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 L'amour passionnel est si cruel (Sam)

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C. J. Dylan Carnaghan

C. J. Dylan Carnaghan

◭ messages : 768
◭ arrivé(e) le : 07/06/2012
◭ âge : vingt-quatre ans
◭ statut : Célibataire; "cébizarre"
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MessageSujet: L'amour passionnel est si cruel (Sam)   L'amour passionnel est si cruel (Sam) Icon_minitimeVen 8 Juin - 17:28


Affalée contre la porte de la salle de bains, tu laisses les larmes couler sur tes joues dans un silence de mort. Lentement, tu frappes ta tête en rythme sur la porte, chaque fois plus fort, fermant les yeux avec vigueurs, tu sais déjà pourquoi Samuel n’est pas rentré. Tu sais déjà pourquoi tu pleures, pourquoi tu as peur de la porte d’entrée que tu entendrais s’ouvrir, pourquoi tu t’enfermes dans cette salle de bain comme si elle devenait une forteresse. Tu songes à Sam. Tu songes à toi. Tu songes à vous. Au couple si radieux que vous formiez autrefois, lorsqu’être auprès de Samuel était une bénédiction et non plus un quotidien cruel dont tu voulais échapper autant que tu voulais y rester. Et pourtant, sa jalousie maladive et sa possessivité en était arrivé à t’effrayer, plus que tes pires cauchemars, Sam représentait désormais ton bourreau et ton unique amour, un fléau divin qui assombrissait ta vie comme il l’embellissait. Et si rare était devenu vos instants de bonheurs, tu restais désormais persuadé que le meilleur était à venir. Ou en tout cas, tu l’espérais tellement ça en devenait crédible.

Une atroce migraine te vrille le crâne lorsque tu te rends compte que tu as trop frappé sur la porte, passant une main pour atténuer la douleur, tu serres les dents. Puis, le son que tu redoutais brise le morne silence, le verrou qui s’ouvre. Agrippant une poigné de tes cheveux, tu réprimes les pleurs lorsqu’il t’appelle. Dans sa voix ne suinte aucune violence, pourtant tu sais qu’à ses yeux tu as fauté durant l’après-midi, lorsque tu as osé prendre dans tes bras (de façon purement amicale) cet homme qu’il avait mal regardé durant la journée. Tu l’entends marmonner quelque chose d’inintelligible et reprend ton souffle lorsque tu n’entends plus sa voix appeler ton nom. Il semble abdiquer, comme s’il doutait de ta présence. Cela dit, rien ne laisserait présager que tu es rentré. Tu imagines déjà ou ses idées peuvent aller. Te redressant avec difficultés, tu passes de l’eau froide sur ton visage, scrutant un instant ton visage dépité dans le miroir, reflet brisée qui ne laisse transparaître qu’un profond mal être. Tu attends encore quelques minutes que ton visage rougit par les larmes redeviennent normal, puis, tu fais le grand saut.

Déverrouillant la porte de la salle de bain, tu rases les murs en silence, la maison de Samuel, dans laquelle tu as élu domicile, tu l’as toujours trouvé bien trop grande. Pourtant, aujourd’hui, tu es ravi que le chemin te séparant de lui soit si long. Pas assez toutefois, pour de redonner une total contenance. Là, derrière son comptoir de cuisine américaine, tu le vois, couteau en main qui coupe des légumes et tu réprimes un sursaut. Est-ce seulement une bien bonne idée d’aller le voir lorsqu’il a une arme en main et qu’il est potentiellement très énervé ? Tu en doutes. Pourtant, tu sais qu’il t’a entendu, c’est évidemment. Et même si ce n’est pas le cas, cacher ta présence plus longtemps ne fera que le faire croire davantage que tu étais avec un autre. Tes pas lent traines sur le parquet jusqu’à lui, tandis que, doucement, tu déposes un baiser sur sa joue. « Je t’ai pas entendu rentrer, j’étais sous la douche. » Ton voix se veut sereine, pourtant, intérieurement, tu te sais apeurée. Collant ton dos au comptoir, tu croises tes bras sur ta poitrine, silencieuse, et le regarde cuisiner dans un morne silence.

