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 la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice

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Dan Blackburn-Norwich

Dan Blackburn-Norwich
Firebird

Masculin ◭ messages : 451
◭ arrivé(e) le : 06/06/2012
◭ âge : 22
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MessageSujet: la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice   la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice Icon_minitimeSam 9 Juin - 22:20



☇ VIENS DANS MON COMIC TRIP.

épisode 1

J'ai reçu le plus gros électrochoc de toute ma vie. C'était ce matin, sur les coups des dix heures et demi. Si je me souviens de l'heure exacte c'est peut être parce que mon esprit veut appuyer sur un détail crucial. Mon nouveau colocataire me rend fou, jour après jour. Je n'ai pas franchement à me plaindre de lui. Et de son corps, encore moins. Je n'aurais pas pût rêver mieux. Je me souviens encore de ce soir où je pensais être seul à l'appartement, que je me suis dirigé vers la salle de bain en me déshabillant d'une traite, près à entrer dans cette douche italienne que j'aimais tant et de sentir couler l'eau chaude sur ma peau. Je l'ai vu à poil, on est restés quelques instants à se regarder dans le blanc des yeux et puis je suis sorti. Sans tarder plus longtemps - non pas que je risquais de le violer mais mon geste avait été instinctif.

J'ai pensé à Ice toute la journée. Ce n'est pas dans mes habitudes d'être aussi préoccupé par quelque chose, surtout par quelqu'un. Je trouve ça en plus complètement stupide de penser à mon colocataire mais je n'ai pas su m'arrêter. J'ai dut supporter les images que j'avais, essayer de faire abstraction de tout ça pour éviter de perdre le contrôle sur moi. De mon entrejambe sans doute aussi. Le détail qui m'a choqué, c'est que je n'ai pas regardé une seule fille - juste le cul des gars que je croisais dans la rue, dans les couloirs du conservatoire. Je me suis même surprit en train de fantasmer sur le postérieure d'un étudiant à lunettes, boutonneux comme une calculette. Chaud !

Sur le trajet jusqu'à un appartement où une fête était organisée je repense - pour pas changer - à la porte de la salle de bains qui s'ouvre sur Ice, dégoulinant d'eau. Son corps irrésistiblement bien taillé à côté du mien qui ressemble plus à une allumette. Je craque. J'arrive chez le fêtard, entre tout sourire. Je ne suis pas repassé à l'appartement pour me changer mais de toute façon je ne comptais pas changer de tenue. Jeans, chemise à carreaux, la base. Je danse avec une ou deux filles - embrasse l'une d'elle tandis que nous sommes assis sur le sofa du salon, au milieu d'autres couples qui se roulent des patins. Pour une fois, j'arrive à penser aux formes généreuses de ma partenaire à la place de celle de Ice. C'est un progrès. [...] La soirée s'étire, je fini complètement ivre, pété à cause de la fumette et de l'alcool. C'est l'extase, l'osmose. J'enfile mon pantalon que j'ai laissé par terre pour venir chevaucher la douce. Cette derrière est à poil dans le lit des parents aux gars. Elle tourne la tête et me regarde, sourit.
— Rentre bien m'adresse t-elle.
Je ne dis rien, juste un signe de tête.


Je suis dans l’ascenseur, à moitié embrayé. Je soupire, baille - je suis fatigué et la seule envie que j'ai à cet instant c'est de retrouver mon lit, fermer les yeux et partir jusqu'au petit matin quand le soleil me réveillera car j'aurais oublié encore une fois de descendre les stores.
J'entre dans l'appartement, silencieux. Il est près de quatre heures du matin. Je traîne les pieds jusqu'au couloir qui donne aux chambres. Je passe devant la porte de Ice. Je m'arrête d'un seul coup, une fois ma main sur la poignée de ma chambre. Je fronce les sourcils et pense. Est-il là ? Est-il absent en train de faire la fête ? Par curiosité, je reviens sur mes pas et pousse délicatement la porte. Je mets un pied, puis l'autre et reste debout dans la pénombre. Je perçois sa respiration. Je repense à ce matin et plus je tarde à m'en aller de là, plus mon corps m'emmène jusqu'à son lit. Il est découvert jusqu'à hauteur de son nombril. Je matte son dos, perçois malgré le noir le grain de beauté qui traîne dans le creux de ses reins. Je pince mes lèvres, me les humecte et commence a enlever mon pantalon, ma chemise la rejoint aussi. J'écarte délicatement les couvertures pour éviter de le réveiller et pénètre dans son lit. Je reste un instant immobile sur le dos avant de tourner la tête pour le regarder. Je ne vois que sa nuque. Je m'approche un peu plus, entre-ouvre la bouche quand celle ci est à proximité de sa peau.

Ce qui me surprends tout de suite, c'est que j'ai oublié le désir premier que j'ai depuis ce matin vis à vis de Ice. Je ne veux pas de contact charnel, mais plutôt juste de fermer les yeux et de m'endormir à côté de lui. Je laisse tomber mon bras sur sa taille - sans prendre en compte que peut être, j'allais avoir affaire à un rejet de sa part. Soit, dans l'état où j'étais, c'était pas si grave. J'étais encore stone, ivre.

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Ice Shadow

Ice Shadow
as the phoenix reborn from its ashes

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MessageSujet: Re: la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice   la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice Icon_minitimeDim 10 Juin - 17:48




GOSH, IT'S SUCH AN EMBARRASSING TEMPTATION

T a journée était sans doute l’une des plus banales aujourd’hui. Métro, boulot, dodo, comme on dit. Sauf qu’en te concernant il s’agit plus d’une espèce de : moto, études, repos, et c’est assez moche. Aucune rime. Non, ça ne ferait pas un tabac comme expression courante, c’est certain. Pourtant, il s’agit bien là de ton quotidien. Heureusement ce n’est pas comme ça tous les jours, tu te serais vite tiré une balle sinon, c’est sûr. Comment dire, avec les fréquentations que tu as, tu n’as finalement pas spécialement le temps de t’ennuyer. Même quand tu ne sors pas, tu as toujours quelque chose à faire à l’appartement. Que ce soit étudier –encore et encore– ou bien même ranger, tu es toujours assez occupé. Il faut dire que, cohabiter avec un mec, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de mieux afin d’avoir un appartement propre, alors il faut bien que quelqu’un se bouge le cul pour nettoyer.

Bref. Tu arrives à l’université, en retard, comme d’habitude, alors tu te résignes à devoir fumer ta cigarette à la pause du midi, tant pis. Les cours passent lentement, peut-être est-ce parce que tu avais une flemme monumentale de venir aujourd’hui, ou alors parce que la fatigue commence à se faire sentir. Toujours est-il que tu bailles entre deux mots prononcés par le prof. Et toute la journée se déroule ainsi. Les prises de notes deviennent difficiles, tu en serais presque à t’endormir sur tes cours. Ce serait con, quand même. Tes paupières commencent à se fermer lourdement et alors résonne cette douce sonnerie qui te sauve la vie, une fois de plus. Tu as beau aimer les études que tu fais, il y a des jours où tu es bien content quand ça se finit.

Home, sweet home. Ravi d’être enfin rentré, tu ne prends cependant même pas le temps de t’affaler sur le gigantesque canapé qui siège dans le salon, immense lui aussi. Tu vas directement ranger casque, blouson et chaussures de moto dans ton placard avant de faire un tour dans l’appartement pour vérifier que tu y es bien seul. Quelque chose te dit que Dan ne va encore pas rentrer ce soir. Au final, pour les rares fois où vous vous croisez, c’est un peu comme si tu vivais seul ici. En un sens, ça te rassure de voir qu’il n’est pas là, bien qu’en un autre, cela te déçoive un peu. Mais il faut dire que les choses sont étranges avec lui depuis quelques temps. Ce n’est pas commun de se retrouver à poil devant ton colocataire que tu ne connais que depuis quelques mois, il faut dire. À tel point que les premières douches après l’incident, tu as préféré fermer la porte à clé. Mais maintenant tu laisses la porte ouverte. On pourrait te dire qu’il s’agit là d’une espèce de provocation, mais tu préfères te dire que tu as juste “oublié de fermer”. Balivernes. On sait tous que tu es curieux, Ice. Avoue-le.

