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 Sweet dreams are made of this (Ziggy)

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Rhett J. Hawtorn

Rhett J. Hawtorn

◭ messages : 474
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MessageSujet: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeMer 2 Mai - 14:54





Sweet dreams are made of this (Ziggy) Tumblr_m2h9boZevT1qhy9o3o1_250 Sweet dreams are made of this (Ziggy) Tumblr_m2h9boZevT1qhy9o3o4_250

Pitoyable âme errante, tu vis sans réellement vivre, trainant ta peine comme un boulet, tes remords sur les épaules, tu es voûté et sans vie. Tu caches d'ailleurs ton mal être derrière un cynisme dévastateur dont il te plaît d'user à outrance. Sale garnement. La vérité c’est que tu ne saisis pas pourquoi les autres sont heureux. Tu ne comprends plus rien. Tu fuis. Tu ne fait que fuir. Tu passes ton temps à éviter ton passé et les lames acérés qui transpercent ton dos dans un cri de douleur. Ta vie est devenue une éternelle souffrance, douleur caractéristique de tes maux. Personne ne comprend ni ne souhaite comprendre se qui ainsi te taraude et chacune des relations qui auraient pu te sortir de ta souffrance, tu les envois valdinguer. Sadomasochiste ou tout simplement idiot, tu refuses toutes relations, amicales ou non. Tu t’enfermes dans ce cocoon destructeur qui t’empêche d’oublier tes maux passé.

Tes pas s’enchaînent dans les rues de Phoenix, cigarette en bouche, comme toujours tu ne prêtes attention qu’à tes propres pensées, qui se portent sur ta propre douleur. Farouche égocentrisme. Stupide prétention. Comme toujours, tu ressasse le passé en espérant vainement qu’à force d’y songer inlassablement, tu finiras par le changé. Tu espères innocemment qu’en te réveillant un matin, tu découvriras Hannah, là assise sur ton lit, son sourire d’ange sur les lèvres, te persuadant que les années passées ne furent qu’une chimère et que désormais, tout ira bien. Et comme toujours, tu es ramené à cette stupide réalité que tu dénigre avec ferveur, tu hais le monde, tu hais ton présent et son réalisme. Tu détestes ce soleil trop gris et ses sourires si faux. Tu ne supportes plus ses gens trop heureux, ni ton reflet dans ton miroir poisseux. Tu détestes ses femmes avec qui tu couchent et cette vodka qui ne t’apporte qu’un court réconfort. Malgré toi, tu détestes Hannah pour s’être enfuis et tes poings se serrent lorsque tu l’imagines dans les bras d’un autre homme. Dans les draps d’un autre que toi. Ton cœur est réduit en miette lorsque tu imagines qu’un autre à prit sa place dans le sien. Et tu déteste le monde, le destin et ce Dieu que tes parents chérissaient pour l’avoir fait disparaître de ta sinistre vie.

Jetant ta cigarette achevée, tu en allumes une autre tout en prenant conscience que, perdu dans tes divagations, tu as atterris au parc sans même le vouloir. Soit, tu t’en contrefiche. Tu déambules comme une âme errante, cherchant un endroit ou te perdre, jusqu’à croiser une présence familière. Enfin, familière, loin toutefois d’être habituel. Ce visage, tu le connais par cœur, autrefois il t’avait intrigué, tu avais même apprécié certains de ses traits, sa douceur et sa façon d’être si amicale avec tout le monde. Puis tu l’avais sauvagement détruite, à coup de remarques assassines, tu l’avais tellement fait souffert qu’elle avait fini par te fuir, elle avait beau savoir à quel point ta cruauté n’avait pas de limite, comme toujours Ziggy offrait le bénéfice du doute et sans doute fusse là son erreur. Car si en ce monde il avait bien un homme à qui on ne pouvait accorder de bénéfice, c’était bien toi, Rhett. Pourtant, poussé par on ne sait quelle envie, tu décidas à marcher jusqu’à elle, demoiselle adossé à son arbre, le nez plonger dans son bouquin, comme elle l’était toujours. C’était comme cela que tu l’as préférais, étrangement, elle te donnait l’impression d’être un ange, fragile comme du cristal. Sans doute l’était-elle d’ailleurs. Et toi, tu avais eut la stupidité de la briser une fois. D’ailleurs, tu ne songeas même pas au fait qu’elle aurait pu ne pas vouloir te voir, la bienséance n’était pas une coutume que tu connaissais bien, c’était évident. Jetant ta cigarette un peu plus lui, tu fis remarquer ta présence en te mettant face à elle, de sorte que le soleil ne vienne plus inonder son visage. « La douce Ziggy, toujours le nez dans ses bouquins. » Marmonnes-tu, à mi-chemin entre la moquerie et le ton condescendant. Ta remarque aurait pu faire sourire, mais tu as toujours ce ton qui te rend détestable. Petit imbécile. Tu t’accroupie en face d’elle, levant un instant le livre pour en lire le titre. « Lecture de midinette. » Rajoutes-tu finalement. Tentant de déceler dans son regard, sa réaction future, tu restes stoïque.



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Manoé-Stills G. Scherrer

Manoé-Stills G. Scherrer

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeVen 4 Mai - 15:15

Sweet dreams are made of this (Ziggy) Tumblr_lkc0i9aRrk1qav3two1_500

Pauvre Ziggy, paumé dans ta bulle, à la limite de la dépression. Ces derniers temps, il fallait avouer que tu te sentais étrangement seul et tu avais la fâcheuse tendance à penser que c’était de ta faute. Après tout, c’est toi fuyait Sheena & Orphée et à bien y réfléchir, à part eut, qui avais-tu ? Quelques livres, de la poussière et un magasin d’antiquités, voilà tout ce qui constituait ta vie ses derniers temps. Et, comme te l’avais fait remarquer Sheena lorsqu’elle t’avait finalement vu il y a quelques jours, tu semblais t’être terni et avoir perdu du poids. Tu n’étais déjà pas bien grosse, si en plus tu commençais à avoir les joues qui se creusent, tu allais vite ressembler à un sac d’os. Alors tu mangeais, sans faim, évidemment, parce que tu ne pouvais pas vraiment avaler grand-chose. Ainsi, tu te goinfrais de barre calorique, suffisant ainsi d’en manger quelques unes par jour pour ne pas finir anorexique.

Puis comme toujours, tu flânais de ci de là, à la base, tu te contentais de faire les navettes entre la boutique et ton appartement, préférant te morfondre dans ta cuisante solitude mais cette méthode te lassait, surtout aujourd’hui, par le temps magnifique qui se dévoilait à toi. Comment rester cloîtrer à déprimer par un soleil si radieux ? Mieux valait déprimer dans le parc, avec ton livre. D’ailleurs tu repris les Hauts de Hurlevents, n’ayant pas achevé la lecture, et alla t’installer contre l’arbre ou tu étais toujours, à l’abri d’un trop plein de soleil qui te ferais passer pour une écrevisse mais réceptive toutefois au rayons de chaleur. Tu ne prêtas pas attention à la personne qui vint – au départ – pas même quand elle se posta devant toi. En réalité, tu ne fus interpellée que lorsque tu entendis sa voix. « La douce Ziggy, toujours le nez dans ses bouquins. » Tu aurais pu le prendre bien. Vraiment. Mais pas là. Pas de la part de ce gars-là. Rhett Hawtorn. Qui se permettait après t’avoir effroyablement fait souffrir, revenir vers toi et faire un commentaire sur ce que tu pouvais faire. « Lecture de midinette » Te dit-il lorsqu’il regarde le titre de ton livre. Tu as pourtant souvenir d’avoir déjà vu Rhett lire ce bouquin, il l’avait dans son appartement miteux. Oui, aussi surprenant que cela pouvait être, ce gaillard était un littéraire, qui devait sans doute être de ceux lisant les livres sous leur couette avec une lampe torche. Mais qu’importe, il lisait quand même. Et tu aurais sans doute pu sourire à ce commentaire mais, une nouvelle fois, pas lorsqu’il venait de sa part. Tu lui en voulais encore, pour ce qu’il t’avait fait, toi qui lui avais accordé ta confiance. « L’horrible Rhett, toujours à venir perturber l’existence des gens normaux. » Tu fermes le livre, laissant ton doigt entre les pages pour ne pas la perdre, te persuadant qu’il partira bien rapidement. Tu lui offres un sourire niais, digne de tes jours les plus ennuyés. « Mieux vaut le nez dans les bouquins de midinettes que dans la vodka, pas vrai ? » Assenes-tu ensuite. Fière de ta répartie. Tu n’as jamais été du genre à sortir des insultes, quand bien même lui en voudrais-tu, préférant de loin garder un calme à toute épreuve. Finalement, tu penches légèrement la tête sur le côté. « Qu’est-ce qui peut bien conduire Rhett Hawtorn hors de sa grotte ? L’humanité pointerait-elle son nez ? » Tu es sans doute plus méchante que tu ne le voudrais. Mais c’est plus fort que toi, tu lui en veux d’avoir briser ta confiance et cette amitié qui aurait pour l’aider – tu en étais sur – à aller mieux. Mais il était trop borné pour accepter d’être un homme bien et, malgré ta rancœur, tu étais triste pour lui, qui sans doute, ne s’en sortirait jamais, à trop vouloir souffrir.

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Rhett J. Hawtorn

Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeSam 5 Mai - 13:47





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Ziggy était un ange. Une poupée de porcelaine. Une frêle jeune femme. Et on le devinait dès qu’on l’a voyait, de petite taille au visage rond, elle semblait avoir gardé son physique enfantin lui donnant des airs de femme-fragile que sans doute, elle ne désirait pas. Mais au-delà de ça, Ziggy possèdait une douceur semblable à aucune autre, elle était de ceux qui, ayant foi en l’humanité, donnerait une chance aux hommes de la pire espèce. Elle était de celles qui, amoureuse de l’amour, croyait presque au prince charmant. Le nez dans ses bouquins et le cœur toujours sur la main, s’il y avait bien une personne que nul homme ne voulait blesser, c’était elle. Oui, même le plus cruel des spécimens souffrirait à voir une femme comme elle souffrir, elle qui respire le bonheur bien que souvent dans sa bulle de solitude. Et toi, tu savais que tu l’avais blessé, tu savais que tu étais de ceux qui n’avait eut – au début – aucun scrupule à détruite tout ce qu’elle t’avait donné. Ziggy Delgado t’avais offert une porte de sortie, la possibilité de t’en sortir et d’aller mieux, elle avait été l’épaule, le réconfort et les sourires dont tu avais tant besoin, elle était l’unique personne qui t’avais réellement donné la chance d’être quelqu’un de bien depuis le départ d’Hannah. Et ça t’avait effrayé. Tu avais eut tellement peur de tout gâcher, de la décevoir, de briser ce qu’elle t’aidait à construire que tu avais préféré jeter aux oubliettes le début de cette nouvelle vie. Tu avais balayé d’un revers de manche et sans aucun tact toute l’affection qu’elle te portait et votre amitié qui aurait pourtant pu être si solide.

Puis, tu avais regretté. Habituellement, ce n’était pas quelque chose qui t’arrivais souvent, de regretter. Mais là ce fut le cas, tu songeas au mal que tu avais pu faire à cette femme qui n’avait rien demandé. Tu l’imaginais meurtrie, blessée, tu avais vu ses larmes couler juste avant de lui tourner le dos et tu ne gardais malheureusement d’elle que cette image oppressante. La déception qu’elle avait ressentie t’avais tué, ton cœur avait été lacéré et le sien, sans doute tout autant, si ce n’était plus. Sans doute aurais-tu pu venir présenter des excuses, tenté de recoller les morceaux de cette relation qui t’avais effrayé. De cette amitié qui t’apportait tant. Mais l’orgueil t’en avait empêché et désormais, tu en payais le prix à coup de remarque assassine. « L’horrible Rhett, toujours à venir perturber l’existence des gens normaux. » Tu vois le sourire niais qui s’affiche sur son jolie minois et encaisse le coup sans broncher. Tu ne l’avais pas volée. « Mieux vaut le nez dans les bouquins de midinettes que dans la vodka, pas vrai ? » Encore une fois, tu encaisses. Et tu dois bien avouer que malgré ses airs angéliques, lorsqu’elle est remontée contre quelqu’un, Ziggy est dotée d’un sens aigue de la répartie. Pas besoin de devenir vulgaire avec elle, elle te connait mieux que la plupart des gens et sait exactement comment tu es, elle te tacle avec classe et elle le fait bien en plus de cela.

