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 sheena - Vilains secrets quand tu nous tiens.

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MessageSujet: sheena - Vilains secrets quand tu nous tiens.   sheena - Vilains secrets quand tu nous tiens. Icon_minitimeVen 17 Fév - 19:38

" Et merde ! " Il fallait voir la tête d'Aurlanne à son réveil. Déjà qu'elle s'était endormie sur le canapé, mais il a fallu qu'elle se retourne maladroitement et voilà qu'elle se trouvait par terre. On peut dire que ça, c'est du réveil ! De quoi énerver la jeune femme pour le reste de la journée. Quoi que, là voilà qui rigolait toute seule. Il ne fallait pas chercher à la comprendre, elle avait des attitudes assez étranges parfois, mais s'était assez marrant. Pour se mettre en forme dès le matin, se levant pour aller dans sa chambre, elle alluma sa chaine hifi puis mis les musiques en continue. Là voilà qui dansait maintenant sur du lady gaga, la musique avait le don de la mettre en forme, mais ça, c'était quasiment pour toutes personnes. Étrangement, depuis son retour en ville, elle était tout le temps de bonne humeur. Peut-être parce qu'elle voyait que tout était en train de se stabiliser dans sa vie, elle qui n'était jamais vraiment en accord avec elle-même auparavant, là voilà qui commencer à vraiment réussir. Mais tout ça ne suffisait pas pour le bonheur de la styliste. Il manquait quelque chose. Quelque chose qu'elle avait autrefois perdu. Elle ne le nie pas, tout cela est de sa faute, sois disant qu'elle ne se sentait pas capable de recevoir tout l'amour que lui porter son ex. Rigolez pas, c'est vraiment l'excuse qu'elle a sorti. Stupide ? Beaucoup plus que ça. Elle ne savait pas ce qu'elle perdait et elle s'en ai malheureusement rendu compte trop tard. De retour en ville, elle est tout de même décidé à récupérer son Lloyd, quoi qu'il arrive, elle veut récupérer son cœur. Est-ce vraiment possible avec la sœur de celui-ci dans les parages ? Sans compter le meilleure ami de celui-ci également. C'est pas dit qu'Aurlanne y arrive facilement. Quoi que, avec la sœur de Lloyd, c'est du gâteau. Non pas, car elles sont de grandes copines, oh non, elles se détestent. Difficile de dire qu'avant, elles s'entendaient vraiment bien. En tout les cas, ce n'est pas Shenna qui allait empêcher Aurly de récupérer son grand amour, elle n'oserait tout de même pas ? Elle était plutôt confiante, elle savait qu'elle réussirai à récupérer Lloyd, avec du mal, mais elle était capable de tout pour ça.
Une raison de plus d'être de bonne humeur aujourd'hui, c'était son jour de repos, elle allait pouvoir revisiter la ville, ça faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas pris le temps de se balader dans les petites rues. Quoi que, ça risquait fortement de la rendre nostalgique, étant donné qu'elle se balader souvent dans ces petits coins avec Lloyd. Elle voulait passer dire bonjour à Isobel, mais aujourd'hui, sa meilleure amie était occupé, ça sera pour une prochaine fois. Alors, quoi faire pour occuper la demoiselle Burkhart. Le shopping, évidemment. Le mot rêvait d'Aurlanne, le remède à tout ces maux. Elle ne mit que très peu de temps à se préparer, à l'idée de faire du shopping, elle avait déjà hâte d'être dans les magasins. Seule ou accompagné, rien ne l'arrêtait. Pour une fois, elle ne s'était pas trop fait plaisir, sa carte bleu n'avait également pas trop fumé. D'habitude, en une journée, elle dépensait tout son salaire.
Sa petite journée terminée et une fois rentré chez elle, elle s'ennuyait déjà. Être seule, c'est bien un moment, mais tout le temps, s'était assez.. triste. Un énième soupire venant de la jeune femme affaler dans le canapé. Qu'est ce qu'elle pensait en revenant ici ? Que Lloyd allait se jeter à ces pieds quand elle reviendrait ? Pauvre petite fille, fallait-il encore qu'elle puisse avoir une " vraie " discutions avec lui. Jusqu'à maintenant, ils se sont juste croisés dans la rue.. ce qui n'est pas l'endroit approprié pour avoir une discutions sérieuse.
Résultat, la voilà dans un petit bar, assez sympathique, elle y allait que très rarement avant et ça avait pas changé. Direction le bar. Elle commanda une vodka puis parti s'installa sur une chaise. Elle scrutait la salle des yeux, peut-être qu'il y avait des visages qui lui revenaient, mais non du tout. Oh, elle fronça des sourcils pour être sûr de ce qu'elle voyait et en effet, Sheena, ça n'étonnait pas Aurly de la voir ici.. qui plus est, en bonne compagnie. Sheena posa à son tour ces yeux sur Aurlanne. Comme pour faire un signe de provocation, Aurlanne leva son verre, comme pour la saluer, rajouter à ça, un sourire parfait. Elle pourra pas dire qu'elle est mal élevé ..
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she - appartient entièrement à edwin. don't touch me.
Sheena T. Jackson

