il faut un début à tout.

Le paternel – Tu entends ses doigts, qui tel un rythme oppressant, frappent la table dans un silence tortionnaire. Les mots claquent, venin acide qui frappe ton crâne avec une virulence non dissimulé. « Un jour, Isaac-Kean, il faudra que tu deviennes un homme. » Adolescent glandeur perché sur sa branche, tu attends que ton arbre grandisse pour devenir adulte. Attendant une prise de hauteur que tu penses pouvoir atteindre sans rien faire. Pourtant, ses mots seuls ont l’effet d’une révélation cruelle. Tu décevais le paternel. Enfant ingrat qui, du haut de son jeune âge, refusé d’entrer dans les rangs, te cantonnant au rôle pathétique du pseudo Don Juan qui faisait sienne chacune des donzelles qui roulaient leurs derrières sous tes yeux avide de nouvelle sensations. Pourtant, jamais tu ne parviendras à contenter le paternel qui, derrière son entreprise florissante te regardait, impétueux et hautain, toi qui, à contrario du cadet, refusait obstinément de t’embourber dans l’ennuyeux emploi qu’il t’offrait. Tu avais pourtant réussi à te faire un nom dans le métier, par la force de ta volontiers et de tes manigances vicelardes. Mais rien n’y avait fait, ta place n’était à ces yeux que dans le fauteuil rembourré posté dans le coin droit du dernier étage de l’entreprise. Ainsi, tu semblais dénigrer la grande famille Fitzgerald et faisait affront au paternel. Ce fut une rupture douloureuse entre toi et le reste des tiens. Tu demeurais convié au repas familiaux toujours bien trop silencieux pour en être respectueux, pestiféré d’un monde qui te rejetait.

La matrone – Ces cheveux flamboyants sont tirés en un chignon austère, pauvre mère enrôlé de force dans un quotidien qui lui fait perdre de son éclat d’autrefois. Tu te souviens encore … de l’époque rayonnante ou la présence de celle-ci était une bénédiction. Rayon de soleil dans une horrible pénombre, Derdre Fitzgerald s’était vu transformé en statut de pierre sitôt que son mari avais récupéré en héritage l’entreprise qui faisait leur fortune, obsédé par un métier qui empiétait sur leur vie, le paternel était devenu austère, entraînant dans son changement sa femme qui autrefois, n’aspirait qu’à sa vie de famille et d’artiste. Cette dernière activité fut bien vite remplacée par les thé avec les autres femmes guindés aussi ennuyeux qu’un lama qui crache durant des heures. « Vois-tu que tu déçois ton père, Isaac-Kean ? » Son ton bourgeois t’insupporte, son visage fermé aux sentiments t’insupporte, son chignon cachant ses cheveux flamboyant t’insupporte, ses tailleurs austère t’insupporte. Ils t’insupportent tous, sans exception. Et tu comptes leur prouver, à tous, qu’ils n’ont pour toi aucun projet qui te convient et que tu tracerais toi-même ta route.

La frangine – D’une beauté étincelante, son teint pâle contrastait avec ses cheveux rougeoyant et ses lèvres embourbé d’une couleur sang envoûtante. Seyana Fitzgerald possédait une étincelle de vie dans les yeux qui entrainaient dans son tourbillon festif quiconque l’approchait, malgré sa maladie elle semblait aimantée au bonheur et l’ambiance familiale si terne n’avait pas lieu d’être sitôt qu’elle se présentait aux repas. Son sourire enjôleur ne pouvait laisser personne indifférent. Seyana fut sans doute l’une de seule qui, perché sur ses hauts talons avait eut l’audace de faire affront au paternel pour vanter ta force d’esprit et ta ténacité. Elle prônait, la chance pour tous, et la tienne en priorité. Pourtant, la vie qu’on lui offrit, bien trop courte laissa dans ton cœur un vide immense, insurmontable dans les conditions familiales dans lesquelles tu vivais. « Je pars la semaine prochaine. Mon métier sera bien plus développé en Amérique » Et tu avais tus tout ce que tout le monde savait : sans Seyana, ta présence en Irlande n’avait aucune utilité, aucun sens précis. Tu n’avais pas ta place parmi eux. Plus maintenant.