Tu sais malgré tout, que même si elle t’en veux elle s’inquiète pour toi. Il n’y a, à cette pensée, rien de vaniteux, simplement, tu sais qu’elle est comme ça. Que même si elle se retrouvait seule, elle continuerait de ce demander si ceux qu’elle apprécie –ou appréciait- vont bien. Tu trouves d’ailleurs que ce besoin de veiller sur les autres est souvent exagérés, persuadé qu’un jour, cela viendra à bout des espoirs de Ziggy. Mais tu admires également cette façon de toujours penser aux autres. « Qu’est-ce qui peut bien conduire Rhett Hawtorn hors de sa grotte ? L’humanité pointerait-elle son nez ? » Tu esquisses un nouveau rictus et ne peux t’empêcher de te dire qu’en effet, elle s’inquiète un peu pour toi, quand même. Même si elle déguise sa question derrière un nouveau sarcasme qui malgré tout, te heurte. Tu t’assois à côté d’elle, sans gêne. « Que connais-tu de l’humanité toi ? Tu passes ton temps dans les fictions d’auteurs morts. Tu ne connais rien à la vie, encore. » Marmonnes-tu, comme si c’était une enfant. Evidemment, tu parles sans savoir que tu te trompes, tu ne sais pas que peu de temps après la rupture de votre amitié, son cœur s’est brisé à cause de son petit-ami trop volage. Tu ne sais pas qu’elle est resté cloîtrée chez elle, qu’elle a souffert bien plus que tu ne l’aurais imaginé. Tu ne sais pas que son être c’est vu malmené par les aléas de l’amour. « Et toi, l’angelot, tu quittes les bras de ton bien-aimé pour te torturer avec la folie d’un personnage comme Heathcliff ? Mais qui est le plus étrange de nous deux ! » Tu ironises, évidemment, sans te douter qu’il y a de forte chance pour que tu l’as blesse sans le vouloir. Et dire que t’essayais d’être un tout petit peu sympathique. Pauvre con.


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Manoé-Stills G. Scherrer

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeSam 12 Mai - 13:28

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« Que connais-tu de l’humanité toi ? Tu passes ton temps dans les fictions d’auteurs morts. Tu ne connais rien à la vie, encore. » Comme une enfant, tu te renfrognes, affichant un air boudeur. Tu détestes cette façon qu’il a de te faire passer soit pour une gamine soit pour une bonne sœur. D’ailleurs, ça ne fait que te rappeler à quel point tu lui en veux. Et malgré tout, comme toujours, tu te dis qu’il faudrait lui octrôyer une seconde chance, une façon de se racheter. Parce que son amitié, aussi étrange soit-elle, avouons que tu en aurais bien besoin maintenant, alors que tu fuis Sheena parce que tu sors (sortais ?) avec Orphée et que tu le fuis lui parce qu’il s’est tapé celle que tu sais être la cousine de Sheena (grâce aux photos qu’elle t’avait montré auparavant). Dieu que le monde est petit. Dieu qu’il est cruel aussi. Tu jauges, toujours vexé, Rhett et sa cigarette. A croire que le seul compagnon qu’il accepte c’est le tabac. Tu ne le comprendras jamais. Vous êtes aux antipodes l’un de l’autre. Et pourtant, dans le fond, vous avez certains points communs, imperceptibles sans doute, mais il en a bien fallu quelqu’un pour vous rapprocher fut un temps, non ? Des fois, tu l’avoues, ça te manque. Même si c’est un salopard, Rhett demeurait l’un de tes seuls amis, car dans le fond, à part Sheena, tu n’avais personne. Et quand bien même ferait-il preuve d’une franchise sans pareil et d’un manque de tact grandiose (sans doute du au fait qu’il se foutait de tout le monde ou encore, qu’il ne savait pas s’y prendre) il demeurait quelqu’un de fiable (et ça te tuait de l’avouer) lorsqu’il se laissait approcher. Mais évidemment, Rhett ne serait jamais un chat docile et demeurait un loup sauvage et solitaire, qui se laisse approché et qui tantôt s’enfui. Ou parfois encore, vous mord pour savourer votre souffrance. « Et toi, qu’est-ce que tu en connais ? Tu as souffert de l’amour une fois puis tu t’es enfermé dans une grotte de désespoir. Ne me parle pas de connaître l’humanité, Rhett, tu es bien le plus mal placé de nous deux pour cela. » Que tu réponds sur un ton doucereux. Tu es partagé entre l’envie de lui faire comprendre sa douleur et celle de le réconforté. Tu n’as jamais trop su, dans le fond, si Rhett était quelqu’un qui souhaitait qu’on soit là pour lui. Enfin, s’il le voulait sans l’avouer ou si, finalement, il ne le voulait vraiment pas. Tu te contentais donc de rester sans rien faire, attendant de savoir si tu désirais ou non le laisser t’approcher à nouveau. Au risque de le laisser te faire du mal, encore une fois. Tu me diras, tu n’es plus à ça près Ziggy, t’as déjà bien morflé. Ta remarque intérieur te fait vaguement sourire.

« Et toi, l’angelot, tu quittes les bras de ton bien-aimé pour te torturer avec la folie d’un personnage comme Heathcliff ? Mais qui est le plus étrange de nous deux ! » Sa remarque te blesse. Pire, elle te fait saigner intérieurement et tu ne peux cacher la grimace de souffrance qui exprime tout ce que tu ne dis pas. La solitude dans laquelle tu t’es enfermé et la frève de la faim que tu as fait te pèse. Tes joues sont creuses, ton visage pâle, c’est vrai. Mais ce n’est rien face au manque de compagnie qui te torture. Puis les souvenirs font surface, Sheena que tu laisse, Orphée que tu voyais comme l’homme de ta vie dans les bras d’une autre, son visage chaque matin en bas de chez toi, ton reflet dans le miroir, ton corps qui refusait toute nourriture, tes heures passés à déambuler chez toi sans oser sortir. Et tu craques. Devant Rhett, ce n’est sans doute pas la meilleur idée mais peu importe. Les larmes silencieuses coulent sur tes joues et tu préfères ne rien lui répondre, tentant de cacher ton visage avant qu’il ne le remarque. Avant qu’il ne te sorte une raillerie qui t’ennuiera d’avantage.

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Rhett J. Hawtorn

Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeDim 13 Mai - 13:37





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Dans le fond, tu avais toujours silencieusement admiré Ziggy et sa façon d’être, si solitaire et pourtant, loin d’être fermé aux relations humaines. Toujours prête à écouter vos problèmes en ne faisant pas fît des siens, qui la torturaient tout autant. Toujours à même de vous soutenir quand bien même avait-elle besoin de temps pour elle et elle seule. Elle croyait en l’Homme, en l’humanité et aux secondes chances. Elle était persuadé qu’une part de bon se cachait en chacun et qu’aucun n’était tout blanc ou tout noir. Sa vision du monde était à mi-chemin entre l’utopie enfantine et le réalisme implacable. Toujours est-il qu’elle demeurait sous ses allures d’angelot une femme plus intelligente et plus forte – en un sens – que bien d’autres et pour cela, elle méritait qu’on la connaisse. Seulement, elle restait à flâner entre ses doutes et ses bouquins, ses pensées et ses antiquités et préférant s’intéresser aux autres plutôt qu’à elle-même. C’était sans doute ça qui avait provoqué votre rencontre, son intérêt pour toi, votre pseudo-amitié, cette confiance qu’elle te portait et les larmes qu’elle a versée lorsque tu l’as faites souffrir. Tu te souviens encore qu’avec amertume tu avais tourner les talons, te sermonnant intérieurement – chose que tu n’avais pas fait depuis le départ d’Hannah – en te haïssant encore plus pour faire pleurer une fille comme elle, si douce et si humaine. Personne ne devrait avoir le droit de faire du mal à quelqu’un comme elle. Non, surtout pas un monstre dans ton genre, à qui elle avait si gentiment tendu la main. « Et toi, qu’est-ce que tu en connais ? Tu as souffert de l’amour une fois puis tu t’es enfermé dans ta grotte de désespoir. Ne me parle pas de connaître l’humanité, Rhett, tu es bien le plus mal placé de nous deux pour cela. » A nouveau, tu encaisses le coup sans broncher, avouant à regret que chacune de ses phrases, plus douloureuses que la précédente, tu les as mérité. Acceptant également qu’elle en savait plus sur toi que tu ne l’aurais voulu, tu t’étais laissé aller à raconter tes déboires à cette jeune innocente qui possédait là une arme pour te faire souffrir autant que tu l’avais fais. Seulement, tu discernais dans ses paroles que malgré l’amertume, elle ne comptait pas t’anéantir comme tu l’avais fait. D’une certaine façon, ça te soulage mais malgré tout, cela t’exaspère, parce que Ziggy, malheureusement, ne sait pas faire du mal, quand bien même l’aurait-on détruite. Elle est bien trop douce pour cela. Poupée de porcelaine brisé par ceux qui n’avaient pas su faire attention à la valeur d’une femme – amie ou non - dans son genre.

Tu fronce légèrement le nez lorsque tu ne l’entends pas répliquer, supposant qu’elle a finalement imposé comme châtiment un basique mais cruel silence. Et tu ne peux que souligner à quel point tu es égocentrique lorsque tu constate que ce silence n’est dû en rien à une punition qui t’es destiné mais simplement aux larmes qu’elle essaie vainement de te cacher. Seulement un problème évident s’impose à toi tandis que bredouille, tu ne sais comment réagir face à sa réaction, sans comprendre non plus quelle la raison d’une crise de larme de ce genre. Deux solutions s’impose à toi, l’une serait de ne pas faire fît de ses larmes, après tout, elle tente de te les cacher ce n’est pas pour que tu t’y intéresse. L’autre, de lui poser la question, quitte à devoir essuyé l’écoute d’une mésaventure qui l’a laissé si triste et devoir essuyer ses larmes avec ton t-shirt. Et il n’est pas difficile d’avouer qu’aucune des deux ne te convient vraiment. Pas quand il s’agit de Ziggy, dont tu ne peux décemment pas ignorer le désarroi mais dont tu ne veux pas non plus connaître les déboires. Pourtant, il te faut faire un choix et il est bien vite fait lorsque tu reconsidère le mal que tu lui as fait. Oui, Rhett Hawtorn est prit de remords, ça lui arrive de temps en temps et, chanceuse qu’elle ait – ou malchanceuse – c’est sur elle que tu compte pour te repentir de tes erreurs. Enfin, d’une infime partie, plutôt. « Tu devrais pas pleurer, j’ai pas de mouchoir et se moucher dans sa manche, c’est pas très classe. » Comme phrase de réconfort, on a vue mieux, c’est sur. Mais tu tentes de faire un effort et dans le fond, tu sais qu’elle le sait. Ou tu l’espère, en tout cas, sinon tu passeras encore pour un gros connard.


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Manoé-Stills G. Scherrer

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeLun 14 Mai - 18:33

Sweet dreams are made of this (Ziggy) Tumblr_lkc0i9aRrk1qav3two1_500

Malgré toi, tu as perdu le contrôle de l’indifférence que tu affichais vainement. Il t’arrivait bien souvent d’envier ces gens qui savaient mentir avec aisance ou qui masquait leur sentiment avec brio. TU n’avais jamais été doué, ni pour l’un, ni pour l’autre. Et ta vaine tentative pour masquer tes larmes en était la preuve. « Tu devrais pas pleurer. j'ai pas de mouchoir et se moucher dans sa manche, c'est pas très classe. » Tu roules des yeux parce que sur l'instant, tu rêves de lui arracher la tête, Rhett manque cruellement de tact et ne sait absolyment pas comment te réconforter, mais dans le fond, ça te fait du bien de savoir que tu ne pourras pas lire de pitié dans son regard. Parce qu'avouons le, avec ta tête d'ange, sitôt que tu es triste, on te jauge avec une pitié qui t'inssuporte assez. Malgré tout, tu dois avouer que l'handicapé des sentiments qu'est Rhett Hawtorn te rend bien service sur le coup. Pourtant, au delà de ça, tu rêverais de parler à quelqu'un de ta douleur. Parce qu'évidemment, tu as fuis Sheena comme une dératée et que, désormais, tu n'oses plus aller te confier à la belle blonde, tu n'oses même plus la rappeler d'ailleurs. Et, au final, tu dois bien avouer qu'à part elle, tu ne disposais de personne pour vider ton sac. Sans compter Orphée, évidemment, qui étais survenu dans ta vie plus tard que Sheena.

