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 georgia - Love and caring ϟ P&G

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E. Billie-Jean Milington

E. Billie-Jean Milington

Féminin ◭ messages : 477
◭ arrivé(e) le : 28/01/2012
◭ âge : vingt ans
◭ statut : en couple
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MessageSujet: georgia - Love and caring ϟ P&G   georgia - Love and caring ϟ P&G Icon_minitimeLun 30 Jan - 22:01


Love and caring




J'étouffe, je meurs, je vis plus depuis deux semaines, depuis que Poppy est entré dans ma chambre et m'a découvert. J'me sens vide et désoeuvrer, j'ai rien foutu, à retourner le problème dans tout les sens dans ma tête, à y réfléchir tout en fumant clope sur clope. J'arrêtais pas de revivre le moment, comme un disque qui buguerait et reviendrait tout le temps au même passage. J'me sens coupable à en mourir, à plus savoir quoi faire de ma culpabilité. C'est un poids sur mes épaules, qui pèse, qui pèse, qui m'empêche de respirer et me tue. J'suis qu'un con, un gros con. Même pas foutu de pas blesser la femme qui l'aime. J'ai peur, tout le temps, même si je le montre pas. En façade, j'suis bien, pas de problèmes ni rien, mais à l'intérieur, c'est un champ de bataille, un massacre sans nom. J'arrive à mentir à tout le monde, à dire que je vais bien, mais en réalité, je suis terrifié par l'idée de perdre Poppy, et aussi celle de passer ma vie avec la même personne. J'aime Poppy, à la folie, à en mourir. Mais j'arriverais jamais à passer une vie pleine de routine, de quotidien identique au précédent. Ça manque de piment, et j'ai besoin d'avoir la bouche en feu pour avoir l'impression de vivre. C'est aussi ce que j'aime chez Poppy, son imprévisibilité. Mais au bout de trente ans, j'imagine que ça fini par s'épuiser, ce truc là... J'tourne en rond depuis deux semaines, j'appelle sur le portable de Poppy, sans réponse. J'veux pas appelé Lysander, j'ai trop peur de ce qu'il va me dire, de ce que je pourrais lui dire, et des sous-entendus. J'en peux plus, d'être enfermé dans mon appart. Faut que je bouge, que je sorte, et un seul endroit où je puisse me rendre. J'enfile les premiers trucs qui me tombent sous la main, mes grosses godasses, une pauvre veste militaire dépouillée, mon paquet de clopes dans la poche, un briquet, mon portable, une écharpe autour du cou et me voilà prêt à affronter la tempête de nos cœurs blessés. [...] Bon. Deux heures que je poireaute devant chez elle, dans le froid. J'ai fumé la moitié de mon paquet, retourné dans tout les sens des arguments déjà vu et revu, ce que je vais lui dire, ce que je vais faire. J'ai déjà imaginé des centaines de fois cette scène, en deux semaines. J'tremble de froid, j'sens plus mes mains qui ont virés violettes, et je me maudis de ne pas avoir pris de bonnet. Deux heures que je sonne à la l'interphone de l'immeuble de Poppy, et pas de réponses. A chaque fois qu'un voisin sortait ou entrait, il me lançait un regard tellement étrange que j'osais pas faire un mouvement pour profiter de la porte ouverte. Donc voilà. Encore une fois, je prend mon téléphone dans ma poche, tape fébrilement le numéro de Poppy. La tonalité d'appel résonne dans mon oreille, tandis que je regarde mes pieds comme s'ils allaient me donner la solution à mon problème. J'me concentre, patiente comme un fou d'entendre finalement Poppy décrocher. Une sonnerie se fait entendre, je relève les yeux, lentement. Et puis là, miracle. Ou plutôt LE miracle. MON miracle personnel. Une paire de bottes que j'lui ai offert. J'les connais par coeur. Une petite pointure. Combien de fois j'me suis foutu d'elle et de ses pieds de lutins ? J'relève les yeux, découvre une Poppy avec un visage ahuri, qu'à pas l'air de réaliser que j'suis là, à me geler le cul sur le pas de sa porte, qui regarde son portable comme s'il allait la bouffer. J'devine que mon nom s'affiche sur l'écran. « Poppy... » J'me relève tout en appuyant sur le téléphone rouge de mon portable, gardant les yeux fixés sur Poppy, qui réagit toujours pas. La sonnerie de son téléphone s'interrompt, elle n'y prête même pas attention. Poppy a les yeux qui brillent, Poppy a les yeux pleins de larmes à cause de moi et ça me flingue. Muet, je saisit délicatement son portable entre mes doigts et le glisse dans la poche de son manteau, avant de l'attirer contre moi et passer mes bras autour d'elle, la serrant aussi fort que je peux sans l'étouffer non plus. « Tu m'as manqué, putain... »
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MessageSujet: Re: georgia - Love and caring ϟ P&G   georgia - Love and caring ϟ P&G Icon_minitimeMar 31 Jan - 10:48

