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 aidan - Ecoute-moi crier aux portes de l'enfer

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MessageSujet: aidan - Ecoute-moi crier aux portes de l'enfer   aidan - Ecoute-moi crier aux portes de l'enfer Icon_minitimeMar 24 Jan - 18:01

aidan - Ecoute-moi crier aux portes de l'enfer Flaunt-shoot-2
Quand les anges pleurent, au bord de ta fenêtre
Ft. Olivia Wilde


« Regarde-moi tomber sans plus personne derrière. » Une goutte tomba sur le sol, comme une unique larme venant des cieux. Le jeune homme leva alors son visage vers le ciel, en observant les nuages. & lorsque la pluie se fit plus précise, il resta ainsi, laissant l’eau venir percuter avec violence son visage pâle. Cela faisait un mois que tout était terminé. Un mois qu’il était parti de cet abattoir. Un mois qu’il connaissait autre chose que ces plateaux mal garnis … & pourtant, il ressentait toujours ce manque. Il avait l’impression qu’on venait de lui arracher ses ailes. Mais il n’était pas un ange, alors dans ces cas-là, c’était plutôt son cœur. Il avait cette impression qu’on venait de lui arracher le cœur à la petite cuillère, que sa vie venait de partir en fumée & que rien ne pourrait la reconstituer, même pas la dernière pièce du puzzle : le Destin. N’étant qu’humain, il ne pouvait ressentir cette immortalité. Le fait de pouvoir voir tout ce qu’on a disparaitre petit-à-petit … Dans ces cas-là, même le fait d’être humain n’était pas un obstacle. Il avait vingt-huit ans, un âge pas si avancé que cela & pourtant, il avait cette impression d’avoir vécu sa vie entièrement. Il avait l’impression d’être un vieillard sur un lit d’hôpital, au point de mourir. Une impression qui ne vous donnait qu’une envie : qu’on vous achève. A quoi bon continuer de vivre quand on a tout perdu ? A quoi bon continuer sur le fil du funambule alors que notre bâton est déjà au sol ? A quoi bon donner un spectacle quand votre public vient de vous abandonner ? Rien. Cela ne servait absolument à rien de continuer. & pourtant, étant humain, il gardait son instinct de survie, comme tout animal. Il avait beaucoup avoir voulu mourir, il ne l’avait jamais fait. « On ne fera pas long feu si on ne vole qu’avec une aile. » Ceci était tellement vrai. Sincèrement. Quand on arrache une aile venant d’une mouche, elle titube, elle vole en biais & deux heures plus tard, elle sera morte. Alors quand on vous enlève votre unique rempart, vous n’êtes plus rien. Absolument plus rien. « On s’en remet à Dieu sur son lit d’hôpital. » Il l’avait vécu. Il avait vu sa famille pleurer en le voyant allongé sur un lit d’hôpital, il voyait sa mère prier. Mais à quoi bon le faire ? Si Dieu existait, il n’aurait pas fait cela. Il n’aurait pas enlevé le bonheur d’un pauvre mortel. Il n’aurait pas mit une barrière entre lui & un Destin glorieux. Bien sûr, il savait très bien qu’il n’était pas seul, il savait parfaitement qu’il n’était pas unique. Mais il avait tout pour gagner. Il avait surtout Lui*, Gossip. Ce cheval était unique. Un étalon banal pour certain, un Dieu pour lui. Un être humain, un meilleur ami. Vous le pensez niais ? Débile ? Pensez ce que vous voulez, mais il était certain d’une chose : il avait été le seul à ne jamais l’abandonner, même pas lors de sa chute.