Ton regard se tourne vers Rhett, tu sais d'office qu'il n'attends pas particulièrement que tu lui raconte tes déboires, après tout, il se fout de tout le monde, mais tu sais qu'en parlant, tu rentreras plus légère ce soir. Pourtant, tu ne le fais pas, parce que même s'il mériterait de subir ton flot de parole, tu ne veux pas l'embêter. Trop gentille fille que tu es. Puis, raconter sa vie à Rhett Hawtorn n'est décemment pas une bonne idée. « Ecoute ... Je sais bien que t'aimes pas écouter les peines des autres. Tu n'aimes pas écouter les autres tout court, d'ailleurs ... » Tu marques une pause, hésitante, fière toutefois de ta phrase qui glisse avec brio un énième reproche, vengeance personelle. Puis finalement, tu poursuis. « Mais c'est pas une raison pour être aussi pathétique lorsque tu tentes de me consoler. » Tu ronchonnes à moitié, encore baigné dans les larmes qui malgré tout se tarissent peu à peu. Tu rêverais de mettre sur tapis ton monde qui s'écroule, le souvenir du visage d'Orphée qui te tort de douleur, la vision de son corps lié à une autre que toi dans les draps ce jour ou tu les as découvert avec effroi. Les idées noires que tu as tourné dans ton esprit, imaginant qu'il devait te tromper depuis longtemps déjà, ou qu'il l'aurait encore fait. Tes espoirs qui s'envolent malgré l'amour qui continue de tirailler ton petit coeur déjà en morceau. D'une certaine façon, sans doute, Rhett serait-il le mieux placé pour comprendre ta douleur, n'avait pas lui-même le coeur en pièce ?

Pourtant, tu préfère lui lancer un regard teinter de tristesse et d'une certaine amertume passée, fronçant le nez, tu essuies les dernières larmes. « Enfin ... laisse tomber, je sais qu'il n'est pas bon de trop compter sur toi, de toute façon. » Soupires-tu. Tu admets toutefois que malgré sa "bonne volonté" qui est typique d'une personne telle que lui, tu restes bizarrement hargneuse, même si, évidemment, venant d'une personne comme toi, même si tu voulais être réellement méchante, tu n'y parviendrais jamais vraiment. « Bonne soirée Rhett, ravie de t'avoir revu. » Ta voix presque inaudible semble brisée tandis que tu essais (vainement) d'afficher un masque d'indifférence tout en reprenant la lecture de ton livre comme si Rhett avait déjà quitté les lieux.

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Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeJeu 17 Mai - 14:50





Sweet dreams are made of this (Ziggy) Tumblr_m2h9boZevT1qhy9o3o1_250 Sweet dreams are made of this (Ziggy) Tumblr_m2h9boZevT1qhy9o3o4_250

Tu te mure dans un mutisme qui te correspond à merveille, jaugeant la belle Ziggy qui tente de s’affubler d’un regard sombre pour tenter de te faire partir, sans ce rendre compte que les larmes qu’elle verse déjoue tout ses plans. Cela ne fait que lui donné un air plus dépité, en quelques secondes, le mur qu’elle avait bâtit entre elle et toi s’était vu fissuré par son cœur brisé qui exprimait la souffrance qu’elle intériorisait sans doute depuis bien trop longtemps. Et, pour la connaître un minimum, tu savais avec absolue certitude que d’être mise dans cette posture devant toi ne lui étais pas plaisant. De toute les personnes du monde, sans doute Ziggy aurait-elle préféré s’échoir de cette façon devant n’importe qui. Sauf Rhett Hawtorn. Monstre infernal. Pourtant, d’une certaine manière du demeurait satisfait de pouvoir ainsi lui prouver que, quand bien même tu ne serais pas un homme bien, tu n’as comme désires que de lui montrer que, pour son amitié et son soutient à elle et elle seule, tu veux faire des efforts. Tu ne seras sans doute jamais un véritable homme de confiance, quelqu’un de bien à cent pour cent. Mais il est temps, pour elle qui t’a aidé, de faire un premier pas. Loin pourtant de désirer te rapprocher ainsi de tout le monde, tu décide intérieurement que Ziggy Delgado sera l’unique exception. Parce qu’aucun autre ne mérite ta sympathie. Aucun autre ne t’as donné sa chance comme elle l’a fait et rien que pour ça, elle vaut quelques efforts et des remarques moins cynique.

« Ecoute … Je sais bien que t’aimes pas écouter les peines des autres. Tu n’aimes pas écouter les autres tout court, d’ailleurs … » Comme toujours, tu encaisses durement le coup, te réconfortant avec l’idée que tu le mérites, mais aussi que dans le fond, Ziggy garde une once de sympathie à l’égard du démon perdu, de l’âme errante que tu es. Tu étais prêt à parler lorsque, toutefois, elle reprend la parole de son ton semi-assuré, encore engorgé de larmes et de tristesse. « Mais c’est pas une raison pour être aussi pathétique lorsque tu tentes de me consoler. » Assène-t-elle. Cette fois-ci, il t’es impossible de réprimer la grimace que provoque cette remarque si cru et presque hargneuse. Mais tu ne comptes pas perdre pieds, à d’autres personnes, tu leurs aurais souligner le fait que tu te foutais de leur sort. Que tu comptais les laisser crever sur le parvis et que leurs pitoyables existences ne méritaient pas que tu y prête la moindre intention. Mais pas avec Ziggy. Tu ne fais que garder le silence, histoire de ne pas envenimer la situation. « Enfin … laisse tomber, je sais qu’il n’est pas bon de trop compter sur toi, de toute façon. » Le coup de maître, la dernière feinte, le couteau en plein cœur. Cent points pour Smokey, elle a réussi à appuyer encore plus fort qu’au début de cette conversation. T’y voilà donc, Hawtorn, a avoir déçu avec brio la seule qui, jusque là, t’avais apprécié et t’avais donné l’espoir d’une vie meilleure. Dans ta bouche, le goût amer de la défaite qui te donne envie de gerber. Ton cœur qui se tord devant la terrible évidence que, si tu veux prouver à Ziggy que tu veux encore d’elle comme amie, il faudra trimer comme un chien. La raison qui te cris que, de toute façon, elle mérite bien quelques efforts. Et les mains qui tremblent de façon infimes, te rendant fébrile devant le jugement et le regard accusateur qu’elle porte désormais constamment sur toi. Douce ange aux yeux voilés de tristesse. « Bonne soirée Rhett, ravie de t’avoir revu. » sa voix dans un souffle te renvoie loin d’elle. Elle te congédie sans peine, reprend indifférent la lecture de son fichu bouquin. Ne cesse de se forcer à ce concentré sur l’ouvrage, comme si tu étais déjà loin.

Pourtant, tu ne bouges pas d’un centimètre, tu restes là, immobile à réfléchir les yeux dans le vide. Partir ? A quoi bon ? Regretter encore ? Ressasser inlassablement ce que tu aurais pu dire sans jamais oser ? Fermer ta gueule en espérant qu’un jour elle viendra à ta porte t’offrir une énième chance ? Pauvre fou. « Je compte pas m’en aller ‘key. » Ta voix clair souligne ta détermination et tu uses savamment du surnom que tu employais lorsque vous étiez encore ‘’proche’’, la contraction de son second prénom. Tu ne doutes pas une seconde de l’irritation qu’il provoquera chez elle, mais tu t’en fiches. Si Ziggy ne veut pas te faire de nouveau une place dans sa vie, tu te l’as fera toi-même jusqu’à se qu’elle accepte de voir les efforts que tu vas faire. « Je suis sans doute la personne la moins bien placer pour parvenir à tarir tes larmes, tu le sais, je le sais, c’est bien loin d’être un scoop. » Poursuis-tu. Le silence s’installe à nouveau tandis que tu cherches le courage de laisser tomber la barrière le temps de t’excuser, parce que dans le fond, tu le sais : là est le vrai problème, tu es bien trop orgueilleux pour accepter de t’excuser mais que c’est pourtant le premier pas à faire pour espérer une réconciliation. «Te tournant légèrement vers elle, tu fiches ses yeux avec ardeur. « Il y a des mots que je n’aurais jamais du prononcer, un comportement que je n’aurais jamais du avoir. Je le sais tout ça. Et toutes les excuses du monde ne me permettront pas de réparer le mal que j’ai pu te faire, la peine que j’ai pu te causer. Je ne suis pas dupe. Je sais que je suis un monstre, sans doute même que je suis déjà voué aux enfers … » Tu marques une pause, aussi bien pour chercher les mots que pour reprendre ton souffle. « Mais Ziggy je te connais. On a peut-être pas l’amitié la plus saine du monde. Pourtant je suis sur d’une chose, ton amitié, toi et ta putain de sympathie, ta main tendu et ton cœur incroyablement grand … ça m’a aidé à un moment, croit le ou non, j’allais mieux fut un temps. Je ne serais jamais le type d’autrefois, celui que tu n’as jamais connu, gentil et attentionné. Cela dit, j’étais moins con. Mais tu m’as fais peur, avec ta confiance et ta gentillesse, ton réconfort et tout ça. T’avais l’air trop gentille, tu vois. » Puis finalement, tu achèves ton monologue sur ce que tu aurais mieux fait de dire directement. « Et crois moi, tu est l’une des personnes les plus incroyable que j’ai pu rencontré. Et je suis mille fois désolé pour tout le mal que je t’ai fait. »

Tu soupires légèrement et cherche dans son regard la réaction futur qu’elle aura. Parce qu’après tout, si même après ce monologue qui t’as rendu incroyablement pitoyable elle ne veut toujours pas toi, t’es foutu.


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Manoé-Stills G. Scherrer

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeJeu 17 Mai - 16:21

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« Je compte pas m’en aller ‘Key » Tu te crispes à l’entente de ce surnom, tu as l’impression de ne plus l’avoir entendu depuis un millénaire. Et après tout, ça fait bien longtemps que Rhett et toi n’avez plus communiquer. Tu ne sais pas trop s’il t’énerve ou s’il te réconforte. Après tout, tu avais vaguement espérer qu’il serait là comme un ami, un de plus sur le peu que tu avais. Une autre présence sur qui te reposer à part Sheena, qui supportait tes peines et tes joies depuis des années déjà. « Je suis sans doute la personne la moins placer pour parvenir à tarir tes larmes, tu le sais, je le sais, c'est bien loin d'être un scoop. » Tu hoches la tête devant l’évidence de ses propos. Toutefois, tu ne penses qu’à moitié ce qu’il dit. Tu continues de croire que Rhett, s’il voulait s’en donner la peine, pouvait devenir un homme bien, quelqu’un sur qui on pouvait compter, chez qui on pouvait aller sonner le soir pour avoir du réconfort ou appeler en pleine nuit parce qu’on s’est sentit mal. Peut-être que tu idéalisais tout ça, mais tu restais intimement convaincu qu’avec le temps et des gens pour être là auprès de lui, il pourrait être cet homme. Encore fallait-il qu’il le veuille et ça, s’était une autre histoire. « Mais Ziggy, je te connais. On a peut-être pas l'amitié la plus saine du monde. Pourtant je suis sur d'une chose, ton amitié, toi et ta putain de sympathie, ta main tendu et ton coeur incroyablement grand ... ça m'a aidé à un moment, croit le ou non, j'allait mieux fut un temps. Je ne serais jamais le tupe d'autrefois celui que tu n'as jamais connu, gentil et attentionné. Cela dit, j'étais moins con. Tu m'as fais peur, avec ta confiance et ta gentillesse, ton réconfort et tout ça. T'avais l'air trop gentille pour quelqu'un comme moi, tu vois. » Tu écarquilles doucement les yeux à mesure qu’il parle. Tu as l’impression que, pour la première fois de sa vie, Rhett te parle en étant réellement sincère et sans garder cette distance qu’il a toujours instauré entre lui et les autres. Comme lorsque tu avais entendu parler d’Hannah, il n’avait jamais fait que rester vague, survolé les choses, dire qu’il l’avait aimé et qu’elle était partit. Point. Tu avais toujours voulu en savoir plus mais rien n’y avais fait et tu avais finalement abandonné. Et là, par des circonstances inconnues, il parlait. Pas d’Hannah mais de toi. Toi et ton amitié, l’effet que ça avait eut. Et tu en restais bouche bée. Tellement que tu ne songeas même pas à l’interrompre. « Et crois moi moi, tu es l'une des personnes les plus incroyable que j'ai pu rencotrer. Et je suis mille fois désolé pour tout le mal que je t'ai fait. » Ton fronce légèrement le nez en te remémorant ce ‘’mal qu’il t’a fait’’ et tu ne peux t’empêcher de faire la comparaison avec les excuses qu’il te serre, là, dans ce parc, alors que tu ne lui avais rien demandé. Alors que tu l’avais engagé à partir et qu’il a préféré rester.