Sheena T. Jackson
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MessageSujet: Re: sheena - Vilains secrets quand tu nous tiens.   sheena - Vilains secrets quand tu nous tiens. Icon_minitimeMer 22 Fév - 19:10

Ce matin-là, les discours de ma mère repassaient en boucle dans ma tête de mule. Je songeais à notre dispute et principalement à sa déception devant mon manque réel de motivation pour mes cours. Les rumeurs – appelée Lloyd - l’avaient informé de ma vie bancale et de notre dispute. Il ajouta même que j’étais à deux doigts de raté mon année et sincèrement, je n’en avais que faire. Bien sûr, les premiers mois, j’ai adoré passer plus de huit heures par jour au milieu de mes bouquins. J’ai toujours aimé les langues. Je suis même plutôt douée. La fac, c’était donc du pain béni. Et puis, un jour, je me suis lassée. Mes camarades de classe et leurs perpétuelles léthargies, mes professeurs et leur démarche pédagogique, mes rivaux et leurs hypocrisies, je ne les supportais plus. Mon comportement a donc changé. Je suis moins souriante, moins pétillante et moins enthousiaste. Je rêvasse pendant sur mon banc et compte les moutons. Je suis devenue, d’après mon doyen, un véritable gouffre sans fond de feinéantises. Ainsi, prétendre que les révélations de maman m’étonnèrent serait un pur mensonge. J’ai donc dit : « Je sais » et elle a répliqué : « C’est tout ce que ça te fait ? » avant d’enchaîner sur de maussade palabre. Je la déçois. Ça tombe bien, moi aussi je me déplais en ce moment. Si j’arrête mes études, je ne serai plus qu’une serveuse de bar dans le plus grand anonymat puisque mes parents ne savent rien de mes activités du week-end. Aussi, je sais qu’elle a raison. Toutefois, ses pressions incessantes sont oppressantes. Néanmoins, je me contentai de m’excuser. Je me suis excusée et puis, je suis montée dans ma chambre. Je n’ai pas eu le courage de lui avouer que j’avais besoin de nouveautés dans ma petite vie bien rangée. Et la honte ternit mon teint. Mon miroir ne ment pas. Mon minois mutin est aussi blafard que mes pupilles éteintes. Je manque terriblement de sommeil à trop me demander ce que je vais faire de ma vie. C’est une obsession. Elle se dessine sur mon visage. Même le rose bonbon de mon peignoir de bain n’égaie ma beauté naturelle, sans prétention aucune bien entendu. Mes sempiternelles remises en question sont épuisantes. Il serait peut-être temps que je prenne ma vie en main. Sauf que je ne sais pas comment m’y prendre. Dois-je quitter la ville ? Non. J’aime trop mon patelin. Comment trouver la force de changer mon mode de vie au lieu de la jouer au poker. Qu’importe, j’y réfléchirai plus tard. Après avoir déguster un excellent chocolat chaud brûlant et m’être prélassée dans un bon bain. Un bain bien chaud. Un bain lénifiant.