Une boisson énergisante –ton carburant– avalée plus tard, tu t’installes dans ta chambre à ton bureau et te met à dessiner. Un don que tu t’es découvert récemment et que tu mets à profit pour tes études. Moteurs, voitures futuristes, ou même simplement motos aux courbes agressives comme ton œuvre de ce soir, tout y passe. La seule chose que tu ne penses pas pouvoir dessiner est l’être humain, sans doute trop complexe pour être matérialisé sur une feuille de papier. Du moins, trop complexe pour toi. Tu passes la nuit sur tes croquis, tu n’as même rien mangé, préférant te consacrer à tes détails et autres jeux d’ombre, et sur les alentours de deux heures du matin tu te décides enfin à aller te coucher, laissant tous tes papiers et crayons en plan, sans rien ranger. Enfin désapé, tu t’installes bien confortablement dans ton lit, et tu t’endors si rapidement et si profondément que tu en oublierais ton propre prénom si on te le demandait immédiatement. Incapable de réaliser quoi que ce soit. À tel point que tu ne réagis pas immédiatement quand tu sens une légère pression sur tes hanches due à un bras déposé.

Jusqu’à ce que tu tournes ton visage en direction de la personne dont le dit-bras appartient et ouvres tes yeux, et tu y vois Dan, endormi. « MERDE ! » tu jures à voix haute, ce qui réveille ton colocataire en sursaut. Rien à foutre. Sans même lancer un nouveau regard dans sa direction, tu te lèves précipitamment et, dos à lui, tu cherches quelque chose pour te couvrir. Que ce soit un boxer, un short, un jean, qu’importe tant que cela te permet de ne pas rester nu comme un ver plus longtemps. Tu sens son regard sur toi pendant que tu enfiles le vêtement enfin trouvé. « Que.., qu’est-ce que tu fais là ? » Cette situation te gêne assez, il faut bien l’avouer. Il se serait agi de n’importe quel pote, tu l’aurais sans doute dégagé de ton lit sans ménagement –d’un grand coup de pied par exemple–, mais depuis cette histoire de douche .. Ça te perturbe. Disons qu’il y a maintenant certaines situations qui te mettent mal à l’aise. Tu te retournes vers lui et le vois en train de comater, toujours installé confortablement dans ton lit. Il semble fortement alcoolisé, ce qui ne t’étonne pas en un sens. « T’as dû te tromper de chambre, Dan .. » Tu chuchotes, presque pour ne pas le réveiller. Il est mignon comme ça, entre deux eaux. Oui, mignon comme quelqu’un qui se réveille, rien de plus. Ta gueule, Ice. Tu irais presque dormir sur le canapé pour le laisser tranquille. Quelle heure il est au juste ? Un coup d’œil à ton téléphone te vaut d’apprendre qu’il est presque cinq heures du matin. Bon, tu n’auras pas dormi des masses.
code by biscotte

bon, bah en fait j'ai répondu plus tôt que prévu aha (c'pas bien), et le début est pourri, désolée u.u ps; 100ème message héhé.
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Dan Blackburn-Norwich

Dan Blackburn-Norwich
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MessageSujet: Re: la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice   la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice Icon_minitimeLun 11 Juin - 21:58


épisode 1

Je ne me suis même pas senti partir. Je suis déjà loin, en train de dormir. Je ne rêve pas du tout mais je ne suis même pas conscient pour m'en rendre compte. Retour en arrière : alcool à volonté, substance i en libre service - fille, sexe. La soirée a été éprouvante pour mon corps. J'avais toute de suite pensé après notre ébat avec ma partenaire - dont j'ai oublié le prénom - que j'allais avoir mal de partout en me réveillant après m'être effondré sur mon lit. [...] Ce n'était véritablement pas le mien que j'avais rejoins, bien que je me rendais à la base vers ma chambre. Quelle idée de revenir sur mes pas et de pénétrer dans l'antre de mon colocataire. Ice dormait bien profondément et je n'avais même pas eut le déclic d'être sur le moment jaloux de sa situation même si la seule chose que je désirais retrouver à ce moment là était la douceur de mes draps en plus de la fraîcheur qui les enveloppés. Non, je n'avais vraiment pas la force pour l'envier ou lui en vouloir.

Je me réveillais en sursaut, brusquement tiré de mon songe. Plutôt désagréable d'ailleurs mais mon état ne c'était pas arrangé pour pouvoir ronchonner. Ma vision qui était plus ou moins compliquée à cause de l'obscurité dans la chambre me permit toutefois de pouvoir admirer le derrière de Ice, qui tout agité et paniqué cherchait quelque chose pour se couvrir de mon regard. L'idée qu'il opte pour une tenue d'Adam pour dormir me fit sourire comme un con. Si l'attirance que je ressentais vis à vis de lui depuis l'épisode de la douche était présent, ce détail non négligeable ne pouvait qu'augmenter ce désir. Malheureusement pour lui, malheureusement aussi pour moi. J'ignorais jusqu'à quand je pourrais rester sage, arriver à me tenir, où est-ce que mes limites se terminaient.

J'ai arrêté de le regarder malgré la façon qu'il avait de me captiver autant. A la base. Ce soir, c'était différent. Bien qu'en fait je savais que si notre conversation s'éternisait j'allais sans doute moins contrôler mes pulsions qui referaient progressivement surface. Si j'étais posé après une longue soirée, l'excitation revenait très vite aussi quand je ne m'endormais pas. Ice l'ignorait - malheureusement pour lui encore...

Je comatais sévère tandis que Ice avait trouvé un boxer pour se couvrir le postérieur. Je ne l'avais pas tout de suite remarqué et n'y prêtais pas non plus attention quand je reposais mon regard sur lui. Je l'écoutais parler, chuchoter du moins. Je pouffais légèrement : je n'avais pas spécialement besoin de sa remarque pour me rendre compte que je m'étais trompé de lit. Je passai une main dans mes cheveux et fermais les yeux. — Je suis défoncé. Un silence. Quelques secondes. Je cherchais à capter son regard et quand j'eus eu enfin accroché, je continuais à parler - articuler quelques mots. — Tu peux te rendormir tranquille Ice. Je suis pas en état pour violer ton cul. Au pire, si tu as vraiment la trouille va squatter mon lit, j'ai pas la force de bouger. Franchement. Mon dernier mot s'étirait dans un soupire. Je fermais les yeux à nouveau en restant sur le dos - puis pivotais sur le côté pour tâcher de me rendormir.

Un instant s'est écoulé - j'ouvrais les yeux une nouvelle fois. Je croyais m'être endormi. Je me retournais pas franchement délicatement puis vit Ice, une nouvelle fois allongeait dans le lit. Je pouvais être tenté de regarder sous la couette et vérifier s'il avait retiré son boxer mais non, l'idée ne me prit pas. Je le regardais simplement - intensément sans doute car il finit par ouvrir les yeux. Je fronçais les sourcils légèrement et le soupçonnai silencieusement d'avoir fait semblant de somnoler. Je me rendit compte aussi qu'une légère lueur pénétrait à travers les stores. A vrai dire, je m'en foutais de l'heure, le fait que le jour pouvait commencer à se lever. [...]

— Tu as déjà embrassé un gars ?
Je ne lui laissais pas vraiment le temps d'avoir une quelconque réflexion ou même de répondre que j'ouvrai une nouvelle fois la bouche.

— Tu veux testes' ?
Mes yeux bleus toujours plongés de façon intense dans les siens (sans même que je ne le fasse exprès), j'attendais.

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Ice Shadow

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MessageSujet: Re: la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice   la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice Icon_minitimeMar 12 Juin - 21:21




GOSH, IT'S SUCH AN EMBARRASSING TEMPTATION

T oute l’existence de l’humanité n’est basée que sur des interrogations, des suppositions. « Et si la Terre est ronde, et pas plate ? Et si je me fais attraper ? Et si je ne suis pas diplômé ? Et si je n’ai pas mon permis de conduire ? Et si elle refuse ma demande en mariage ? Et si je ne peux pas avoir d’enfants ? Et si je meurs sans avoir réalisé tous mes rêves ? » Oui, comme tous les êtres humains, tu te poses beaucoup de questions, et tu continueras de t’en poser. Pourtant, les choses qui t’arrivent ne sont jamais prévues. Tu n’y as jamais pensé, cela ne t’a même jamais frôlé l’esprit. La vie est réellement imprévisible. C’est sans doute pour cela qu’on la traite si souvent de pute. Jamais un jour tu ne te serais levé en te demandant « Et si un jour je tombe amoureux et que je pers cette personne ? Et si je suis attiré par des hommes, plus tard dans ma vie ? Et si mon futur colocataire me fait craquer ? Et si la situation devenait de plus en plus ambigüe ? » Non ce ne sont pas des questions que tu te poses, et encore moins des questions auxquelles tu peux avoir une réponse. Parce qu’alors, quand ces choses-là te tombent dessus, d’autres interrogations arrivent immédiatement : « Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? » Et tout ce que la vie te donne comme réponse, c’est « Parce que. » Sale pute.