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K-A Samuel Warthington

K-A Samuel Warthington

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MessageSujet: Re: L'amour passionnel est si cruel (Sam)   L'amour passionnel est si cruel (Sam) Icon_minitimeSam 9 Juin - 16:51







Bref, c'est de la merde. (J'assure sur le prochain, promis !)

Tu ne respires plus, ton souffle coupée rend tous gestes difficilement possible, stoïque, le regard perdu dans le vide et ta main crisper avec dureté sur le volant de ta voiture, tu serres les dents jusqu’à en avoir mal. Tes pensées s’entrechoquent à ta jalousie féroce tandis que le visage séraphique de Dylan se dessine dans ton esprit tourmenté, ses courbes qui en ferait baver plus d’un – ou d’une -, son regard perçant qui vous transperce. Sa façon d’être si communicative et si proche d’autrui. Les images s’enchaînent tandis que tu l’as revois prendre dans ses bras cet homme qui n’est pas toi. Un inconnu, quelqu’un qui ne mérite pas son attention et encore moins la proximité qu’il a obtenu. Tu vois cette étreinte amicale comme un pied de nez quelle te fait, farouche demoiselle qui peut se targuer de te rendre fou, tu t’imagines à tord qu’elle le fait exprès, petite garce qui se joue de ton amour, qui en oublie que tu es avec elle et qu’elle n’est a personne d’autres. Finalement, tu démarres la voiture en trombe, grille la plupart des feux rouges, manque d’entrer en collision avec une autre voiture et arrive bien plus vite que prévu chez toi. Chez vous. Et c’est avec dédain et irritation que tu pousses la porte d’entrée. « Dylan ? » Le ton employé n’exprime rien de plus si ce n’est une fausse amicalité derrière une irritation habilement dissimulé. Les poings serrés, tu tentes de percevoir le son de sa voix qui te réponds, ses pas qui claquent pour te rejoindre, ou dans le pire des cas, son souffle haletant dans la chambre d’ami avec cet homme. Mais aucun son ne se dévoile si ce n’est celui de tes propres pas qui se dirige vers la cuisine. « La garce, elle est allez le baiser. » Gardant les dents serrés pour ne pas frapper dans le mur, tu imagines avec dégoût le corps nue de Dylan, ce corps qui t’appartient, ne faire qu’un avec celui d’un autre. De celui qui ne l’aimerait jamais un dixième de fois plus que toi tu ne l’aimes. Parce qu’il est tout simplement impossible de l’aimer plus que toi, tu as Dylan ancrée dans ta peau, qui t’incendie de sa décadence, qui te réchauffe de sa présence, te tourmente de son absence, t’irrite de son effet sur les autres et te donne frissons à chaque instants. Elle t’appartient.

Attrapant un couteau à la volée, tu t’emplois avec férocité à couper une banale carotte que tu ne comptes ni cuir ni manger, chaque fois avec plus de vigueur et de colère, imaginant la tête de cet homme sous ton arme. Non loin de toi, tu entends enfin les pas de Dylan qui claquent sur le parquet de la maison et tu ne peux t’empêcher de te dire qu’elle se l’est tapé sous ton nez sans que tu ne vois quoi que ce soit. Sans même lever le regard, tu l’entends s’arrêter avant de finalement venir déposer un baiser sur ta joue. Le goût de l’amertume s’empare de ta bouche tandis que la paranoïa, elle, s’est déjà emparée de ton esprit tourmenté. « Je t’es pas entendu renter. J’étais sous la douche. » Levant un infime instant ton regard, tu observes ses cheveux secs et ses vêtements similaire à ceux que tu l’as vu porté plus tôt dans la journée lorsqu’elle enlaçait l’inconnu. « Pauvre conne. » Penses-tu sans rien exprimer de plus sur ton visage qu’une indifférence cachant une colère grandissante tandis que, sans vergogne, elle te ment. T’approchant du visage fébrile de Dylan, ton regard s’assombrit. « Tu penses que tu peux me prendre pour un con de cette façon, mon ange ? » Tu hausses le ton, menaçant, un appel à sa supplication pour tu lui pardonne l’affront du mensonge. Tu sais qu’elle te ment, tu te persuade qu’il y a ce type dans la chambre d’à côté qui se rhabille et sortira par la porte de derrière. Posant une main sur sa joue, retenant une gifle que tu estimerais mériter, tu lui dis : « Depuis quand tu remets les même fringues en sortant de la douche ? Puis tes cheveux, vachement sec je trouve. » Tu l’as jauge un instant avant d’essuyer rapidement la lame de ton couteau et de l’enfourner dans la poche arrière de ton jean.

