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 Rhett → I want you to make me forget my loneliness

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MessageSujet: Rhett → I want you to make me forget my loneliness   Rhett → I want you to make me forget my loneliness Icon_minitimeJeu 5 Juil - 9:27

Les souvenirs ne hantent que ceux qui s'obstinent à vivre avec.


Le soleil, malgré la journée morose, semble toujours briller d’une façon étincelle. Nul journée n’est mauvais à mes yeux de pauvres malades. Traînaillant dans le couloir de la mort, je suis loin de ceux qui s’étendent sur l’asphalte dans le simple but d’attendre qu’on vienne les happer pour un autre monde. Que me reste-t-il sinon la possibilité de vivre mes dernières années comme je l’ai toujours fait et rêver ? Sans me soucier de rien. Les gens rigolent lorsqu’on leur dit que la vie passe si vite, quelle est si éphémère. Sombre fou, ne voyez-vous pas ? Vous être mis au monde et l’instant d’après, vous devenez de vieux déchet qui se décrépissent à une allure folle. L’évidence est là, voyez la matrone qui déjà s’enlisent dans sa vieillisse, la petite catin dont le derrière n’est plus aussi ferme qu’autrefois. Voyez, le paternel qui autrefois vigoureux, désormais délègue plus des trois quarts de son travail de magouilleurs à ses larbins en couche-culotte. Voyez, la grand-mère que vous aimiez tant qui désormais s’assoupis éternellement dans le cocon morbide d’un cercueil de bois vernis. Voyez le monde, qui autrefois si lent, se voit évoluer tandis qu’il vous laisse en arrière plan. Il ne reste plus rien du présent passé. Il ne reste que l’immédiat présent. Et le présent avenir n’est même pas certain. Vous restez pantois, attendant de connaître l’issus, attendant un signe divin vous offrant le chemin que vous attendez. Mais vous voulez un scoop ? Vous êtes tous des cons. La vérité, c’est qu’il faut goudronner soit même le chemin caillouteux dans lequel on s’incruste. Il faut le bâtir à la sueur et à la vigueur de notre être, de notre âme. Il faut avoir le courage (mais aussi l’orgueil) de se dire qu’on peut réussir n’importe quoi, pourvu qu’on s’en donne les moyens. Moi, je me donnais les moyens. Les moyens de vivre, de rire, de ne rien regretter. Seulement, j’en étais arrivé à ce stade fatidique qui coupait cours à mon entrain. Pleine de vigueur, je le restais, toutefois, la peur happait mon ventre davantage encore qu’a l’accoutumé. La solitude. Elle m’oppressait, elle m’effrayait, elle me brûlait. Je ne demandais rien sinon la compagnie d’une personne bienveillante pour me soutenir dans ma mort. Et ce n’était là qu’un geste purement égoïste que de débarquer à Phoenix dans l’intention cruelle de faire revenir à moi une personne que je savais encore accroché à mon souvenir. Quand bien même, pour ma part, ne fusse-t-il qu’un passé que j’avais laissé au placard sans aucun remord.