Soupirant, tu refermes à nouveau ton livre et joue avec le bout des pages. « Et puis quoi, Rhett ? D’ici quelques semaines tu préfèreras encore t’en aller avec pertes et fracas sans plus te soucier de ce que je suis devenu ? » La question n’est en rien rhétorique, tu désires vraiment en connaître la réponse, croisant les doigts pour qu’il soit réellement sincère avec toi, qu’il avoue si oui ou non il va encore jouer au con. « Le truc, c’est que je pensais qu’on étais amis. » Que tu ajoutes dans un vague murmure, t’adossant à nouveau à l’arbre. Tu fixes l’horizon, le soleil couchant sur le parc qui, peu à peu voit ses visiteurs s’éloigner, ne restant que peu de personne et évidemment, Rhett et toi. « Mais tu sais que malgré tout, si j’ai la certitude que tu te comporteras pas à nouveau comme un imbécile, ma porte sera toujours ouverte. C’est malheureux de voir à quel point je veux croire que tu peux être quelqu’un de bien, Rhett. Me déçois pas je t’en pris. » Lui implores-tu doucement.

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Rhett J. Hawtorn

Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeSam 19 Mai - 19:12

Spoiler:





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Le monde que tu foules, qui s’écroule, qui t’échappe, qui te fuit. Tu regardes les gens qui vivent sans jamais les comprendre. Tu côtois des âmes en joies tandis que la tienne demeure morne. Tu jalouses en silence les blanches colombes que rien n’atteint sinon l’amour, tu admires en silence le bonheur du peuple tandis que tu t’en interdis toi-même l’accès. Ce monde est ton enfer, ta cage, ta sinistre prison qui de sa longue existence accapare tous tes espoirs avec fougue. Alors, tu t’abandonnes à la douce lassitude d’une vie qui ne te convient plus, sans même songer qu’une toute nouvelle t’attend peut-être au coin d’une rue. Un nouveau départ. Et la seule faute de la douce Ziggy fut de te montrer le chemin de lumière qui t’étais encore ouvert, il te suffisait simplement de franchir le mur que tu avais fermement bâtit, il te suffisait de le vouloir, d’accepter qu’autre chose que ton passé pouvait accaparer ton esprit. Une autre personne qu’Hannah pour faire battre ton cœur. D’autres sourires que le sien pour te rendre heureux. Mais pauvre homme, tu lui en avais voulu pour avoir tenter d’extirper ton bourreau au sourire d’ange de ta tête, de ton cœur et de ton corps. Désormais, tu l’as contemplais pourtant avec l’admiration d’un gamin devant une héroïne. Parce que dans le fond, c’est ce qu’elle était. Derrière ses airs de gamines, sa fragilité palpable, Ziggy Delgado avait la force morale de dix milles hommes, elle supportait en façade vent et marées grâce à la simple idée qu’un ailleurs meilleur était toujours ouvert pour chacun. Aucune peine n’eut pu assassiner Ziggy comme la perte de ton amour t’avais tué toi. Car tu étais faible. Mais à travers la peine, elle, après des efforts sans doute, se relèveraient toujours, pour vivre parce que dans le fond, n’est-ce pas ce que toute personne recherche ? Une vie qu’on n’aura pas à regretter lorsque notre mort viendra ? Pour ne pas regretter, lorsqu’on partira de ne pas avoir fait certaines choses ? Un baiser qu’on s’est retenu de donner, des mots qu’on a refusé de prononcé, des gestes qu’ont n’auraient pas fait ou encore des voyages et des personnes qu’on a finalement laissé de côté tout en voulant tout le contrôle. Tant de petites choses insignifiantes qui, mises bout à bout constituait un amas de regrets qui vous happait et broyait votre morale et votre conscience. Comme toi et ces regrets assassins, l’idée qu’elle parte, tu aurais pu embrasser Hannah, lui dire que tu l’aimes, lui promettre le monde, chanter la sérénade à ses pieds, la serrer contre toi comme si ta vie en dépendant. Car désormais, tu t’es effectivement rendu dépendant de sa présence que tu n’auras jamais plus. Et c’est monstrueusement con, de laisser celle qui t’a abandonnée te détruire par son absence. En vérité, rien n’est plus dangereux en ce monde qu’une personne trop amoureux d’une autre qui ne l’est pas assez.

« Et puis quoi, Rhett ? D’ici quelques semaines, tu préfèreras encore t’en aller avec pertes et fracas sans plus te soucier de ce que je suis devenu ? » Tu jauges son regard clair qui te tue par sa douleur et sa compassion. Elle mêle devant toi, reproche et affection, amitié et inimitié, rancœur et pardon. « Le truc, c’est que je pensais qu’on étais amis. » Ziggy se contredit à mesure que son regard est ancré dans le tient, car elle n’est pas faites pour ne pas aimer. Toute constituée de chaleur humaine et de bons sentiments, elle ne peut décemment pas haïr quelqu’un qui viendrait vers elle en quête d’une âme charitable pour ne pas le laisser dans les hécatombes de la douleur. Quand bien même cet homme eut-il porté ton monstrueux nom. « Non … » Murmures-tu comme si tu faisais là la plus grande révélation de toute ta vie, comme si un secret honteux était doucement murmurer pour que nul ne l’entende. Puis, plus clairement, tu reprends : « Non, je veux dire, je ne t’abandonnerais pas encore une fois, je peux le jurer, même si évidemment, je suis loin d’être un homme de confiance. Parce que … parce que te faire autant de mal c’était l’une des plus grosses conneries de ma vie. Et si toi tu le sais pas, moi je le sais. Parce que t’étais la seule qui était là pour moi sans me prendre en pitié. Je ne t’ai jamais remercié pour ça, d’ailleurs. » Tu ne l’as regarde plus, évidemment. Rhett trop caché par son cynisme et sa dureté, tu baisses ta garde devant Ziggy et sa douceur, comme toujours. Mais évidemment, ta fierté en prend un affreux coup et il devient difficile d’oser affronter son regard, aussi amicale et rassurant soit-il.

« Mais tu sais que malgré tout, si j’ai la certitude que tu te comporteras pas à nouveau comme un imbécile, ma porte sera toujours ouverte. C’est malheureux de voir à quel point je veux croire que tu peux être quelqu’un de bien, Rhett. Me déçois pas, je t’en pris. » Ta poitrine se gonfle d’une légère sensation de bien être, comme une nouvelle main tendue, Ziggy t’offre une seconde chance. Une dernière chance. Et malgré toi, tu as cette pression qui te prend, comme si tu avais le besoin farouche de ne jamais la décevoir, comme si elle avait sur toi le regard d’un évangile à qui tu ne voudrais pas déplaire. Parce que décevoir Ziggy, dans le fond, c’est échouer totalement. Être misérable. « Ne me demande pas d’être quelqu’un de bien. Parce que de toute la population insignifiantes de Phoenix, tu es l’une des seules personnes que je supporte. Et sans doute la seule à qui je tiens réellement. » Un aveu qui t’écorche les lèvres par sa sincérité cuisante et tous les bons sentiments qui en découlent. Tu ne mentiras pas en disant que tu t’es fais violence pour ne pas totalement te murer dans ta bulle de douleur, bien sur, faire des efforts uniquement pour se faire pardonner ne suffira pas, il faudra plus que ça, plus qu’une journée ou tu es quelqu’un d’agréable. Il le faudra sans doute chaque fois que tu viendras la voir. Autant commencé de suite, car il te faudra faire un grand travail sur toi-même. Le chemin sera long Hawtorn, le chemin sera long …

Puis, laissant un fin sourire éclore sur tes lèvres, un de ses sourires que tu n’avais plus depuis longtemps, tu lui lances tout de même un regard teinté d’une tristesse à demi-dévoilé, masqué derrière ce visage impassible que tu arbores depuis des années maintenant. « Je sais que tu penses que je ne m’intéresse à personne. Ou que je n’aime écouter personne. Et dans le fond, tu n’as pas entièrement tort … » Tu fronces le nez devant l’évidence, que tu as toujours accepter avec objectivité : tu ne supportes personne. Pourtant, l’avouer devant Ziggy, cela sonne comme une nouvelle déception que tu pourrais lui faire. « Mais tu as faux sur un point : je m’intéresse à certaine personne. Elle se compte sur les doigts d’une seule main, certes, mais il y en a. Toi y compris. » Elle le sait aussi bien que toi, dans le fond, que tu comptes un minimum pour elle. Ou en tout cas, tu espères qu’elle l’a deviné, car après tout, si tu ne tenais pas à elle, pourquoi serais-tu allé la voir, là ? « Alors, je ne serais peut-être pas ton meilleur conseiller mais, je me risque à te demander quelles étaient les raisons de tes larmes tout à l’heure ? » Tu décèles dans son regard qui t’enrôlait de sympathie il y a quelques secondes une tristesse et une douleur semblable à celle qui l’avait envahis tout à l’heure. Stoïque, tu lui laisse le temps d’oser parler. Ou au pire des cas, de t’envoyer te faire voir.

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Manoé-Stills G. Scherrer

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeSam 26 Mai - 21:13

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« Non. » Tu écarquilles légèrement les yeux, surprise, sans trop savoir à laquelle de tes deux remarques il répond non. « Non, je veux dire, je ne t’abandonnerais pas encore une fois, je peux le jurer, même si évidemment, je suis loin d’être un homme de confiance. Parce que … parce que te faire autant de mal c’était l’une des plus grosses conneries de ma vie, et si toi tu ne le sais pas, moi je le sais. Parce que t’étais la seule qui était là pour moi sans me prendre en pitié. Je ne t’ai jamais remerciée pour ça, d’ailleurs. » Malgré ta rancœur, tu esquisses un sourire devant sa sincérité que tu sais exceptionnelle. Tu ne peux pas saluer l’effort qu’il fait là. C’est tellement peu commun venant d’un homme comme lui et tu discernes sa gêne face au regard qu’il évite. Posant ton livre sur le côté, tu restes toutefois silencieuse jusqu’à le voir relever la tête et te regarder, enfin. Avant qu’il ne reprenne la parole, tu lui adresses un sourire et un regard se voulant rassurant. « Ne me demande pas d’être quelqu’un de bien, parce que de toute la population insignifiante de Phoenix, tu es l’une des seules personnes que je supporte. Et sans doute la seule à qui je tiens réellement. » L’aveu qu’il fait là te touche plus que tu n’aurais pu l’imaginer. Dans le fond, malgré la rancune et la personnalité singulière de Rhett Hawtorn, il s’avère quelqu’un de touchant par son impassibilité et son détachement qui masque une douleur qui atteindrait n’importe quel personne qui prendrait le temps de comprendre les raisons d’un comportement aussi douteux. Au-delà de ça, pourtant, tu es d’autant plus touché par cette tirade ou, un instant (que tu sais éphémère) il cesse d’être un homme horrible pour devenir celui que tu espérais toujours le voir être : quelqu’un de sympathique. « Je ne te demandes pas d’être quelqu’un de bien. Ni même de changer pour ma simple amitié. Seulement de faire un choix. Mon amitié et tout ce que ça implique. Ou ta solitude et tout ce qu’elle implique également. Mais quoique que tu choisisses, ne reviens pas sur ta décision, parce que dans un cas comme dans l’autre, tu me blesseras. »

Finalement, comme toujours, tu finis par te sermonner intérieurement, face à sa sincérité et sa sympathie, tu te trouves soudain bien égoïste, carrément méchante, même, d’avoir implicitement sous-entendu tellement de chose. « Je sais que tu penses que je ne m’intéresse à personne. Ou que je n’aime écouter personne. Et dans le fond, tu n’as pas entièrement tort… » Tu fronces le nez et t’apprête à t’excuser pour avoir dit cela mais il ne t’en laisse pas le temps. Mais tu as faux sur un point : Je m’intéresse à certaines personnes. Elles se comptent sur les doigts d’une seule main, certes, mais il y en a. Toi y compris. » Un sourire se dessine malgré toi, tu ne vas pas nié que l’entendre avouer explicitement que tu comptes – ne serais-ce qu’un peu- pour l’homme impassible qu’il est t’emplis d’un sentiment de joie assez particulier. Parce que c’est vrai, Rhett n’est pas doux, il n’est pas particulièrement sensible, n’a pas de gestes tendres, n’a jamais réellement de tact. Pourtant, il a la sincérité d’aucun autre, avec lui, tu es persuadé d’avoir la vérité, que tu l’as veuille ou non, tu n’auras jamais à te demander s’il dit la vérité ou non. Et dans le fond, ce n’est pas plus mal, pour certaines choses. Tu l’as appris bien rapidement à force de le côtoyer. « Qui es-tu, étranger ? Qu’as-tu fait du Rhett Hawtorn que je connaissais ? » Tu esquisses un sourire reconnaissant et tu sais très bien qu’il comprendra que tu lui laisses là une chance, une dernière chance de ne pas être qu’un con. Tu le remercies implicitement parce que tu sais également qu’il comprendra. Il comprend toujours.

