que signifie le terme d'amour pour ton personnage ? → L'amour pour moi c'est de la grosse merde qui nous fait bien souffrir. Je ne comprends plus rien à l'amour, je préfère largement mes coups d'un soir. Pour moi, c'est clair, il faut faire la peau à Perrault "ils vécurent heureux" ce n'est pas vrai. La vérité, c'est que les histoires d'amour, c'est jamais comme dans les films. Ça finira toujours mal un point c'est tout.

quel est le statut amoureux de ton personnage ? → Je suis libre comme l'air j'accumule les coups d'un soir sans me soucier de quoi que ce soit c'est simple aucun sentiment juste du sexe et rien d'autre. Depuis que j'ai aperçut mon père en train de tromper ma pauvre mère, je ne crois plus en l'amour d'ailleurs je n'y est jamais cru. Pourtant, Judi est la femme de ma vie, ma meilleure amie, son simple regard arrive à me subjuguer. Elle est ce petit rayon de soleil dans ma vie, elle m'est indispensable, je l'aime à en crever, mais je préfère garder ça pour moi par peur de l'engagement ou par peur de tout foirer, je ne sais pas trop, un peu des deux...

quelles sont les préférences sexuelles de ton personnage ? → Il n'y a aucun doute, j'aime uniquement et seulement les femmes. A vrai dire, je n'ai jamais douté, une chose est sure, je ne changerais de bord pour rien au monde.

comment ton personnage se voit-il dans l'avenir, du point de vue amoureux ? → Mon avenir amoureux, je vois ma situation toujours pareil, pas d'évolution, vivre ma vie au jour le jour sans me soucier de ce qui pourrait arriver. Je vous préviens, je nierais en bloc mais je dois dire que j'ai un petit espoir pour que quelque chose se passe entre Judi et moi, enfin rien n'est dit, l'avenir nous le dira...

Ma vie. Un peu compliquée je dois dire, dès le départ. Premièrement, mes parents. Car oui, que serions-nous sans eux ? Mon père, Mattew Hartwood, était un grand producteur de musique de son temps. Il avait vu passer les plus grands, et s'était, par la même occasion, rempli les poches. Ma mère, Savannah Hartwood, quant à elle, venait d'un milieu modeste. Elle était tombée sous le charme de ce grand séducteur qu'était mon père, et ils se sont mariés quelques temps après. Le petit couple parfait ; l'homme aidant sa femme venant d'un milieu modeste à avoir une belle vie. Tu parles ! Il n'arrêtait pas de la tromper en long et en large. Vous savez, ce genre d'hommes ne se contente jamais d'une seule femme, bien au contraire, plus il en a, mieux c'est. « Chéri, ça va aller. » Voila la seule phrase que ma mère m'avais répété quand je lui ai avoué pour papa et l’autre. Ça va aller. Elle me le répétait tous les jours, essayant de me faire croire que tout irait bien. Mais non maman, ça n’irait pas, ça n’irait plus. Notre famille n’était déjà plus qu’un tas de poussière, mais ce soir là, une bourrasque de vent l’avait balayé. J’avais douze ans quand j’ai surpris mon père dans les bras d’une autre. Il baisait avec une voisine, qu’on avait maintes fois invitée à la maison. D’apparence, elle était si belle, si gentille avec nous que ma mère lui préparait parfois des crumbles aux pommes. Mais quand je l’ai aperçu, pratiquement nue, à califourchon sur mon père, comme un vulgaire animal, je n’ai plus vu cette femme que je respectais tant. Elle n’était plus que la salope qui avait brisé ma vie et celle de ma famille. Je la détestais. Je les détestais. Tous autant qu’ils étaient. Papa, pour avoir trompé maman, l’autre, pour avoir volé notre vie et maman pour n’avoir rien fait. J’ai toujours haïs cette partie de ma vie. Le moment fatidique où ma vie avait basculé, me faisant entrer de plein pied dans le monde des adultes. J’ai vu des psychologues, car mes parents le voulaient. Il paraîtrait que surprendre son père en pleine action, ça pouvait déstabiliser un gosse, mais visiblement ça ne m’avait rien fait. Depuis des années je savais que mon père n’était plus amoureux de maman. Leurs regards se fuyaient constamment, leurs baisers se faisaient rares et les cadeaux aussi. Ils ne restaient ensemble que pour nous, ma petite sœur et moi. Et depuis ce soir, mes parents se sont efforcés tant bien que mal à nous cacher leurs problèmes de couple. Mais ils n'avaient pas du tout besoin de nous faire ça vous savez, j'avais très bien comprit la chose. Vous comprendrez donc pourquoi je ne supporte pas l'argent. Je sais qu'on en a besoin pour vivre, mais vous voyez à quel point il peut nous corrompre. Personne honnête vous étiez, malfrat vous deviendrez. Je ne joue donc pas sur mon argent, mais mes capacités morales. Je préfère aimer quelqu'un pour ce qu'il a au dedans qu'à ce qu'il possède matériellement. Mais heureusement que dans toute cette atmosphère, j'avais ma petite sœur.