georgia - Love and caring ϟ P&G 467216tumblrlxud6omMqh1r2ohuvo1500

La jeune fille soupire. Elle attrape la télécommande et change de chaines. Elle effectue ce rituel depuis une demie-heure. Elle est enroulée dans sa couverture tel un burritos et elle ne souhaite en aucun lever ses fesses de son canapé. Elle sombre. Petit à petit, jour après jour. Ce n'est pas une situation qui lui ressemble. Elle aime la vie, elle en profite. Elle ne se pose pas de question et elle avance. Elle surmonte les épreuves et saute les barrières avec facilité. Pas cette fois. La barrière était trop grande. Et la chute fut douloureuse. Elle avait donné son cœur à un homme, à Galvin, son meilleur ami et il avait trouvé cela amusant de l'écraser. Il l'avait brisé, comme personne avant lui n'avait pu le faire. Poppy est une fille forte. Elle rit de tout et rien ne l'arrête. Cette Poppy n'est plus. Aujourd'hui c'est une Poppy amorphe, dépassée par la vie qui se tient dans son canapé. Plus rien ne lui donne envie. Voir du monde l’oppresse. Parler avec des gens la rend mélancolique. Elle veut être seule, pour la première fois de sa vie. Pire encore, elle s'est effondrée pendant une séance de shopping. Les vêtements et les chaussures sont ses seuls réconfort. Et non. Elle n'est plus capable d’acheter quoi que se soit sans pleurer. Pourquoi ? Car une petite phrase revient en boucle dans sa tête, "Galvin n'est plus là pour le voir, il est avec sa blonde". Et boum. Voila son cœur qui se brise un peu plus. Elle soupire une nouvelle fois quand elle entend son ventre faire du bruit. Elle se lève bien malgré elle et se dirige vers son frigo. Vide. Et merde. Elle est tellement mal en ce moment qu'elle en oublie de faire les courses. Elle jette un coup d’œil à l'horloge de la cuisine. 20 heures. Si elle se dépêche, elle arrivera avant que l'épicerie du bas de la rue ferme. Et puis il ne devrait pas avoir trop de monde, elle ne risque de croiser personne. Elle ne veut croiser personne. Elle n'en a pas la force. Elle baisse la tête pour voir comment elle est habillé. Un simple jean et une chemise. Elle secoue la tête. Elle ne fait même plus d'effort pour être jolie, cela devient inquiétant. Mais cette constatation lui fait oser les épaules. Elle va juste s’acheter un paquet de pâtes. Et puis elle n'a pas besoin d'être jolie, cela n'a pas suffit à Galvin n'est ce pas ? Elle soupire une nouvelle fois. Poppy enfile une paire de bottes. Cadeau de Galvin. Elle voulait les jeter, comme tout ce qu'il lui avait offert mais elle n'avait pas trouvé le courage. Elle les adore ses bottes. Elle glisse son téléphone dans la poche de sa veste et elle attrape son sac à main à la volée. Quand elle aura fait assez de provision pour la nuit, elle ne bougera plus de son canapé et elle zappera toute la nuit. Super programme.

Elle arrive rapidement au bas de l'immeuble. C'est ce moment que choisit son téléphone pour sonner. Elle lit le prénom sur l'écran et son cœur se serre. Galvin. Elle regarde le téléphone vert puis le rouge et ne sait pas sur lequel appuyer. Alors elle laisse sonner et elle pousse la porte de l'immeuble. « Poppy... ». Cette voix la glace puisqu'elle la connait par coeur. Elle relève doucement la tête et croise le regard du jeune homme. Elle est figée, statufiée. Elle est incapable de bouger, de faire un seul geste. Il la regarde et sans savoir comment, elle se retrouve dans ses bras. Le brun la serre contre lui comme s'il s'accrochait à une bouée de sauvetage. « Tu m'as manqué, putain... » lui murmure-t-il. Et ce fut la phrase déclencheur. Poppy se réveille et se retire des bras de Galvin. Elle le regarde avec un air mauvais. Entre la tristesse et la colère. Puis la gifle part. Cela ne change rien mais ça soulage. "Tu te fous de moi c'est ça ? J'avais pas vraiment l'air de te manquer la dernière fois que je t'ai vu" fit-elle avec la voix la plus forte possible. Il ne faut pas que sa voix tremble. Elle ne veut pas être faible devant lui. Il lui a déjà briser le coeur, il a suffisamment abusé de son pouvoir.
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E. Billie-Jean Milington