Maintenant que tu t’es rhabillé, du moins que tu as enfilé des sous-vêtements, tu te sens tout de suite mieux, et tu paniques un peu moins. Face à toi, Dan te regarde, puis ferme ses yeux. Tu le fixes, et tant dis qu’il fait glisser sa main dans son cuir chevelu, tu te pinces les lèvres. « Je suis défoncé. » Tes yeux roulent dans leurs orbites, comme si tu ne l’avais pas remarqué .. Même s’il avait menti en disant qu’il était clean, ses yeux te crient le contraire, or les yeux ne mentent jamais. Ses yeux, qui justement te capturent brutalement, sans te laisser la possibilité de t’en détacher. Et ce qu’il te dit .. est très franc, et direct. C’est le moins que l’on puisse dire. Mais tu es gêné de la situation, très gêné de ses paroles. Tu déglutis difficilement. Le fait qu’il en parle même ironiquement, signifie qu’il y avait pensé, qu’il avait ne serait-ce qu’envisagé cette possibilité, et ça, ça change tout. Tu ne peux pas t’empêcher de jouer nerveusement avec gourmette. Tu es mal à l’aise, pourtant tu ne devrais pas. Il a raison, tu peux te rendormir tranquille, Ice.

Il se retourne alors dans l’autre sens et semble s’être rendormi, paisiblement, comme si rien ne s’était passé, comme si tout ça n’était qu’un rêve. Après tout, c’est peut-être un rêve ? Qui sait ? Ah, ton petit doigt de pied qui vient de se cogner au coin d’un meuble sait, lui, que ce n’est pas un rêve, il est trop douloureux pour ça. Tu décides d’aller te fumer une cigarette sur le balcon pour te détendre un instant. Si l’air frais, voire glacé, t’as revigoré pendant qu’il dévorait ton corps à semi-nu tout entier, le tabac que tu inhales, lui, agit directement sur tes neurones, et dieu, que c’est bon ! Cigarette écrasée sur les pavés du balcon, tu retournes dans ta chambre. Dan n’a pas bougé d’un pouce. Tu te dis que, quand même, ce serait con d’aller dormir ailleurs que dans ta chambre, c’est ta chambre justement ! Et puis, c’est le plus gêné qui s’en va. Oui, enfin, c’est bien ça le problème ..

Tu te rallonges sur le dos, à ta place initiale, et ramène légèrement la couverture sur ton torse. Les yeux fermés, tu entends le bruit des draps signifiant qu’il a bougé, et assez brusquement même. Tu es tenté de tourner la tête dans sa direction, ne serait-ce qu’un instant, le regarder dormir paisiblement, comme un bébé. Regarder cette gueule d’ange. Mais son souffle tapant contre ta peau t’indique que tu ne devrais pas le faire, il est tout près de toi. Alors tu ne bronches pas. Et tu avais raison. Tu sens son regard profond t’examiner, à nouveau, et tu te décides enfin à tourner ton visage dans sa direction après de longues secondes insistantes. Tu ouvres les yeux, vos regards se percutent à nouveaux, si près l’un de l’autre. Vous vous fixez un instant, certainement trop long, et la question qu’il te pose alors te déstabilise complètement. « Tu as déjà embrassé un gars ? » Tu avales ta salive de travers et manques de t’étouffer quelques instants. Mais tu reprends vite ton calme. Après tout, ce n’était qu’une question, un besoin d’assouvir une curiosité, sans doute. « Tu veux testes’ ? » Son regard perçant te fait flancher, tu préfères te mettre à fixer le plafond. Tu as toujours craint que les gens aux yeux bleus puissent réussir à lire en toi, ils ont ce regard si pénétrant .. « Non .. Enfin, je veux dire, j’ai jamais .. » Tu laisses ta phrase en suspens. Tu n’arrives pas à la terminer, mais il a certainement compris ce que tu voulais dire.

Tu refermes les yeux et réfléchis à sa dernière question. Est-ce que tu veux tester ? Oui, ou non ? La question est simple, la réponse l’est moins. Tu sens les premiers rayons de soleil lécher ta peau et réchauffer petit à petit la pièce. Alors, tu veux, ou pas, Ice ? Bonne question. Tu ne saurais pas y répondre. Même en toute franchise. Mais si tu devais répondre sur un coup de tête, comme ça, sans réfléchir, tu dirais certainement oui, parce que “toute expérience est bonne à prendre“. Mais tu préfères te taire. Tu gigotes légèrement sous la couverture et vos jambes se frôlent. Il en suffit de peu pour que tu frissonnes doucement, et rouvres les yeux subitement. Est-ce qu’il l’a senti ? Oui, très certainement. Comment ne l’aurait-il pas senti ? Ce contact si léger mais si perturbant. Tu te mords légèrement la lèvre et lance un regard furtif dans sa direction. Tu lances alors un « Désolé. » dans un soupir.
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Dan Blackburn-Norwich

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MessageSujet: Re: la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice   la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice Icon_minitimeMar 12 Juin - 23:03


épisode 1

« Non .. Enfin, je veux dire, j’ai jamais .. » m'avait t-il dit.
Je restais silencieux et cessai de le regarder pour m'attarder sur le plafond. Bien que je n'y voyais pas grand chose c'était tout comme. J'avais capté son envie, décryptais ses doutes et ses craintes. Je le ressentais comme si c'était aussi simple que de voir quand quelqu'un avait froid à cause de la chair de poule qui recouvrait sa peau. Je cernais Ice presque comme le fond de ma poche. De la coupure de notre regard à la fermeture de ses yeux, je me perdais dans la contemplation de son visage.

Je restais sur le dos et cette fois ci je n'avais plus envie de dormir bien qu'en fait je ressentais la fatigue qui occupait tout mon corps en plus de mes yeux qui piquaient. J'inspirais profondément tandis qu'à cet instant, Ice se mit à bouger légèrement. Assez pour que nos jambes se frôlèrent. Je tournais la tête subitement vers lui mais il ne me voyais pas étant de dos. Il se retournait et d'une voix douce et basse s'excusa. Je n'ouvrais pas la bouche. Pour dire quoi ? Ce n'était rien...à quoi bon parler pour si peu quand le silence était la chose la plus précieuse à cet instant peut être. Je captais grâce à mon regard la façon avec laquelle il pinçait sa lèvre inférieure. Je m'humectais les miennes légèrement, comme un réflexe. Je prenais le risque de me rapprocher un peu plus de lui - pour pouvoir ainsi sentir le parfum qui se dégageait de sa peau. Mais pas seulement : pour rendre aussi plus étroit l'écart qui nous séparait. J'amerai effleurer sa peau du bout des doigts, juste comme ça, pour ainsi confirmer le soupçon que j'avais de l'imaginer depuis son arrivée à l'appartement, d'une douceur des plus pures. Nos corps étaient d'une proximité presque infime mais j'arrivais toutefois à abaisser mon bras que j'avais commencé à lever au dessus de son épaule découverte. Je respirais doucement, comme pour éviter de rompre l'allure musicale du souffle de Ice.

Je calculais à peine le mouvement que j’exerçais à présent : je me collais à son dos et agrippais son bras doucement. D'une façon naturelle, je passais sans trop tarder ma jambe au dessus des siennes. Qu'importait sa réaction ou la possibilité aussi qu'il me rejette : c'était trop tard pour reculer, trop tard pour espérer de moi que je cesse mon manège, que je ne fasse plus aucun geste. J'ouvrais la bouche pour inhaler un peu d'air. Mes doigts se resserraient sur sa peau, à la faire un peu rougir. Je n'y prêtais pas véritablement attention mais ce n'était pas si grave car la pression ne pouvait lui faire de mal. Je m'arrangeais pour m'allonger à moitié sur lui, encombrant son épaule de mon léger poids. Mon visage se rapprochait du sien dangereusement et je ne tardais plus à venir capturer ses lèvres. Délicatement d'abord puis avec plus de conviction au fur et à mesure tandis que ma main libre venait glisser le long de ses côtes. Je l'embrassais à présent avec ardeur, cherchant à le mettre à l'aise malgré mon initiative. Ce n'était qu'un baiser parmi tant d'autre après tout. Que pouvait-il avoir de si différent à côté de ceux qu'ils avaient échangés avec d'autres filles ? Le fait que je sois un garçon et que lui aussi, en plus que c'était sa première fois n'était pas une raison pour dire que c'était différent. Mon souffle se liait au sien comme mon essai d'accompagner son futur désir au mien : aller plus loin que deux bouches l'une contre l'autre - ici les nôtres. [...]