« Hartwood, tu fais chier à nous filmer, achète toi une vie bordel ! » C’était ça les écoles de bourge, pas un pour rattraper l'autre juste pour quelques secondes de gros plan, ils t’envoient tous paître, non, mais je vous jure ces gens. Pourtant j’adorais ces vidéos, on voyait le véritable côté des gosses de riche, ils étaient tous des gamins déplorables, hautains, égoïstes et pourrie gâtés sans la moindre pitié pour les autres et il y avait pour tout les goûts. Ceux qui se la pétaient devant la caméra sans aucun complexe pourtant c'était les plus chiant. Ceux qui disaient rien mais qui finissait pas s’énerver que je les suivent partout, c'était trop tordant, parfois je le fessais juste pour rire un coup. Ceux qui faisait un sourire naturel suivit de quelques paroles et s’en allait, tout en restant simple et gentille comme elles l’étaient avant de passer devant l'objectif de ma caméra des gens adorables. Et puis il y avait mes préférés, ceux qui étaient gênés d’être dans l’objectif, c'était tellement mignon de les voir essayer de fuir discrètement sans me froisser. Enregistrer ma vie, c’était quelque chose de très important pour moi. De toute façon, on me remerciait toujours d’avoir immortalisé des moments uniques à la fin donc peu m’importait les critiques qu’on pouvait me faire. Je passais mon temps à regarder mes vidéos pour étudier méticuleusement les réactions, les caractères des personnes qui passait sous mon objectif et je pouvais déjà connaitre beaucoup de la personne. J’ai même une caissette avec toute les vidéos que j’ai filmer depuis que j’ai eu ma superbe caméra entre les mains à l'age à neuf ans.

« Arrête Nolan ça devient lourd ! » Elle cachait l’objectif avec sa main avec avec un air ennuyait pour montrer son mécontentement d’être constamment filmer. « Allez c’est bon, on ne devient pas reine du bal tout les soirs ! » Elle riait nerveusement s’arrêtant dans sa marche, me parlant, sans regarder l’objectif mais devant tout de même. « Nolan, personne va la regarder cette putain de vidéo ! » Je lui avait lancer un sourire tout de même. « Mais si papa et maman ! » Elle soupira à ma remarque, ce qu'elle pouvait être négatif cette petite. Quand nous poussions la porte, il était plus d’une heure du matin, la lumière avait comme griller car on avait beau appuyer l’interrupteur elle ne s’allumait plus. « MAMAN, PAPA » Aucune réponse de leurs parts, c'était vraiment étrange pourtant je filmais toujours. « Putain Nolan vient voir ! » Ma sœur venait de heurter quelque chose dans le salon, vite, elle l'éclaire avec son portable la pièce était complétement dévasté. Elle m'attrape par l'épaule apeuré par la situation, qu'en était t-il de nos parents, j'avais beau ressentir de la colère envers eux depuis la tromperie de mon père, je m'inquiétais tout de même pour eux et si ils avait étaient kidnappé ou bien pire pourtant je ne pouvais me résoudre à lâcher ma caméra. Main dans la main on continue à avancer jusqu’à l'escalier après quelques marches, ma sœur m’arrête avec son bras en se mettant devant moi. « Tu crois qu'on doit y aller ? » J'hésite un moment, c'était soit continuer soit rester dans l'ignorance, finalement je la prend dans ma main et on grimpe les marches qui reste. « Ne t’inquiète tout va bien aller. » Arrivés en haut de l'escalier des goutes de sang dégoulinait, je m'attendais au pire et j'avais bien raison, après quelques pas de plus, on aperçut nos parents étendus au sol pleins de sang, c'était horrible, ma sœur fondu en larme tapant sur les meubles avec ses pieds, elle était anéanti. Je ne savais pas quoi faire. « BORDEL, LÂCHE TA CAMERA STOP !» Je mit ma caméra éteinte sous mon bras et je l’a prise la serrant fort contre moi laissant échapper quelques larmes avant de l'amener dans le jardin et d'appeler les secours.