Et tu étais là, Rhett. Tellement différent de l’homme d’autrefois. Avec tes traits cruellement abattu par la douleur que je t’ai infligée. Avec ce regard sombre qui ferait fuir n’importe qui. Avec cette violence dans les mouvements et la posture qui te donnait l’air démoniaque. Je n’aurais jamais réellement pensé qu’une simple disparition de ta existence égayée par ma présence pourrait te rendre ainsi. Toutefois, avouons que même si je l’avais su, je n’aurais pas changé d’avis. Nos chemins n’étaient pas fait pour rester côte à côte. Pourtant ce soir, j’allais sans gêne te faire croire le contraire. Parce que je ne voulais pas être seul. Juste parce que je ne voulais pas être seul. Je suis d’u égoïsme monstrueux, je te le concède. Mais tellement aveuglé par ton amour, je sais que tu n’y verras que du feu. Tu es un jouet mon ange. Un hochet que je vais secouer jusqu’à t’en faire perdre la tête et viendra le jour ou, mon cœur s’arrêtant de battre, je ne prêterais pas attention au tient qui, de douleur s’arrêtera aussi. On mourra ensemble Rhett. Comme tu l’avais autrefois imaginé, côté à côte jusqu’à la fin. Une fin prématurée. Silencieuse, je t’observe qui fuis au dehors, automate que je suis, je suis ton mouvement, te suis dans cette ruelle sombre et reste stoïque dans le noir à te regarder fumer. La cigarette, sérieusement Rhett ? Voilà une piètre consolation, tu me déçois. Moi qui est toujours prôner le besoin d’être clean, le tabac était une drogue légalisée que je refusais de consommer. « Si tu veux mon avis, en plus d’être mauvais pour la santé, ça a une odeur répugnante. » Dans la pénombre, je souris. Je souris tout le temps. Et contrairement à toi, je n’ai jamais cessé de sourire. Je suis restée heureuse et pleine de vie car notre rupture implicite à eut beau m’atteindre, la vie continuais sans mal. Dissous notre terne passé et pardonne l’avenir monstrueux que je te prépare pour combler mon propre manque Hawtorn. Parce que dans notre histoire, le démon, c’est moi.


Dernière édition par Aitana-Solweig Venety-M le Dim 8 Juil - 8:57, édité 1 fois
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Rhett J. Hawtorn

Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Rhett → I want you to make me forget my loneliness   Rhett → I want you to make me forget my loneliness Icon_minitimeJeu 5 Juil - 19:52






Ta vie monotone. Ton train-train tellement chiant. Ta misérable existence. On peut offrir des tas d’appellation dégradante pour ta vie. Aucune ne pouvait démontrer toutefois à quel point tu détestais ce que tu étais, ce que tu faisais. Et pourtant, tu continuais. Automate bornée à ne vivre qu’à travers des déboires faisant vaciller sa vie comme un funambule sur son fil. C’était donc sans surprise que tu te retrouvais là, en plein cœur du Phoenix, depuis près d’une heure, ton verre de whisky en main, lassé de cette journée morose, à l’image de tant d’autres. Et ces gens insignifiants qui croient vivre alors qu’ils ne font que traîner leurs pieds d’un bout à l’autre de la ville pour faire avancer les aiguilles de leurs montres. Tous ces hommes qui baisent leurs secrétaires et rentrent le soir pour baiser leur femme. Ces mêmes qui refourgue leur gosse à leurs mères et vont s’envoyer en l’air avec le meilleur ami de leur mari. La monde est un cercle vicieux, au final, tout le monde se fait lamentablement avoir mais personne n’y voit rien. Quel bande de cons. Mais toi, tu as vu. Tu vois le monde, misérable, si lamentable, sans intérêt, vide de sens. Tu as cessé de chercher la logique, le bien-être, la joie. Tout cela n’existe que de façon éphémère, afin que tu ne te retrouves que plus seul encore, affrontant une douleur sans limite. Monde putride.

Tu lâches finalement ton verre et quitte le Phoenix Inn. Fumer. Tu veux fumer. L’air frais de la nuit te donne des frissons sur l’instant tandis que, sans offrir un regard à quiconque, tu t’enfonces dans la ruelle d’à côté, silencieuse, dégoûtante et à peine éclairée. Machinalement, tu allumes ta clope et en aspire une première latte. Une unique latte, en réalité. Ton élan pour la seconde est coupé. « Si tu veux mon avis, en plus d’être mauvais pour la santé, ça a une odeur répugnante. » Cette voix. Sa voix. Une voix dont tu as espéré entendre le son depuis des années déjà, une voix qui te hantait à chaque minute, chaque petite seconde. Pétrifié par la résonnance familière, tu trouves pourtant le courage de lever le regard, avide de découvrir les lignes familière de son visage, qui même dans la pénombre, demeure le plus beau que tu n’es jamais vu. Il est pourtant notable qu’elle a perdu du poids. Beaucoup de poids. Mais elle reste belle. Somptueuse. Dévastatrice. Et son sourire à demi éclairé menace de te faire t’écrouler. Oh Hannah, je l’ai attendu ton retour. Et, comme si tu n’avais pas vu. Comme si tu n’étais pas sur, ou que tu n’avais pas comprit que c’était elle. Comme pour t’en persuadé toi-même, ta voix souffle son nom dans la pénombre. « Hannah … » Tu sembles revivre. Respirer semble plus facile, sa seule présence suffit à te redonner l’énergie que tu avais perdue autrefois. Et malgré la nuit noire et sans étoiles, le ciel n’a jamais été aussi beau.