Ma main était remontée à hauteur de sa nuque et c'était à ma guise que je caressais à présent ses cheveux. Je le libérais enfin de mon emprise et c'était inutile de préciser que si j'avais fermé les yeux c'était sans doute parce que j'eu prit du plaisir. Je ne cherchais pas à le déstabiliser plus qu'il l'était sans doute déjà. Je l'avais un peu obligé à se soumettre à ce baiser et ce fût à coup sûr troublé qu'il demeurait. Je le laissais revenir tout doucement tandis que je me laissais tomber à côté de lui pour fermer une nouvelle fois mes paupières.

C'était ma nature d'être aussi direct - que ce soit en temps normal quand j'étais net et un peu plus encore quand je ne l'étais point.



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Ice Shadow

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MessageSujet: Re: la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice   la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice Icon_minitimeVen 15 Juin - 0:56




GOSH, IT'S SUCH AN EMBARRASSING TEMPTATION

À bien y réfléchir, même si tu étais tenté d’une quelconque manière par le fait d’embrasser un autre homme, tu dirais certainement que tu n’en as pas envie. Tout ceci n’est qu’une question de fierté masculine après tout. Qu’une question d’éducation. Si certains gays ou bi s’acceptent si bien, c’est parce qu’ils ont été élevés dans l’idée que tout est normal, que tout se fait, et qu’il n’y a rien d’étrange dans le fait d’avoir un rapport, quel qu’il soit, avec une personne du même sexe ou du sexe opposé. Tant dis que toi, toi qui a été élevé sous l’influence de Dieu, tu as l’hétérosexualité pure dans ton sang, ancrée dans ta peau. La fierté d’être un homme, un vrai, de “porter tes couilles” comme certains diraient. Pourtant, tu n’es pas de nature fier comme garçon. Simplement, on ne t’a jamais laissé le choix de penser ce que tu voulais, d’avoir tes propres convictions. Lavage de cerveau, propagande. Voilà comment tu qualifiais la façon qu’avaient tes parents de vous éduquer lorsque tu étais gamin. Mais il s’agit simplement de la façon de faire des personnes très croyantes et un peu trop fermées d’esprit. Fermé d’esprit, justement. Ça, tu es loin de l’être. Seulement, encore une fois, trop fier pour assumer cette autre partie de toi, si curieuse de découvrir ce que tu ne connais pas encore, tu dirais non. Non serait ta réponse. Ta réponse à n’importe qui. Alors, pourquoi tu n’as rien répondu à Dan quand il t’a posé la question ? “Non.”, ce n’est pas si difficile à dire tout de même. Tes lèvres ont pourtant choisi de rester scellées. À tes risques et périls, Ice.

Tu l’effleures, ta peau contre la sienne te met étrangement mal à l’aise. Tu t’excuses timidement, alors qu’il ne semble pas avoir été dérangé par ce contact et retourne à nouveau ta tête dans l’autre direction. Tu n’aperçois plus son visage, son expression. Impossible pour toi de savoir ce qu’il ressent, impossible d’imaginer ce qu’il prévoit. Tout se passa si vite, bien trop vite. Sa main contre sur ton bras, la légère pression exercée à ta peau, entrainant ton sang à accélérer la cadence dans des vaisseaux qui n’en peuvent plus de cette impulsion, puis sa jambe par-dessus les tiennes. Que faire ? Qu’importe, tu ne bronches pas. Il arrivera ce qu’il doit arriver dans tous les cas. Si ce n’est pas maintenant, ce sera plus tard. Alors à quoi bon retarder le moment fatidique ? Tu retiens ton souffle. Il est maintenant allongé sur toi. Tu sais parfaitement ce qu’il va se passer, et tu ne pourras pas y échapper. Tu ne veux pas y échapper. Tu ne tentes même pas de te libérer, pourtant tu le pourrais avec aisance vu le poids plume qu’il est. Tu captes son regard une dernière fois avant de clore tes yeux.

Tu sens ses lèvres se coller aux tiennes, elles sont douces. Ton cœur bat la chamade, pourtant tu aimerais le contrôler, le ralentir. Son baiser se veut lent, tendre, calme, rassurant. Comme s’il avait compris, comme s’il avait lu en toi. Comme s’il avait sur cerner tes angoisses. Sa main glisse le long de ton torse, les poils de ton échine se redressent peu à peu. Les secondes passent, interminables, te permettant de profiter au maximum de cette nouvelle expérience, et plus le temps passe, plus votre étreinte se veut passionnelle. De temps à autres tu t’étonnes même à l’aider dans la danse endiablée qu’exécutent vos lèvres ensemble. Vos souffles s’entrechoquent violemment. Un désir naît soudainement et grandit sans doute trop vite au cœur même de ta poitrine. Cette chaleur inopinée qui semble te transpercer, te déchirer le torse, que tu ne peux plus contenir. Elle t’essouffle. La main de Dan se glisse dans ta nuque jusqu’à tes cheveux. Tu mordilles involontairement sa lèvre. Tu as l’impression de vivre une deuxième fois ton premier baiser, ça te fait tout drôle. En un sens, c’est ton premier baiser aussi, le premier avec un homme. Tu soulèves doucement ta main libre pour tenter de la poser au creux de ses hanches. Tu y arrives difficilement après quelques secondes d’essai. Oser, cela a été un grand cap de franchi.

C’est perdu que Dan te laisse enfin en se laissant tomber aussi lourdement qu’il l’est possible pour lui sur ton matelas. Tu n’ouvres tes yeux que quelques minutes plus tard, laissant d’abord le temps à ton cœur de reprendre un rythme régulier et normal. Mais même après les avoir rouvert, tu ne tournes pas ton regard vers lui. Tu ne sais plus quoi penser c’est certain. Est-ce ça t’a plu ? Oui, sans aucun doute. Est-ce que tu aimerais réitérer cet acte ? Peut-être bien. Mais surtout, est-ce que tu voudrais aller plus loin ? Aucune idée. Tu n’en as aucune putain d’idée. Certes Dan t’attire, tu ne le nieras pas, mais tu n’es pas certain d’être vraiment prêt à aller plus loin avec lui. Puis, d’abord, pourquoi cela-t-il fallu que cela tombe sur ton colocataire ? Celui que tu vois absolument tous les jours. Tu partages quand même ton appartement, tes journées, et presque ta vie même avec lui. Et il a fallu que cela vienne se foutre au milieu et rendre les choses étranges.

Sans bruit, tu relèves ton buste de façon à t’assoir dans le lit, les couvertures toujours présentes sur tes jambes. Tu étires rapidement ton dos, puis tes bras, et tourne ta tête vers lui. Toujours allongé sur le dos, ses yeux sont fermés. Il a sans doute dû se rendormir. Une vraie marmotte quand on y pense. Imperturbable. Il en a de la chance. Tu profites d’une des rares fois où son regard ne te transperce pas pour l’examiner. Chaque parcelle de son corps dévoilé à tes yeux y passe. Le soleil traversant la fenêtre t’aide à l’observer à ta guise. Tu le dévores des yeux, c’est clair. Ce n’est pas la peine de te voiler la face Ice de toute façon, tu es peut-être effrayé par cette attirance, mais elle est bien présente. Tu soulèves les couvertures et te lève. Te voilà debout, et maintenant, tu fais quoi ? Tu souffles un grand coup et sors de la pièce en trainant les pieds. Direction la cuisine puisque ton estomac te crie soudainement famine. Ça, c’est le fait de ne pas avoir dormi sans doute. Tu cherches, tu fouilles dans les placards, mais rien ne te convient. En fait, l’idéal, ç’aurait été un croissant, tout chaud de la boulangerie, il serait vraiment bien passé celui-là. Mais la flemme te retient d’aller en acheter. C’est bredouille et l’estomac tout aussi vide que tu retournes à ta chambre.