Quittant la cuisine, tes pas s’enchaînent à une vitesse hallucinante jusqu’à la chambre d’ami qui demeure étrangement vide et parfaitement rangé. Tu en scrutes pourtant chaque recoin, silencieux, fulminant intérieurement et tu sais que, sur tes talons, Dylan ne tardera pas à arriver. Sale garce. Petite pute.



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C. J. Dylan Carnaghan

C. J. Dylan Carnaghan

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MessageSujet: Re: L'amour passionnel est si cruel (Sam)   L'amour passionnel est si cruel (Sam) Icon_minitimeSam 9 Juin - 21:30


« Tu penses que tu peux me prendre pour un con de cette façon, mon ange ? » Cachant des tremblements qui deviennent toutefois de plus en plus flagrant, tu voudrais lui dire d’arrêter d’agir de la sorte, d’arrêter d’employer, derrière ce ton menaçant, des surnoms d’amoureux qui ne le rende que plus horrible encore. Il t’arrive parfois, d’avoir l’envie de détaler, de prendre tes jambes à ton cou, de quitter Samuel et de ne plus jamais avoir a faire à lui. Comme maintenant. Pourtant, ton bourreau est l’unique personne qui a un jour su faire battre ton cœur et, à Phoenix, il demeure l’un de tes seuls points de repère. Sans doute que cette impression est accentuée par le fait que tu ne noues de lien solide qu’avec très peu de personne pour ne pas avoir à subir le courroux de ton bien aimé sitôt qu’il te verra en la compagnie d’une autre personne. Mais malgré ça, malgré sa possessivité et sa violence, Sam reste celui que tu vois comme le seul capable de te rendre heureuse et, au fond de toi, demeure cet espoir fou de le voir un jour te rendre pleinement heureuse. Pas uniquement par intermittence bien trop peu nombreuse mais, définitivement et irrémédiablement heureuse. Sans doute n’est-ce là qu’une pure utopie, la fable que ce conte la gamine apeuré qui subit les coups de celui qu’elle aime. Celle qui se cache dans des rêves pour oublier qu’on martèle son âme avec virulence et que, bientôt ne restera d’elle qu’une loque détruite par les aléas d’un amour trop fou. « Depuis quand tu remets les mêmes fringues en sortant de la douche ? Puis tes cheveux, vachement sec je trouve. » Tu aurais du t’en douter. Tu aurais du prévoir qu’il discernerait ton mensonge par des détails que, trop accablé par la peur, tu avais omis de dissimulé. Voilà l’une des raisons pour laquelle tu n’avais jamais quitté Sam, son amour, bien que violent, était chaque fois prouvé par des choses futiles, comme le fait qu’il voit chacun des changements que tu opérais (ou non) chez toi. Ca te donnait l’étrange impression d’exister. Mais à cet instant, tu te maudissais de ne pas avoir songé à changer de vêtement, ou à mouiller tes cheveux. Ou mieux encore, à trouver un mensonge irréfutable. Bien que, dans le fond, tu saches pertinemment que Samuel savait déceler tes mensonges, il était bien trop perspicace.

Tu n’as pourtant dis mot tandis qu’il te jauge avec hargne. C’est effrayée que tu le vois ranger le couteau dans sa poche et, tu n’oses avaler ta salive qu’une fois qu’il s’est éloigné de toi pour déambuler dans le couloir. Tu sais déjà ou il va, c’est prévisible, les évènements vont s’enchainer comme à chaque fois. Ce n’est qu’un cercle vicieux auquel tu tentes toujours de mettre un terme sans jamais y parvenir. Tu attends quelques secondes avant d’aller le rejoindre, il semble chercher quelque chose. Ou plutôt quelqu’un. Et tu sais pourtant, qu’il ne trouvera rien. Mais tu sais aussi, qu’il ne croira pas au fait qu’il n’y avait personne ici. Avançant d’un pas mal assuré, tu oses minaudé d’une voix presque imperceptible : « Quoi ou qui que tu cherches dans cette chambre, Samuel, il n’y a rien ni personne. Je n’ai pas prit de douche, certes, mais j’étais bel et bien dans la salle de bain. Et j’y étais seule. » Tu sais que tu parles dans le vent, tu sais qu’il n’écoute plus que sa colère, tu sais que tes explications sont vaines et que ton sort ce soir est scellé. Mais comme toujours tu essais quand même, tu tentes vaguement de le résonner en sachant que tu ne parviendra à rien. Pitié Sam, ne me fait pas de mal, pas encore. voudrais-tu l’implorer. Mais ta gorge noué ne laisse plus passer le moindre son désormais.