Perdu dans ta folle envie, ton besoin démesurée de la sentir vers toi, tu t’approches à grand pas, tes mains attrapant son visage avec une douceur que nul ne te connaît et tu l’embrasses. Un baiser qui t’insuffle ce souffle de vie perdu d’autrefois. Hannah, je revis. Et tu ne vois pas Rhett, l’amère désillusion qui se cache au coin de ton bonheur. Tu riais de la gamine riche, O’Donnel, et pourtant, sitôt que le doux visage de ta dulcinée apparaît, tu fonds à ses pieds comme neige au soleil. Petit con. Et tu ne veux pourtant pas quitter ces lèvres, jusqu’à ce qu’une question te rappelle à ta douleur passée. Reculant, ton regard interrogateur se pose sur elle : « Pourquoi ? » Pourquoi quoi, Rhett ? Pourquoi t’a-t-elle abandonné ? Pourquoi revient-elle ? Pourquoi n’a-t-elle pas donné de nouvelle ? Pourquoi décide-t-elle aujourd’hui de revenir ? Pourquoi ne voulait-elle pas que tu saches ou elle était ? Pourquoi ? Beaucoup de question, que tu conditionnes en une seule, attendant une réponse qui définira sans doute tout. Alors Hannah, pourquoi ?



Dernière édition par Rhett J. Hawtorn le Lun 9 Juil - 14:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rhett → I want you to make me forget my loneliness   Rhett → I want you to make me forget my loneliness Icon_minitimeDim 8 Juil - 9:03

Les souvenirs ne hantent que ceux qui s'obstinent à vivre avec.


« Hannah … » L’engrenage est lancé Rhett, je ne ferais plus demi-tour, je discerne déjà dans tes yeux l’amour que tu me portes, tu vois, c’est triste qu’après tant d’années tu m’aimes encore parce que désormais, tu vas souffrir davantage. Tu aurais pu feindre de ne plus rien vouloir faire avec. Tu aurais pu. Au lieu de ça, tu t’avances vers moi comme un fou et m’embrasse comme si j’en avais envie. Le pire dans tout ça, Hawtorn, c’est que je te fais croire qu’en effet, j’en ai envie. Je te revois ce baiser comme une balle de ping-pong avec une fougue sous doute exagéré mais je croise les doigts pour que tu n’y vois que du feu, je suis bonne menteuse, bonne joueuse aussi. Excellente comédienne. Je suis sur que les planches de Broadway auraient pu être pour moi. Ne m’en veut pas de préserver mes propres sentiments avant de préserver les tiens, Hawtorn, car voix-tu je les sacrifie au profit des miens qui n’attendant qu’à être comblé et je ne compte pas m’en excuser. Chacun sa façon de voir le monde, ma vision est pour une fois, similaire à la tienne, si je suis le centre de ta vie, je suis aussi le centre de la mienne. Ainsi, on est deux à ne vouloir que mon bonheur, je suis sur d’y gagner le gros lot, non ? Je serais la gagnante de cette roulette russe et toi, t’y perdra chacun de tes membres sans broncher, parce que tu m’aimes tellement, Rhett, que ça en devient triste. Ne restera plus que ton cœur sur la roulette, que j’achèverais sans peine lorsque la maladie m’emportera. Ne pleure pas Hawtorn, je suis là encore quelques temps, le temps de te rendre encore plus accroc, de combler ma solitude et de t’anéantir par la suite. Mais ça, je ne préfère pas trop y penser pour l’instant ça serait triste de me miner le moral pour si peu. « Pourquoi ? » Pose pas des questions cons si tu veux pas que je te mente Hawtorn. Ce serait triste de redémarrer une relation sur mes mensonges, je tisserais ma toile d’inepties sous peu, mais attendons d’achever nos retrouvailles chaleureuse, emmène moi chez toi et protège moi du monde cruel jusqu’à ce qu’un ailleurs me happe. Pitié.