E. Billie-Jean Milington

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MessageSujet: Re: georgia - Love and caring ϟ P&G   georgia - Love and caring ϟ P&G Icon_minitimeMar 31 Jan - 18:45

georgia - Love and caring ϟ P&G Tumblr_lo1m7jb9qx1qmrsrpo1_500

J'm'y attendais, j'dois l'avouer. J'm'attendais à m'en prendre une, seulement j'avais gardé au fond de moi l'espoir qu'elle m’aie pardonné. Visiblement non. En même temps, j'la comprends, moi non plus j'me serais jamais pardonné. Comme j'lui aurait sûrement pas pardonné tout de suite si j'l'avais retrouvée dans les bras d'un autre. J'me fous un peu de tout, c'est une réalité, mais voir Poppy avec un autre mec, ça suffirait à m'envoyer au tapis. Pendant les deux semaines qui viennent de s'écouler, j'ai eu très peur de croiser ma Poppy bras dessus bras dessous avec mon meilleur pote Lysander. Il faut aussi que je pense à aller le voir, celui là. Pour savoir ce que Poppy lui a dit, ce qu'il a dit à Poppy, s'il a joué au profiteur. J'adore Lysander, c'est un type absolument génial, limite l'homme parfait, si j'étais pas amoureux de Poppy, j'pense que j'essayerais de l'avoir. Mais là, les seuls mots qui me viennent à l'esprit quand je pense à lui, à Poppy sur le pas de sa porte, Poppy avec les larmes aux yeux, qui le regarde comme s'il allait la sauver du grand méchant Galvin, les seuls mots qui me viennent à l'esprit sont salopard et profiteur. Et je reste poli. J'ai toujours considéré comme acquis que Poppy m'appartienne, qu'elle reste avec moi, qu'elle m'aime et que je l'aime en retour. J'ai toujours trouvé ça normal. Elle est trop bien pour Lysander, le gars lisse et propre sur lui. Elle est bien trop hors du commun pour être avec un type pareil. Poppy, ce dont elle a besoin pour vivre, c'est quelqu'un d'extravagant, comme elle. Pas d'un homme avec les cheveux impeccablement gominés, raie sur le côté, costume chic et mallette à la main, Blackberry dans la poche. Bon, okay, Lysander ressemble pas trait pour trait à ce cadre BCBG. Mais quand même. Pour peu qu'on lui enlève pas son t-shirt et qu'on voit pas son tatouage, c'est presque ça. A côté de lui, j'ai l'air d'un ado pas sorti de l'enfance, pas encore tout à fait achevé. Le genre de mec à la Oliver Sykes, rebelle de la life que les filles s'arrachent et que les mecs envient. Une putain de coquille vide, oui. J'suis rien sans Poppy. Voilà, c'est dit, j'suis un camé, un foutu accro à Poppy. Accro à son sourire, accro à ses lèvres, accro à sa voix, à sa peau douce, à ses cheveux qui sentent bon, accro à tout son corps, à tout son être. J'me vois pas sans Poppy, et j'vois pas Poppy sans moi. Y a deux semaines, quand elle a traversé la rue pour aller frapper chez Lysander, il pleuvait des cordes, et j'me suis dit que c'était les larmes de Poppy que j'me prenait sur la gueule, pour bien me faire sentir à quel point j'l'avais blessée et détruite. J'aurais dû rester sous la flotte, à attendre que ça se calme, pour expié, pour me punir. Au lieu de ça, j'suis parti chialer dans ma chambre, pour me cacher de la pluie, des larmes de Poppy qui me déchirait le coeur.

