Perdre son temps dans un lit à dormir ce n'était pas le genre de truc qui correspondait à Marlon. Lui qui était pourtant si calme, détestait passer ses dimanches matin dans son lit ou sur son canapé à rien faire. Ayant toujours besoin d'action ou au moins de s'occuper un minimum le brun allait faire du sport, courir ou alors il allait au bar pour faire les comptes et passer des commandes en tout genre. Bien évidemment, lui aussi dormait la nuit mais il avait la chance, contrairement à certain, de n'avoir besoin que de quelques petits heures. Six, lui suffisait pour pouvoir tenir durant une journée. Pourtant ce matin là, alors que le soleil perçait déjà à travers les rideau de la chambre, déposant ses rayons chaleureux sur le visage du brun, ce dernier ne daignait pas ouvrir les yeux et encore moins quitter les bras de Morphée. Il est vrai que la veille, Jolene et lui ne s'étaient pas ennuyés cependant il était normalement toujours le premier à ce lever, pour son plus grand plaisir puisqu'il pouvait ainsi réveiller doucement la jeune femme allongé à ses côtés. Cette fois ci, c'était trop dur. Qu'à moitié conscient il avait sentit quelque chose sur sa joue, entendu des bruits de pas qui s'éloignait mais il n'avait même pas ouvert les yeux pour voir ce qui se passait. Finalement il s'était rendormie profondément, mais qu'un trop court instant à son goût. En effet, il avait presque l'impression qu'il venait de s'endormir après avoir donner un ultime baiser à Jolene, quand cette dernière vint lui parler à l'oreille pour lui demander de se réveiller. « Allez réveille toi !! » Marlon qui espérait dans le fond que ce ne soit qu'un rêve ne bougea pas d'un centimètre et ses yeux restèrent fermés. De toute façon, ses paupières étaient bien trop lourdes pour qu'il puisse les ouvrir. « Allez !!! Du nerf ! J’ai quelque chose pour toi ! J’espère ça va te plaire !! » Il soupira doucement et marmonna quelque chose qui devait ressembler à un « Laisse moi encore un peu.. » Tournant la tête comme pour replonger une fois de plus dans un profond sommeil, il se heurta au rayons du soleil qui apparemment était de mèche avec Jolene. Il les sentait beaucoup plus violent qu'avant, beaucoup plus violent que d'habitude même ! Soupirant une nouvelle fois le brun finit par ouvrir des petits yeux qu'il frotta avec ses mains comme pouvait le faire un enfant qui sent le sommeil l'atteindre. Son regard endormis finit par se reposer sur la jeune femme qui elle semblait en pleine forme ! « C'est pas normal.. d'habitude c'est moi qui dois te réveiller.. » lâcha t-il en entourant Jolene de ses bras pour la prendre contre lui. C'était peut être pour ça en fait que maintenant il était moins à fond dans son travail, pour ça qu'il avait laisser tomber un peu ses coéquipiers au baskets et dans tous les autres sport qu'il affectionnait, c'était pour Jolene. Passer du temps avec elle, et surtout des moments comme celui ci, ça valait toute les occupations du monde et dans le fond c'était même beaucoup plus agréable que n'importe quoi. Avant, jamais il n'aurait trainé au lit comme ça, même un dimanche. Il attrapa le visage de la jeune femme pour l'approcher du sien et aller l'embrasser doucement avant de lui adresser un petit sourire. L'avantage avec Marlon c'est qu'il n'était pas de mauvaise humeur le matin, même quand on le réveillait un peu plus tôt que prévu. « C'est qu'elle heure au fait ? » demanda t-il à Jolene qui semblait malgré tout bien plus réveillé que lui mais aussi bien plus au courant de ce qui pouvait bien se passer en ce moment même. Il avait beau avoir les yeux ouvert, son esprit semblait encore un peu embrouillé tout comme ses pensées.

L'avenir appartient à ceux qui se lève tôt, voilà la phrase qui guidait en grande partie la vie de Marlon et ce depuis qu'il était tout petit. Son père l'avait toujours guidé dans ce sens là et sans doute ce dernier serait il bien déçu de voir qu'à cette heure là, Marlon n'était pas encore habillé et prêt à partir à n'importe quel moment pour affronter une nouvelle journée de travail. Oui, on était dimanche, certes pour beaucoup c'était le jour de repos mais Marlon lui ne pouvait supporter cette idée. Si un peu de détente et de repos ne le dérangeait pas de temps en temps, il n'était malgré tout pas le genre de garçon pantouflard. On lui avait toujours appris qu'il fallait travailler dur pour y arriver et même si aujourd'hui sa situation financière lui permettait de vivre tranquillement et sans se faire trop de soucis, et qu'il était gérant d'un bar poste à propos duquel il n'avait pas trop d'inquiétude puisque c'était son propre père qui était à la tête de tout cela, le jeune bouclé aimait travaillé. Ouais en fait, c'était ça. Il ne voyait pas le travail, ou du moins son travail, comme une obligation mais plutôt comme une sorte de plaisir. Alors certes, ça n'avait rien d'amusant de faire les comptes mais c'était comme tout, il y avait des bons moments – ici ceux qu'il passait en compagnie de ses employés ou des clients, la journée et le soir – et des plus difficiles – les soirées pendant lesquels il devait compter encore et encore tout un tas de chiffres pour voir les bénéfices mais aussi pour être sûr que rien ne manquait. Ce n'était pas du tout repos, contrairement à l'image qu'on pouvait se faire d'un patron, et dans le fond peut être qu'il les méritait bien ses quelques heures de sommeil en plus, ses quelques heures de détente qu'il avait tendance à toujours remettre à plus tard. Puis il pouvait dire tout ce qu'il voulait, les moments passer avec Jolene que se soit dans un lit ou bien ailleurs, étaient de loin les meilleurs, ceux qu'il appréciait le plus.. surtout quand c'était des moments comme celui ci ou la tendresse et les gestes amoureux étaient prioritaires. « Il faut bien qu’il y ai de temps en temps des exceptions pour confirmer la règle beau brun.. » Leurs lèvres se collèrent à nouveau rapidement, déclenchant l'apparition d'un sourire sur le visage de Marlon qui la serra d'avantage contre lui avant de s'inquiéter, malgré tout, de l'heure qu'il était. « Je dirais neuf heure et demi » Marlon la regarda