L’iconnue – Les draps l’enveloppaient, femme chétive dont le corps dénudé se cachait sous un amas de tissus superflus remplaçant les vêtements que plus tôt tu lui avais enveloppé. Elle jouait silencieuse avec ces cheveux bruns, les yeux posés sur ton dos. Tu t’en fichais. Comme toujours. Elle n’était qu’une de plus. Une nouvelle qui, le temps de quelques heures comblaient le vide profond que tu avais. Non, tu ne couchais pas avec toutes celle qui passait, toutefois, tu ne te privais pas du plaisir d’en draguer certaine et, si l’envie t’en disait, pour satisfaire des pulsions masculine, tu l’invitais dans un hôtel. Pas chez toi, évidemment. Seul le boulot s’insinuait dans ta vie, tu devenais comme le paternel. Mais dans le fond tu savais très bien que c’était seule la disparition de la gaieté d’antant que t’apportais Seyana qui t’avais laissé pantois devant ce monde obscur. Ainsi, tu avais favorisé un quotidien morne, te persuadant que le monde était beau. Il l’était c’était indéniable. Et tu le savourais, silencieux. Sans partager tes pensées avec d’autres qui, comme tu le pensais à tord, n’étais que des rabat-joie. Oui, qui n’étais pas Seyana n’était pas quelqu’un de joyeux. Triste pensée. « Ainsi tu es de ces hommes, de ceux qui ne portent attention à personne et qui se contente de ramener des femmes dans une chambre de luxe en prétendant être quelqu’un de bien ? » Aucun reproche dans sa voix mis à part un ton doucereux. Mais elle se trompait. Tu faisais attention aux gens. Bien plus que n’importe qui. Et ton mutisme n’était pas signe de je-m’en-foutisme mais seulement d’inintérêt pour les paroles superflus. A dire vrai, tu étais de ceux qui, silencieux, prenne garde aux gens à qui ils tiennent et n’interviennent que lorsqu’il le faut.

La pension – Amas de gens auquel tu ne te mêles pas. Toisant chacun d’eux, silencieux et presque hautain, tu sembles indifférent face à ces personnes, pourtant il n’en est rien. Tu es intriguée par cette Ophélia femme au sourire d’ange qui a oublié de grandir, dont les idéaux enfantins t’exaspère en silence et dont la présence te rappelle par moment l’irresponsabilité de Seyana, alors ut ne dis rien et souris en silence à cette femme pleine de vigueur qui porte en elle quelques traits de ton passé. Micah, enjoué pseudo-sociable qui semble parfois hautain et parfois tout le contraire. Enigme masculine qui se révèle moins compliqué qu’il n’y paraît à dénouée. Sans un mot, tu observes, prend garde à chacun des gestes qu’il fait, sans trop savoir pourquoi, tu gardes un œil sur lui. De cette maisonnée, il est celui dont tu te méfies le plus. Puis il y a Quinn-Viola, qui aurait presque des airs de femme-fatale, intriguant beauté qui souvent t’a laissé avide d’en explorer les courbes sans pourtant que tu n’en dises rien. Taisant un pseudo-désir que tu juges éphémère, que tu masque derrière ton manque de sociabilité en te persuadant que si tu venais à mettre à bas tes envies tu es sur que ton désir tarira et ça, ce ne serait plus vraiment drôle, pas vrai ?

REEEEEEE.

Fassbender quoi
j'adore ton pseudo! rebienvenue

whaaaaaaaaaaaaaaa . bienv'nuuuue pour la ... 1574121 fois ? .

Papaaaaaaa

ben quoi, tu vas bien finir par jouer au papa et à la maman avec quinn, j'me trompe peut-être ?

Mais fait du mal à ma Quinnie et j'te pète les dents

Bon courage pour ta fiche et merci de faire partie de cette drôle de pension avec nous

Nolan I-K Fitzgerald a écrit:

Micah -> Essaie encore de m'appeler Papa, tient !
Oh non, touche pas à mon dentier, il est super joli ! T'oserais pas le ruiner ?
Merci !