« Tu te fous de moi c'est ça ? J'avais pas vraiment l'air de te manquer la dernière fois que je t'ai vu. » Un point pour elle. Je sais pas du tout comment j'vais expliquer tout ce merdier. Tous les arguments que j'avais préparé se sont fait la malle en me souhaitant bonne chance. Grand moment de vide, j'sais pas quoi dire, j'sais pas quoi faire. Maman au s'cours ! J'recule de quelques pas sous l'attaque de Poppy, tout en lui lançant un regard de chien battu. J'espère qu'elle s'attendrira mais j'y crois pas des masses non plus. Elle a un coeur tendre, ma Poppy, mais pas à ce point là non plus, faut pas déconné. J'aimerais bien la prendre dans mes bras encore une fois, lui dire qu'il n'y a qu'elle qui compte, que toutes les autres, c'est rien, que j'les vois à peine, qu'une fois que j'en ai fini avec elles, y a qu'à Poppy que je pense, que j'ai qu'une hâte c'est de la retrouver et de l'embrasser, mais j'sais pas, j'bouge pas. J'ose pas, j'ai peur. Peur qu'elle me rembarre définitivement, qu'elle me dise qu'on arrête tout, de rentrer chez moi et de l'oublier totalement. Grand choc des sentiments. J'crève d'envie de lui dire que je l'aime plus que tout, mais j'ai peur des réactions qu'elle peut avoir. J'pense qu'il va me falloir un bon moment avant de la convaincre de ma bonne foi. De toutes façons, il faut que je tente le tout pour le tout, sinon j'm'en voudrais toute ma vie. Je refais un pas vers elle, tendant la main, suppliant. « Pop', c'est pas c'que tu crois... C'est rien, elle. Ça compte pas. Poppy, j'vois que toi quand j'regarde autour de moi. Y a que toi, ton sourire et tes yeux tristes... »
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MessageSujet: Re: georgia - Love and caring ϟ P&G   georgia - Love and caring ϟ P&G Icon_minitimeMar 31 Jan - 19:58

georgia - Love and caring ϟ P&G 467216tumblrlxud6omMqh1r2ohuvo1500

C'est une blague. Une terrible blague. L'homme qui t'a brisé le cœur se tient devant toi. Tu devrais le haïr, souhaiter sa mort et le voir disparaitre. Mais non. Vous savez ce qu'elle a pensé en premier ? Putain qu'il est beau. Putain qu'il me manque. Putain ce que je l'aime. Mais non Poppy. Ce n'est pas ça. Mauvaise réponse ma fille. Il t'a trompé et tu sais que c'est sans doute pas la première fois. Et toi t'es là à le regarder et à souhaiter poser tes lèvres sur les siennes. Pathétique. Voila ce que tu es. Il y a deux semaines, tu pleurais sur l'épaule de ton meilleur ami. Puis tu es allée pleurer sur l'épaule de ta meilleure amie et alors qu'il est là devant toi, tu ne penses qu'à lui sauter au cou. N'importe quoi. Reconnecte ton cerveau. Il aura gagner et ce n'est absolument pas ce que tu veux. Tu veux le voir s'agenouiller devant. Tu veux le voir ramper et trouver mille et une façon pour te reconquérir. Tu veux qu'il te prouve que tu es la seule, autrement que par des mots. Non, Galvin, tu ne l'auras pas aussi facilement. Regarde son visage d'ange. Regarde ses courbes parfaite. Regarde sa joie de vivre que tu as fait disparaitre. Regarde sa volonté. Regarde là attentivement parce que tu ne l'auras pas de sitôt. « Pop', c'est pas c'que tu crois... C'est rien, elle. Ça compte pas. Poppy, j'vois que toi quand j'regarde autour de moi. Y a que toi, ton sourire et tes yeux tristes... » dit-il. Et là, c'est un petit sourire qui se dessine sur tes lèvres et une envie de rire qui s'empare de ton corps. Il n'est pas vraiment sérieux n'est-ce pas ? Il pense vraiment pouvoir te faire croire ça ? Tu n'es pas aveugle. Tu l'as vu. Lui, allongé sur cette blondasse, haletant. Tu pensais qu'il était à toi. Tu pensais qu'il serait toujours à toi parce que tu l'aime trop et que tu aurais tout fait pour lui. Même si tu le connaissait par coeur, tu pensais qu'il serais différent avec toi. Foutaise. Tu es une idiote Poppy. On ne change pas un homme. C'est lui qui nous change. Il te regarde, te souris, sors trois phrases bien placé et une fois qu'il a ton coeur il prend plaisir à lui marcher dessus, à enfoncer un couteau au plus profond enfin d'en faire jaillir le plus de sang. Croire que te voir souffrir lui fait du bien. Un peu sado-maso sur les bords ? Tu peux le croire.

