"EVERLEIGHT & PANDORE"
sourire au monde est la meilleure façon de montrer les dents au Destin
« Mon amour ! Ce soir j’ai prévu une soirée entre fille avec Ever’, donc si tu veux aller chez tes amis je t’en prie ne te gêne pas ». J’offris un beau sourire à Hunter. Il m’avait sauvée la vie. Il m’avait empêché de sombrer trop profondément. Il m’avait sorti la tête de l’eau. Quand j’avais pour moi plus de raison de vivre. Il m’avait en quelques sortes montré que j’avais plein de raison de vivre. Alors il m’avait réapprit à vivre.
« Tu as bien fait de me prévenir ! Soirée fille sans moi ! Je vais aller chez des amis ! ». Je l’embrassais. J’étais heureuse oui. Mais je n’étalais pas mon bonheur devant tout le monde. Je gardais une discrétion et une retenue. Je savais que dans le monde beaucoup de personne vivait dans le malheur, alors oui j’étais heureuse, mais j’évitais de le crier sur tous les toits. Aujourd’hui je ne travaillais pas au zoo. Et pour cause j’avais rendez-vous avec le gynécologue, pour l’échographie de mon quatrième mois de grossesse. J’avais déjà perdu un enfant, je ne voulais pas perdre le deuxième. Je crois bien que c’est déjà horrible et douloureux d’en prendre un et je ne voulais pas renouveler l’expérience. Le médecin me rassura et me dit que mon bébé était en pleine forme. J’étais contente mais pas non plus totalement rassuré. On dit que du moment où tu sais que tu vas être parents, tu n’as plus la conscience tranquille, à présent je sais ce que ça veut dire. je crois que plus jamais je ne vivrais réellement tranquille. Je quittais l’hôpital, en ayant au préalable salué Luca. Vu qu’il était interne.
J’arrivais et je mangeais. Puis j’entamais un peu de ménage dans la maison. Histoire que la maison soit propre quand Ever’ viendra. Mais ce n’était sans compter sur Snow & Hurricane, qui débarquèrent de dehors les pattes toutes sales en courant après ma pauvre minette. Ayez des chiens vous ! Je murmurais un merci les chiens. Puis je l’ai remettais dehors, en gardant la minette dedans et je repassais un coup sur le sol histoire que ça soit propre. Puis je me mis aux fourneaux, j’appréciais cuisiner. Mais je ne cuisinais que certain plat, étant végétalienne, donc ne mangeant ni poisson, ni œuf, ni viande, enfin rien qui est pu être vivant. Les plats se raccourcissaient pas mal. Mais c’était mon choix et je ne l’imposais à personne. C’est pourquoi je préparais pour Ever’ des pâtes à la bolognaise avec des boulettes de viande. Et pour moi sans viande. Puis je faisais aussi un dessert, une tarte à la fraise un peu spéciale. J’espérais que ça plairait à Ever’. Et un petit cocktail sans alcool pour un petit apéritif, à base de jus de plusieurs fruits de saison.
Je montais rapidement à la douche et je m’habillais. Je remarquais que tout doucement une petite rondeur apparaissait sur mon ventre. Cela se voyait à peine. Je redescendis en bas. Je regardais ma sauce bouillir, je l’a remuais un peu. Puis on sonna. J’ouvris le portail. Et quelques instants plus tard, ma porte s’ouvrit sur Ever’. Je la fis entrer, refermer la porte. Et je la serrais amicalement et affectueusement dans mes bras. Le sourire posé sur mes lèvres. Et je dis contente
« Comment tu vas alors ? ». Je l’encourageais à faire comme chez elle
« Installe-toi ! Fait comme chez toi ! ». On entendit le four sonner. Le cake au olive que j’avais fait pour ce petit apéritif était cuit
« Suis-moi ! J’espère que tu aimeras ce que j’ai préparé ! ». Je l’invitais à me suivre. La cuisine était éclairé et moderne. Noir, rouge et blanche. Spacieuse. J’ouvris le four et je sortis le cake. Que je posais sur le plan de travail. Je regardais mijoter ma sauce en même temps.