en fronçant les sourcils et tendit la main pour attraper son portable glissé dans la poche de son jeans qui gisait lui sur le sol depuis hier soir. Il regarda l'écran, la lumière qui en provenait lui fit mal aux yeux et d'ailleurs pendant un instant il cru mal voir. Mais non.. l'heure que venait de lui indiquer Jolene était bel et bien la bonne. « La vache, déjà.. » soupira t-il en reposant son portable sur le lit à côtés de lui. Il ne pensait vraiment pas avoir dormit aussi longtemps. Marlon se redressa alors doucement, tout en gardant Jolene sur lui, et afin de se retrouver assis dans le lit. Il s'étira aussi un peu pour réveiller tout ses muscles qui eux n'avaient pas eu le droit à l'intervention des rayons du soleil pour les extirper dans leur état semi-comateux. « Je t’ai fait de quoi te reveiller en douceur… » Prenant la tasse qu'elle lui tendait, Marlon lui adressa un sourire, agréablement surpris par cette attention qu'elle avait envers lui ; à vrai dire ça ne lui ressemblait pas. Il allait d'ailleurs lui en faire part quand son attention fut attiré par ce plateau posé sur la table de nuit et sur lequel trônait une assiette remplit de pancakes qui rien qu'à l'odeur semblaient délicieux ainsi que quelques autres choses comme des fruits, des gâteaux et bien sûr un verre de jus d'orange, sans doute le truc donc Marlon ne pouvait pas se passer le matin. Avaler un grand verre de jus d'orange c'était le premier truc qu'il faisait une fois levé. « Wahou... je vois que tu t'es donnée du mal. Y'a vraiment un truc bizarre ce matin..T'es malade ? » lui demanda t-il en essayant de gardé un air sérieux qui fut bien vite trahit pas un léger sourire. C'était étrange comme ce matin là tout semblait inversé, normalement c'était lui le grand romantique du couple, lui qui faisait ce genre de chose. Mais à vrai dire cette attention ne le dérangeait pas, bien au contraire. Marlon avala quelques gorgée de café avant de reposer la tasse sur le plateau pour attraper le verre de jus d'orange dont il vida la moitié du contenu très rapidement. « C'est vraiment parfait Jolene, merci beaucoup. » Se penchant vers elle pour l'embrasser doucement, il tendit aussi sa main pour attraper l'un des pancakes préparé un peu plus tôt par la belle, pancakes qui semblaient clairement lui tendre le bras pour être mangé !

Des baisers et caresses accompagnées de quelques étreintes, d'un jus d'orange et de quelques délicieuse pâtisseries, il n'y avait sans doute rien de mieux pour bien commencer une journée. C'était peut être même le genre de truc qui vous faisait doutez, qui vous donnait envie de rester encore un peu dans un lit en compagnie de l'être aimé. D'ailleurs il n'avait pas à douter dans les attentions de Jolene. Certes elle avait sûrement voulu lui faire plaisir mais elle savait aussi que de cette manière il resterait un peu plus facilement avec elle en ce dimanche matin. C'est vrai que d'habitude Marlon se levait le premier, se préparait rapidement et partait juste après avoir réveillé Jolene. Plusieurs fois elle avait essayé de le retenir, plusieurs fois il lui avait promis de passer le dimanche d'après avec elle mais jusqu'à présent il ne l'avait jamais fait vu qu'à un moment il finissait toujours par partir au bar. A croire que le travail était presque un besoin vital pour lui. « Ce matin t’es à moi et personne d’autre… » Marlon posa un regard sur son portable qui était maintenant bien trop loin pour qu'il puisse l'attraper, malheureusement pour lui comptait envoyé un message à son père pour lui demander de passer un peu plus tard. En général, son père aimait bien venir vérifié les comptes et tout ça, et bien sûr il faisait ça le dimanche. Comme on dit tel père, tel fils. Marlon reposa son attention sur Jolene et fit une légère grimace sachant très bien que comme toujours il finirait pas partir à un moment ou à un autre.. bon la présence de ce petit déjeuner changeaient pas mal la donne c'est vrai. Après tout elle s'était donné du mal et partir comme ça serait lui manqué de repesct. Et puis à vrai dire même si il avait l'habitude de passer pour le romantique – avec n'importe quelle fille avec lesquelles il était sortie – le brun devait avouer que c'était agréable de recevoir ce genre d'attention, très agréable même. Et d'autant plus quand ça venait de la part de Jolene. « Si tu le prend comme ça je le ferrai plus jamais ! Je m’en ferrai juste pour moi ça suffit ! » Même si il savait qu'elle rigolait, oui maintenant il la connaissait assez bien sa petite Jolene, il ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel et soupiré doucement, comme exaspéré par ce comportement qu'en réalité il trouvait très amusant. Marlon avala ensuite rapidement le contenue du verre de jus d'orange et commença à manger ce que sa petite amie avait si gentiment préparer pour lui, elle qui était une si bonne cuisinière ! « Je suis contente que ça te fasse plaisir…puis comme quoi, même moi je peux être un peu romantique de temps en temps ! » Marlon laissa échapper un léger rire en croquant une nouvelle fois dans les délicieux pancakes qu'elle avait fait puis il hocha la tête. « C'est vrai ! Je te jure j'y croyais plus.. Je me disais qu'avec toi c'était fichu, mais je suis content.. En fait j'ai un bon effet sur toi. » lança t-il dans un nouveau rire. Il ne savait pas si ça venait vraiment de lui ou si elle était comme ça naturellement et le cachait la plupart du temps mais peut importe après tout, qu'elle ne le soit pas autant que lui ne le dérangeait pas. « Si je peux me permettre, je crois que t'as oublié quelque chose.. » dit il en regardant le plateau posé à côtés de lui. Il se tut un instant histoire de laisser un peu de ''suspens'' puis il reprit « La rose ! Jolene, la rose c'est la base sur un plateau quand on veut être romantique. » Il prit l'air le plus sérieux du monde en disant cela, comme pouvait le faire un professeur de math expliquant un théorème à ses élèves. « La prochaine fois je te ferais ça.. Tu verras ce que c'est qu'un vrai petit déjeuner au lit. » dit il dans un rire léger alors qu'il venait d'avaler un dernier morceau de pâtisseries.