Tu le regarde et tu pose les yeux sur sa veste. Celle que tu lui a offerte. Il essaye de t'acheter non ? Il essaye de faire flancher ton coeur. Tu souffle et tu grogne légèrement pour te donner une constance. Tu as besoin d'une allure. Il faut qu'il te croit forte. Berne-le comme il s'est joué de toi. Tu es la plus forte Poppy. La plus idiote et la plus naïve peut-être, mais tu es forte. Et il le sait. Ne le laisse pas gagner. "Tu sais ce que je crois ? Que quand tu baissais ta pétasse, ce n'est pas à moi que tu pensais mais à ta bite." Tu lèves les yeux au ciel. Oui, quand tu es énervé tu parles comme un chartier et alors. Pas le temps d'être élégante. "Si tu pensais vraiment à moi, si tu avais vraiment envie de moi, tu savais où me trouver non ? Regarde tu es bien là aujourd'hui". Tu avance vers lui puis au dernier moment tu le contourne. Toi qui voulais passer une soirée tranquille c'est louper. Tu attrape une cigarette dans le paquet qui traine dans ta poche et tu la glisses entre tes lèvres. Tu l'allume tout en le regardant dans les yeux. "C'est tout ce que tu voulais me dire ? Où tu viens confesser tes autres tromperies ? Non, parce que j'ai des choses à faire tu vois". Tu n'ajoute rien. Il n'est pas obligé de savoir que tu vas seulement acheter des pâtes. Laisse le croire que tu as un rendez-vous, cela lui fera les pieds. Avec un peu de chance ça blessera même son égo d'homme. Et tandis que tu essaye de rester digne en tirant sur ta cigarette, ton coeur pleure.
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E. Billie-Jean Milington

E. Billie-Jean Milington

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MessageSujet: Re: georgia - Love and caring ϟ P&G   georgia - Love and caring ϟ P&G Icon_minitimeMer 1 Fév - 15:44

georgia - Love and caring ϟ P&G Tumblr_lo1m7jb9qx1qmrsrpo1_500

« Tu sais ce que je crois ? Que quand tu baissais ta pétasse, ce n'est pas à moi que tu pensais mais à ta bite. Si tu pensais vraiment à moi, si tu avais vraiment envie de moi, tu savais où me trouver non ? Regarde tu es bien là aujourd'hui. » Encore une fois, elle me flingue, avec sa façon de parler tellement éloignée de la jeune femme précieuse que j'ai connue. J'ai l'impression qu'elle me croit pas, qu'elle reste sur ses gardes, comme si j'étais une bête sauvage dangereuse, le genre qu'il faut euthanasié au moindre mouvement inquiétant. Et visiblement, avec la tête qu'elle a, c'est la seule chose qu'elle souhaite, me voir crever. Ca m'parait compréhensible. Un peu. Faut pas déconné, j'suis pas le premier ni le dernier des mecs qui se tape une autre nana que la sienne. Mais faut se mettre à ma place, je pourrais être avec la fille la plus merveilleuse du monde, avec un corps de rêve, super intelligente et qui baise bien, ça m'empêcherais pas d'aller ailleurs. Parce que je peux pas rester fidèle. J'le voudrais, du plus profond de mon être, seulement j'en suis pas capable. J'me fais chier. Voilà, c'est dit, j'me fais chier dans ma vie, et j'ai beau être avec Poppy, l'aimer comme un dingue, pas réalisé ma chance chaque jour que Dieu fait, j'me fais chier comme un rat mort. J'aurais aimé être indien en Amazonie, ou enquêteur au FBI. Tout mais pas cette vie là. Okay, j'ai pas à me plaindre, j'ai un boulot qui me plaît, qui me permet de rester un grand gamin et de payer mon loyer, j'ai une copine formidable, belle à mourir, qui me fait tourner la tête comme pas permis, j'suis pas soldat en Afghanistan, à me faire trouer de balle, ou Japonais à Fukushima, à bouffer du riz radioactif. Mais merde, j'ai besoin d'avoir l'impression que j'vis une putain de vie formidable, absolument génial, façon sultan ou parrain mafieux. Et ici, c'est pas c'que j'ai l'impression d'avoir. Alors j'me divertis. Avant, c'était la came, et avec Poppy, je m'en étais à peu près sorti. Il m'avait juste fallu un palliatif, un truc pour me permettre de décrocher sans trop de dégâts. Et j'avais fini par trouver. A choisir, j'crois que j'aurais préféré jamais décroché, si ça m'avait évité de me retrouver ici à supplier pour récupéré ma petite amie. J'la regarde sortir une clope de son paquet, attendant la suite. « C'est tout ce que tu voulais me dire ? Où tu viens confesser tes autres tromperies ? Non, parce que j'ai des choses à faire tu vois. » Machinalement, je l'imite et sors moi aussi une Marlboro. Vieux réflexe d'avant. J'la porte à mes lèvres et l'allume. « Ecoute, Poppy, je sais que je t'ai fait souffrir, j'en suis bien conscient... Mais... » Mais quoi ? J'trouve rien à rajouter. C'est tellement con comme situation que j'trouve rien à dire. J'ai l'impression d'être dans un vieux film bidon ou dans un roman à l'eau de rose, genre je vais me mettre à genou et sortir un bouquet de roses de ma veste. Ahah ! Fuck. J'ai bien compris que Poppy veut plus voir ma sale gueule, ni entendre ma voix, mais ça change rien au fait que je crève d'envie de la serrer encore dans mes bras, d'effleurer ses lèvres, de poser ma main dans le creux de ses reins, sur sa joue, dans ses cheveux... En même temps, j'analyse c'qu'elle vient de dire. Comment ça, des trucs à faire ? J'me mords la lèvre, visiblement agacé par les sous-entendus. Et puis merde. Je crève d'envie de la récupéré, de la faire encore mienne jusqu'à la fin des temps, et même au-delà s'il le faut, mais si jamais elle veut plus de moi, et qu'elle est catégorique là dessus, qu'elle s'est trouvé quelqu'un d'autre, alors je saurais me retirer. La vision d'une Poppy entourée des bras de Lysander me fait frissonner. T'avises pas de la toucher, salaud... En colère, j'viens porter la main tenant la clope à mes lèvres, sans glisser le cylindre empoisonné entre elles. Mon pouce et mon annulaire pincent violemment ma lèvre, signe que j'suis vraiment sur les nerfs, et qu'elle connais bien. J'lâche ma clope à moitié consumée et de l'autre main attrape le poignet de Poppy pour l'attirer de force contre moi. J'plaque mes lèvres contre les siennes sans qu'elle ai moyen de me faire lâcher prise ou de s'esquiver. Ma main libre vient se glisser sur sa nuque, empêchant définitivement toute fuite. C'en est presque violent, j'ai limite l'impression de la violer et j'm'en veux, seulement j'suis pas doué avec les mots, j'ai jamais su faire passer mes émotions dans mes paroles, seulement dans mes actes. Alors voilà, j'fais comme j'ai toujours su faire. J'ai peur de lui faire mal, de la blesser physiquement et psychologiquement, mais j'ai pas d'autres moyens. Poppy, elle a toujours été plus calée pour parler. Elle avait toujours une petite phrase bien cinglante, là où je n'avais qu'un fuck magistral à sortir. Au bout de quelques instants, j'lâche ses lèvres mais l'empêche toujours de se dégager, posant son menton sur mon épaule. « J'suis désolé, Poppy. Pour tout, absolument tout. J'veux pas te faire de mal, j'veux pas te blesser, seulement je sais pas exprimer ce qui va pas, ce qui me convient pas. Et je sais pas non plus composé avec le monde autour. Apprends moi, et j'resterais à toi pour toujours... J'suis tellement désolé, j'ai besoin que tu me pardonne et que tu me reprenne. » Chroniques d'un névrotique.
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MessageSujet: Re: georgia - Love and caring ϟ P&G   georgia - Love and caring ϟ P&G Icon_minitimeMer 1 Fév - 18:55