Dan dort toujours aussi paisiblement, tu hésites une fois de plus à regagner ton lit au risque de le réveiller ou bien aller finir ta “nuit” ailleurs pour le laisser tranquille. Mais l’idée même de recroiser son regard bleu océan endormi te fait retourner sous les draps. Tu te rapproches de lui, et, pris d’un élan de courage, colle ton corps au sien. Ta tête se pose sur son épaule, sans doute par besoin ou envie d’un contact physique, et tu synchronises ton souffle au sien. « Dan ? » Tu sais qu’il t’entend. Votre contact l’a forcément réveillé. « Je me demandais .. » Tu déglutis. Entamer une conversation après ce qu’il vient de se passer te gêne. « Qu’est-ce qui t’a pris ? Enfin de, voilà quoi. »
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Dan Blackburn-Norwich

Dan Blackburn-Norwich
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MessageSujet: Re: la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice   la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice Icon_minitimeDim 17 Juin - 22:59


épisode 1

Quand il mordille mes lèvres, c'est un peu plus que mon cœur lâche. Quand sa main vient rejoindre le creux de mes hanches c'est davantage que je frémis. C'est d'ailleurs un peu bizarre mais je suis dans un tel état que je ne réfléchi pas trop longtemps. Ce n'est qu'un détail, futile – rien d'important. Ice se laisse aller comme je l'ai longtemps espéré en pensant un jour l'embrasser. Ce serait même le moment de laisser mes mains glisser autre part que sur son torse. Et pourtant je ne cède pas, je profite juste de ce baiser qui s'éternise d'une façon totalement agréable. Voluptueux, il l'est. Ice n'est peut être pas conscient qu'il embrasse merveilleusement bien mais je puis vous assurer que si, justement. […] Et j'ai bien peur qui sait de devenir complètement accroc de ses baisers. Ou pire...problème que je refuserai sans doute de surmonter ! […]

J'ai fermé les yeux pour mieux respirer, retrouver mon souffle et redescendre bien que je ne suis pas monter aussi haut qu'est perché Ice. Quoique...cela reste à voir avec ce que j'avais bu, fumé et j'en passe. Ce n'était pas la question ; ni le moment de repenser à la soirée à laquelle j'avais assisté. Au début un peu chiante puis ensuite plutôt bonne. J'ouvre les yeux pour une énième fois : je n'ai pas la force de tourner la tête pour regarder Ice. Ce plafond de chambre en devenait presque lassant et c'est à cause de cela que je laisse mes paupières tomber...enfin pour de bon. Je le savais. Plus rien ne pouvait m'empêcher de dormir, ni même la présence de Ice où le désir que j'avais eut de lui.

Tandis que j'étais endormi, il quitta la chambre. Je ne put être témoin de la façon avec laquelle il me regardait précédemment. Je ne pouvais prendre en compte ce qui se dégageait de ses yeux. Je n'avais même pas froid, ainsi découvert jusqu'au bas de mon ventre. A croire qu'il me réchauffait. La lumière du soleil qui arrivait à passer dans les fentes du stores ne me réveillais même pas.

*

Je demeurais dans son lit, même position abordée juste après notre baiser. Ce n'est que l'inclinaison de ma tête qui avait changé. Dans l'encadrement de la porte, la silhouette de Ice se dessinait à nouveau bien que j'en fût totalement inconscient. Il se rapprochait de moi, sans que je n'en puisse prendre un certain plaisir à le voir faire. Dans mon sommeil, j'étais sage, libre de penser et rêver de ce qui pouvait me plaire.

Je bougeais légèrement les doigts de ma main droite, tandis que l'autre se trouvait à proximité de Ice. Il était une nouvelle fois tout proche de moi, allongé. J'ai senti son poids faire pression sur le lit, la chaleur de sa peau recouvrir ce qu'il pouvait me toucher. Le long de mes côtes, mon épaule un peu trop maigre, ma jambe entrechoquant la sienne gouttaient à leur guise à ce rapprochement physique. « Dan ?...» Je bougeais une deuxième fois puis une troisième quand la tonalité de sa voix me revenait encore. « Qu'est ce qui t'a pris ? Enfin de, voilà quoi. » Confu, perdu, l'était-il ?

J’essayais de me redresser mais face à l'effort que cela me demandait, j'abandonnais l'idée et venais me recoucher près de Ice, soupirant sans retenue. Je venais chercher son regard, demeurant aussi proche de son visage qu'était ma main sur son poignet. « Il faut avoir une raison valable pour embrasser quelqu'un de nos jours ? » Une façon de lui répondre, de lui expliquer indirectement que j'en avais envie. Je regardais un cadre accroché au mur, dans lequel était gardée une photo. Quelques secondes seulement, puis revint à lui – perdu dans ses pupilles. « Toute la journée ça m'a obsédé. » avouais-je. L'idée de coucher avec lui aussi – mais ce détail, je préférais le garder pour moi bien qu'en fait je lui avais plus ou moins avoué tout à l'heure en disant qu'il ne risquait rien en restant là.


C'est vraiment de la merde en boîte...Si vraiment t'es pas inspirée dit le moi je recommencerai.
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Ice Shadow

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MessageSujet: Re: la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice   la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice Icon_minitimeSam 23 Juin - 22:48




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T on cœur bat trop vite, ton cœur bat trop fort. Impossible à calmer, indomptable. Tu as du mal, encore, à te remettre de ce baiser passionné, de ces regards échangés. Ce n’était pourtant qu’un baiser. Il faut voir la chose sous cet angle : rien qu’un petit baiser de rien du tout. Mais pas un baiser désintéressé. En admettant même que Dan ne recherche rien derrière toute ça –sans jeu de mot, c’était un baiser voulu, désiré. Tu en es persuadé. Sinon, pourquoi l’avoir fait ? Simplement pour goûter à tes lèvres ? Improbable. Tu t’en convaincs toi-même, s’il l’a fait, c’est qu’il le voulait. « Il faut avoir une raison valable pour embrasser quelqu'un de nos jours ? » Et voilà la confirmation. Ses iris se plantent directement dans les tiens, te subjuguent de par leur profondeur. Tu cherches à lire en lui, comprendre ce qu’il ressent, ce dont il a envie. Mais rien, le trou noir, le néant à l’état pur. Tu n’as jamais su lire dans les yeux des gens, ou alors médiocrement, ce n’est pas maintenant que cela va commencer. « Toute la journée ça m’a obsédé. » Tu ne t’attendais certainement pas à un tel aveu de sa part. Tu te retiens de sourire bêtement, fier de ce qu’il vient de te dire. Tu passerais pour un idiot, et ce n’est pas le moment de gâcher tout ce qu’il se passe. Tu aimerais en dire autant, que ça t’a obsédé aussi, mais il faut bien avouer qu’aujourd’hui, ça ne t’a pas traversé l’esprit. Pourtant, tu y avais déjà pensé auparavant.

Ton visage reste impassible, mais tu n’en penses pas moins. Tu tentes de ne pas délivrer tes émotions par ton regard, pourvu qu’il ne te trahisse pas. Confusion, désir, joie, étonnement, questionnement, fatigue, chaleur. Pourvu qu’il ne se rende compte de rien. Si ce n’était pas déjà fait. Ton cerveau se sent compressé par tout ce flot de sentiments, impossible de réfléchir désormais. Tu ne penses plus à rien, c’est ton corps qui agit seul maintenant. Tu n’as plus ton mot à dire, tu es, comme qui dirait ‘pas maître de tes actes’, même si dans le fond, ceux qui vont être exécutés ne sont que voulus.

Tu prends les devants, tu y mets du tien. Chacun son tour. Timidité mise de côté, gros effort. Ton regard n’est toujours pas détaché de celui de Dan. Tu te rapproches encore un peu plus de son corps, dans la limite du possible, la barrière de l’intimité étant bien franchie depuis longtemps. Ta main tremblotante se pose sur sa joue, et alors, te laissant aller au plus profond de toi-même complètement envahi par la noradrénaline prenant part entière de ta chair, tu déposes tes lèvres sur celles de ton colocataire. Le deuxième baiser est bien meilleur que le premier. Moins apeurant, plus excitant. Contrôlé par tes envies, et non les siennes. C’est toi qui gère. Tu ne cesses de butiner doucement ses lèvres, et pourtant tu sais que tu ne devrais pas, parce que tu ne chercheras pas à aller plus loin, tant dis que tu te doutes que lui, si. Culpabilises, tu en as des raisons. Non, en fait, fous-toi en, profites de l’instant présent. Embrasse-le, continue. Ferme tes yeux. Apprécies d’autant plus, sens bien chaque parcelle de ton corps épouser parfaitement le sien. Lying close to you, feeling your heart beating. Tu as envie de cette proximité, tu en as besoin.

Ta jambe passe par-dessus lui pour que tu te retrouves à califourchon sur ses hanches, une main de chaque côté de sa tête. Ton esprit s’est envolé pour de bon, laissant place entière au reste, il divague dans les abîmes du paradis. Emprisonnes un peu plus ses lèvres, tu deviens plus vivace. Tu t’essayes même à franchir la barrière de ses lèvres avec ta langue. Ardent, excité, bouillant, exalté, emballé, fiévreux, enflammé, fasciné, embrasé, électrifié, enthousiaste. Rallonge l’étreinte. Respire doucement par le nez, tente de calmer ta frénésie. Tu ne te reconnaitrais presque plus. Ce genre de débordement ne t’est pas arrivé depuis bien longtemps. Maintenant, ralentis l’étreinte. Tu détaches doucement tes lèvres des siennes, et pose ton front contre le sien. Tes yeux sont toujours fermés. Reprends ton souffle. Tu as envie de dire quelque chose, mais tu ne sais pas quoi dire pourtant. Alors, tais-toi.