Marlon n'était pas le genre de demander à une fille de changer pour lui, en fait il trouvait ça presque malpolie pour la personne en question. Après tout, chacun était comme il était, avec ses bons et ses mauvais côtés. Jolene n'était pas vraiment romantique mais plutôt du genre à vouloir s'amuser, profité de la vie, ce qui dans un sens étaient normal puisqu'elle était jeune, étudiante et qu'elle vivait peut être un peu ce rêve américain, elle qui était à l'origine écossaise. Marlon lui était beaucoup plus posé mais même si il l'était déjà depuis ses plus jeunes années – malgré quelques dérapages durant son adolescence – ça devenait de pire en pire sans doute à cause de son travail. Lui aussi quand son père lui avait proposé de devenir le gérant de ce bar en centre ville, il avait pensé que cette place ne serait pas trop dur à géré et que comme tout patron il se contenterait d'être là un minimum pour faire bonne figure. Mais en réalité tout était plus compliqué car non seulement c'est lui qui s'occupait de toute la paperasse – il avait pas vraiment envie d'employé quelqu'un pour faire ça – mais en plus il y avait une sorte de pression supplémentaire, celle qu’exerçait son père parfois de façon inconsciente peut être. Il y avait une chose que Marlon ne voulait pas accepté c'était de décevoir sa famille et surtout son père qui avait toujours eu énormément confiance en son fils. Quand il lui avait donné les clé du bar il lui avait dit qu'il comptait sur lui, qu'il ne se faisait pas trop de soucis et que Marlon serait parfaitement géré les choses. Bon, pour le moment on ne pouvait pas dire qu'il était à côtés de la plaque mais il suffisait d'une erreur pour que tout change et cette erreur il faisait tout pour l'éviter. Certes ça lui demandait du temps, de la patiente et certains sacrifice quand à son couple mais Jolene devait le comprendre, après tout ils travaillaient ensemble. « Je vais commencer à faire attention alors, ça va finir en moi qui vais te demander en mariage ! » Marlon leva les yeux au ciel. Le mariage c'était l'un des sujets sensible de leur couple. Et oui, ils étaient ensemble depuis quelques mois seulement mais cette idée commençait déjà à trotter dans la tête du brun qui en avait fait par à Jolene, chose qu'il avait d'ailleurs regretté. « Ça risque pas d'arrivé ça.. T'as pas de soucis à te faire » Il lui adressa un sourire mais au fond ce qu'il venait de dire n'était pas complètement faux et ils le savaient tous les deux. Cela dit, pour ne pas casser l'ambiance dès le matin – surtout un matin comme celui là – Marlon changea rapidement de sujet pour faire remarqué à Jolene qu'il manquait une rose sur le plateau, symbole même de l'amour et du romantisme. Bon lui au fond il s'en fichait pas mal qu'il y est une fleur ou non sur le plateau, ça ne changeait pas grand chose. Cela dit, la tête de Jolene quand elle avait cru avoir vraiment oublié quelque chose avait été assez marrante « Désolée, disons que aller jusqu’au fleuriste pour égayer son plateau de petit dej’ ne m’a pas traversé l’esprit…Mais c’est bien, maintenant je sais que tu aime recevoir des fleurs ! » Marlon ne pu s'empêcher de rire mais tenta de reprendre son sérieux. « Ouais, j'aime les fleurs, et j'assume ! » lâcha t-il avant de rire de nouveau. Connaissait Jolene il était un peu près sûr que la prochaine fois qu'il la verrait elle lui ramènerait un bouquet de fleur et lui, le dimanche suivant et bien il lui préparerait un petit déjeuner au lit et ferait tout son possible pour qu'il soit parfait ! Enfin il fallait surtout qu'il n'oublie pas d'acheter des roses aussi. « Hâte de voir ça…Mais je ne sais pas ce que je préfère, avoir une rose sur le plateau ou que le plateau en lui-même ai l’air et soit apetissant » Marlon la regarda avant de hausser les épaules et de piquer lui aussi un peu de crème sur le gâteau qu'elle tenait à la main, avec son doigts. « Il faut les deux pour que tout soit parfait. ». Le brun porta son doigts vers sa bouche pour manger la crème qu'il venait de prendre mais au dernier moment il se ravisa, préférant aller déposer la crème sur le nez de Jolene. « Il paraît que c'est bon pour la peau.. » lança t-il dans un rire avant de manger ce qu'il restait comme crème sur son doigts.

Dans n'importe quel couple il y a toujours des sujets qu'on peut facilement abordé et d'autre au contraire qu'il faut à tout prix éviter pour causer une crise. Pour Jolene et Marlon le sujet à éviter c'était celui du mariage ou encore des enfants.. En fait, il valait mieux qu'ils ne parlent pas du futur, de leur futur en tant que couple. Le brun lui avait pourtant tendance à le faire, à se projeter dans le futur et à s'imaginer une vie parfaite avec une grande maison, une femme qu'il aimait, mais aussi et surtout des enfants. Un jour il avait eut l'idée farfelu d'en faire part à Jolene mais la jeune femme s'était montré beaucoup plus réticente que lui à ce sujet. Lui aimait l'idée d'être entouré d'enfant et d'ailleurs il en voulait plusieurs. Ca avait toujours été le cas et d'autant plus depuis que sa sœur était partie. Marlon s'était toujours dit que ces enfants ne seraient jamais seuls et qu'ils auraient la chance de connaître cette relation si particulière que lui avait connu avec Dana. Jolene, elle malgré sa famille très porté sur les enfants et le mariage montrait des idées tout à fait opposé à celle du brun qui du coup avait dit qu'il préférait ne pas en parlé, que ce n'était pas important et qu'il oublierait ces envies là. Au fond c'était faux, jamais il ne pourrait oublier ce à quoi il pensait depuis quelques années maintenant mais pour ne pas créer de tension avec Jolene, pour ne pas créer un malaise il fallait qu'ils s’abstiennent d'en parler. Enfin c'est ce que lui pensait. « Tu sais pas ! Imagine, bam, un coup sur la tête, révélation, j’arrive « MARLON JE VEUX T’EPOUSER » ! C’est peut être possible ! » Marlon la regarda et fit un signe négatif de la tête. Il n'aimait pas plaisanter avec ce genre de chose mais elle si, et c'était peut être de là aussi que venait le problème. « On demande pas quelqu'un en mariage sur un coup de tête.. » En disant ça il avait l'impression d'être un vrai rabat joie, un mec qui ne sait pas s'amuser mais en réalité il y avait juste des sujets sur lesquels il ne voulait pas plaisanter et le mariage en faisait partie. Heureusement, à force de contourner ce sujet, Marlon avait apprit à combler ce qui au début était un silence gênant en changeant donc totalement de sujet. Une technique qui marchait très bien la plupart du temps. « J’y penserai la prochaine fois, je t’offrirai le plus beau bouquet du monde mon canard » Marlon fit un sourire quelque peu exagéré après cette réflexion de Jolene et accentua