georgia - Love and caring ϟ P&G 467216tumblrlxud6omMqh1r2ohuvo1500

Il a tiqué. Regarde Poppy. Tu as le pouvoir sur lui. Ta phrase, il vient de l'attraper en plein cœur. Ça fait mal n'est-ce pas ? Et ce ne sont que des mots. Lui, il n'a pas cette image horrible que revient comme un flash dès que tu fermes les yeux. Il ne voit pas sa copine, haletante dans les bras d'un autre. Parce qu'il faut dire la vérité. Quand tu le vois là, c'est à ça que tu penses non ? Tu as cette image qui te hantes. Son corps nu dans celui d'une autre. Souillé. Voila ce qu'il est maintenant. Il est sale. Tu aimerais faire partir cela. Tu aimerais ouvrir les yeux et découvrir un Galvin propre. Un Galvin qui n'aurait pas fait qu'un avec une autre fille que toi. Mais c'est impossible. Et tu le sais ça Poppy non ? Tu n'es pas idiote à ce point là. Tu ne peux pas te voiler la face aussi ardemment. Tu es lucide n'est-ce pas ? Ce soir là il te n'as pas seulement brisé le coeur. La confiance que tu avais en lui s’effrite au même rythme que ton organe vitale. Tu n'as plus peur de le perdre. Tu as peur qu'il recommence. C'est ça qui est dans ta tête n'est-ce pas ? Il pourra dire les plus beaux mots d'amour, une fois qu'il aura claqué la porte de ton appartement ton coeur va se serrer. Tu vas ronger tes ongles, signe de ton angoisse. Tu tripoteras ton téléphone attendant un texto qui ne viendra jamais. Tu t'imagineras des choses. Tu t'en fera mal à la tête et au coeur. Tu seras paralysée. Au revoir la Poppy sur d'elle et intrépide. Bonjour la Poppy morte de peur et barbante. Ce n'est pas comme ça que tu t'aimes ? Tu aurais honte de toi. Vraiment. Si tu avais le recul nécessaire tu rigolerais tellement cette situation serait pathétique. « Ecoute, Poppy, je sais que je t'ai fait souffrir, j'en suis bien conscient... Mais... » Regarde, il ne trouve même pas les mots pour te rassurer. Ou alors tu le perturbe. Il t'imagine avec un autre homme. Oh oui regarde. Sa colère est palpable. La tension qui vous entoure est montée d'un cran. Ton regard se dépose sur ses mains et sur ses lèvres. Tu as poussé le bouchon trop loin. Tu le sais. Et pourtant tu en souris intérieurement. Tu voulais le faire réagir. Tu voulais qu'il est cette image insupportable, celle de toi et d'un autre homme qui lui. Alors Galvin, ton cœur comment va-t-il ? Ça brûle n'est-ce pas ? Tu sens le sang te monter à la tête et ton cœur faire une embarder. Bienvenue au club. Tu le fixe. Il fait pareil. Vous ne parlez plus. La tension est à son paroxysme. Tu aimerais dire quelque chose. Une phrase cinglante pour le pousser à bout. Tu voudrais le voir hurler. Tu voudrais lui faire mal autant qu'il ta fait mal. Et pourtant tu es là, à le regarder sans rien dire. Tu attends. Parce que tu le connais par cœur et tu sais qu'il va exploser. Quatre. Trois. Deux. Un

