Phoenix, Avril, 17 ans : « T'est conscient du bordel que tu viens de foutre ? », gueula Ian Sawyer. Face à lui, son fils soupirait, n'écoutant qu'as moitié le sermon de son paternel. Pour la énième fois, il venait de se faire prendre par les flics en train de dealer. Pour lui, c'était juste un moyen facile de gagner de l'argent, une sorte d’exutoire qui l'amusait. Mais pour Ian Sawyer, c'était juste une connerie de plus à ajouter à la liste déjà bien longue des méfaits de son fils. « Toute la brigade veux ta peau ! J'vais pas pouvoir te couvrir longtemps donc maintenant t'arette tes conneries sinon je perd ma place ! Mais pourquoi tu t'obstine à faire chier le monde comme ça ? », nouvelle remontrance, nouveau haussement de sourcil de la part de Jackson. Si il n'étais toujours pas derrière les barreaux à l'heure qu'il était, c'était uniquement parce que son père était commissaire. « Quand je pense que ton frère ... », et c'était repartit pour un tour. Jewell c'était le fils prodige, le grand frère partit étudier la médecine à Yell, tandis que Jackson restait en Phoenix à foutre la ville sans dessus dessous. Jackson ne l'écoutait plus, préférant sortir sans un mot. Il se doutait bien que son père ne lui suivrait pas, il était devenu plus lent avec le temps, moins rapide à la différence de Jackson qui était plus grand et plus costaux. Cigarette au bec, il partit dans la rue, déambulant comme une âme en peine à la recherche de son prochain crime. Il ne savait pas ce qui le poussait à dealer, à s'interposer constamment contre son père, à haïr autant son frère. Il savait que sa mère avait sa part de responsabilité dans cette histoire. Elle gagnait sa vie en louant des chambres de bonnes à des clients désirant passer un bout de la soirée avec une prostituée. Jackson avait appris qu'elle même se prêtait aux jeu de temps à autre. Sa mère était une femme dérangé, une malade mentale qui était habité par une sorte de double maléfique. Jackson n'avait pas vraiment de compassion pour elle, mais il ne lui en voulait pas non plus. Quand elle avait compris qu'elle n'était pas capable de s'occuper de ses deux fils, elle avait quitter le domicile familiale en laissant à Ian le soin de s'occuper d'eux mais aussi de sa fille, Zara, qui était la fille d'un coup d'un soir. Jackson n'avait pas de contact avec sa soeur, il l'avait toujours rejeté, elle la fille d'un inconnu. Quand elle avait eut 15 ans, elle c'était faite serré pour délinquance sévère et avait été envoyé dans un centre de redressement. Ian avait toujours prétexté n'avoir rien put faire mais dans le fond, il c'était sentit soulagé de n'avoir plus la fille de son ex-femme dans les pattes. Jackson poussa la porte d'un petit pub et rejoignit une bande de copain, ce soir, il allait miser gros.

Rome, Juin, 19 ans : « T'en veux un peu ? », pulpeuse, une jolie blonde se tenait près de Jackson, un décolleté très intéressant et un sourire en coin. Elle tenait une bouteille d'alcool dans la main, ainsi qu'un rail de coke posé devant elle. Intéressé, Jackson jeta un autre coup d'oeil sur elle et attrapa la bouteille. Elle avait la décadence d'une jeune bourgeoise mais tout en elle trahissait une vie dans la rue. Ses jambes étaient longues, fines et sas hanches hautes à souhait. Elle détonné un peu dans ce lieu truffé de drogués en tout genre et filles faciles. « C'est quoi ton nom ? », lui demanda t'il alors en se rapprochant d'elle. Assise sur un vieux divan défoncé, la jeune femme lui souria avant de s'asseoir près de lui, attrapant à nouveau la bouteille et la traînant à s abouche. « Callioppe, mais tu peux m'appeler Cally ». Quelque chose en elle attira tout de suite Jackson, peut être cette non-chalance dans le regard et cette aisance qu'elle avait. Attiré par la poudre sur la table basse, Jackson l'intéroga du regard. Elle lui fit signe que non, elle n'en prenait pas. Étonné d'abord, il se laissa vite prendre par son envie et tira son rail, se frottant les narines. Depuis un an, il était tombé aussi bas que tous les gars à qui il refourguait sa came. Paumé, il était devenu l'un des leur, sans vraiment savoir pourquoi. Il avait fuit Phoenix quand son père avait émit un mandat d’arrêt contre lui. Il avait alors embarqué pour l'Italie et c'était fait son petit réseau ici, logé chez un cousin puisque sa mère était italienne. « Tu monte ? », lui demanda t'elle après avoir sifflé le reste de la bouteille. Elle se mit debout et lui tendis la main qu'il s’empressa de saisir. Elle le fit monter dans une chambre où ils passèrent le reste de la nuit. Sensuelle, Jackson était enivré par ce qu'elle dégageait, par son corps, sa voix et le reste. Le lendemain, il se leva avec un mal de tête terrible. Il discernait une vague silhouette mais sa vision était trouble. Quand il chercha à se lever, il constata qu'il était attaché au lit avec une paire de menottes. Surpris, il jeta un oeil à la silhouette qu'il reconnu comme étant Callioppe qui c'était rhabillé et qui semblait clean. « C'est quoi ce bordel ?! ». En bas, il entendait des éclats de voix et un remue ménage pas possible. Agitant ses mains, il vit Cally attraper son sac. « Je suis désolé Jackson ... » et sans rien ajouter, elle disparu par la fenêtre.