le ridicule avec cette phrase. « Ouais, merci ! » Ca ne le dérangeait pas qu'elle se moque de lui comme ça, c'était gentille et puis lui il entrait toujours dans son jeux. Cependant, il aimait bien aussi se venger et cette fois ci il utilisa la crème présent sur le gâteau pour œuvrer. Il laissa échapper un rire en regardant Jolene avec cette texture sur le nez alors qu'il dégustait les reste sur son doigts. « Tu craint…pour la peine je partage plus » Soupirant doucement il la regarda faire alors qu'elle semblait bouder. Enfin il n'était pas sûr que cela soit sincère mais ça ressemblait plutôt à un de leur jeux, des habitudes qu'ils avaient prit pour se taquiner l'un l'autre. « Et la peau de mon nez va très bien a titre informatif » Marlon allait alors rétorquer avant de finalement se raviser pour simplement la regarder alors que la chambre elle était plongé dans le silence. Cela durant quelques secondes, peut être quelques minutes même jusqu'à ce que le portable du jeune homme sonne. Il tourna la tête vers celui ci qui était bien trop loin pour qu'il puisse l'attrapé.. mais ce n'était pas non plus son genre de ne pas répondre, surtout que ça devait être son père pour parler travail. Et oui, Peter Levy savait que son fils n'était pas du genre à faire des grasse matinée alors il ne se dérangeait pas pour l'appeler très tôt. Marlon reposa donc son regard sur Jolene puis il bascula ou plutôt roula sur la lit pour pouvoir attraper son téléphone. Dans son mouvement il avait embarqué la jeune femme qui se trouvait donc maintenant en dessous de lui. Il posa rapidement ses lèvres sur les siennes avant de décrocher son téléphone. « Salut […] Oui, oui je sais, j'essaye de faire ça le plus rapidement possible. […] T'en fais pas je gère. Comme d'habitude. […] Ouais, ok. A plus tard. » Marlon raccrocha et reposa son téléphone sur la table de nuit avant de reposer son regard sur Jolene. Il n'avait pas vraiment envie de la quitter dans un moment comme celui là. Enfin il n'avait jamais envie de la quitter, voulait toujours passer le plus de temps possible avec elle, mais ce matin, quitter ce lit allait être encore plus difficile. Passant sa main sur le visage de la jeune femme pour enlever une mèche de cheveux qui s'était glissé devant ses yeux, le brun laissa échapper un léger soupire. Après avoir fait une petite moue, il se pencha vers elle pour aller déposer quelques baiser dans son cou tout en lui avouant « J'ai des commandes et des calcules qui m'attendent... ».

« …Dit-il alors qu’il m’en a parlé le mois dernier… » Marlon la regarda mais ne préféra pas relever et faire comme si il n'avait rien entendue, il valait mieux. Gâcher cet instant en parlant de mariage, de propositions ou de truc dans le genre ce n'était pas ce qu'il voulait là maintenant. Pourtant, c'est vrai il lui en avait parlé il n'y a pas si longtemps cela dit il n'avait pas non plus fait sa demande ! Il avait juste évoqué le fait que peut être un jour tous les deux seraient amené à se marier parce que c'est ce que lui voulait ensemble et malheureusement celle qu'il aimait ne partageait pas cette envie, comme elle ne partageait pas l'envie et le besoin d'avoir des enfants. Être en couple demandait des concessions et c'était celles de Marlon. Même si ça lui faisait mal. Oui ça lui faisait mal qu'elle ne partage pas ses idées quand au futur parce que ça le faisait aussi douter. D'accord il disait sans cesse qu'il oubliait ça, que ce n'était pas grave mais en fait si, ça l'était, du moins pour lui ! C'était le genre de truc qui motivait dans une vie et là pourtant chaque fois qu'ils en venait à abordé plus ou moins ce sujet il avait l'impression que ça les éloignait de plus en plus. Il aimait Jolene, il l'aimait plus que tout mais il avait peur qu'à un moment, cette différence ne les rattrape. Mais pour le moment ce n'était pas le cas, certes ça lui trottait de plus en plus dans la tête mais comme il le disait tout le temps, il faut savoir profiter du moment présent et donc là, de ce réveil en compagnie de la jolie brune ; Moment qui était tout simplement parfait selon lui. Mais il est bien connu que tout ce qui est parfait ne dure pas et cet instant si agréable et paisible fut bien rapidement brisé par cette sonnerie de téléphone. Bien sûr Marlon aurait préféré ne pas répondre et laisser son mobile sonner encore et encore jusqu'à ce qu'il s'arrête mais il y avait quelque chose chez lui ou encore lui plutôt qui l’obligeait à décroché – surtout lorsqu'il s'agissait de son père. Ça devait être ce même truc qui le poussait à travailler plus qu'il ne le fallait, sans doute quelque chose que son père lui avait transmit. Ainsi il avait décroché et parlé quelques minutes à son père tout en gardant un regard fixe sur Jolene qu'il n'avait vraiment pas envie de quitter maintenant. Elle semblait comprendre ce qui était entrain de se passer vu la tête qu'elle faisait, en même temps elle devait en avoir l'habitude maintenant. C'était presque tout les dimanche la même chose. « Je vois…Je comprend que tes calculs et tes commandes ne peuvent pas attendre…C’est pas comme si tu couchais avec ! » Marlon fit un légère grimace comprenant très bien qu'il l'avait vexé ou plutôt blessé. « Comme quoi, n’importe quel effort ne suffise pas » La jeune femme se défit de lui pour ensuite se tourner. Le jeune homme soupira doucement et reporta son attention sur le plateau qui était toujours posé sur la table de nuit et sur lequel il restait encore pas mal de chose. Il tendit le bras pour attraper un autre gâteau dans lequel il croqua en regardant le plafond, toujours silencieux. En fait, il cherchait une solution pour pouvoir rester avec elle, pour tenir cette promesse qu'il lui faisait depuis trop longtemps. « T'aurais du mettre du poison dans les gâteaux comme ça j'aurai dit à mon père que j'étais malade. » lança t-il en examinant la pâtisserie déjà à moitié mangé qu'il tenait dans sa main. Marlon tourna ensuite la tête vers la jeune femme qui était toujours dos à lui et qui semblait vraiment blessé à l'idée qu'il parte encore une fois. Or lui, lui faire du mal c'était bien la dernière chose qu'il voulait, surtout pas quand une journée avait aussi bien commencer. Attrapant discrètement son téléphone il rédigea un petit message pour son père puis reposa son portable pour aller se coller à Jolene. Il déposa à nouveau quelques baisers dans son cou alors que sa main elle se baladait sur le bras de la jeune femme. « Si tu fais la tête je risque de regretter le message que je viens d'envoyer à mon père pour lui dire que je pouvais pas le voir aujourd'hui... » lui chuchota t-il en continuant ses quelques baisers qu'il parsemait maintenant sur la joue de Jolene qu'il serrait un peu plus contre lui.