Driiiiiing. Ton réveil sonne. Putain, pourquoi maintenant ? Tu as oublié de le désactiver, bien fait pour toi. D’ailleurs .. il est déjà 6h30 ? C’est passé vite, et tu n’as pas dormi. Tant pis. Tu l’éteins d’un coup sec avant de reporter ton regard vers Dan, un sourire timide au visage. Tout comme toi, la sonnerie semble lui avoir agressé violemment les oreilles. Et tu restes comme un idiot, à te plonger tout entier dans ses pupilles. Immerge-toi dans tant de beauté et de profondeur. Tu t’en noierais presque. « J'en avais très envie aussi. » Dis-le putain, mais dis-le !

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Dan Blackburn-Norwich

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MessageSujet: Re: la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice   la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice Icon_minitimeMar 26 Juin - 22:19


épisode 1

Si j'ai lâché son regard, l'envie de plonger à nouveau dans ses yeux cuivrés, reste présente. Je me contente pourtant de la vue que me procure le plafond de sa chambre. J'attends que le sommeil revient – patiemment. De toute évidence, je n'ai que ça à faire si on ne prend pas en compte le fait que je guette aussi Ice. Que cela soit dans ses réactions, dans ses gestes ou la façon avec laquelle il respire. N'importe quel signe peut témoigner de quelque chose, en rapport avec ce qui se passe depuis l'instant où je suis entré dans sa chambre. Des indices précieux aussi pour comprendre s'il a envie de rester seul ou si au contraire ma présence ne l'ennuie pas. J'accepterai de le libérer de ses gênes survenus à cause de moi, par ce que je peux bien faire depuis mon intrusion ou par le simple biais de ma présence. Pour tout avouer, je resterai bien à ses côtés.

Alors, dans un dernier effort, j'ai répondu à ses questions. Depuis longtemps, je ne suis plus sincère auprès des gens que je côtoie et cette fois-ci ce n'est pas mensonge qui sort de ma bouche mais bien la vérité. Pourquoi ? Je n'en sais strictement rien. Sûrement pas parce que c'est lui... Je mets en cause mon état physique actuel pour expliquer mes actes quelques peu surprenants, c'est vrai. Ice ne me connait pas depuis très longtemps pour deviner que ce n'est plus dans mes habitudes de faire preuve de franchise. Ce n'est pas de sa faute. Le fautif dans l'histoire c'est bien moi : celui qui se cache dernière un personnage depuis plusieurs années. Pourquoi ? J'envoie ces réflexions au Diable, j'en ai assez de m'infliger moi-même un interrogatoire sur mon comportement devenu si incorrect ! Je suis faux : vrai. Je suis artifice, encore juste. Je pêche, sans aucun doute !

Ice me ramène sur terre... Je le vois se pencher une nouvelle fois vers moi. Il se contente d'abord de me regarder. Le voir immobile, si proche de moi me fruste mine de rien. Mon regard lâche le sien une fraction de seconde, juste le temps de me rendre compte qu'il tient sa main tout proche de mon visage. A peine le temps de cligner les yeux que ses doigts se retrouvent à frôler ma joue et que sa bouche se tient à proximité de la mienne. Je sens son souffle chaud effleurer mon visage. C'est délicieux mais trop peu pour me rassasier. Je m'humecte les lèvres et les laisse s’entrebâiller légèrement. Je le regarde intensément tandis qu'il se décide enfin à rompre cette distance si infime qui nous sépare, mais pourtant si frustrante ! Les paupières closes, je ne bouge d'abord pas jusqu'à sentir le corps de Ice venir sur moi. Je me rends compte dès les premières secondes, l'excitation qui le saisit. Elle augmente et cela a le don d'influencer mon désir personnel.

Ce bécot se transforme chaque millième de secondes : ce baiser devient à présent de plus en plus fiévreux. Je rencontre sa langue avec gourmandise et mes mains quitte le matelas où elles sont posées depuis le début pour se balader un peu partout où je peux aller – dans la limite du raisonnable. Nos respirations se mêlent ensemble. Elles deviendront spasmodiques si ont ose retarder l'arrêt de notre émoi. Sans aucun doute. Ice détache ses lèvres et c'est un réel supplice ! Je cherche à accrocher encore sa bouche en levant mon menton. Mais rien. Je suis déçu et quand j'ouvre à nouveau les yeux, j'ai tout le loisir de pouvoir observer Ice qui demeure, les yeux clos. Mes mains ont trouvé chemin jusqu'aux hanches de mon colocataire.

C'est quand – d'une façon tout aussi ardente, je m'apprête à épouser les lèvres de Ice, que son réveil se met à sonner. C'est strident, désagréable pour mon maux de tête qui s'est depuis tout à l'heure calmé comme par miracle. Il revient à la charge et je fronce les sourcils, laisse échapper un léger gémissement qui se veut aussi grognon. Je soupire – ainsi dérobé de Ice qui éteint la machine. Je tâche tant bien que mal, de laisser s'envoler l'excitation qui m'habite depuis quelques minutes – évitant de regarder Ice pour rencontrer la vue de son corps dénudé ou presque, juste vêtu d'un boxer. Cependant, mon regard brûle dangereusement la peau de Ice en apercevant ses fesses moulées avec grâce dans son sous vêtement. J'inspire.

Je me retourne alors pour ne plus le voir et tandis que je m'installe confortablement dans ses draps, je peux sentir son odeur emprisonnée dans les fibres du tissus. Le meilleur des berceaux, la meilleure des berceuses.

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Ice Shadow

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MessageSujet: Re: la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice   la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice Icon_minitimeDim 1 Juil - 23:36




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S aleté de réveil qui n’a trouvé que maintenant pour sonner. Il n’avait que ça à faire que de venir perturber ce moment si précieux. Ils ont toujours cette fâcheuse tendance à sonner quand il ne le faut pas. C’est comme ça. De toute façon, ce n’est pas tellement nouveau, tu as toujours eu la poisse. Ce n’est pas maintenant que cela va changer. Votre baiser était pourtant trop bon, trop beau, trop rêvé, trop parfait pour que quiconque ne puisse oser s’immiscer entre vous deux. Enfin, c’est que tu aurais pensé, mais le destin en a décidé autrement. Pas le choix. Mais sache que le destin se prend toujours en main Ice. Si tu n’as pas eu ta chance maintenant, tu l’auras plus tard. Prends en main les rênes du destin, gère ta vie comme bon te semble. Ne laisse personne décider à ta place. C’est toi qui choisit quand tu vas embrasser telle personne, ce que tu vas dire, et pourquoi tu le feras. Personne n’a le droit de le faire à ta place. Je suis le maître de mon destin. Je suis le capitaine de mon âme.

Mais pour l’heure, éteins ce réveil, bon sang. Le bruit te casse les oreilles, et celles de Dan par la même occasion qui fait une grimace étrange. Ah mais oui, souviens-toi, il a une gueule de bois. Ceci explique cela. Tu te lèves de dessus lui, alors que tu y étais si bien, contre son corps, sentir sa peau nue contre la tienne te réchauffait au plus haut point. Mais aussitôt as-tu levé ton torse que le froid est venu envelopper ta chair pour te faire tressaillir. Enfin, ça y est, l’alarme stridente est arrêtée. Grand moment de soulagement pour tes pauvres petits tympans si violemment agressés. Tu te retournes vers Dan, cherchant à voir sa réaction. Espérant au fond de toi qu’il attendait simplement que lui bruit soit fini afin de retourner prolonger ce baiser. Mais il n’en est rien. À ton plus grand étonnement, il s’est retourné dans tes draps, dos à toi. À quoi joue-t-il ? Pourquoi est-il dos à toi ? N’a-t-il donc pas apprécié ta spontanéité ? Que faire ? Tu ne vas tout de même pas le retourner vers toi et le plaquer contre le matelas pour pouvoir reprendre où vous en étiez. Bien que ce soit une éventualité, et même pourquoi pas une idée, pas forcément déplaisante, ni pour l’un, ni pour l’autre, tu n’oseras pas faire ça. Il semblerait que tu aies comme qui dirait épuisé ta dose de courage pour le moment. Tu t’assieds en tailleur sur le matelas, face à Dan. La peau de son dos est parfaitement lisse. Quelques grains de beauté se promènent par-ci, par-là. Son corps est frêle, tu prends le temps d’observer, une fois de plus, chaque endroit visible de sa personne, de dos cette fois. Ses omoplates ressortent légèrement, ainsi que sa colonne vertébrale. Ses côtes quant à elles se font timides. Sans paraître maigre, Dan est mince. Tu ne t’étais jamais posé la question, mais maintenant que tu y penses, tu aurais peur de le ‘casser’ si tu te reposais sur lui à nouveau. Tu peux remarquer aux traits de son visage qu’il est rongé par la fatigue, mais qu’il semble en paix. Peut-être est-ce dû au fait de se trouver ici, dans ton lit. Ou dû au simple fait d’être chez lui. Qu’importe. Il est apaisé, c’est beau à voir. Tu te surprends à sourire, tu te trouves idiot à l’observer ainsi. Quiconque de l’extérieur arriverait et verrait la scène te prendrait certainement pour une espèce de pervers, un voyeur, sans aucun doute.