« Alors, je ne serais peut-être pas ton meilleur conseiller mais, je me risque à te demander quelles étaient les raisons de tes larmes tout à l’heure ? » Ton visage se crispe légèrement, tu hésites à parler mais tu ne tardes pas à voir cela comme une bonne solution. Tu n’en parleras pas à Sheena de sitôt et à part elle, tu n’as personne à qui t’adresser. Sauf Rhett. Alors, en cet instant, avec sa sincérité et son oreille attentive, tu vois là le seul réconfort que tu attendais vraiment, celui qui te laisserait le loisir de déverser ta peine de vive voix, pour aller mieux, enfin. Ta gorge se serre douloureusement. « Disons que je me retrouve un peu plus solitaire que d’habitude, ses temps-ci. » Commences-tu sans trop savoir comment exposé ta petite histoire sans trop l’ennuyer et surtout, sans trop t’apitoyer. « Tu sais, je sais pas trop comment je me suis débrouillée pour m’empêtrer dans une situation comme celle là. J’ai … en sortant avec l’ex petit-ami de ma meilleure amie, j’ai cessé d’avoir de vrais contacts avec elle et, il faut bien le dire, je n’ai pas énormément d’amis, je n’ai jamais été doué pour aller vers les gens. » Tu lâches un rire rauque, en vérité, tu cherches le courage de parler, ce qui s’avère plus compliqué que tu ne le voudrais et les larmes ne tardent pas à monter à tes yeux. Discrètement, tu tentes de les réprimer, pour ne pas subir une autre raillerie de Rhett. « Je sais pas si c’était à cause de moi ou non. Peut-être que je lui suffisais pas, tu sais ? Peut-être qu’une fille dans mon genre, c’est pas vraiment ce qu’il lui faut … peut-être qu’il préférait les filles dans son genre à elle. C’est sur, elle avait l’air plus extravertie que moi, tient … » Ta voix n’est qu’un murmure dans la douleur, tu te parles à toi-même plus que tu ne lui parles à lui. Douloureuse confrontation avec la réalité que tu fuyais. Finalement, les larmes ne sont plus retenues et elles coulent à nouveau à flot sur tes joues. « Qu’est-ce que je vais faire sans lui, hein ? » Tu as relever le regard vers Rhett, comme s’il pouvait détenir une vrai réponse à cette question. Dépitée, tu lui lances un regard anéantit. « Je l’aime tellement. » Digne des plus pitoyables mélodrames, tu ne peux nier que malgré le mal qu’il t’a fait, Orphée reste le seul que tu ais jamais réellement aimé. Et à cet instant, tu désespères d’être à nouveau dans ses bras en toute confiance. Totalement dévastée, sans savoir trop pourquoi, tu te niches dans les bras de Rhett, pourtant bien la dernière personne qui peut avoir des gestes comme ceux-ci, mais pour l'heure tu t'en fiches, tu as besoin de quelqu'un. Tu as besoin de lui.

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Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeDim 27 Mai - 8:19





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« Je ne te demandes pas d’être quelqu’un de bien. Ni même de changer pour ma simple amitié. Seulement de faire un choix. Mon amitié et tout ce que ça implique. Ou ta solitude et tout ce qu’elle implique également. Mais quoique tu choisisses, ne reviens pas sur ta décision parce que dans un cas comme dans l’autre, tu me blesseras. » Le dilemme s’impose à toi, le réalisme te happe, es-tu seulement apte à être définitivement l’ami de Ziggy ? Es-tu capable de ne pas revenir sur ta parole ? Ne plus fuir, ne plus mentir, ne plus être un monstre à ces yeux ? Apprécies-tu assez cette poupée de porcelaine pour faire cet effort ? As-tu assez de bons sentiments pour ne plus brisés cet être de cristal ? Tes gestes ont trahis ton caractère, chacune de tes paroles, acerbes n’ont fait que démontrer le monstre que tu étais. Le départ d’Hannah qui t’a tellement changé, le mal que tu fais à tant de gens. Tu te sais damner, voué aux enfers. Tu vois encore les larmes de Ziggy qui ruissèlent sur ses joues lorsque tu assènes avec hargne ch acune de ses paroles assassines qui ont brisé son petit cœur ou elle t’avait fait une place. Tu revois les regards déçus de tes parents chaque fois qu’il te voyait. Tu te remémores Alix et sa haine envers toi, qu’elle soutient à chaque instant désormais qu’elle voit en toi le véritable monstre. Tu revois Luna, qui te ressemble tellement mais qui a bel et bien avoué que tu étais quelqu’un de mauvais. Puis tu la revois, elle, ce sosie d’Hannah. Jaelynn. Cette pauvre femme à qui tu fais lentement du mal à cause de sa seule ressemblance avec ta bien aimée, tu t’insinue dans sa vie comme un serpent qui fait couler son venin, tu brises son existence par ta simple présence, tu détruis son monde pourtant si beau à cause de ta folie. Malgré elle, tu en a fait une obsession malsaine qui, sans qu’elle s’en soit aperçu, va la briser totalement. Alors dans tout ça, Rhett, qu’as-tu donc fait de bien ? Ou son les bonnes actions que tout Hommes devraient faire dans sa vie ? Ou sont les sourires amicaux, les regards sympathiques et les amitiés fortes ? Ou est la joie d’une simple conversation avec quelqu’un qui vous apprécie ? Nulle part. Parce que personne ne t’apprécie. Et que tu n’apprécies personne. Pourtant dans l’ombre, un halo de lumière a fait place dans ton existence, la douceur de ZIggy a irradié ton monde si morne, t’a insufflé un souffle de vie nouveau, un espoir infime mais qui te permets de ne pas t’écrouler. Comme un guide spirituel, un ange gardien descendu de nulle part, elle a tendu main que nul autre n’a osé tendre, à apaisé des maux que nul autre n’étaient parvenus à apaiser et à donné une confiance qu’on ne t’avait jamais accordé depuis le départ d’Hannah. Alors, Rhett, pour Ziggy et tout ce qu’elle t’a apporté, pose toi la question, es-tu prêt à ne plus revenir en arrière et être quelqu’un qui mérite son attention ? « Depuis bien longtemps, tu es la seule personne qui a réussi à m’apaiser un peu. Tu vois, rendre les choses juste un tout petit peu plus facile. Alors je ne vais pas faire de promesse en l’air, ‘Key, mais je ferais de mon mieux. » A demi-mot tu réinstaure cette amitié perdu, tu recolles le premier morceau de cette confiance brisé, sans doute sera-t-elle longue à être reconstruite, sans doute parfois verras-tu Ziggy douté de ton amitié envers elle, de ta sympathie trop rare. Mais qui ne ferais pas du mieux qu’il peut pour côtoyer quelqu’un comme elle ? On se damnerait pour une douceur pareil, que ce soit en amitié ou en amour. « Qui es-tu, étranger ? Qu’as-tu fait du Rhett Hawtorn que je connaissais ? » Bonne question. Tu ne te reconnais plus toi-même lorsque tu as la présence de Ziggy à tes côtés. Elle a cette façon étrange de rendre chaque personne meilleure, même un homme comme toi, une fois qu’il comprend à quel point elle est incroyable, perd de sa monstruosité avec elle. Et même si tu sais que ce comportement si sympathique sera éphémère, tu te forces vaille que vaille à le faire perdurer tant que tu seras vers elle. Et il va s’en dire que c’est bien plus compliqué que tu ne l’avais imaginé. Être quelqu’un de bien, c’est tellement plus dur que d’être un monstre.

« Disons que je me retrouve un plus solitaire que d’habitudes, ces temps-ci. » Ton restes impassible, la solitude sa te connait. Mais tu sais que Ziggy aussi, la connaît bien. Elle n’est pas éloigné de tout, comme toi, cela dit, sa timidité flagrante l’empêche de côtoyer tout un tas de personne. Mais dans le fond, tu ne peux t’empêcher de penser que ce n’est pas plus mal, après tout, plus on a d’amis, plus les chances d’être blessée se font grandes, non ? « Tu sais, je sais pas trop comment je me suis débrouillée pour m’empêtrer dans une situation comme celle là. J’ai … en sortant avec l’ex petit-ami de ma meilleure amie, j’ai cessé d’avoir de vrais contacts avec elle et, il faut bien le dire, je n’ai pas énormément d’amis, je n’ai jamais été douée pour aller vers les gens. » Son rire cynique suinte d’une tristesse que tu te déplais à voir affiché à son visage si doux. Tu gardes le silence, pour ne pas troublé son récit, voyant les larmes qui perlent à ses yeux, tu tais une raillerie qui ne lui plairait pas, pour une fois dans ta vie, Hawtorn, tu fais preuve de compassion et ferme ta grande gueule pour l’écouter parler. « Je sais pas si c’était à cause de moi ou non. Peut-être que je lui suffisais pas, tu sais ? Peut-être qu’une fille dans mon genre, c’est pas vraiment ce qu’il lui faut … peut-être qu’il préférait les filles dans son genre à elle ; C’est sur, elle avait l’air plus extravertie que moi, tient … » Tu ne tardes pas à comprendre le cheminement de ses paroles décousus qui ne racontent qu’implicitement l’histoire dont elle te parle. Et si, au début tu avais cru que tout cela avait un rapport avec sa meilleure amie, tu comprends bien vite que sa douleur est tout autre. Comment s’appelait-il déjà ? Orphée, voilà. Les larmes brouillent son visage tout entier, rosie plus qu’à l’accoutumé par la peine qui émane d’elle, ton cœur – qui n’a plus donné signe de vie depuis longtemps – se serre face à cette vision désastreuse. Et toi qui n’avait jamais eut un quelconque avis sur cet homme presque inconnu, tu te mets à le haïr. Parce qu’il a fait du mal à une personne qui ne le méritait pas et que l’amour fait bien plus de dégâts qu’une amitié brisé, tu le sais bien. Même quand tu as été si odieux avec Ziggy, jamais elle n’à versé autant de larmes et son désarroi fait peine à voir. Petite poupée brisée non pas par un monstre comme toi mais par un infidèle comme lui. « Qu’est-ce que je vais faire sans lui, hein ? » Sa question implores une réponse sincère, pourtant, un mensonge te viens à l’esprit « Tu vas t’en sortir » mais non. Non Ziggy ma douce, tu ne sortiras pas indemne de cette épreuve, on petit cœur gardera en lui un trou béant de peine et de déception chaque fois que son souvenir reviendra à toi. Chaque jour, tu retrouveras dans ta vie quotidienne quelque chose qui te rappellerait à son souvenir, que ce soir anodin ou non, tu l’as tant aimé qu’il restera omniprésent, une ombre fantomatique qui te hantera de douleur. Tes songes, parfois, seront brisés par sa présence, ta utopie bafouée par ses bêtises. Tu vivras c’est sur, tu es bien plus forte que d’autres pour t’en sortir. Mais l’amour lorsqu’il passe laisse toujours une trace indélébile. Il te meurtri lorsqu’il se fane et brûle souvent ton cœur lorsque son souvenir refait surface. Douce Ziggy, le monde ne t’épargne plus désormais. Tu es trop chétive pour un monde si rude. « Je l’aime tellement. » Sa complainte t’arrache le cœur et t’assassine par sa douleur. L’angelot brisé par les malheurs de l’amour. A cet instant, tu te sens proche de Ziggy plus que tu ne l’as jamais été. Et même lorsqu’elle se jette dans tes bras, tu ne la rejettes pas. Ton bras, passe derrière elle mais reste inerte, pas besoin de caresse pour la réconforter, dans le fond, elle doit savoir que le simple fait que tu ne l’envoi pas retourner contre se arbre est un pas bien trop grand et sans doute bien trop éphémère. A croire que Ziggy a sur toi un effet incroyable. « Personne ne peut être éternellement heureux, sauf toi. Tu mérites le bonheur, crois moi, tu mérites bien plus que quiconque de ne pas être blessée par l’amour ou l’amitié. Mais ce monde … il est bien trop rude pour une douceur comme toi, tu sais. Les gens ne savent pas ce que sait. » Toi-même, tu n’en sais rien. Tu n’as jamais compris comment une personne si innocente, si douce pouvait exister dans un monde comme celui-ci, ou la violence et le sang font lot quotidien, ou les larmes se mêlent à la haine, ou chacun toise l’autre avec mépris. Au milieu des meurtriers et des violeurs. Entre les monstres inhumains et les personnes qui recèlent tous de méchanceté, il y a Ziggy. Comme un nouveau né, bien trop douce pour avoir à supporter le poids de tout cela. « Je ne te mentirais pas en disant que tu iras bien. Regarde-moi … après Hannah. Mais le truc, c’est que toi, tu es plus intelligente que moi, tu as un meilleur fond et même s’il te faudra du temps, le souvenir s’estompera. Et si ce mec n’a pas été capable de discerner ta valeur, s’il n’a pas été capable de voir que tu vaux mieux que la plupart des femmes de cette planète, alors il a raté sa vie entière. » Peut-être qu’elle croira que tu surjoues, que tu mens pour la réconforter. Peut-être qu’elle refusera de croire les paroles que tu lui sers. Pourtant tu es sincère. Et si elle te connait, elle le saura sans doute, tu es d’une sincérité peu commune, Rhett. Pas un homme de confiance, mais tu es honnête dans tes paroles. Et là encore, tu n’as pas menti, ce mec n’est décidément pas digne d’une fille comme elle, pas plus que toi d’ailleurs.