Je me trouvais, après une virée au café du coin, je marchais limite la tête baissée, quand cet femme, une belle blonde aux yeux brillancés de couleur bleu, elle avait les bras pleins de sachets contenants de choses en tout genre, des sous-vêtements, des chaussures, des robes, bijoux et accessoires me percute de plein fouet. Mon café chaud bouillant se renverse sur sa tenue blanche crème avant qu'elle ne s'affale au sol, renversant quelques sacs en passant. Sans qu'elle me demande quoi que ce soit, je lui tendis la main en la questionnant sur comment elle allait. Bien, c'était sûr, contrairement à sa robe, qui venait d'en prendre chère. Ses sous-vêtements s'exposaient carrément sous mes yeux et les siens, pourtant elle n'avait pas réagi donc je m'étais contenter de me baisser pour ramasser le tout. Un sourire s'affiche à mes lèvres, un sourire qu'un homme pouvait avoir lorsqu'il voyait de beaux et neufs sous-vêtements rouge diabolique et plus que sexy. « C'est mignon... » La jeune femme devait être rouge tomate, elle arrache de mes mains ses sous-vêtements sans ne rien dire. Lorsqu'elle eu récupéré toutes ses affaires, je m'approche d'elle et lui glisse quelques mots à l'oreille. « J'adorerais t'y voir avec. » Il fallait dire que je n'y étais pas aller de main morte alors elle s'était contenter de partir sans dire un mot. Après ce jour, je rêvais nuit après nuit, d'elle, de son corps, de ses yeux, son visage... Ce n'est que deux semaines après qu'on se croise une nouvelle fois et au même endroit. Je m'arrête car elle en fit de même, je souris exactement comme la fois précédente. Elle en fit de même, j'en remarque un morceau de son soutien-gorge ressortir de son décolleté. Mon sourire en devint légèrement plus déplacé. « Ce sont ceux de la dernière fois. » Elle prit une expression de son visage qui en valait la réponse à ma question. « Tu sais ce dont j'ai envie ? » Je lui avais demander en s'approchant d'elle. « Peut-être de me les arracher ? » « Tu lis dans mes pensées. » « Peut-être que tes pensées peuvent se réaliser... » Elle avait laisser sous-entendre que moi aussi je l'intéressait. « Vraiment ? » Et je ne dis plus un mot, j'emprunte sa main et l'embarque dans un des dizaines de toilettes féminins du centre commercial, là, je le plaque contre le mur. Mais rien, elle avait un appel d'urgence et dû s’éclipser en vitesse. Après cette fois plus rien, je n'ai plus jamais revue cette belle inconnue. Maintenant cela faisait deux ans que j'étais arrivée en Arizona en compagnie de ma sœur après la mort de nos parents et je commençais à être vraiment à sec et à avoir du mal à jongler entre le loyer, les courses et les sorties. C'est pour ça que j'ai décidé qu'il était temps que je passe une annonce pour trouver un ou une colocataire. Je me disais que c'était un plus du côté financier, et bien sur du côté social, pouvoir faire de nouvelles connaissances. Une semaine après avoir posté cette annonce, je reçu un appel d'une certaine jeune femme. Elle avait vu mon annonce et était très intéressé. Je lui ai donné rendez vous le lendemain même. Je crus rêver c'était exactement la même fille du centre commerciale, il avait fallu deux ans pour qu'on se recroise, elle était aussi stupéfaite que moi. Elle me parla d'elle de ce qu'elle faisait dans la vie et le courant passait vraiment bien entre nous. Je décide donc sur le champ de faire d'elle ma colocataire. Son emménagement ce fit le lendemain, sans soucis. Dès le départ, notre cohabitation fut agréable et nous nous entendions de mieux en mieux au fil des jours, au point qu'au bout de quelques mois, je me surprenais à me confier à elle lors de mes moments de doute et pareil pour elle. Elle était devenu en l'espace de peu de temps ma meilleure amie. Judicaëlle c'est moi au féminin. On est pareils. Même caractère, mêmes envies, mêmes gouts, mêmes délires et cela ne fit que s'intensifier au fil du temps. Maintenant la simple idée de coucher ensemble comme on avait faillit le faire nous fait bien marrer. Je ne l'avouera peut-être jamais pourtant pour moi c'est certain Judicaëlle est la seule et unique fille que je veux garder à mes côtés jusqu'à la fin. Je ne le fais pas voir, mais je suis plus que jaloux de savoir que d'autres hommes puissent toucher au corps de ma belle alors pour oublier, je passe mon temps à ramener je ne sais quelle fille dans mon lit.