Sa cigarette, à peine consumée, tombe lourdement sur le sol. Tu n'as pas le temps de réagir. Tu n'as pas le temps de faire un pas en arrière qu'il te tient déjà. Il attrape ton poignet violemment et il te jette presque contre son torse. Tu voudrais te dégager, lui mettre une gifle et lui hurler de te laisser tranquille mais tu n'as pas le temps. Tu es frêle Poppy. Il a toujours eu plus de force que toi. Et ses lèvres viennent s'écraser contre les tiennes. Tu ne réagis pas. Que ce passe-t-il ? Mais il n'est pas fou. Il te tient prisonnière entre ses bras. Aucun échappatoire Poppy. L'agneau vient de se faire piéger, lamentablement. Le baiser n'a rien de doux. C'est brutale. Il force tes lèvres pour glisser sa langue dans ta bouche. Vos deux langues se mêlent comme si elles étaient faites pour danser ensemble. Ce ballet ardant dure quelques secondes puis tu lui mors la lèvre inférieur. Il ne se rend même pas compte. Puis tout s'arrête. Il te serre contre son corps, t’empêchant de faire ton mouvement. « J'suis désolé, Poppy. Pour tout, absolument tout. J'veux pas te faire de mal, j'veux pas te blesser, seulement je sais pas exprimer ce qui va pas, ce qui me convient pas. Et je sais pas non plus composé avec le monde autour. Apprends moi, et j'resterais à toi pour toujours... J'suis tellement désolé, j'ai besoin que tu me pardonne et que tu me reprenne. » Oh oui, continue de lui faire du mal. Tes bras se balancent dans le vide et tu fixes un point dans le vide. Et silencieusement une larme coule sur ta joue. Tu donnes un coup d'épaule pour qu'il retire sa tête, ce qu'il fait au bout d'un moment et tu en profite pour te reculer. Non, tu ne peux pas être dans ses bras. Tu essaye de rester droite pour paraitre forte mais tes larmes gagent l'illusion. Traitresses. "Tu ne pas m'as blessé Galvin, tu m'as arraché le cœur et tu y as enfoncé un couteau." fis-tu en retenant un sanglot. Tu as perdu. Voila ton vrai visage. Tu es faible. Alors autant aller jusqu'au bout maintenant. "T'veux que je t’apprenne ce qui ne te conviens pas ? Moi apparemment. Pas assez bonne pour toi hein ? Te fallais des gros siens et une meuf sans attache. C'est plus facile hein. Tellement plus facile d'être lâche que de se battre". Et c'est le coup de grâce. Tes jambes te lâchent, ne supportant plus la pression et tu te laisse glisser le long du mur. Et histoire d'ajouter un peu de pathos à tous ça, voila qu'il se met à pleuvoir. Au moins, ça cachera tes larmes.
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E. Billie-Jean Milington

E. Billie-Jean Milington

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MessageSujet: Re: georgia - Love and caring ϟ P&G   georgia - Love and caring ϟ P&G Icon_minitimeSam 18 Fév - 18:02