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K-A Samuel Warthington

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MessageSujet: Re: L'amour passionnel est si cruel (Sam)   L'amour passionnel est si cruel (Sam) Icon_minitimeDim 10 Juin - 13:57






La jalousie t’oppresse, comprimant chacune parcelle de ton corps, incendiant ta raison, dévastant ton calme, ravivant la flamme de violence que tu gardes habituellement éteinte. Tu divagues, t’abandonnes à la folie amoureuse que t’offre Dylan et sa beauté peu rassurante. Ton esprit dévasté ne cesse de l’imaginer, visualisant son corps svelte qui, t’appartenant entièrement, demeure pourtant entre les mains mal avisés d’autres que toi. Des mains qu’elle invite d’elle-même par sa sulfureuse beauté à venir caresser ses courbes du bout des doigts avec désir. Tes poings se serrent tandis que dans ton dos, tu entends ses pas qui te rejoignent. « Quoi ou qui que tu cherches dans cette chambre, Samuel, il n’y a rien ni personne. Je n’ai pas prit de douche, certes, mais j’étais bel et bien dans la salle de bain. Et j’y étais seule. » Ta mâchoire crispé témoigne de ton peu de confiance en elle. Ton esprit te cri qu’elle te ment, qu’elle se moque de toi et fait de toi un homme bafoué par le pouvoir de séduction qu’elle détient. Dans une lenteur exaspérante, tu pivotes pour la fixer, ton regard l’incendie de rage. Cette petite pute qui se joue de ton amour trop grand, trop sincère. Dans ton dos, qui se tape tous ceux qui passent, devant toi qui t’embrasse langoureusement. La folie te happe, la déraison s’est emparé de toi tandis qu’un par un, tes pas s’approche d’elle. « Cesse de mentir Dylan. » Tes mots se détachent les uns après les autres, féroce et inspirant la peur, tu lui en veux, tu l’as déteste pour te rendre si fou, pour te montrer à quel point tu es accroc à elle. La garce ne veut que t’asservir à ses désirs, elle veut avoir l’ascendant sur toi, tu t’en persuade. Happé par la passion d’un amour qui vous dévore, tu lui fais tellement de mal que cette fleur délicate se voit fané à mesure que tu fait d’elle une propriété de manière si malsaine. A mesure que tes mains frappe son corps si frêle, que tes mots abattre son esprit meurtri, brise son cœur déjà amochée, détruise les espoirs qu’il lui reste. Tu l’imagines te souillé de honte en te trompant quand tu, tu baises celle qui passe et que tu la regarde se faire souffrir sans réellement le voir.

Ta main agrippe sa gorge avec violence, la coinçant contre le mur, tu l’as vois se percher sur le pointe des pieds pour garder un minimum d’air et ne pas suffoquer sous ta folie qui l’oppresse déjà tant. « Ne me mens pas ! » Hurles-tu de plus belle, envahis d’une rage et d’une jalousie qui font de toi un autre homme, le cauchemars qui hante ses nuits, qui la détruit, qui s’insinue en elle comme le poison et paralyse son être de terreur avant de l’anéantir de son amour brûlant. Désormais, tu ne perçois plus ses larmes silencieuses qui se perdent sur ses joues, tu ne vois plus son regard implorant qui te demandes de l’épargner, de ne prête plus attention à ses mains qui, s’acharnant sur tes poignets, tentent de te faire lâcher prise. « Pourquoi tu fais ça Dylan ? Tu penses qu’ils t’aiment ? Tous ceux que tu te tapes ? Tu penses qu’ils en ont quelque chose à faire de ton petit minois ? » Tu lâches un rire rauque, qui suinte de menace et de douleur. « Ils veulent uniquement que tu écartes les cuisses comme une de ces poules de luxe. » Tu jauges son regard sans réellement la voir, tu n’es plus celui qui n’avait d’yeux que pour elle, tu es le fou qui la possède comme un vulgaire objet, qui fait d’elle un chiffon que tu malmène par ta cruelle folie. Machinalement, tu sors le couteau de ta poche et le passe devant le visage de Dylan sans la touché. « Dis moi mon cœur, tu penses qu’il voudrait encore te sauter si tu étais défiguré ? Tu penses qu’ils t’aimeraient encore ? » Murmures-tu près de son oreille, ta voix implorant une réponse, comme si tu étais devenu la victime de tous ces évènement, qui si tu étais le seul qu’il eut fallut consoler dans cette histoire. Comme si Dylan était le bourreau. Tu fais de nouveau face à son visage embué de larmes. « Moi je t’aimerais toujours, tu entends ? Toujours. » Ta voix n’est qu’un murmure qui brise le silence oppressant. La lame d’acier s’approche du visage fin de Dylan et trace une coupure minuscule mais net sur sa joue creusé. Je t’aime à la folie, mon amour