Peut être que si Jolene n'avait pas fait tant d'effort ce matin en lui préparant ce petit déjeuner, peut être que si il s'était levé avant elle, comme d'habitude, Marlon serait déjà entrain de s'habiller discrètement avant d'aller déposer quelques baisers sur le visage de la jeune femme afin de la réveiller un petit peu pour lui dire qu'il partait. Finalement ce dimanche aurait été comme tout les autres et lui serait partie s'enfermer dans le bar pour bosser une grande partie de la journée tout en espérant pouvoir passer encore un peu de temps avec Jolene le soir même. Mais là c'est vrai qu'elle avait prit le temps de faire ce plateau – comme quoi il y avait peut être une autre raison à ce geste romantique surprenant – et vu comme elle était en ce moment même, c'est à dire dos à lui, l'air vexé et blessé, ce n'était pas le bon moment pour s'enfuir. Dans un sens, ça aurait été plus facile. Il lui suffisait de se lever, de récupérer ses quelques vêtements éparpillé sur le sol puis de sortir d'ici comme ci de rien n'était mais le jeune homme voulait évité un conflit à cause de son travail et puis il devait aussi avouer qu'au fond lui, ce qu'il voulait, c'était resté avec la jeune femme, dans ce lit ou n'importe où ailleurs. Il voulait juste être un peu seul avec elle. Son père ne le comprendrait sûrement pas et il aurait le droit à une petite leçon de moral du genre ''les filles passent après le travail, surtout à ton âge''. C'était sans doute vrai et lui qui aimait travaillé ne se voyait pas tenir tête à son paternel à ce sujet là mais Jolene c'était pas n'importe qu'elle fille, c'était celle qu'il aimait et celle qu'il voyait parfois dans ses rêves, vêtu d'une grande robe blanche et entouré de leur enfant. Ils étaient jeune, leur couple encore plus et ils avaient encore tout un tas de truc à vivre ensemble. Le travail c'était plus compliqué et ça demandait une certaine discipline ; Marlon avait été un bon garçon qui travaille beaucoup jusqu'à maintenant..peut être qu'il était encore temps pour lui de se lâcher un peu. Peut importe ce que son père pourrait lui dire, après tout, lui aussi savait ce que c'était que l'amour non ? Marlon se recolla donc à Jolene lui annonçant que finalement il allait resté avec elle encore un moment, peut être même toute la journée. « Vrai…. ? » La regardant se tourné pour lui faire face maintenant, il lui adressa un léger sourire accompagné d'un hochement de tête. En fait, il lui suffisait d'entendre sa voix et de voir son visage pour comprendre qu'il avait fait le bon choix. « Je sais que ton travail est très important pour toi et que tu veux que ton père soit content de toi…loin de moi l’idée de me mettre entre toi et ça…mais pour moi…c’est toi qui est important et…j’ai envie de passer des moments avec toi loin du bar de temps en temps…juste toi et moi… » Le jeune homme la regarda en laissant sur son visage ce léger sourire. C'était sans doute la première fois qu'elle lui disait ça vu que d'habitude il partait avant même qu'elle ai ouvert les deux yeux et que ses idées soient clairs. Bien sûr c'était le genre de phrase qui sans le vouloir faisait comprendre qu'on arrivait à un tournant délicat dans une relation. Le travail c'était un des trucs qui causait la fin d'un couple et ça Marlon le savait bien de part ses histoires passé mais pour elle, il était prêt à fait des efforts, beaucoup d'efforts pour arrêter d'être un bourreau de travail qui passe son temps libre enfermé dans une pièce à faire des comptes ou à chercher comme améliorer les recettes de son établissement. Attrapant la main de la jeune femme sur laquelle il déposa ses lèvres, Marlon hocha une nouvelle fois la tête. « Je comprends.. Je vais essayer de faire des efforts alors. » A vrai dire, là en ce moment même, il était déjà entrain d'en faire un gros mais ce n'était pas la peine de le souligner ou de dire quoi que se soit, au risque de blessé Jolene ou de la faire culpabiliser. « Et à partir de maintenant je te réserve tous mes dimanches. » conclut il dans un léger rire, sans vraiment savoir si il serait capable de tenir. Et oui, le travail qu'il faisait le dimanche c'était le mauvais côtés de son boulot et même si c'était pas les trucs les plus agréables, il devait le faire. Si ce n'était pas un dimanche se serait un autre jour. Il se pencha vers elle pour l'embrasser doucement puis lorsque leur lèvre se décollèrent, il resta malgré tout près d'elle et lui adressa un sourire. « Bon.. maintenant que tu es sûre que je suis à toi toute la journée, qu'est ce que tu veux faire ? » lui demanda t-il doucement. A vrai dire, lui se fichait pas mal de ce qu'elle aillait lui proposé. De toute façon quoi qu'ils décident de faire, il serait toujours bien tant qu'il serait en compagnie de la jeune femme.