Dernière édition par Rhett J. Hawtorn le Ven 1 Juin - 16:42, édité 2 fois
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Manoé-Stills G. Scherrer

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeDim 27 Mai - 15:30

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[C'est pas top mais je voulais te répondre avant demain, parce qu'après, je pourrais sans doute pas répondre avant quelques temps Sweet dreams are made of this (Ziggy) 4091866587 ]

« Depuis bien longtemps, tu es la seule personne qui a réussi à m’apaiser un peu. Tu vois, rendre les choses juste un tout petit peu plus facile. Alors je ne vais pas faire de promesse en l’air ‘Key, mais je ferais de mon mieux. » Tu sais que finalement, c’est bien plus qu’une promesse, c’est un pas vers toi qu’il fait, rien que par ses mots et sa sympathie surprenante, tu discernes ses efforts. Et bien sur, douce femme que tu es, il te suffit de savoir ça pour te persuadé que votre amitié à encore une chance, ainsi, tu lui laisses une nouvelle fois le loisir de te détruire, ou d’être l’homme que tu savais avoir un bon fond. Tout le choix n’appartenait qu’à lui et intérieurement, tu croisais les doigts pour qu’il ne fonce pas dans le mur comme il l’avait déjà faire. Esquissant un sourire, tu hoches simplement la tête. Avant de poser une question qui te taraude soudainement. « Juste comme ça Rhett … Pourquoi tu te décides à refaire surface maintenant ? T’aurais tout aussi bien pu passer ton chemin et continuer ta vie, non ? » Ta question n’est en rien un reproche déguisé mais bel et bien signe d’une réelle curiosité. Après tout, si Hawtorn voulait renouer avec toi, il savait ou tu vivais et il aurait très bien pu venir te voir, tu lui aurais ouvert la porte. Ou en tout cas, tu savais qu’il n’aurait pas hésité à la défoncer.

Puis finalement, nicher dans ses bras, sans qu’il te repousse, tu es aussi surprise que rassurée. Tu sais qu’il y met de la bonne volonté, bien qu’intérieurement, il rêve sans doute de te propulsé contre l’arbre pour que tu arrêtes de te coller à lui comme une sangsue. Parce que oui, tu es une sangsue, tu as désespérément besoin de te raccrocher à quelqu’un et comme ni Sheena ni Orphée n’est actuellement présent pour toi, l’une par ta faute, l’autre par la sienne, tu te raccroche à Rhett. Quand bien même serait-il le dernier homme à apprécié qu’on le happe de cette façon. « Personne ne peut être éternellement heureux, sauf toi. Tu mérites le bonheur, crois moi, tu mérites bien plus que quiconque de ne pas être blessée par l’amour ou l’amitié. Mais ce monde … Il est bien trop rude pour une douceur comme toi, tu sais. Les gens ne savent pas ce que sait. » Tu soupires discrètement lorsque tu l’entends dire que tu es si fragile. Tu n’as jamais trop su si c’était un compliment ou non. Tantôt tu passais pour cette fille douce et pleine de cœur, une autre fois pour l’innocente gamine qu’on devait protéger du monde entier. Mais tu ne réponds rien, parce que pour l’heure, tu l’acceptes, qu’on te considère comme une enfant, qu’on te protège, ça te procure le sentiment étrange d’avoir quelqu’un qui est là pour toi alors que tu t’es employé à faire le vide autour de toi de façon bien stupide. « Je ne te mentirais pas en disant que tu iras bien. Regarde-moi … Après Hannah. Mais le truc, c’est que toi, tu es plus intelligente que moi, tu as un meilleur fond et même s’il te faudra du temps, le souvenir s’estompera. Et si ce mec n’a pas été capable de discerner ta valeur, s’il n’a pas été capable de voir que tu vaux mieux que la plupart des femmes de cette planète, alors il a raté sa vie entière. » Un instant, tu te demandes s’il insiste pour te réconforté ou s’il dit vrai. Mais qu’importe, tu esquisses un sourire amer devant ses paroles qui, en effet, te réconforte même si tu ne rêve que d’être à nouveau avec Orphée. « Merci. » Que tu murmures dans un souffle, sans bouger d’un pouce, toujours contre lui. Il va sans doute finir par s’énerver, d’ailleurs.

Le silence qui s’installe t’offre un certain apaisement tandis que tes pensées ce bouscule. Elles ne sont pas tournées vers Orphée, pour une fois. Mais vers Rhett. Tu te souviens encore de la raison de l’une de vos disputes, la plus grosse d’ailleurs, le sujet Hannah. Tu en as entendu parler, vaguement, mais que les grandes lignes et sitôt que tu approchais le terrain, il fuyait. Et un jour, tu avais prononcé son nom et s’en eut été fini de votre amitié … Et malgré ça, ta curiosité et ton inquiétude pour lui et ce qu’il deviendra dans le futur te pousse à remettre le fâcheux sujet sur le tapis, quitte à le pousser à bout, autant qu’il parle, ça le soulagera sans doute. Du moins, c’est ce que tu te dis pour te donner bonne conscience. Sans le regarder, toujours a moitié allongé sur lui, tu demandes donc dans un souffle. « Tu sais … Hannah … Elle a s’en doute des regrets aussi, tu n’es pas le seul qui doit être mal, dans cette histoire Rhett. Viendra un temps ou il faudra que tu vives à nouveau. » Sans doute es-tu trop rapide, sans doute veux-tu trop vite revenir sur le débat qui vous séparé. Dans le fond, tu ne te rends pas compte de ce que tu fais. Tu veux juste l’aider. Le soutenir. Pauvre Ziggy, pauvre folle. Silencieuse, tu attends de voir sa réaction, priant pour qu’il demeure aussi sympathique qu’il l’était jusqu’alors.

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Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeVen 1 Juin - 16:39





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« Juste comme ça Rhett … Pourquoi tu te décides à refaire surface maintenant ? T’aurais tout aussi bien pu passer ton chemin et continuer ta vie, non ? » Tu esquisses un sourire douloureux pour répondre à cette question qui dans le fond, ne dispose d’aucune réponse valable. Rhett avec ta nonchalance et ta douleur, pourquoi de ta soudaine impulsivité tes pas te guide vers celle que tu avais tant fait souffrir. Celle que, d’un revers de main, tu avais envoyé valser, emportant avec elle toute l’humanité qui te restait, tous les sentiments qu’elle te portait. En effet, Ziggy était détentrice du peu de sentiments humains qu’il devait te rester, elle provoquait chez toi, avec ce regard d’angelot, son sourire doucereux, ses mots sincères et sa douceur enfantin, une réaction que tu n’avais plus eut depuis Hannah. Une barrière entre toi et le monde qui s’effondrait par sa seule rassurant présence. Parce que Ziggy, peut importe son apparence de poupée de porcelaine, sa douceur d’enfant ou sa timidité qui vous attendrissait, elle demeurait l’une des personnes les plus à même de faire sortir des enfers et t’attendrir Lucifer lui-même. Pas même le plus grand des démons ne pouvaient rester stoïques face à une personne comme elle, car tout autour de son visage angélique gravitait un univers oscillant entre bons sentiments et étreintes réconfortantes. Nul ne pouvait rendre un monstre tel un agneau, mais elle parvenait en tout cas, à apaiser son âme sombre, à le rendre moins nocif pour lui et autrui. Pour lui surtout. Pour toi, ce fut évidemment le cas, tu n’échappas à cette règle dont Ziggy était maître, en sa présence, tu t’étais vu être quelqu’un qui croyait en l’avenir. Certes, ce comportement ne se dévoilait qu’en sa présence, mais c’était déjà un début. Un très bon début. Inespéré même, pour toi qui n’avais foi en rien. Elle se plaçait comme l’évangile, halo de lumière dans l’obscurité, paradis au milieu de l’enfer, oasis au milieu du désert. Malgré vous, elle en devenait indispensable par sa capacité à croire en vous plus que vous-même. Alors finalement, peut-être ta question possédait-elle une réponse, peut-être te voilais-tu seulement la face ? En vérité, tu avais besoin de Ziggy pour survivre, parce que sans elle, tu plongeais dans ce néant dans lequel tu prétendais vouloir rester, alors que, au fond de toi, ton cœur te criait de te sortir de ce pétrin. « Demanderais-tu à un fou pourquoi il se comporte bizarrement ? » Douloureux sourire qui s’empare de tes lèvres, faisait de toi une démonstration de souffrance à demi-refoulé. Tu aurais pu le dire, souffler dans une révélation éhonté ou ton égo en aurait prit un coup que tu avais besoin d’elle et de son soutient. Mais Rhett, attendrit par Ziggy Delgado ou non, reste Rhett. Et de la barrière de tes lèvres ne franchira sans doute jamais de tels aveux.

Tu l’entends murmuré un « Merci. » Paradoxe, tu as l’étrange impression que c’est une claque apaisante. Etonné d’être celui à qui on peut dire merci, celui envers qui on ne peut être ne serait-ce qu’un tout petit peu redevable. Et l’apaisement étrange que te procure cette sensation. Que, pour une fois, il ne soit plus question de Ziggy qui te maintient en vie mais de toi qui a su te comportement autrement qu’en véritable handicapé des relations humaines. Ce simple mot, de sa bouche retranscrit bien plus que de simple remerciement, il suinte d’une plus grande explicité que sa reconnaissance. Ce simple merci forge le pilier qu’elle représentait déjà pour toi. Le rendant presque indispensable et sans doute également, le plus solide. Toutefois gêné par cette promiscuité trop prononcé – et sans doute trop longue aussi – tu t’éloignes avec calme, pour ne pas la froissée, de peur qu’elle ne se renfrogne et que sa rancœur d’il y a quelques minutes, qu’elle a apaisé par les larmes provoqué par un autre, ne revienne à sa mémoire et ne creuse à nouveau un fossé. « Tu sais … Hannah … Elle a s’en doute des regrets aussi, tu n’es pas le seul qui doit être mal, dans cette histoire Rhett. Viendra un temps ou il faudra que tu vives à nouveau. » Ton corps se raidit de lui-même à l’entente du fatidique prénom. Comment de simple lettre, une consonance mélodieuse et quelques souvenirs peuvent-ils si rapidement abattre un homme ? Une voix dans ta tête souffle un « parce que tu es faible », qui ne fait que faire grandir la rage que tu tentes vainement de contenir face à la douce Ziggy qui ne te veux que du bien mais qui par sa bonté te fais du mal. Comme autrefois lorsque tes mots durement assené vous avez séparé parce qu’elle avait si souvent voulu que tu parles de ta belle. Reculant légèrement, tu l’as fixes avec une ardente intensité. « Arrête ça, arrête ça maintenant. » Ton regard l’incendie, de rage et de détresse, la colère qui t’habite et la folie qui te guette. Tu tentes vainement de la prévenir que tu ne saurais te contenir. Là est tout le problème, lorsque l’on ouvre la plaie d’un monstre, il devient bien trop sauvage pour que même la plus douce des femmes soient d’un effet apaisant. « T’as pas le droit de toujours parler d’elle ‘Key. T’as pas le droit de vouloir de moi tout un récit décriant ma mélancolie. Tu ne peux pas toujours sauver tout le monde et tu fais déjà beaucoup pour moi. Alors arrête immédiatement de vouloir en faire plus, parce que sinon, je préfères repartir dès maintenant. » Etrangement, ta colère c’est faites bien plus calme que tu ne l’avais imaginé et tes muscles, certes toujours tendu, ne font pourtant que sortir une cigarette de ton paquet pour l’allumé. L’effet de la nicotine et le bien-être procuré par l’odeur et le geste, parvienne à te calmer, bien trop lentement à ton goût toutefois. Puis, de peur de l’avoir blessée, tu lèves ton regard vers elle. « Je t’en parlerais un jour, quand j’en aurais la force. Je te le promets. » Une promesse que, malgré les apparences, tu comptes bien tenir, peu importe si tu dois lui raconter tes déboires dans une cinquantaine d’années. Parce qu’après tout, tu comptes bien garder Ziggy dans ta vie aussi longtemps que tu vivras.