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C. J. Dylan Carnaghan

C. J. Dylan Carnaghan

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MessageSujet: Re: L'amour passionnel est si cruel (Sam)   L'amour passionnel est si cruel (Sam) Icon_minitimeLun 11 Juin - 15:44


« Cesse de mentir Dylan. » T’assène-t-il tandis que, perdant pieds, tu tentes de garder la tête haute, sans même y parvenir un instant. Tu voudrais te jeter à ses pieds, l’implorer de t’épargner, le supplier de t’aimer comme avant, lorsque vous étiez heureux. Pourtant, tu restes bloqué, incapable de parler ou de bouger. Il s’approche de toi avec une lenteur qui te tue. Chacun de ses pas résonnent dans ta tête comme un orchestre rendant l’ambiance encore plus oppressante. Simultanément, sa voix te hurle un nouveau « Ne me mens pas ! » et sa main qui agrippe ta gorge avec une férocité telle que tu crois vaciller et déjà mourir alors que tu n’es qu’au début de ton cauchemars. Tes mains si frêle, par instinct de protection, se resserrent autour de ses poignets, tentant de les éloignés de ta gorge sans y parvenir. Tu es trop faible face à lui, face à sa colère, face à sa monstruosité. Pauvre enfant perdue dans un amour dévastateur. « Pourquoi tu fais ça Dylan ? Tu penses qu’ils t’aiment ? Tous ceux que tu te tapes ? Tu penses qu’ils en ont quelque chose à faire de ton petit minois ? » Tu voudrais répliqué, pourtant, tu préfères te taire, expirant et inspirant le peu de souffle dont tu disposes. « Ils veulent uniquement que tu écartes les cuisses comme une de ces poules de luxes. » Ces mots te blessent, ils te brisent bien plus qu’aucun autre coups qu’il pourrait t’assener. Tu préfèrerais mille fois recevoir un couteau dans le ventre plutôt que de l’entendre te dire de telles atrocités. « Sam … » Ta voix s’étouffe dans un sanglot quand la lame qui scintille un infime instant sous la lumière du jour te coupe le souffle bien plus encore que la main qui bloque ta trachée.

Les battements de ton cœur s’affolent et il est évident que ce n’est en rien dû à ton amour pour lui. Mais bel et bien à l’atroce peur qui te tiraille désormais le ventre avec plus d’acharnement encore que lorsque tu savais qu’il te frapperait. Son souffle près de ton oreille te procure des frissons de terreur. « Dis moi mon cœur, tu penses qu’il voudrait encore te sauter si tu étais défiguré ? Tu penses qu’ils t’aimeraient encore ? » Tu voudrais lui faire comprendre qu’il n’y a que lui. Qu’il n’y a jamais eut que lui. Que la simple idée de le quitter n’avait jamais été réellement envisageable tant tu l’aimais. Que chacun de tes battements de cœur était dû à sa seule présence. Que malgré la douleur, c’était avec lui que –heureusement ou non- tu voulais à tes côtés jusqu’à la fin de tes jours. Pourtant, tu le sais indifférent à tes paroles. Il n’est plus là, l’homme que tu aimes, il a disparu dans la folie passionnelle et ne reviendra que lorsque sa colère se sera évanouie. Tu te persuades que ce n’est qu’un mauvais moment à passer, après tout. « Moi je t’aimerais toujours, tu entends ? Toujours ? » Les larmes coulent tel un torrent sur tes joues, mouillant la main de ton bien aimé. La lame s’approche de ton visage, signe fatidique de la douleur, te cramponnant de plus belle à son poignet tu fermes les yeux si fort que tu espères ne pas sentir la douleur. Erreur, tu sens la coupure incendié ta joue, un infime filet de sang qui s’étale sur ta joue creuse. « Pitié Sam … » Voix inaudible dans le tumulte de pensées. Tu sais pourtant qu’il t’aura entendu. Tu l’espères tout autant que tu pris pour qu’il cesse de le faire. Puis, comme un dernier appel à sa compassion, tu murmures d’une voix rauque et larmoyante un ultime « Je t’aime. »