« Si l’espoir meure, pourra-t-il renaître ? » Il se le demandait. Il se demandait sincèrement si il retrouverait un espoir un jour ou si sa dernière chance n’était que l’autre côté du tunnel. Si son unique chance de sortir était la simple porte qu’on lui ouvrait quand il abandonnait tout espoir de rédemption. Oui, il s’en voulait. Il s’en voulait de n’avoir pas réagit plus tôt. Il revoyait sans arrêt les mêmes images, il refaisait sans arrêt le même cauchemar. « On se sent si seul quand le train déraille. » Avez-vous déjà eu la sensation que tout est de votre faute ? Avez-vous déjà ressentit cette impression que tout ce que vous faîtes ne fait que faire souffrir les gens que vous aimez ? Si oui, vous savez alors ce que l’on peut ressentir en sentant ce regard maternel déçu. Quand il avait commencé ses conneries, il avait bien vu le regard déçu de sa mère. Il avait bien sentit cette haine qui naissait petit-à-petit dans l’esprit de son géniteur. Il décevait tout le monde, mais il n’y pouvait rien. Enfin, c’est ce qu’il avait pensé il y a un an, mais maintenant qu’il avait prit du recul, il avait bien remarqué que tout était de sa faute. Tout ce qui s’était passé était de sa faute. Il le savait. « Encore des chagrins. » Mais, il savait aussi qu’il n’était pas le seul fautif. Si elle n’était pas partie, rien de tout cela ne serait jamais arrivé. Si elle avait assisté à ce concours, Gossip aurait vu le soubassement. Si elle avait été là, tout le monde l’aurait applaudit au lieu de pleurer sur leurs sièges. Mais avec des si, on peut mettre Paris en bouteille. Il le savait aussi parfaitement tout cela. « Regarde-moi brûler quand tu éteins la lumière. » Observe-moi, juge-moi … Mais jamais tu ne sauras à quel point je me hais. L’alcool ? Sa seule amie pendant au moins six mois. Les narcotiques ? Son seul réconfort quand il dort. Des cauchemars, des pleurs, des envies suicidaires … Voilà sa vie d’il y a un an. & le pire dans tout ça, c’est qu’il l’assumait parfaitement mais en plus de cela, il ne s’en voulait pas. Pire, il regrettait presque cette vie. Au moins, les narcotiques & l’alcool lui permettait de tout oublier. Lui permettaient d’oublier sa douleur – autant physique que mentale – mais aussi de ne pas entendre les hennissements de Gossip. Il ne voulait plus le revoir. Non pas, car il ne l’aimait plus. Pire, il l’adorait ce cheval … Mais il sentait la tristesse dans son regard. & il ne pouvait, ne voulait, le supporter car il s’en porterait garant.

Un sursaut. Le jeune homme posa son regard bleuté sur un bus qui venait de s’arrêter en face de lui, le chauffeur le regardant avec anxiété. Aidan monta alors dans le bus. « Bonjour, un ticket pour le ranch, s’il vous plait. » Un petit sourire & le chauffeur lui donna le ticket en question. Aidan le tamponna & alla s’asseoir dans le fond du bus. « Il y a des jours comme ça où rien ne va, enfermé dans ton mal être. » L’homme est égoïste de nature. Quand il va mal, il ne voit plus personne près de lui. Un sdf pourrait s’écrouler, mort de froid, aux pieds d’une jeune femme qui pleure, qu’elle ne le verrait même pas. On est tous individualistes, même les plus humanistes d’entre nous. Voilà, pourquoi Aidan ne remarqua pas le regard des gens sur lui, ni le dégoût de certain. Il était pâle, mais il l’assumait parfaitement. Oui, il faisait peur. Rassurez-vous chers gentes, Aidan sait parfaitement qu’il fait peur, il le savait car il se voyait tous les jours dans un miroir. « De la pluie dans les yeux. » Tous les matins, des larmes dans les yeux en voyant son état, en voyant son Destin s’émietter au fil des heures. Maintenant qu’allait-il devenir ? Il n’en savait rien. Le bus s’arrêta & Aidan descendit rapidement de ce dernier, se sentant bien trop oppressé. Un bref regard sur le bus qui s’en alla, tout comme l’espoir d’une nouvelle vie. Finalement, le jeune homme châtain marcha sur le sentier menant au ranch, en observant les chevaux présents dans le pré. Mais bizarrement … L’effet qu’ils pouvaient lui procurer n’était plus le même. Il n’était que des animaux de travail. Un soupir & il vint se présenter à l’entrée. « Ah ! Aidan ! Tu vas monter Sugarfoot aujourd’hui ! » Un acquiescement de tête & il alla dans le pré. Un sifflement, 7 sept têtes qui se levèrent simultanément, dont une noire & blanche : Sugarfoot. Il s’approcha de lui avec douceur, lui mettant le licol & sortant du pré. Il n’était pas Gossip mais c’était un cheval. Mais même en sachant cela, il ressentait toujours ce manque.
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aidan - Ecoute-moi crier aux portes de l'enfer

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