Avant de me déshabiller pour profiter d’un moment d’extrême détente, j’allumai la radio. La voix de Bob Dylan remplit la pièce et, sel de bain et huiles essentielles ajoutées, j’entrai timidement dans la baignoire. L’eau était si chaude que des volutes de vapeur s’en échappèrent. Elles rougirent mes joues pleines et je me suis sentie bien. Mon corps jusqu’ici crispé par mes insomnies, se détend peu à peu. J’en oublie même mes considérations peu flatteuses sur ma vie. Je me sentais déjà plus sûre de moi et je choisis donc une tenue harmonieuse avec mon nouvel état d’esprit. Une tenue simple pour passer un samedi soir tranquille dans un bar quelconque avec quelques amis. Rien de transcendant. J’ai donc enfilé un slim et une jolie blouse rouge accentuant ma blondeur. Je ne cherchais pas à être belle. Juste à me plaire un peu.

***

« Alors ? Tu mises ou tu te couches ? » m’interroge un Sam, mon ami homo. Visiblement, il a du jeu. A moins qu’il ne soit davantage agacé par le beau blond qui m’aguiche depuis le début de la soirée er qui lui avait tapé dans l'oeil. C'est Serah qui l’avait amené avec lui. Je ne le connaissais ni d'Eve ni d'Adam. Il avait pourtant un "je ne sais quoi de diablement attirant" et, pour ne rien gâcher, il me draguait ouvertement. Quant à moi, je jouais les femmes courtoises. Il s'appelait Logan. Il était grand et aux muscles saillants. Logan. Je me souviens avoir ricané légèrement lorsqu'il se présenta. Logan n’est pas un prénom. Logan, c’est le pseudonyme d’un mec facile. Il ne m’intéressait pas. Du moins, pas encore. J’étais pour l'heure obsédée par la présence d’une silhouette trop bien connue au bar. L’ex de mon frère. Elle était de retour en ville et j’avais le sentiment que, depuis son arrivée au bar, elle me tenait à l’œil. Je réfléchis donc à deux fois avant d’accepter le rail de coke qu’on me proposa. J’ai pas réfléchi assez longtemps. Grisée par l’alcool et ma victoire – je suis douée au bluff - j’ai fini par oublier la paire d’yeux inquisitrices d’Aurlanne. J’ai même oublié de jouer... je m’étais laissée tentée.

« Hey. Sheena. Tu te décides. » insista un autre joueur quand je peine sérieusement à me concentrer. J’étais réputée comme intraitable au poker mais j’enchainais les conneries. Alors, je me suis couchée en abattant mes cartes sans pour autant les dévoiler. « Et bien voila, ce n’était pas très compliqué. » rétorqua Sam. J’aurais parié toute ma maigre fortune qu’il avait un brelan entre les mains. Il était trop pressé. Son empressement parlait pour lui. Ses mises aussi. « Oui ben ça va. On a toute la nuit devant nous non ? » protestais-je en allumant une cigarette pour jeter un regard vers la table où s’était installée Aurlanne. Je rêve où elle me nargue ? Elle leva son verre et m’adressa un sourire trop parfait pour être honnête. C’était trop pour moi-même si son audace m’amusa : « Vous m’excuserez. Je vous abandonne un instant. J’ai une amie à saluer » précisais-je avec une ironie palpable que j’étais probablement la seule à comprendre. J’ai récupéré mon verre et je me suis donc avancée à sa table : « Aurlanne quelle EXCELLENTE surprise » mentis-je sans me cacher. Froide et distante, je l’ai toisé un moment, attendant une réponse : « Qu’est ce qui t’amène ? Tu t’ennuyais à New York et tu t’es dis, tiens, si je venais retrouver mes amis d’antan que j’ai abandonné lâchement sans crier gare ? » Je la narguais éhontément. Au-delà de nos propres querelles, il est une chose que je n’ai jamais pardonnée à cette femme : C’est d’avoir laissé mon frère après des explications scabreuses. Il était devenu un déchet et je n’eus de cesse de le ramasser au prix de mon propre moral.

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sheena - Vilains secrets quand tu nous tiens.

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