Deux jours plus tard, le verdict tomba : Jackson allait écoper de 12 mois de prison ferme. Après son arrestation, il comprit que Cally l'avait dénoncé lui et le reste de son réseau. Toutes les personnes présentes à cette soirée avaient été aretté. Pour le moment, il ne comprenait pas grand chose si ce n'était qu'elle avait appelé les flics avant de disparaître.

Rome, Avril, 20 ans : « Te voilà libre Sawyer, essai de pas te faire coincer cette fois-çi », claironna Dick, l'un des maton du centre pénitencier. Jackson récupéra ses affaires personnelles et fut jeté dehors. Après 12 mois de prison, il était plus perdu qu'autre chose. Alors qu'il remonté la rue pour attraper un taxi, une voiture s'aretta à sa portée. « Salut Jackson .. », il aurait reconnu sa voix entre nul autre tant il avait appris à la détester. Si il ne venait pas tout juste de sortir, il lui aurait certainement tordu le coup. A la place de ça, il accéléra. « Monte, il faut qu'on parle. Allez monte ! Si tu ne le fais pas je peux joindre ton père et l'avertir de sa sortie. Il sera ravi de pouvoir te renvoyer en prison ... », furieux, Jackson fit demi-tour et se mit à sa hauteur. Elle était toujours aussi belle que dans son souvenir même si il avait plus envie de l'étrangler que de la coucher sur la banquette arrière. « Que ce que tu me veux Cally ? Tu ne m'as pas assez emmerdé comme ça ? », pourtant, il monta à côté d'elle. Alors elle lui déballa tout. Elle lui expliqua qu'elle n'avait pas eut le choix, que la police retenait son frère et que si elle ne coopérait pas, il serait jeté derrière les barreaux pour de bon. « Et tu crois que je vais te pardonner ? Dépose moi là et fiche le camp », malgré ça, il avait du mal à détacher son regard. Il ne savait pas si elle disait vrai mais en tout cas, il avait envie de la croire. « Je ne regrette pas mon geste, je regrette simplement que tu étais la-bas cette nuit là ... J'ai vraiment apprécié le moment qu'on a partagé ... ». Jackson la regarda avant de la faire freiner brutalement et de quitter le véhicule. Il n'avait plus envie de la voir, il voulait simplement refaire sa vie et si possible, sans elle. Le soir, pourtant, il la rejoignit chez elle et ils passèrent la nuit ensemble. Ça avait un gout de passion mais aussi de révolte. Mais quand il vit s'endormir si paisiblement, cela lui donna la nausée. Il préféra quitter les lieux, passant par la fenêtre.

Venise, Mai, 21 ans : Derrière le comptoir, Jackson en était à son troisième verre de soda. Il c'était désintoxiqué et se tenait le plus possible de sa vie d'avant. Au début, ça avait été dure de recommencer à agir comme un gars normale, surtout que Jackson ne se rappelait pas un instant où il avait fait autre chose que fumer ou boire. Grâce à un cousin, il avait dégoté un boulot de barman. Il avait quitté Rome pour Milan où les flics ne semblaient pas le connaitre, ce qui était fort gratifiant. « Et Sawyer ! Une lettre pour toi », Jackson reposa son verre et attrapa l'envellope. Au vu de l'adresse, il hésita. Il s'agissait d'une lettre américaine. Poussé par la curiosité, il ouvrit la lettre et parcouru son contenu. « Mr.Sawyer, j'ai le regret de vous annoncez le décès de votre amie, Callioppe Vicente. Elle m'as elle même demandé de vous poster cette lettre si un tel accident venez à se produire ... ». a la dernière ligne figurait une adresse. Visiblement, Cally avait migré à dans un vieux bled de l'Ohio et y était morte. Impossible à dire ce qu'il ressentait en cet instant. Jamais il ne l'avait oublié, il pouvait même dire qu'elle avait hanté toutes ces nuits. Il ignorait tout de sa mort et ne comprenait pas vraiment pourquoi cette femme lui envoyé une lettre. Cally avait vraiment crut que cela allait lui faire quelque chose ? Il était sans nouvelle depuis leur dernière nuit passé ensemble, il y avait plus d'un an de ça. Un numéro figurait en haut de la lettre. Après deux verres supplémentaire, il se poussa à composer le numéro. « Allo ? », cela faisait une éternité qu'il n'avait plus entendu une voix aussi anglaise. « Oui, bonsoir excusez moi de vous dérangez, je suis Jackson Sawyer et ... », il n'eut pas le temps d’enchaîner que la femme au bout du fil, assez âgée apparemment, lui dit : « Mr.Sawyer ! Je vous présente encore mes condoléances. Callioppe était une patiente adorable ... », « Une patiente ? », la question fusa immédiatement. « Oui, une patiente de notre clinique. Elle a été hospitalisé chez nous après son accouchement, vous ne le saviez pas ? ». Jackson manqua de perdre pied. Son accouchement ? Et pourquoi aurait-il du être au courant ? « Excusez moi mais je ne suis pas sur de tout comprendre ... En quoi tout cela me concerne ? », demanda t'il rapidement. Et la réponse arriva aussi vite, un boulet de canon qui propulsa Jackson comme un violent coup dans l'estomac. « Et bien parce que vous êtes le père de cet enfant ».