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Elle me file des coups d'épaule histoire que je la lâche et je fini par m'exécuter. Elle recule de deux pas et reste stoïque, à me fixer, tandis que deux larmes coulent simultanément sur ses joues. « Tu ne pas m'as blessé Galvin, tu m'as arraché le cœur et tu y as enfoncé un couteau. » Aoutch. Ouais, bon. Elle a pas tort. En fait, elle a totalement raison. J'ai été con, complétement con. Et la voir pleurer, là, devant moi... Comment j'ai pu croire que le visage impassible qu'elle me montrait était le véritable reflet de ses sentiments ? Comment j'ai pu être assez aveugle pour pas me rendre compte que malgré les paroles acide et l'attitude amorphe, je l'avais blessée jusqu'au point de non-retour ? Faut vraiment être abruti pour pas s'apercevoir de tout ça. « T'veux que je t’apprenne ce qui ne te conviens pas ? Moi apparemment. Pas assez bonne pour toi hein ? Te fallais des gros siens et une meuf sans attache. C'est plus facile hein. Tellement plus facile d'être lâche que de se battre » J'la vois glisser le long du mur, se laisser tomber jusqu'au sol, pauvre loque humaine. Sans réfléchir, je me retrouve agenouillé à ses côtés, une main sur son front pour vérifié si elle n'a pas de fièvre, l'autre à son cou pour le pouls. Merci les cours de premier secours à l'école... Dans le même temps je sens des gouttes me marteler le dos, les épaules et la tête, j'les vois mouiller les cheveux de Poppy, son visage, ses fringues... En quelques minutes, on est trempés comme si on sortait de l'eau, et je distingue plus la pluie des larmes qui souillent son beau visage. Doucement, j'appelle son prénom, mais elle ne me répond pas, jolie poupée amorphe. J'commence à m'inquiéter de la voir sans réaction et je cherche dans ses poches la clé de l'immeuble, avant de glisser un bras sous ses genoux, l'autre dans son dos, la tenant serrée contre moi. J'me relève le plus doucement possible, histoire de pas la bousculer, et me débrouille comme je peux pour ouvrir la porte. Rapidement, je monte l'escalier jusqu'à son étage, ouvre la porte de son appartement, trouve un bordel pas possible et comprends qu'à moins d'être une pro' du ménage, si elle avait dû recevoir un mec ce soir, il aurait fallu qu'elle s'active le cul pour que son appart' soit présentable. Donc elle m'a menti, elle m'a mené par le bout du nez. Elle a bien fait. Ça m'a fait réagir. Sans ça, j'aurais pas tiqué, enfin je sais pas trop, mais en tout cas, j'aurais sans doute cru qu'encore une fois, elle m’appartenait de droit, qu'elle n'avait envie d'aucun autre homme. Or, là, elle m'avait prouvé le contraire, avait mis ma place en danger juste par une simple phrase, me faisant réagir, m'obligeant à réfléchir, à me bouger les fesses pour la récupéré. Même si c'est pas gagné, visiblement. La tenant toujours tout contre moi, tenant mon amour contre mon coeur, j'enjambe les fringues qui jonchent le sol, jusqu'à sa chambre. Là, je l'allonge sur le lit, lui enlève ses chaussures et sa veste. Je pose mes fesses sur le rebord du lit, prenant dans mes mains la sienne, l'enfermant délicatement. Elle a l'air morte, à pas réagir. Sa lente respiration soulève à peine sa chemise, ses yeux clignent à peine. Seules les larmes qui dévalent ses joues silencieusement la trahissent. « Poppy... » Pas de réactions. Elle commence à me faire flipper. J'espère qu'elle est pas en état de choc ou quoi. L'une de mes mains lâche la sienne et vient effacer les larmes sur ses joues. Ses yeux dévient vers moi et me lancent un regard accusateur, transperçant. Je frissonne. Elle va me tuer, dès qu'elle en aura l'occasion. Pour l'instant, elle a juste l'air franchement secouée. Tellement fragile que j'ai peur de la brisé juste en lui parlant. « Je sais que tu me pardonnerais sûrement jamais, et j'le comprends très bien... Mais j'ai juste besoin de savoir que quoi qu'il arrive, on continuera à se voir, d'accord ? Même si tu ne m'aimes plus, même si tu est avec un autre type... » En fait, je préférerais nettement qu'elle ne me quitte pas. Je n'ai aucune envie d'être obligé de me passer d'elle, de son corps, de son sourire, de ses yeux bleus, de sa compagnie. Mais si c'est ce qu'elle souhaite, je serais bien obligé de me plier à ses exigences. Et la savoir dans les bras d'un autre, Lysander, par exemple... Je frissonne, encore une fois.
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