C’en est assez de rester médusé devant le corps à demi-nu de celui qui est, ne l’oublie pas, avant tout ton colocataire, et rien d’autre. Tu te lèves du lit, et tant pis si tu fais du bruit. De toute manière, vous n’êtes plus à ça près. Tu attrapes ton téléphone histoire de vérifier que tu n’aies pas eu d’appel en absence ou de message arrivé dans la nuit, mais rien. Le néant. Certains matins, alors que tu observes Phœnix depuis ton appartement haut perché, tu repenses à des réveils si doux passés aux côtés d’Iris. Elle avait le don de te faire sourire rien qu’à la simple vue de son visage au réveil, ou d’un message de sa part. C’est ça qu’on appelle ‘amour’, il semblerait. Il arrive même qu’elle te manque par instants. Pas en amour. En amie. Iris était ton amie, avant d’être ton amante. Mais de toute manière, tout ça, c’est du passé. Le trait est bien tiré, la page est tournée. Fin de l’histoire. On en écrit une autre. Repose ton téléphone là où il était. Abandonne toutes les technologies pour un temps. Ne te fie qu’aux valeurs sûres. À commencer par la nature. Ainsi, à défaut de pouvoir aller te baigner dans l’eau pure d’une rivière, tu te diriges vers la salle de bain. C’est toujours mieux que rien.

Boxer à terre, tu rentres immédiatement dans la douche italienne. Un rêve éveillé cette douche, un pur bonheur. L’eau brûlante tape contre ta peau, tes muscles se détendent. Tu pourrais rester des heures ainsi, les yeux fermés, à apprécier si profondément l’eau ruisselant contre ton corps. « Freee from aaaall you’re meaaaant to beeee ! Come on baby, jump right in ‘cuz toniiiiiiiiiiight we can be right here were we wanna beee ! » Ah oui, tellement détendu que tu te mets à chanter à tue-tête, comme si tu étais seul dans l’appartement. Hm, ben si ça, ça l’a pas reveillé, il peut dormir pendant longtemps encore. Tu te rends compte d’ailleurs que tu as laissé la porte grande ouverte, comme un idiot. Tu t’es vraiment cru seul, hein. Tu as une impression de déjà vu, en fait. Sauf que la dernière fois, tu t’en souviens parfaitement, tu ne chantais pas. Qui sait, peut-être que cette douche est une opportunité.

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Dan Blackburn-Norwich

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MessageSujet: Re: la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice   la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice Icon_minitimeVen 6 Juil - 23:24


épisode 1




J'ouvre les yeux. J'ai dormi peu de temps encore, sans doute. Je sens encore le parfum de Ice se dégager de ses couvertures. Je me retourne alors pour pouvoir le regarder. Il n'est pas là – sa chambre est vide et je me sens d'un seul coup, seul. Comme si la solitude me pèse. Je fronce légèrement les sourcils et m'étire de tout mon corps : j'en arrive même a faire craquer mon cou et mes genoux. Je laisse alors échapper de ma bouche – sans gène, un long gémissement. Je sens encore mon corps tout engourdi de sommeil mais je n'ai pas vraiment la force de me laisser aller tandis que je perçois les rayons du soleil se frayer un chemin dans les stores. Je me lève, presque sur le point de tomber par mon manque d'équilibre. Ce que j'ai sans doute besoin c'est de prendre une douche, bien chaude puis ensuite bien froide pour me redonner de l'énergie. Après quoi, rien de tel qu'un chocolat chaud avant de ressortir pour profiter du soleil. Mon index sur le dispositif automatique, j'appuie et les stores s'ouvrent petit à petit. A présent, mon visage est totalement baigné de lumière. J'ai du mal a garder mes yeux ouverts mais je tâche de faire un effort. Ma main vient rejoindre ma nuque tandis que mon dos craque. Soudain, je me fige un instant – entendant au loin la voix de Ice. En me concentrant davantage je perçois également le bruit de l'eau et c'est en quelques secondes que je devine qu'il se trouve à présent sous la douche.

Une vague de souvenirs me prends. Je repense à cette fois où – à peut prêt dans le même état où je me trouve à l'instant, j'entrais dans la douche, surprenant Ice...Je ne me souviens pas avoir trop découvert son corps, ayant juste plongé mes yeux dans les siens un moment avant de me retourner pour partir. Je m'étais allongé dans mon lit, m'étais levé à six heures du soir. […]

Un instant, je fixe la porte de sa chambre. Je pivote sur mes talons et me retrouve aussi vite dans le couloir. Il me suffit de pencher un peu la tête sur le côté pour me rendre compte que la porte de la salle de bains est grande ouverte. Quelle mouche l'a piqué ? Bien qu'en fait – à cet instant je n'ai pas spécialement envie de le déranger. Ce que je lui reproche, c'est d'occuper la place car l'envie de me rafraîchir est présente depuis que j'ai réussit à sortir du lit. Je me mords la lèvre inférieure et passe une main dans mes mèches blondes. Un moment d'hésitation. Plutôt long. Je pèse le pour et le contre. Est-ce un bon choix ? Est-ce que c'est plutôt une mauvaise idée ? Est-ce que je dois me fier à ce que j'ai envie ? Est-ce que je dois le laisser tranquille ? Ice a de toute évidence déjà supporté des choses qui à la base, ne l'aurait sans doute pas préoccupé : mon intrusion dans son lit. Notre baiser. Son baiser. Beaucoup d'étapes en une seule soirée. C'est beaucoup trop lui demander encore si je le surprends une fois de plus sous la douche...

Qu'importe, je n'en fais encore qu'à ma tête ! Je pénètre dans la pièce où la chaleur qui enveloppe tout l'espace me chatouille la peau avec délicatesse. A ma droite : le miroir recouvert de buée. Doucement, je progresse petit à petit jusqu'à lui et passe ma main sur la glace. Mon reflet me parvient et c'est sans étonnement que je découvre mon visage fatigué. Dure soirée. Je peux bien sourire de me voir ainsi mais il n'est rien. Je laisse juste échapper un soupire tandis que Ice continue de chanter à tue tête. Et c'est à cet instant que je laisse mes lèvres s'étirer en un sourire. Pourquoi ?

Les mains sur mes hanches, je glisse mes deux pouces dans l'élastique de mon boxer et le laisse glisser le long de mes jambes. Je me pince la lèvre inférieure et avance vers la douche italienne. L'eau coule encore – depuis combien de temps est-il là, je n'en sais rien mais je m'en fiche. Je ne sais pas ce qui me pousse à faire cela une seconde fois...je ne saurais expliquer aussi la raison pour laquelle je sens mon cœur s'agiter dans ma poitrine. D'une façon tout aussi surprenante, que je ne peux expliquer la raison car c'est la première fois qu'il se comporte ainsi. J'ignore et je vois enfin Ice. Sous mes yeux, j'ai la possibilité de contempler une seconde fois l'ampleur de sa nudité. Je me rends compte alors à présent que oui – je n'avais pas forcément attaché d'importance à son corps d'Adam. Je me délecte de ses formes – ses petites fesses roses et musclées attirent particulièrement mon attention. Je remarque aussi la tâche de naissance qu'il possède dans le creux de son genou. Je m'humecte les lèvres et c'est à cet instant que Ice tourne la tête. J'avale ma salive et le fixe dans les yeux un moment. Puis, comme je suis venu, je m'en vais une fois de plus. Mais, je reviens sur ma décision et retourne dans la douche d'un pas décidé. C'est, sans véritablement laisser de choix à Ice que je m'approche de lui et que je capture ses lèvres pendant que je laisse ma main se positionner au dessus de ses fesses. Bon dieu, pourquoi mon cœur bat aussi fort ? Une chaleur m'envahit. Je me colle à lui et frisonne en sentant ma peau rejoindre la sienne. Je presse Ice contre la faïence froide de la douche et le jet d'eau nous arrose. L'eau ruisselle à la fois sur nos visages et sur nos corps nus. Ce baiser se veut long et c'est avec avidité que je redécouvre sa langue. Ma respiration demeure saccadée. Je me sens bizarre. Je quitte sa bouche pour glisser progressivement jusqu'à son cou – remonter dans sa nuque et longer la courbe de ses épaules. Je baise sa peau tendrement et continue encore à découvrir son torse : par la case pectoraux je me retrouve sur ses abdos, à genoux. Je ne m'arrête pas et raisonnablement, je m'arrête au niveau de son bas ventre. Je reviens soudain à sa bouche, pulpeuse et après un dernier regard je mordille sa lèvre inférieure avant de me l'approprier pour un lui voler un énième baiser. C'est presque au bord du malaise, que je le libère. Mon visage tout près du sien, je me noie dans ses pupilles. « Ça, c'est pour avoir le chic de toujours squatter la douche quand j'ai envie d'y aller. » Je marque un silence. Regard toujours intense. « Et puis...tu chantes comme une casserole Ice. » Je lui sourit doucement et fais un pas en arrière avant de m'en aller pour de bon – me retournant pour sortir.