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Manoé-Stills G. Scherrer

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeSam 9 Juin - 8:39

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« Demanderais-tu à un fou pourquoi il se comporte bizarrement ? » Esquissant un vague sourire, tu le scrutes un instant. Fou ? Non, tu n’as jamais vu Rhett comme un fou. Il était brisé, un homme à terre qui n’avait pas assez d’espoirs pour vouloir se relever. Une loque qui avait besoin de soutient, un soutient que nul ne lui offrait car, déterminé à rester sur le bitume, il demeurait infecte avec tout le monde. Sauf toi, Ziggy. Et dans le fond, c’était bien la raison première pour laquelle tu croyais tant en lui désormais. Tu savais que même s’il ne le montrait pas, Rhett était capable d’être quelqu’un de bien. Il pouvait se lever le matin et faire des choses qui en valaient la peine, vivre une vie qui ne tournerait pas autour d’un souvenir. Et si personne ne le voyait, toi si. Il était temps qu’il le remarque également. « Tu n’es pas fou. Tu es juste aveugle au bonheur qui n’est pas si loin de toi. » Dis-tu gentiment avant de remettre le bandeau que tu t’étais noué autour de la tête. Parfois, tu regrettais un peu d’avoir coupé tes cheveux, ce fut une décision assez abrupte mais finalement, cette coupe te donnait des airs de lutin. C’était amusant.

« Arrête ça. Arrête ça maintenant. » Le ton qu’il emploie te glace d’effroi tandis qu’incertaine, tu l’épies en silence, jaugeant une réaction trop brusque à l’image de celle qui vous avais déjà séparé il y a quelques temps. « T’as pas le droit de toujours parler d’elle ‘Key. T’as pas le droit de vouloir de moi tout un récit décriant ma mélancolie. Tu ne peux pas toujours sauver tout le mode et tu fais déjà beaucoup pour moi. Alors arrête immédiatement de vouloir en faire plus, parce que sinon, je préfère repartir dès maintenant. » Si tu l’énèrves, lui t’énerve bien plus encore. Tu voudrais tellement lui coller des gifles, le secouer jusqu’à ce qu’il comprenne qu’une vie l’attendait ailleurs que dans les souvenirs de son passé. Qu’il fallait simplement tourner la tête et accepter de le voir. Accepter de passer à autre chose. Tu voudrais lui montrer le chemin qui mènerait vers un bonheur moins chancelant que celui d’un fantôme qui le hante. Mais Rhett est trop borné. Trop amoureux aussi. Et désormais, tu penses que seul l’amour pourrait le faire sortir de sa torpeur. Parce que derrière son air de connard fini, derrière la fumée de sa cigarette, derrière sa tignasse toujours plus ou moins coiffé, tu sais qu’il n’attend qu’un signe pour revivre. Seulement, happé par un pessimisme sans nom, il décidé d’attendre bêtement que celui-ci lui parvienne comme un message divin. Il laisse couler l’eau sous le pont de la vie, attendant une mort qu’il feint de vouloir alors qu’il n’aspire qu’à vivre. Ce mec est un con. Un bougre d’imbécile. Mais un imbécile qui comme tous, mériterait le bonheur. « Un jour, t’ouvriras tes yeux, espèce de bourricot. Et tu verras que j’avais raison. Ce jour-là, je te jure que tu auras une dette envers moi. Une énorme dette. » Tu esquisses un sourire à demi-amusé, car tu lances cette phrase sur le ton de la plaisanterie mais tu n’en penses pas moins.

Silencieux, tu te demandes s’il vient de suffoquer après sa tirade ou s’il se mure dans un mutisme déplaisant. Tournant la tête vers lui, tu le vois qui te regarde, l’air blessé et pourtant, il semble désolé d’avoir dit tout ça. Ah. Avec lui, des tirades comme ça ne te font pas grand-chose, tu as passé le pire, non ? « Je t’en parlerais un jour, quand j’en aurais la force. Je te le promets. » Sa promesse, tu n’y crois qu’à moitié. Rhett n’a jamais été un homme de parole et pourtant, malgré toi, tu ne peux t’empêcher d’espérer qu’il dise vrai. Pas seulement pour assouvir ta curiosité mais surtout pour voir s’il tient assez à toi pour tenir parole. Dans le fond, chacune de ses phrases te servent de test pour être sur qu’il ne t’enverra pas dans les ronces une fois de plus. Parce que s’il le fait, cette fois-ci, tu n’auras pas Orphée pour apaiser ta peine. Tu n’y survivrais sans doute pas. « Je suis désolée. D’avoir parlé d’elle, je veux dire. J’aurais juste voulu que tu vois que tu avais encore un bel avenir si tu le voulais. » Excuse et sermon, accompagné d’un sympathique sourire, tu n’arrives décemment pas à en vouloir à Rhett qui, baissant sa garde, s’est révélé bien plus gentil que bien d’autres.


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Rhett J. Hawtorn

Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeSam 9 Juin - 12:46





Sweet dreams are made of this (Ziggy) Tumblr_m2h9boZevT1qhy9o3o1_250 Sweet dreams are made of this (Ziggy) Tumblr_m2h9boZevT1qhy9o3o4_250

« Tu n’es pas fou. Tu es juste aveugle au bonheur qui n’est pas si loin de toi. » Tu n’offres aucune réponse à cette phrase, ni même une quelconque réaction, te cantonnant à ce visage impassible que tu parviens si bien à afficher tandis qu’en face de toi, Ziggy Delgado tente vainement de te redonner un souffle de vie. Elle était porteuse d’une joie éternelle que nul autre qu’elle pouvait se targuer d’avoir. Et Dieu savait pourtant que visiblement, les dernières semaines écoulées ne furent pas des plus joyeuses pour la jeune femme. Tableau désolant qu’était celui de la vision de Ziggy pleurant à chaude larmes dans son appartement, totalement seule et désemparée, sans personne pour l’aider. Surtout pas toi, qui l’avais si lâchement abandonné à elle-même sans te douter que quelques temps plus tard, elle n’aurait plus personne à qui se raccrocher. En un sens, tu avais l’impression d’être en partit responsable de ses joues creuses et son sourire terne qui autrefois rayonnait d’un bonheur non feint. Il fallait bien l’avouer, quand bien même fus-tu totalement indifférent à la personne qu’était Orphée, il n’en demeurait pas moins que Ziggy, elle, avait connu un bonheur extrême en sa présence et, pauvre âme chancelante, tu étais l’un des mieux placés pour comprendre la douleur qu’il est possible de ressentir dans de tel moment. Quand la poignante solitude vous lancine le cœur avec cruauté et que votre seul compagnon devient votre peine. Lorsque même la journée la plus radieuse semble aussi horrible qu’une nuit d’hiver et que tout ce que vous aimiez manque de saveur sans la promesse d’un avenir radieux. Parce que, même quand l’amour vous donne un élan de bonheur, vient le jour ou il vous transcende le cœur avec une férocité qui vous colle au bitume. A vous alors, de vouloir relever et d’affronter ce nouveau monde si peu coloré, ou, à l’inverse, de laisser votre corps et votre âme sombrer dans de sombres abîmes dont s’extirper sera difficiles. Ziggy, elle, restait telle le funambule sur son fil, vacillant de ci de là, tentant de garder tant bien que mal un équilibre qu’elle n’avait plus depuis qu’Orphée n’était plus avec elle. Pourtant, elle s’accrochait, féroce et déterminée, bien plus que tu ne l’as jamais été. La traversée est pénible, pourtant, malgré les forces qui lui manquent, sa détermination sans faille, elle, lui permet de voir le bout du chemin, l’autre rive. Celle d’une renaissance et, avec le peu d’honnêteté que tu as, c’est tout ce que tu souhaites à Ziggy, de ne pas stagner dans sa peine.

« Un jour, t’ouvriras tes yeux, espèce de bourricot. Et tu verras que j’avais raison. Ce jour-là, je te jure que tu auras une dette envers moi. Une énorme dette. » Tu retiens des mots qui n’engendraient qu’un énième débat stérile. Ziggy ne semble pas se rendre compte qu’elle a déjà tant fait pour toi. Elle ne voit pas que, sans sa présence et son soutient, tu ne serais même pas là, à tenter de communiquer d’une façon qui t’es propre avec elle. Sans doute serais-tu en train de baiser on-ne-sait-qui après avoir fumé une énième clope et avoir servit un verre de vodka. Mais non, tu étais là, à discuter, avec sympathie qui plus est. Sans doute n’a-t-elle pas assez d’estime pour elle-même pour le voir, qu’elle est indispensable à bien des gens, que sa gentillesse et sa gaieté n’est que bénédiction pour celui qui a le loisir de la côtoyer. Ziggy est une perle perdu dans l’océan d’infâmes reptiles qu’est ce monde. Elle n’est pas née au bon endroit, c’était un fait. « Je ne manquerais pas de faire en sorte qu’on soit quitte, le moment venu, alors. » Tu tais la fin de ta phrase qui lui dirait que tu travailles déjà à faire en sorte que vous soyez quitte, en sachant toutefois qu’aucune de tes bonnes actions ne pourront égaler celle qu’elle a déjà faites pour toi. Rien que son pardon consiste en lui-même plus d’une vie à trimer derrière elle pour la remercier. Evidemment, l’orgueilleux que tu es ne le fera jamais, d’ailleurs, tu ne l’as remerciera jamais plus à haute voix. Une fois est bien suffisante à tes yeux même si, intérieurement, tu sais qu’il faudrait bien plus que cela. « Je suis désolée. D’avoir parlé d’elle, je veux dire. J’aurais juste voulu que tu vois que tu avais encore un bel avenir si tu le voulais. » Tu esquisses un vague sourire embêtée, elle est si pleine d’espoir, malgré tous les déboires, elle garde cette foi en le monde et en chacun qui est assez déconcertante. Comme si notre vie n’était qu’un tableau blanc que l’on pouvait effacer pour recommencer. Une nouvelle ardoise, une nouvelle chance d’être quelqu’un. Comme si tout n’était qu’une question de volonté. Dans le fond, peut-être avait-elle raison ? « Dis, ‘Key, pourquoi tu crois tellement en moi ? En ce monde baigné de violence ? Tu sais, je ne suis pas certain que l’un ou l’autre puisse être meilleur. Et quand bien même tes espoirs me touchent, ton monde semble bien trop utopique pour la cruelle réalité. » Ta voix rauque laisse place au silence tandis que tu allumes une nouvelle cigarette, une énième, même et que, sans mot dire, tu l’as fixes avec sérénité.


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Manoé-Stills G. Scherrer

Manoé-Stills G. Scherrer

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeDim 10 Juin - 8:40

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S’cuze le post de merde mais, y a la musique des voisins qui me déconcentre (ouais comment tu veux écrire avec « Femme libérée » ? ♫ Tu sais c’est pas si facile ♫ […] *sors*


« Je ne manquerais pas de faire en sorte qu’on soit quitte le moment venu, alors. » Tu lui souris sincèrement. Dans le fond, il t’en faut vraiment peu pour ouvrir la porte aux gens. La preuve en est pour Rhett qui, même après avoir agis en bulldozer sur ton existence est désormais là avec toi, à parler comme des amis qui ne se seraient jamais perdus de vue. Comme s’il ne t’avait jamais fait de mal et, plus impressionnant encore, comme si c’était quelqu’un de bien. Tu savais pertinemment que ce calme dont il faisait preuve était éphémère et que ce n’était qu’un moment de te prouver sa bonne volonté mais, dans le fond, ça faisait un bien fou de le voir d’apparence serein. Et tu étais sur que, pour lui aussi, même s’il ne le dirait jamais, c’était bien. « Dis, ‘Key, pourquoi tu crois tellement en moi ? En ce monde baigné de violence ? TU sais, je ne suis pas certain que l’un ou l’autre puisse être meilleur. Et quand bien même tes espoirs me touchent, ton monde semble bien trop utopique pour la cruelle réalité. » Tu encaisses cette attaque implicite dans laquelle il te pointe du doigt pour ne pas être assez pessimiste, tu gardes la face et, tu réfléchis brièvement à cette question dont tu connais pourtant la réponse. La vérité, c’est que c’est tout simplement parce que tu es comme ça. Tu as toujours vécu dans l’optique d’un monde qui s’étant vu régresser ne pouvait désormais qu’évoluer. Qui, après les guerres mondiales, ne pouvait connaître que la paix. Tu faisais partit du peu de personne qui se persuadaient que le meilleur était toujours à venir, même quand les choses étaient trop horrible. Et ça valait également pour l’être humain, que tu persistais à croire foncièrement bon. Le mauvais en chacun de nous n’était qu’une façade ou il fallait gratter première couche pour discerner le bon. Pour Rhett, toutefois, il était clair qu’il fallait énormément gratter. Mais qu’importe, tu avais tout ton temps.