Pourtant, je sais que je vais devoir répondre à ta question et ça m’ennuie passablement, avec un seul mot interrogatif, tu parviens à mettre sur le fil du rasoir tout mon plan. Qu’est-ce que t’es con parfois ! Je t’offre un sourire d’amoureuse transie, tu ne trouves pas que je suis douée, Hawtorn ? Puis, passant une main sur ta joue, je murmure aux bords de tes lèvres un vague : « Pour ce soir, on laisse les questions au placard. » et pour demain … je trouverais une autre excuse, je te le promets. Comme pour clore ce sujet fâcheux, je t’embrasse à nouveau, pourquoi s’en priver en un sens ? T’es loin d’être repoussant Hawtorn, au contraire, puis avec l’air sombre que tu arbores désormais, t’es presque plus intéressant qu’avant, ça me foutrait presque des frissons. Presque. Pas vraiment mais presque, oui. Pas assez pour tomber amoureuse de toi Mais y a un truc que je me demanderais toujours Hawtorn, comment après tant de temps il est possible d’aimer encore autant une personne ? T’es pourtant le genre de mec qui se trouve les filles qu’il veut en claquant des doigts avec ta belle gueule et ton regard ténébreux. Pourtant sitôt j’apparais que tu te jettes à mes pieds tels un fou d’amour. Parce que t’es fou ouais, un peu con aussi de croire qu’après tant de temps je peux décider de revenir juste comme ça et être encore amoureuse. Tu te poses jamais de question ? Cela dit, ça m’arrange. Mais est-ce que je suis vraiment sur que t’as aucune copine Hawtorn ? Peut-être que tu penses déjà à la faire cocue avec moi mais t’en a sûrement une. Une poupée de chiffon que tu culbutes sans grand sentiment en pensant à moi, c’est ça ? Je te regarde l’air interrogatif et je sais que tu te demandes à quoi je pense. D’après moi, ça serait pas une bonne idée de te dire Ouais, je pensais au fait que je suis venue pour me servir de toi et t’envoyer encore plus dans le fond que la première fois ou je suis partit. Sinon quoi d’neuf ? Du coup, je me contente de sourire à nouveau, mes sourires fonctionnent bien, tu trouves pas Hawtorn ? En tout cas toi, tu tombes dans le panneau c’est le plus important. J’affiche finalement un air suspicieux et regarde derrière moi avant de poser la question « T’as copine va pas s’inquiéter si tu la rejoint pas ? » En fait, je m’en fou un peu si t’as une copine, je sais que tu me préfères à toutes les autres, que tu resteras avec moi et dans le fond, le jeu sera encore plus amusant si je détruit une petite salope qui a mit le grappin sur toi et que tu enverrais se faire voir juste parce que j’apparais tel l’évangile devant tes yeux. T’es un homme mort Hawtorn, le compte à rebours de ta futile existence est enclenché. Savoure tes derniers jours.
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Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Rhett → I want you to make me forget my loneliness   Rhett → I want you to make me forget my loneliness Icon_minitimeJeu 12 Juil - 8:50