« Ne fait pas de promesse que tu ne pourra pas tenir… » Marlon regarda Jolene un peu décontenancer par ce qu'elle venait de dire. En fait, il était le premier à ne pas être sûr à cent pour cent d'être capable de tenir cette promesse mais le fait que ce soir Jolene qui lui dise ça le blessait un peu. Il avait l'impression d'être le garçon qui ne tenait jamais ses promesses, un bon à rien et un beau parleur qui faisait que ce qui l'arrangeait et quand bon lui semblait. En fait, Marlon était même tout le contraire, ou du moins il essayait d'être le contraire. Le mensonge ce n'est pas quelque chose qu'il acceptait – sans doute parce qu'il y en avait trop dans sa propre famille – et il essayait toujours d'être le plus honnête possible mais aussi de tenir ses promesses. Bon, ok jusqu'à présent à chaque fois qu'il lui avait dit qu'il passerait le dimanche suivant avec elle, il n'avait pas vraiment tenu parole mais à chaque fois il le disait un peu à la légère pour la rassurer, pour éviter un conflit. Là il voulait vraiment y arriver, passer du temps avec Jolene, plus du moins qu'il n'en passait déjà. C'est vrai que ça allait bousculé un peu ses habitudes, son emploi du temps mais pourquoi pas ? Si ça permettait à Jolene de se sentir mieux et à lui aussi. Quand à son père et bien pour le moment il n'en n'avait absolument rien à faire. Peu importe ce qu'il pouvait penser à cet instant même, ou ce qu'il allait lui dire pour essayer de changer d'avis. Un nouveau moment de tension avec lui ne le tuerait pas et puis il y était habitué maintenant. « Si je te dis que je le ferais, alors je le ferais. Je suis sérieux Jolene » lança t-il en la regardant droit dans les yeux afin de lui faire comprendre qu'il ne lui mentait pas et que cette promesse là il allait la tenir même si ça lui coûtait. De toute façon, si il voulait quelque chose de sérieux avec Jolene – et c'est ce qu'il voulait vraiment – il allait falloir qu'à un moment ou à un autre il mette sa carrière de côtés. Oui, la travail était important et ça il ne le niait pas mais l'amour avait une place plus importante pour lui, surtout le vrai amour, celui qu'il était entrain de vivre. Il voulait fondé une vraie famille avec Jolene et même si c'était un peu tôt pour y penser ou pour en parler avec elle, du moins c'est ce qu'elle lui avait fait comprendre, dès fois il essayait de s'imaginer vivant dans une grande maison avec elle et avec leurs enfants. Dans cette vie un peu parfaite qu'il s'inventait, le travail n'était pas sa priorité. En fait il ne représentait même qu'une infime partie de sa vie. Il n'y avait aucun doute dans le fait qu'on pouvait très bien mené une brillante carrière et une belle vie de famille, mais ce n'était pas l'objectif visé par le jeune homme : si il avait des enfants et une femme c'était pour être présent à leur côtés, pour s'occuper d'eux le plus possible. Mais bon, pour le moment il y avait juste Jolene et tout ce qu'elle lui demandait c'était de passer un peu plus de temps ensemble et en dehors du bar. Il pouvait très bien lui accorder cela, surtout qu'elle ne lui demandait pas grand chose d'habitude et puis.. ça ne pouvait être que sympa de passer une journée entière avec elle sans avoir à faire attention au clients et aux autres employés. « On est bien là…Non… ? » Marlon lui adressa un sourire en sentant ses bras passer autour de son cou. Il prolongea ce baiser qu'elle fit naître tout en laissant ses doigts de balader sur le bras de la jeune femme. C'est vrai qu'ils étaient bien ensemble, dans ce lit à échanger baisers et caresses mais bon.. Marlon était un homme d'action et même si il acceptait de resté ici aujourd'hui il savait très bien que les week-end d'après il serait obligé de bouger. Peu importe où ils allaient, il aurait juste besoin de sortir un peu parce que resté dans un lit toute la journée ne lui ressemblait pas. Cela dit, elle avait apparemment envie de resté ici ce jour là alors il hocha la tête. « Oui, on est très bien ici. » Il se pencha de nouveau pour aller déposer un baiser sur le nez de la jeune femme qui avait encore un goût sucré à cause de la crème qu'il y avait mit tout à l'heure. « Comment t’arrive a me faire…ça…A me rendre comme ça… » Marlon la regarda en laissant échapper un léger rire, puis il passa sa main sur son visage avant de prendre, l'air le plus sérieux possible. « C'est un petit truc à moi. Un petit secret donc.. je sais pas trop si je peux t'en parler.. » Il fit une légère grimace avant de retrouver son sourire habituelle. Il resta un moment silencieux à juste la regarder puis il s'approcha un peu pour aller lui chuchoter à l'oreille « Tu te souviens lorsque t'as passé ton entretient pour la place au bar.. Je t'ai fait un petit cocktail maison et dedans j'ai mis quelque chose, une sorte de drogue qui te rend totalement accro' à moi ». Marlon lui sourit puis il se tourna, pour s'allonger sur le dos. « Ouais je sais, je suis trop fort ! » s'exclama t-il alors dans un rire.

Cette promesse de passer un peu plus de temps avec elle, Marlon comptait bien la tenir parce que lui il adorait être avec elle, en fait, si il pouvait être coller à Jolene toute la journée il le ferait mais au début, il n'avait pas voulu se montrer ainsi. D'une part parce que c'était quelque chose d'assez nouveau pour lui qui n'avait jamais été aussi proche d'une de ses ex, mais aussi parce qu'il avait peur qu'elle le trouve trop lourd, trop collant. Déjà qu'ils bossaient au même endroits et pouvaient donc passer des soirées à quelques mètres l'un de l'autre. Bon certes, ce n'était pas comme quand ils étaient tous les deux, rien qu'eux deux comme là ; Au bar, Marlon ne l'embrassait pas, ne la prenait pas contre lui pendant plusieurs minutes. Non, au bar ils en étaient plutôt resté à un stade de ''jeu'' à se chercher tout les deux. De toute façon, ils pouvaient difficilement agir autrement étant donné que Marlon était quand même le patron de cet endroit, les clients le savaient et ça faisait pas forcément bon genre de voir le patron tripoté une serveuse. Et puis, le jeune homme avait aussi toujours peur de ce que son père pourrait lui dire si il arrivait comme ça à l'improviste et qu'ils les voyait entrain de s'embrasser sans gêne. « Je te crois… Je veux juste pas que ton père me déteste… » Son père.. c'était seulement l'un des seuls problèmes pour leur couple, lui est le futur qu'ils ne voyaient pas forcément de la même manière. « Oublie le. C'est notre histoire, pas la sienne.. » Marlon lui adressa un léger sourire comme pour la rassurer. Il comprenait très bien que cette tension entre Peter Levy et elle puisse la déranger. Après tout, c'était le père de Marlon et ne pas s'entendre avec ses beaux parents c'était toujours problématique mais le brun lui ne voulait pas qu'il vienne empiéter sur cette belle histoire qu'ils étaient entrain de vivre. Déjà que toute la vie de son fils, il l'avait faite un peu comme lui l'entendait sans que Marlon ne dise rien.. Il était temps que ça change. Il n'aimait pas Jolene ? Tant pis pour lui. Il ne savait pas ce qu'il manquait. Et puis de toute façon, le jeune homme en était sûr, tout finirait par s'arranger entre eux, peu importe le temps qu'il faudrait pour ça. « C’était donc ça alors ! » Marlon laissa échapper un nouveau rire, tout en la regardant prendre place sur lui. Il la regarda et hocha la tête tout en souriant. « Je vois que monsieur est un tricheur et qu’il m’a empoisonné pour que je sois sienne ! » Marlon l'observa approcher son visage du sien et