Phoenix, Decembre, 22 ans : Il faisait nuit quand Jackson pénétra dans le restaurant. Il avait eut la bonne surprise d'écoper du restaurant de son oncle, le frère de son père. Celui-çi n'ayant pas eut d'enfant, il avait léguer son bien à sa seule famille mais Jackson le soupçonnait d'avoir fait ça pour emmerder son frère plus que pour se rendre aimable. Jackson s'avéra être un bon gérant. Il était rentré chez lui après des années d'absences. De temps en temps, il pensait à cette enfant qui avait été emmené en famille d’accueil, sa soit disant fille. C'était bien mieux pour elle, ni Jackson ni Cally ne seraient de bon parents. Il était trop irresponsable et elle trop instable pour gérer un enfant. C'était bientôt Noel et il faisait un froid de canard dehors. Jackson se posa devant le chauffage et se fit chauffer un café. C'est alors qu'il entendis du bruit en provenance de la réserve. Il se leva sans bruit, prêt à frapper. La réserve était plongée dans le noir mais une silhouette se détachait dans le fond. « Qui êtes vous ? » , demanda t'il, prêt à le mettre en chasse et lui envoyer une bonne dérouillé. La silhouette se figea et s'approcha quelque peu. Immédiatement, Jackson reconnu en elle une femme au vue de la forme ronde au niveau de la poitrine et de ses jambes extra-longues. Et soudain, il vit quelque chose briller. C'était trop tard, la jeune femme c'était jeté sur lui, la lame acéré en main. Jackson la déséquilibra et ils roulèrent sur le sol durant une longue minute avant qu'elle ne l'immobilise, plaçant ses jambes de part et d'autre de son corps. Et là, elle abaissa sa capuche ... « Cally ... », souffla t'il. C'était impossible et pourtant, il n'y avait pas de doute. Leurs regards se croisèrent quelques secondes et Cally profita de la surprise pour décamper, courant à la vitesse de l'éclair en direction de la sortie.

que signifie le terme d'amour pour ton personnage ? → L'amour ? Je pense que c'est un truc inventé de toute pièce pour faire vendre. Non mais regardez autour de vous ! Des bijoux hors de pris pour nous plumer, nous, les hommes. Des chocolats, des fleurs ... Et je ne parle pas de la St.Valentin ! L'amour c'est juste une décoration, un masque que l'on se donne pour se trouver moins seul mais dans le fond, on est toujours seul. Parfois on croit l'avoir rencontré, on se décide presque à sauter le pas et tout bascule : cette garce c'est tapé votre frère ou votre meilleur ami. Ca vous fait rêver ça, vraiment ? Ok, j'avoue que c'est sympa d'être accompagné le soir devant un bon film, mais est-ce que c'est obligé de l'épouser ensuite et de lui faire trois goss ?

quel est le statut amoureux de ton personnage ? → Disons que je fréquente pas mal de femme, mais que je suis déjà pris, du moins d'une certaine façon. Je sais qu'elle vivante, quelque part, et ce simple fait suffit à me faire penser à elle plus que d'habitude. C'est un peu ma faille cette fille, mon point faible, mais ce n'est pas ma femme à proprement parlé. Je suis sans nouvelles pour le moment ...

quelles sont les préférences sexuelles de ton personnage ? → Sans me mouiller, je peux le dire haut et fort : j'aime les femmes bordel !

comment ton personnage se voit-il dans l'avenir, du point de vue amoureux ? → Heureusement que vous avez précisez d'un point de vu amoureux parce que sinon ... Marié ? Non allez sérieusement je sais pas. J'aurais 30 ans, l'âge de raison, l'âge du constat je suppose. Alors peut être que je me serais posé pour de bon, qu'une seule femme me suffira, en partant du principe qu'il s'agit d'une autre que Cally, ça me parait difficile mais bon ... Des enfants ? Je crois savoir que j'ai une fille ...