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K-A Samuel Warthington

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MessageSujet: Re: L'amour passionnel est si cruel (Sam)   L'amour passionnel est si cruel (Sam) Icon_minitimeMer 13 Juin - 12:48







Bref, tu vas dire que non, mais c'est pas génial quand même.

La blanche colombe s’enveloppe de tristesse, ternis par la sombre existence qu’elle mène. Elle vire et chavire. Silencieuse, elle s’enflamme de douleur. Douce Dylan, ne vois-tu pas ? Sam, tu n’es que l’infâme démon qui se targue de posséder cette fleur si fragile mais qui tais la douleur infligée. Parce que tu ne vois pas qu’elle souffre. Aveugle que tu es.

Oh Dylan, vois-tu la beauté assassine que tu portes en toi ? Discernes-tu le fléau qu’est ton corps pour moi ? Comprends-tu que mes fautes si cruelles ne sont destinées qu’à te garder pour moi ? Tu m’appartiens de tout ton être, toute ton âme, je fais de toi la femme brisée que je serais seul à vouloir aimer. Je déforme ton corps si magnifique pour être le seul à le désirer. Parce que ma douce, s’il fallait te détruire pour être le seul à t’atteindre, je le ferais. Egoïsme monstrueux. « Sam … » Sa voix appelant ton nom résonne en écho dans ton esprit tourmenté. « Pitié Sam … » Elle t’implore, elle te supplie de l’aimer en douceur, comme tout ces couples si normaux. Et tu n’entends rien, amorphe, ta lame lacérant toujours son visage, tu observes les plaies avec minutie, tu te hais de la faire souffrir, tu sais que c’est mal, que tu n’es qu’un monstre et pourtant, la lame prend la descente jusqu’à son épaule, marquant d’un filet de sang le chemin que tu as prit. « Je t’aime. » Ces mots sonnent comme un appel à ta clémence, une ultime supplication pour te faire réagir, qu’un instant, un seul, tu détournes ton regard des entailles que tu lui fais. Pourtant, même si tes yeux croisent les siens, tu n’exprime qu’une profonde lassitude, dans un monde à part, tu ne saisis pas son désarroi et ne comprends plus sa peine. Vous n’êtes plus Dylan & Sam. Tu es seulement le pauvre damné qui se meurt dans une farouche violence envers celle qu’il aime.

« On devrait être heureux … » Ta voix rauque semble lointaine, comme un appel divin à la bonté du destin qui ferait de vous les protagonistes d’un conte de fée qui durerait éternellement. Utopie flagrante que vous savez tout deux impossible à atteindre. Et pourtant, dans des moments comme celui-ci, tu te forces à y croire, parce qu’il n’y a qu’une seule raison qui justifie que vous soyez encore ensemble : l’espoir. La folle impression qu’un jour meilleur vous attends demain. Qu’il suffit de survivre à la dureté d’aujourd’hui. « Mais pour cela, il faut que tu cesses de jouer les catins. » Tu l’implores tel le miséreux qui n’attends de l’évangile qu’un pardon improbable. Tu cherches, derrière des fausses excuses à expier la faute que tu commets à ce moment précis, alors que ton couteau fait saigner son visage déjà creusé par ta simple présence dans sa vie. Dylan t’asservis par son amour, tu es l’esclave rebelle qui détruit celle qui lui à tant donné.