passa sa main sur la joue de la jeune femme. « C'est pas mon genre de tricher, mais là ça en valait la peine.. » « En tout cas ça a bien marché…même beaucoup trop … je vais finir par être votre véritable esclave monsieur Levy…» Marlon lui sourit, se mordant doucement la lèvre avant qu'elle ne vienne l'embrasser. Il prolongea un instant le baiser puis la laissa bien évidemment faire lorsqu'elle déplaça ses lèvres sur sa peau. C'était le genre de moment et de geste qui lui faisait comprendre qu'il avait bien fait de rester ici. Maintenant, ses comptes et ses commandes il n'en n'avait rien à faire, il les maudissait presque de l'avoir retenue durant tout ces week-end alors qu'il aurait pu passer des moments comme ça avec Jolene. Il passa ses mains dans le dos de celle ci pour la serrer un peu plus contre lui, fermant presque les yeux pour apprécié encore plus ces baisers qu'elle parsemait maintenant dans son cou. « Ça a tellement bien marché que tu m'apportes déjà le petit déjeuner au lit. » dit-il doucement alors qu'il passa sa main dans les longs cheveux de la jeune femme. « Bientôt tu me prépareras de bons repas, tu feras le ménage dans mon appart' et tu me feras même des massages tous les soirs. Enfin, pour ça il faudrait que tu viennes vivre chez moi.. » lança t-il l'air de rien, regardant un peu ailleurs. Bien sûr qu'il voulait lui faire comprendre qu'il voulait qu'elle vienne vivre avec lui, mais de toute façon elle le savait déjà avec tout les petits trucs dans le genre qu'il lui lançait. C'est vrai, Marlon voulait qu'elle vienne pour être avec elle plus souvent mais aussi peut être pour se sentir plus proche d'elle, pour que leur couple prenne un nouveau tournant, qu'il devienne plus important.. enfin en quelque sorte. « Mais bon.. je sens qu'il va nous falloir un peu plus de temps pour ça. Il faut que je revois ma formule pour accélérer un peu les effets. » dit-il dans un léger rire. Pour le moment, elle n'était pas prête enfin c'est ce qu'il comprenait à son refus systématique de déménager. Il y avait également cette histoire avec sa colocataire qu'elle ne voulait vraiment pas laisser tomber mais à vrai dire, Marlon ne préférait pas garder cela en tête parce qu'il devait l'avouer, ça lui faisait un peu mal de penser qu'elle préfère vivre avec une amie plutôt qu'avec lui.

Marlon profitait pleinement de ce moment de tendresse que lui offrait Jolene par l'intermédiaire de ces baisers. Les lèvres de la jeune femme, dès qu'il les avait touché une première fois, lui était très vite devenue indispensable. Aujourd'hui, il maudissait les jours ou il ne pouvait pas les sentir contre ses lèvres à lui, contre son visage ou plus généralement contre sa peau. C'était un peu devenue une sorte de drogue pour lui, mais rien à avoir avec la coke ou toutes ces substances illicites – qu'il évitait d'ailleurs de consommer. Là c'était déjà quelque chose de plus naturelle, de plus doux et sans doute de plus agréable aussi et qui pourtant avait ce même effets de le transporter vers une espèce d'état second. Le manque lui, était par contre toujours aussi fort et c'est pour cette raison d'ailleurs qu'il profitait de chaque baiser qu'elle pouvait déposer à ce moment, sur sa peau qu'il s'agisse de son cou, de sa joue ou de son torse. « Je savais que j’avais eu l’idée du siècle, la preuve t’es encore là… » Marlon laissa échapper un léger rire et ferma doucement les yeux comme pour profiter encore un peu plus de l'instant et de ces gestes doux et tendre qu'elle avait envers lui. C'est vrai qu'il ne serait peut être pas resté si elle n'avait pas préparer le petit déjeuner et qu'elle s'était contenté d'attendre qu'il se réveille. Bien sûr, il aurait eu mal au cœur à la quitter comme ça une fois de plus, mais il serait sans doute partie en se disant qu'à force, la jeune femme aurait l'habitude de ses fuites, le dimanche matin. Mais voilà, aujourd'hui elle avait décidé de sortir le grand jeux, elle avait prit du temps – sans doute beaucoup de temps – pour lui préparer ce plateau, qui si il n'était pas parfait, s'approchait de ce qu'on pouvait attendre de mieux. Comment aurait il pu partir après ça ? Ca aurait sûrement brisé les ''rêves'' de la jeune femme qui dans le fond voulait juste passer plus de temps avec lui. Avant elle ne lui avait jamais dit, et peut être que si elle l'avait fait, il se serait montré plus compréhensif bien avant.. mais peu importe. De toute façon, maintenant il savait ce qu'elle voulait et il savait lui aussi ce qu'il voulait : être avec elle, le plus souvent possible. Le moyen idéal pour que ce souhait de passer le plus de temps ensemble était bien sûr que Jolene emménage avec lui. Oui, lui n'allait pas aller vivre dans un appartement cinq fois plus petit que se partageait déjà deux jeunes femmes. Le problème était justement qu'il y avait cette autre fille, cette meilleure amie qui accrochait Jolene a cet appartement bien minable à côtés de celui de Marlon. Plusieurs fois le jeune homme avait essayer de la convaincre, et si maintenant il le faisait de manière plus ou moins déguiser, il continuait à insister espérant qu'un jour, enfin Jolene craque. « J’ai pas les moyens de vivre dans un appart’ comme le tiens…tu sais j’en ai envie…tout les jours un peu plus, j’aimerai partager ta vie comme ça mais…faut pas que je sois égoïste » L'arrêt soudain des baisers de Jolene fit ouvrir les yeux à Marlon qui la regarda avant de reposer sa tête sur le coussin pour regarder le plafond. A vrai dire, il était un peu à cours d'argument à ce sujet. Chaque fois il lui ressortait les mêmes mais à chaque fois elle lui disait que ce n'était pas possible parce qu'il y avait sa meilleure amie et qu'elle ne pourrait pas payer un loyer toute seule. Devait-il encore s'étendre sur le sujet tout en sachant très bien qu'il ne s'agissait que d'une perte de temps ? Il soupira doucement et passa sa main dans le dos de Jolene tout en restant muet. Il en avait un peu marre de se battre pour ça. Si elle ne voulait pas alors tant pis, il attendrait encore et encore jusqu'à ce qu'elle accepte enfin de lâcher son amie avec laquelle elle ne pourrait de toute façon, pas passer sa vie. Il comprenait très bien que ça puisse lui faire de la peine de la laisser se débrouiller mais elles étaient toute les deux des grandes filles maintenant et peut être que pour évoluer elles avaient besoin de se séparer un peu.. Enfin, Jolene ne l'écouterait pas alors peu importe. Ca ne servait à rien de faire un débat là-dessus. « Tu trouve qu’on ne va pas assez vite ? » Marlon redressa la tête pour la regarder et resta encore un peu silencieux. Cette question il ne se l'était jamais posé à vrai dire mais c'est vrai que lui avait tendance à se projeté un peu trop dans le futur et donc à accélérer les choses, comme si il avait peur que ce qu'il voulait, ne se réalise pas, comme si il y avait une sorte de date butoirs de laquelle il s'approchait un peu plus chaque jour. « Je pense juste qu'on pourrait franchir ce pas, enfin vivre ensemble. » Il se redressa pour se trouver assis dans le lit, tout en gardant cependant la jeune femme sur lui. Il la regarda, laissa échapper un léger soupire et reprit « Je t'aime Jolene et je sais que ça peut t'effrayer quand je te dis ça mais je veux faire ma vie avec toi et j'ai l'impression de perdre chaque minutes que je passe pas avec toi. » Ce n'est pas le genre de chose qu'il s'attendait à dire ce matin en se levant mais après tout, autant profité de ce moment à deux pour mettre les choses aus clairs.

