la protéger. On avait une relation très fusionnelle avant mes départs. Je suis sur les routes depuis mes 18ans, c’est vrai que je ne me suis jamais demandé ce qu’elle pensait de mes voyages. Je partais juste parce que je ne me sentais pas bien là où on vivait, j’ai ensuite espacé mes visites jusqu’à l’annonce de mon départ définitif. J’aurais peut-être du mieux l’écouter quand elle m’a demandé pourquoi je ne l’aidais pas, elle. Azzan endormit dans mes bras, j’arrivais au village. Demain, je devrais lui annoncer que je rentre chez moi, demander pardon à ma sœur. J’espère qu’il comprendra. Mais qui sans amour existe ? . que signifie le terme d'amour pour ton personnage ? → L’amour. L’amour… Je n’aime que ma petite sœur. Mais ce n’est pas de cet amour-là dont vous me parlez n’est-ce pas ? Non, je suis contre ce genre d’engagement. Mais je suis contre aussi les coups d’un soir. De toute façon, on ne prend jamais bien son pied quand c’est la première fois avec quelqu’un. Il faut le temps de connaitre le corps de l’autre, ses envies, ses fantasmes. Les coups d’un soir sont peu satisfaisants. Mais je vous corrige tout de suite, il n’est pas nécessaire d’être en couple pour prendre le temps de connaitre le corps de l’autre. Je suis sûr que vous connaissez la notion de Sexfriend. Moi j’aime assez, ça me va. Pas de pression, pas d’engagement, de responsabilité, je n’appartiens pas à l’autre, l’autre ne m’appartient pas. Nous sommes libres de nos actes, mais nous couchons ensemble régulièrement. Pas de sorties, pas de soirées en amoureux. Une relation purement physique avec la même personne.
quel est le statut amoureux de ton personnage ? → En relation libre. C’est un terme qui convient je pense. Enfin, plus pour le moment, j’ai « rompu » en revenant au pays. Elle ne me suivait pas en Amérique, préférant rester au Kenya. Je suis donc Célibataire, à la recherche d’une relation libre ? Je pense que c’est ça, oui, c’est ça.
quelles sont les préférences sexuelles de ton personnage ? → Totalement hétéro sexuel. J’ai un peu du mal à m’imaginer avec un autre homme, allez savoir.
comment ton personnage se voit-il dans l'avenir, du point de vue amoureux ? → Peut-être qu’un jour, j’aurais envie de me poser, d’être responsable, de m’engager. Peut-être. En attendant, j'ai autre chose à faire que de chercher l'amour à tout prix. Sauver le monde, ça ne vous dis rien ? Mais même là, j'ai quelque chose à faire de plus urgent, il y a cette femme dans ma vie à qui je dois aller demander pardon. C'est ma seule préoccupation présente et future. L'amour peut bien attendre encore quelques années avant que je n'y songe sérieusement.
Dernière édition par Isao T. Morrison le Mar 1 Mai - 10:57, édité 3 fois |
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∞ E. Billie-Jean Milington
◭ messages : 477 ◭ arrivé(e) le : 28/01/2012 ◭ âge : vingt ans ◭ statut : en couple ◭ études/métier : étudiante
| Sujet: Re: Isao - Once upon a time, somebody ran, somebody ran away. Saying : I’ve got to go Lun 30 Avr - 13:31 | |
| mon rêve se réalise ! nous deux réunies sur un forum, avec un lien de malade ! encore mieux qu'ilze et pâris j'ai hâte de lire ton histoire, chérie |
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∞ Isao T. Morrison
◭ messages : 181 ◭ arrivé(e) le : 30/04/2012 ◭ âge : 27 ans ◭ statut : Célibataire ◭ études/métier : Photographe humanitaire
| | | | | Sujet: Re: Isao - Once upon a time, somebody ran, somebody ran away. Saying : I’ve got to go Lun 30 Avr - 14:07 | |
| Welcoume |
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∞ Isao T. Morrison
◭ messages : 181 ◭ arrivé(e) le : 30/04/2012 ◭ âge : 27 ans ◭ statut : Célibataire ◭ études/métier : Photographe humanitaire
| Sujet: Re: Isao - Once upon a time, somebody ran, somebody ran away. Saying : I’ve got to go Lun 30 Avr - 15:13 | |
| Merci =) Voilà, fiche terminée |
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∞ j. alix o'donnel ◭ bye-bye, black bird.
◭ messages : 6147 ◭ arrivé(e) le : 02/12/2011 ◭ âge : twenty-one y-o. ◭ statut : en couple ? ca dépend des fois. ◭ études/métier : étudie la littérature et bosse dans un café.
| Sujet: Re: Isao - Once upon a time, somebody ran, somebody ran away. Saying : I’ve got to go Lun 30 Avr - 16:04 | |
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∞ Isao T. Morrison
◭ messages : 181 ◭ arrivé(e) le : 30/04/2012 ◭ âge : 27 ans ◭ statut : Célibataire ◭ études/métier : Photographe humanitaire
| Sujet: Re: Isao - Once upon a time, somebody ran, somebody ran away. Saying : I’ve got to go Lun 30 Avr - 16:08 | |
| En fait, je n'avais aucune idée du groupe à choisir x') Donc aucun souci, je prend ce groupe-là :D Merci pour la fiche |
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∞ j. alix o'donnel ◭ bye-bye, black bird.
◭ messages : 6147 ◭ arrivé(e) le : 02/12/2011 ◭ âge : twenty-one y-o. ◭ statut : en couple ? ca dépend des fois. ◭ études/métier : étudie la littérature et bosse dans un café.
| Sujet: Re: Isao - Once upon a time, somebody ran, somebody ran away. Saying : I’ve got to go Lun 30 Avr - 16:08 | |
| et je te valiiiiiide . |
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∞ E. Billie-Jean Milington
◭ messages : 477 ◭ arrivé(e) le : 28/01/2012 ◭ âge : vingt ans ◭ statut : en couple ◭ études/métier : étudiante
| Sujet: Re: Isao - Once upon a time, somebody ran, somebody ran away. Saying : I’ve got to go Lun 30 Avr - 16:09 | |
| youhou frangin, tu gère sa race |
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∞ Isao T. Morrison
◭ messages : 181 ◭ arrivé(e) le : 30/04/2012 ◭ âge : 27 ans ◭ statut : Célibataire ◭ études/métier : Photographe humanitaire
| Sujet: Re: Isao - Once upon a time, somebody ran, somebody ran away. Saying : I’ve got to go Lun 30 Avr - 16:10 | |
| Yeaaaaah. Merci |
| | | | Sujet: Re: Isao - Once upon a time, somebody ran, somebody ran away. Saying : I’ve got to go | |
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| | | | Isao - Once upon a time, somebody ran, somebody ran away. Saying : I’ve got to go | |
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