Soupire presque extatique naissant des espoirs ravivés par l’apparition de l’ange à tes yeux meurtris. Ton cœur lentement se raccommode, loin d’avoir pansé toutes les blessures, tu te sens toutefois bien moins dévasté qu’à l’accoutumé, plus léger. Il suffit donc de sa ? La vision de son sourire joyeux, de son visage si familier, de ces cheveux d’or, la sensation de sa peau si douce et l’odeur que tu lui connais tant. Pourtant, un point noir continue d’obscurcir ton tableau coloré. Qu’a-t-elle fait, durant toutes ces années ? Partir. Revenir. Et entre les deux ? Hannah, douce Hannah n’as-tu pas honte de jouer ainsi avec les sentiments d’un homme si faible désormais ? Car là est bien la chose, tu n’es plus qu’un homme faible que l’amour à abattu avec cruauté. Tu n’es qu’une loque qui, de la présence de ta dulcinée se voit revivre peu à peu mais qui reste à terre le temps de panser des blessures que tu pensais impossible à guérir. Et elle t’apparaît, baume son ton cœur endoloris, pansement recouvrant les plaies qui saignaient jusqu’alors. Hannah est ta dose de morphine, celle qui fais disparaître ta douleur par son sourire angélique, elle est ton phare dans la nuit noir et, si pour elle c’est bien différent, toi, tu ne sembles dépendre que d’elle. Comme si tu avais été constitué à partir de son amour et que sitôt qu’elle venait à disparaître, tu étais vidé de ton énergie. Imbécile. « Pour ce soir, on laisse les questions au placard » Tu allais rétorquer, sans grande conviction, pourtant tu n’en as pas le loisir, elle te fait perdre le fil de tes pensées d’un seul baiser, sensation autrefois perdu que tu retrouves aujourd’hui. Malgré tout, un doute subsiste, une incompréhension cruelle qui t’empêche de savourer pleinement des retrouvailles que tu attends depuis si longtemps maintenant. Transi d’un amour non partagé, tu occultes pourtant les doutes qui t’habitent, préférant croire à son insouciance sans te poser de questions pouvant te contrarier ce soir. « Comme tu voudras. » Parce qu’Hannah, ça a toujours été comme tu voulais. Tout le monde le sait. Tu es maîtresse de ton monde et tu fais courber l’échine de ceux qui t’approche. Je vois ça comme une force. En réalité, ce n’est que manipulation et fourberie qui sont masqué aux yeux de l’amoureux transi.

« Ta copine va pas s’inquiéter si tu ne la rejoint pas. » Tu te crispes. Une copine ? Si seulement elle pouvait savoir à quel point ta vie n’avait été qu’un désert aride. Pourtant, tu te sens coupable, sombre idiot, d’avoir couché avec un nombre incalculable de femmes, peut importe que les sentiments furent inexistants pour chacune, tu avais toujours vu sa comme une tromperie. Une tromperie dont, fort heureusement, elle ne serait ans doute jamais au courant au vue de sa désertion qui paraissait irrévocable. Mais elle était là, douce et solitaire, qui frappait sur ton cœur comme on frapperait à une porte. Elle semblait vouloir s’y faire de nouveau une place. Place qu’elle n’avait toutefois jamais perdue. Elle était restée là, ancrée dans ta poitrine comme une marque indélébile. L’amour mêlé à une rancœur indéfinissable que tu lui vouais depuis que tu avais entendu les mots infâmes de la concierge. Alors, à demi-mot, tu lances un : « Elle n’est pas avec moi. Pas ce soir. » Tu sous-entend vaguement qu’il est possible que tu en es une, alors qu’il n’en est rien. Pauvre con. Puis, pour pousser dans ta connerie imbécile, tu continues de passer des détails factices sur ta prétendu grande relation qui te comble d’un bonheur sans fin. « Je pense que tu l’aimerais, franchement. » Silencieux, tu aimerais qu’elle soit jalouse. Tu aimerais discerner dans son regard une lueur de colère envers cet inconnu. Mais évidemment, Hannah ne ressent rien de cela, car Hannah ne t’aime pas. Et toi pauvre fou, tu y crois vainement, à ces baisers passionnés et ses prétendus sentiments. T’es un homme mort Hawtorn mais le pire, c’est que tu t’en rends même pas compte.

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MessageSujet: Re: Rhett → I want you to make me forget my loneliness   Rhett → I want you to make me forget my loneliness Icon_minitime

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