On disait souvent à Marlon qu'il avait tendance à s'avancer, à aller trop vite avec les gens mais aussi avec ses projets. Par exemple lorsque son père lui avait dit qu'il le nommait comme patron d'un de ses bras, Marlon avait tout de suite imaginé ce qu'il allait pouvoir y faire, ce qu'il allait pouvoir apporter à cet endroit qu'il voulait totalement à son image. Trouver des nouveaux projets, c'était tout à fait son truc mais le problème était que le jeune homme un peu impulsif , ne réfléchissait pas toujours à tout. Les problèmes, il n'y prêtait pas beaucoup d'attention jusqu'à ce qu'ils se présentes à lui. En fait, il savait que des fois il ne maîtrisait pas tout mais il ne voulait pas penser au choses négatives que le prévoyait la vie, aux embûches qui allaient se dresser sur son chemin. Lui il voyait positif, la plupart du temps du moins, il essayait. Et puis il y avait autre chose qui faisait que le brun avait peut être un peu trop tendance à se projeté sa vie futur au côtés de Jolene, une vie qu'il voyait d'ailleurs comme parfaite : c'était sa crainte, sa peur du passé. Oui, certains aimait se souvenir des bons moments, de leur enfances et de tout ce qu'ils avaient pu faire.. Mais Marlon lui n'aimait pas se rappeler que maintenant il était le seul enfant de la famille Levy. Il n'aimait pas se souvenir de ses bons moments passé avec Dana, tout simplement parce que ça lui manquait. Si elle était encore là aujourd'hui alors peut être qu'ils pourraient encore s'amuser ensemble comme les deux gosses qu'ils étaient, certes se serait un peu différent mais bon, elle serait là, à ses côtés. Le présent il le craignait aussi un peu à cause de ce lot de surprise qu'il lui réservait constamment ; cependant il était un fervent défenseur de l'idée de profiter de l'instant présent. Par contre, il trouvait dans le futur quelque chose de vraiment rassurant. C'était peut être une utopie – et c'est ce qu'essayait de lui faire comprendre la plupart des personnes qui l'entourait – mais au moins, ça lui donnait le courage et l'envie de continuer à se battre pour avancer. Sans doute finirait il à un moment ou à un autre par être déçu.. mais il oublierait et penserait de nouveau aux choses futur qui pourrait bousculé sa vie. « Tu te vois vivre avec un bordel ambulant comme moi ? » Marlon laissa échapper un léger rire avant de poser son regard sur Jolene « Et bien... » Il tourna légèrement la tête pour observé lui aussi cette chambre qu'il commençait à bien connaître. Elle était plus petite que la sienne, décorer dans un style beaucoup plus personnel mais regroupait surtout plus de ''bazar'' que tout son appartement réunis. Jolene n'était pas une grande maniaque ça c'était clair mais bon, il l'était sans doute assez pour deux. « Je crois que je pourrais m'y faire. » lança t-il en haussant les épaules. Lui aimait que les choses soient à leur place, bien rangé non seulement parce qu'il trouvait ça plus propre mais aussi plus agréable et pratique. Cependant il n'était pas aussi fou que certain par rapport au rangement. Il ferait des efforts pour ne pas prendre la tête à Jolene avec ça, comme elle en ferait pour ranger un peu plus ses affaires...enfin sans doute. De toute façon, lui était prêt à n'importe qu'elle concession pour qu'elle accepte de venir vivre dans son appartement. Il avait déjà épuisé un bon nombre de ses arguments mais la cause n'était pas perdu. Comme il le disait, Jolene n'allait pas passer sa vie avec sa colocataire – même si celle ci était sa meilleure amie. Il arrivait un moment ou il fallait se détacher, prendre son envol et c'est ce que le brun lui proposait en lui demandant de venir vivre avec lui. « Je t’aime moi aussi…et oui ça m’effraie quand tu me parle d’avenir parce que j’ai peur de pas pouvoir tout te donner… » Marlon baissa doucement la tête, ne pouvait caché une certaine déception. Oui, il attendait énormément de cette relation avec Jolene, peut être trop.. mais il l'aimait, il l'aimait plus que tout et aujourd'hui il ne se voyait pas vivre une autre histoire avec une personne différente. Elle était la seule, il en était sûr. Les choses prendraient le temps qu'il faudrait mais ils y arriveraient tout les deux, c'était obligé. Le brun releva doucement les yeux vers elle quand leur fronts se collèrent et passa sa main sur sa joue. Des fois, il s'en voulait de lui mettre autant de pression et il comprenait certaine de ses réactions. A leur âge les jeunes préféraient plutôt s'amuser non pas penser à fonder une famille ou quoi que se soit.. Mais comme il lui disait souvent, il était différent des autres. « Je crois que … je suis prête… » Il resta muet un instant, ayant un peu de mal sans doute à réaliser ce qu'elle venait de lui dire. Elle était prête, elle voulait vivre avec lui ! C'était déjà un premier pas de fait.. un énorme pas ! « Vraiment ? » Lui demanda t-il comme pour se rassurer d'avoir bien entendue. Pourtant il ne lui laissa même pas le temps de répondre et emporter par la joie il la prit dans ses bras. Dans son élan il la fit même basculé en arrière, se retrouvant alors une nouvelle fois au dessus d'elle. Il continua à la serrer contre lui et déposa plusieurs baisers sur son visage . « Merci, merci beaucoup. Tu le regrettas pas je te le promets. » Il stoppa ses baisers quelque secondes et la regarda avec un large sourire avant de la serrer encore une fois contre lui en déposant se lèvres cette fois ci dans son cou. « Je suis trop content ! » lâcha t-il tel un gamin auquel on aurait offert le cadeau dont il rêvait.