Je suis dans le salon, assis en face de mon piano à queue, jouant une chanson de Chris Garneau – une cigarette nichant dans le creux de mes lèvres.



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Ice Shadow

Ice Shadow
as the phoenix reborn from its ashes

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MessageSujet: Re: la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice   la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice Icon_minitimeDim 15 Juil - 14:22




GOSH, IT'S SUCH AN EMBARRASSING TEMPTATION

C ’est fou ce qu’une simple douche peut te faire du bien quand même. Cela ne se résume pourtant qu’à de l’eau frappant ta peau, rien de plus, rien d’extraordinaire. Mais ça a un effet décontractant très efficace et rapide. Hallucinant. Tu chantes à tue-tête cette chanson que tu as entendue dans un film l’autre fois et qui t’es restée en tête. Tu ne connais que les paroles du refrain, pas bien sûr du reste, mais qu’importe. Le ridicule ne t’a jamais tué, ce n’est pas maintenant que cela va commencer. Comme si tu te trouvais sur une scène de concert tel le chanteur acclamé par une foule immense, tu te retournes d’un bond en direction des shampoings, manquant de glisser et te ramasser la figure par terre au passage. Tu appuies, ça coule, tu frictionnes, ça mousse, et tu rinces. Tout en chanson. Parce que la musique, c’est la vie. C’est ta vie. Même si tu ne joues pas d’instrument, et que tu ne chantes pas souvent, ta vie se passe en musique. Tous types de musique, d’ailleurs. Mais essentiellement du rock’n’roll, du punk et du métal, bien que le reste y passe aussi. Bref. Tu optes pour du Nirvana à présent, Rape Me. Cette chanson est super entraînante, les paroles reste facilement en tête, -logique, il dit « rape me, rape me my friend » tout le long-, mais dans le fond, c’est quand même assez bizarre si on cherche bien. Cela voudrait-il dire qu’il s’agit d’une espèce de masochiste qui cherche à se faire souiller ? Non, tu n’as pas dû bien comprendre le sens des paroles, c’est sans doute ça.
Tu es tellement absorbé par ta chanson que tu n’entends rien à ce qu’il se passe derrière toi. Ce n’est que lorsque tu sens son souffle sur ta peau que ton cœur rate un battement, et que, cessant subitement de chanter, tu te retournes. Il est là, face à toi, aussi nu que possible et l’observe. Il s’humecte les lèvres. Tu ignores depuis combien de temps il est là, à t’observer. Vos regards se croient pour ne pas se lâcher un moment, jusqu’à ce que Dan sorte de la douche sans demander son reste. Toi, tu te demandes ce qu’il se passe dans sa tête. Mais il ne vaudrait pas mieux s’en soucier, ça a l’air d’être le fouillis. Une énième fois, tes yeux se baladent sur son dos, pourtant même si tu en as la liberté la plus grande, tu ne t’aventures pas à descendre ton regard plus bas. Et tu n’en as pas le temps. Aussi vite était-il sorti de la douche qu’il y est re-rentré soudainement, t’embrassant, sa main positionnée au bas de ton dos. Impossible d’y échapper, tu ne cherches même pas à t’en libérer, tu te laisses complètement aller à lui, tu t’y abandonnes. Seules tes lèvres désespérément accrochées aux siennes te permettent de rester dans la réalité de la vie, t’empêchent de t’évanouir pour de bon dans les limbes de ton esprit. Peau contre peau, corps contre corps, une chaleur par franchement fortuite t’envahit, mais c’est sans oublier le carrelage contre lequel ton dos se heurte et qui te refroidit d’un coup net. Tu te cambres, c’est trop froid. Changement de température trop soudain. Tu te sens étrange, comme bouillant de l’intérieur et pourtant si froid de l’extérieur. L’eau frappe à nouveau sur vos têtes, scène digne d’un film romantique. Tu goûtes à nouveau à ses lèvres un peu trop mouillés et à sa langue un peu trop pressée. Et Dan, lui, s’amuse désormais à goûter à ton corps. Il passe par ton cou, premier battement raté, pour atteindre tes clavicules, des frissons. Il atteint des pectoraux, deuxième battement raté, jusqu’à tes abdominaux, troisième battement raté, et s’arrête à ton bas ventre. Quatrième battement raté. C’est en trop, il doit s’arrêter, c’est bientôt la crise cardiaque. Tu te rends compte que des baisers ne t’avaient pas fait autant d’effet depuis bien trop longtemps maintenant. De retour sur tes lèvres, il te mordille. Toi qui pensait pouvoir respirer de nouveau normalement. « Ça, c'est pour avoir le chic de toujours squatter la douche quand j'ai envie d'y aller. » Bien tiens, comme si c’était une punition. Tu restes sérieux, tu te perds dans ses yeux bleus. Tu y nages, comme dans l’océan, et tu t’y noies. Il est comme une sirène chantant depuis les fonds marins, t’attirant vers les abysses, toujours un peu plus profond, te charmant toujours un peu plus, et tu ne peux pas y résister. « Et puis...tu chantes comme une casserole Ice. » Un sourire apparaît sur son visage, tu ne peux pas t’empêcher d’en faire de même. Il part enfin, et tu profites de son départ pour l’observer complètement à ta guise, et sans gêne cette fois-ci. Ce n’est qu’une fois qu’il a quitté la salle de bain pour de bon que tu arrives à articuler non sans peine quelques mots, dans un souffle, un murmure. « C’est pas vrai, je chante bien .. »

Tu sors finalement de la douche quelques minutes après cet épisode déstabilisant pour te préparer. Te préparer à quoi ? Tu n’en as fichtrement aucune idée, mais tu le fais, sait-on jamais. Boxer, jean, chemise. Du basique, du passe partout. Tu t’en fous. Si ça se trouve, même, tu ne sortiras pas de l’appartement aujourd’hui. Alors à quoi bon faire dans le pimpant. Et tu ne prends même pas la peine de boutonner complètement ta chemise. Encore une fois, à quoi bon. Au plus tu te rapproches du salon, au plus cette douce mélodie parvient à tes oreilles, elle t’ensorcelle. Du piano. Un air magnifique de piano. Un air comme il les joue à la perfection. Se reprendre, être impassible, ne rien traduire. De toute façon, il n’y a rien à traduire, rien à laisser paraître. Tu passes par la cuisine, t’attrapant à boire dans le frigo, « Voilà, t’as la salle de bain de libre », si toutefois il a toujours envie d’y aller, et tu retournes au salon, apprécier un peu plus encore la compagnie de ton charmant colocataire. Il fume, ça te donne envie. Alors tu ne cherches pas plus loin que le bout de ton nez et lui pique naturellement sa cigarette. Affalé sur le canapé, tu alternes à tes lèvres la boisson et le tabac. Il n’existe rien de meilleur au monde, rien de plus vivifiant. Tu fermes les yeux, te demandant comment il peut réussir à faire sortir de tels sons en ne faisant glisser que ses doigts sur un clavier. C’est sans doute la magie du superbe, la magie d’un tel don offert par la nature. Tu divagues, tu te laisses aller à toutes sortes de réflexion. C’est fou ce que la musique peut emporter un être si loin. « Tu comptes faire quoi aujourd’hui ? » Oups, curiosité trop vite exprimée. Tu ne peux même pas ravaler tes paroles. Tant pis. Feigne l’indifférence, fais comme s’il ne s’agissait que d’une question pour combler un vide qui n’avait pas besoin de l’être.




en fait, j'ai écris de la merde la meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder w/ice 418230605 Arrow

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