Finalement, haussant une vague épaule, tu le regardes avec attention, histoire d’être sur de capter son attention, comme si il pouvait cesser de d’écouter sitôt que tu lui parlerais. Parce que tu savais que ça ne lui plairait pas totalement. « Il faut bien des gens pour qui croire, Rhett. Il est certain que ce ne sera pas toi, alors c’est moi. Voilà tout. » Tu marques une brève pause qui laisse un silence morne entre vous deux. « Tu vois, il y a des tas de raisons pour lesquels je pourrais croire en ce monde. Et en toi. Des centaines sans doute dont tu n’en discerne pas le dixième. Le monde est violent et alors ? Tu ne vois que le verre à moitié vide, Rhett. Et si tu regardes mieux, si tu prends le temps d’observer ce qui se passe, si tu t’y intéresse ne serait-ce qu’un peu, tu verras bien des choses qui surpassent le mal qui jonchent cette planète. Rien que dans ce parc, les enfants qui jouent, la nature en pleine effervescence, les oiseaux qui chantent. Alors, oui, c’est d’un cliché à mourir mais il n’empêche que si tu n’étais pas tellement borné à rester enrôlé dans ta peine, tu verrais, toi aussi, que le monde peut être beau. » Ta pause, cette fois-ci, se fait plus longue.

Tu laisses un soupire échapper de tes lèvres tu le fixes un court instant tandis qu’il continue de fumer sa cigarette. Quel poison ce truc. Et pourtant, sans savoir pourquoi, tu empoignes la cigarette et tire une latte avant de la rendre à Rhett et de tousser comme une dératée. Voilà au moins quelque chose que tu auras essayer dans ta vie, on ne pourra pas te le reprocher. « Et pour toi … c’est simplement parce que je me refuse à croire qu’un écorché vif dans ton genre veuille totalement renoncer au bonheur. Ou même que tu puisses être entièrement mauvais. D’ailleurs, tu me prouves aujourd’hui que tu ne l’es pas vraiment. Peut-être que tu ne vois pas à quel point tu peux être un mec bien, peut-être que tu refuses de le comprendre. Ou même que (désolé de te le dire), le souvenir d’Hannah te rend coupable et que tu te punies alors que tu n’es responsable de rien mais Rhett, tu peux être quelqu’un de bien. Il suffit que tu le décides et moi … moi je reste là, parce que je sais qu’un jour ça arrivera. Il suffit que tu y crois. » Tu le scrutes un instant avec intérêt, te rappelant mentalement que ce jour est à marqué d’une pierre rouge : tu n’as jamais été aussi bavarde. « Moi je crois en toi. » Achèves-tu dans un souffle presque inaudible. Soutient pleinement dévoilé, tous tes espoirs sont placés dans cet homme qui refuse d’être heureux. Dans cet écorché vif qui se met des œillères.



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Rhett J. Hawtorn

Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeDim 10 Juin - 12:08





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« Il faut bien des gens pour y croire, Rhett. Il est certain que ça ne sera pas toi, alors c’est moi. » Accalmie dans le brouhaha habituel de ton esprit tourmenté, tu demeures silencieux tandis que la brève pause qu’elle s’accorde ne te laisse comme repis que celui de la curiosité. Pas que cela t’intéresse réellement, quoique, le point de vue de Ziggy t’as toujours intrigué d’une certaine façon, toi, âme brisée qui ne discernait pas de quelle manière il était possible d’idéaliser ce monde qui n’existait, pour toi, que sous la forme d’un putride fléau dont chaque instant était d’une intense douleur. Entrecoupé toutefois par des relations quelques peu humaines et amicales que tu entretenais, avec Ziggy, par exemple. Mais qui demeurait bien trop éphémère, par ta seule faute. « Tu vois, il y a des tas de raisons pour lesquels je pourrais croire en ce monde. Et en toi. Des centaines sans doute dont tu n’en discerne pas le dixième. Le monde est violent et alors ? Tu ne vois que le verre à moitié vide, Rhett. Et si tu regardes mieux, si tu prends le temps d’observer ce qui se passe, si tu t’y intéresse ne serait-ce qu’un peu, tu verras bien des choses qui surpassent le mal qui jonchent cette planète. Rien que dans ce parc, les enfants qui jouent, la nature en pleine effervescence, les oiseaux qui chantent. Alors, oui, c’est d’un cliché à mourir mais il n’empêche que si tu n’étais pas tellement borné à rester enrôlé dans ta peine, tu verrais, toi aussi, que le monde peut être beau. » Sa tira t’en bouche un coin, il faut le dire, rares sont les fois ou Ziggy se lance dans tes monologues du genre, quand bien même aurait-elle cotûme d’être honnête, sa timidité maladive ne lui octroie pas la possibilité de se livrer de cette façon. Surtout pas à un homme comme toi, qui, par un passé assez proche lui a tout de même fait énormément de mal. Mais dans le fond, Ziggy est un phoenix, majestueuse de sa bonté et renaissant de sa foi, elle ne revient que plus forte, malgré les fissures que le monde, trop rude, lui impose avec horreur.

Silencieux, tu l’observes s’emparer dans ta cigarette, sceptique à l’idée de la voir porter cette drogue légalisé à ses lèvres. Tu esquisses par un sourire moqueur non dissimulé lorsque la pauvre menace de s’étouffer avec la fumer. Tu ne dis pourtant rien, tu sais qu’elle, elle a encore beaucoup à dire et, demeurant silencieux, tu attends d’en entendre les paroles. « Et pour toi … c’est simplement parce que je me refuse à croire qu’un écorché vif dans ton genre veuille totalement renoncer au bonheur. Ou même que tu puisses être entièrement mauvais. D’ailleurs, tu me prouves aujourd’hui que tu ne l’es pas vraiment. Peut-être que tu ne vois pas à quel point tu peux être un mec bien, peut-être que tu refuses de le comprendre. Ou même que (désolé de te le dire), le souvenir d’Hannah te rend coupable et que tu te punies alors que tu n’es responsable de rien mais Rhett, tu peux être quelqu’un de bien. Il suffit que tu le décides et moi … moi je reste là, parce que je sais qu’un jour ça arrivera. Il suffit que tu y croies. » Lancinante révélation, empoignant ton cœur déjà malmené avec vigueur, ses explications ont un arrière goût de reproche et de soutient à la fois. Comme une grande claque dans la gueule mais également une main tendue pour t’aider à te relever. Ziggy pointe ton problème avec virulence tout en t’invitant à t’en extirper, comme si les choses pouvaient être si simples … Le pouvaient-elles ? A bien y réfléchir, peut-être n’étais-ce que toi qui te mettais des œillères et refusaient de croire que tu pouvais te relever de ce coup assené à ton cœur il y a de cela plusieurs années déjà. Mais non, tu préférais te voiler d’avantage la face, préférant te conforter dans l’idée dévastatrice que toute forme de joie t’était interdite, démon infernal. « Moi je crois en toi. » Ton cœur se voit oppressé par cette phrase. Quelques mots qui insufflent à ton cœur un regain de vie. Qu’elle l’ait voulu ou non, Ziggy vient là de t’offrir les plus belles des paroles, elle vient de montrer que derrière ta connerie et ta méchanceté palpable, il y a quelqu’un d’assez bon pour qu’elle accepte d’y croire, au point de te le dire. De te l’avouer comme une faute qu’elle aurait voulue expié. Comme si c’était une honte. Dans le fond, sans doute l’étais-ce, croire en toi, en cet homme damné, alors que toi-même tu n’avais pas une once de confiance en toi pour une possible renaissance.

Qui pourrait alors expliquer ton geste, réaction folle causée par un trop plein d’émotion refoulés, ton visage s’approche, lentement, assez pour lui laisser le temps d’esquiver le geste qu’elle voit forcément arriver, pourtant, elle ne semble pas ciller et, avec une douceur qui te correspond si peu, tu joins pourtant tes lèvres aux siennes. Un baiser dont le goût amer révèle un désespoir palpable, une souffrance incommensurable mais une affection toute particulière à l’unique personne qui a su croire en toi malgré le monstre que tu semblais être. Ziggy était ton évangile.


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Manoé-Stills G. Scherrer

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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this (Ziggy)   Sweet dreams are made of this (Ziggy) Icon_minitimeLun 11 Juin - 17:08

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Ce baiser portait un goût d’interdit, tu n’avais pas comprit, pas directement, bien loin de penser qu’après tout le chemin parcourut, votre relation qui en avait prit un coup, les mots échangés aujourd’hui, il puisse faire cela. Et pourtant, tu ne le repoussas pas lorsqu’il joignit ses lèvres aux tiennes. Tu te souvenais encore de la première fois que tu avais malencontreusement rencontré Rhett, cette épave qui, chevaleresque, t’avait reconduite chez toi lorsque dans la nuit sombre, tu t’étais fait aborder par un homme trop entreprenant, pourtant, il était resté distant, fumant sa cigarette dans un morne silence qui t’avais pourtant rassuré. Derrière ses airs menaçants, tu avais vite discerné la bonté profondément enfouis. C’était stupide, d’avoir voulu l’aider, lui qui semblait se complaire dans sa si banal existence et pourtant, tu l’avais fait, Ziggy si gentille, tu t’étais risqué à marcher sur le fil du rasoir pour aider cet écorché vif, ce démon si singulier que tu avais vu changer peu à peu de comportement face à ton influence. Jusqu’à ce que, comme il l’avait dit si bien, il ne prenne peur face à cette sympathie et se bonheur qui l’approchait, il t’avait asséné un monstrueux coup en plein cœur lorsqu’il avait dit de tel atrocité ce jour là, sans gêne aucune, sans remords apparent.

Sauf aujourd’hui. Sauf lorsqu’il avait finalement choisis, sans raison apparente, de venir te voir, te parler comme autrefois, lorsqu’il était pour toi un ami proche. Et autant le dire, pour la fille timide que tu étais, l’un de tes seuls amis. C’était triste à dire, mais le reclus, l’écorché vif qu’il était demeurait l’une des personnes que tu affectionnais le plus. Et là, ce contact physique inattendu te donnait l’impression que c’était réciproque. Pourtant, le souvenir d’Orphée martèle encore ton esprit et ton cœur. Tu revois son visage, lorsque tu l’as vu la première fois auprès de Sheena, lorsque tu as commencé à la fréquenter derrière le dos de celle-ci, lorsque pour la première fois, il t’a embrassé. Dans ces bras, tu étais bien, tu ne voulais que lui, n’avais jamais voulu que lui. La vérité était là, même quand tu l’avais vu avec une autre femme, tu n’en avais pas douté : tu aimais Orphée d’un amour inconditionnel, tellement grand d’ailleurs, qu’il te faisait du mal désormais qu’il demeurait loin de toi.

Alors, c’est sans grande surprise que tu prends conscience de la scène que tu laisses avoir lieu, dont tu acceptes d’être l’actrice. Dans un soubresaut étrange, tu t’éloignes et ton impulsivité surprenante ne tarde pas à t’envoyer du rouge au joue, de peur d’avoir froissé l’orgueil de Rhett. « Refait pas ça. Refait jamais ça. » Non, tu n’as pas haïs ce baiser, là est bien le problème, tu l’as même trop apprécié pour que ce soit décent. Monstre que tu es. Et le visage d’Orphée qui s’impose à toi, il le mérite, dans le fond, que tu embrasses un autre, que tu couches même avec un autre. Mais non. Non. Tu l’aimes trop, tu te respectes trop et tu tiens trop à votre relation pour cela. Tu es piqué d’une irritation palpable, tu en veux soudain à Rhett d’avoir eut ce geste, tu le hais pour avoir fait ça tout en ayant entendu quelques minutes plus tôt que tu aimais Orphée et que tu ne pouvais pas vivre sans lui. Quel con. « Tu sais quoi ? T’avais raison, devenir quelqu’un de bien, ça doit pas être dans tes cordes. » La rage que tu portes à ton égard, tu l’as détourne contre Rhett pour ne pas subir le poids de ta culpabilité, tu te haïs de faire ça, car après tout, ça ne te ressemble pas du tout, mais qu’importe, pour le moment tu ne penses pas clairement et tu te contentes de lui en vouloir. « Je t’ai dis que je n’avais que lui en tête et tu te permets de faire … ‘’ça’’ … non vraiment Rhett, tu me déçois. » Attrapant tes affaires à la volée, tu lui tourne le dos. L’abandonne comme un vulgaire chiffon, comme il l’avait fait autre fois et, sitôt rentrée chez toi, tu te maudis d’avoir réagit d’une façon qui est si peu commune de ta part. L’espace de quelque instant, tu es devenu l’archétype de l’hypocrite que tu détestes. Et de nouveau, tu restes cloîtré dans ton appartement, de honte et de tristesse. Ziggy qui devient folle.

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