Finalement, lâchant le couteau dans un dernier soubresaut lui valant une énième petite entaille qui, de sa profonde à, elle aussi fait couler le sang sur sa joue, tu fixes son visage avec une intensité rare. Comme pour y déceler son pardon pour un acte qui est, malgré tout, impardonnable. Lentement, tu desserre l’étreinte de sa main sur sa gorge rougit par la pression que tu as effectué. Reculant d’un pas, ton visage n’exprimant qu’une impassibilité, cachant un dégoût profond pour elle, dont tu perçois les tromperies inexistantes comme pour toi, qui ose ainsi porter atteinte à votre amour pas ta violence incontrôlable. Ouvre les yeux et échappe-toi de l’étau qui brûle ton âme. Echappe au démon que je suis avant que je ne détruise la flamme de vie qui brille encore en toi. Fait le Dylan, car moi, je te laisserais pas.


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C. J. Dylan Carnaghan

C. J. Dylan Carnaghan

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MessageSujet: Re: L'amour passionnel est si cruel (Sam)   L'amour passionnel est si cruel (Sam) Icon_minitimeSam 16 Juin - 14:25


J'avais plein d'idées, j'ai pas su les mettre en place ...
Du coup, mon truc c'est de la merde.

« On devrait être heureux … mais pour cela il faut que tu cesses de jouer les catins. » Sa main lâche enfin ton coup tandis que ses paroles sont plus blessantes encore que ses gestes. Tes larmes silencieuses ne tarissent pas et lui, indifférent demeure debout devant toi, sans plus rien dire ni rien faire. Bizarrement, malgré tout ce qu’il te fait, tu continues de l’aimer, d’un amour fou, qui te tue certes, mais un amour tel, que tu veux croire qu’il est possible de passer outre cette douleur. Tu t’accroches fermement à cet espoir tandis que tu vois devant toi son visage impassible, son corps stoïque. Et a tes pieds le couteau entaché de quelques infimes filets de sang qui te donne encore des frissons. Instinctivement, après avoir passer une main sur ta gorge comme pour vérifier si ‘’tout allait bien’’, tu la porte à ta joue, le contact de tes doigts sur les plaies béantes de crispe d’une douleur, minime comparé à bien d’autre, mais présente tout de même. Lentement, comme si tu avais peur des représailles, tu avance jusqu’à la salle de bains, ton corps tremblant encore de peine, de colère et de tristesse.

Verrouillant la porte, tu traînes les pieds jusqu’au lavabo, posant tes mains de part et d’autre de celui-ci, ton visage creusé, mouillé et jonché de sang se reflète dans le miroir. Pourtant, tes larmes s’arrête enfin, comme prise d’une fascination morbide, tu contemples ce reflet sinistre qui est l’image même de ta vie. « Samuel je t’en veux, pour me détruire de la sorte, pour être si violent, pour faire de moi une vulgaire poupée de chiffon que tu façonnes à ta guise, que tu mutiles selon ton envie, que tu baises dès que tu ne lui en veux pas, que tu dis aimer tout en chuchotant à son oreille des atrocités sans nom. je te hais parce qu’à trop t’aimer je me tue. Parce qu’à ne rêver que de toi pour le reste de mes jours me dégoûte et que chaque jour que Dieu fait tu me tue un peu plus. Mais sam je t’aime parce que tu es le seul auprès de qui j’ai l’impression d’être vivante, un peu, rien qu’un peu et c’est en total paradoxe avec tout ce que tu me fais subir.

Comme une automate, tu nettoies tes plaies ou éviter qu’elles ne s’infectent, comme si cela t’importait. Tu les cache d’une compresse de gaz, espérant qu’aucune cicatrice ne viendra montrer une quelconque douleur physique. Malgré toi, tu sens la folie qui te guètes, comme souvent, tu perds le contrôles de ton corps. En vérité tu ne contrôle plus rien. Ni ton corps, ni tes sentiments. Car Sam a pris possession de tout ce qui fait de toi un être humain. Finalement, tu t’approches de la porte, posant tes mains dessus, collant ton front également. Et, toutes les larmes que tu avais taris depuis ton arrivé dans la salle de bain, tout les cris que tu avais gardé pour toi et la respiration que tu avais réussi à calmer … tout cela s’en va. Tu perds totalement la raison, tu hurles à t’en déchirer les poumons, des cris pourtant entrecoupés par une respiration trop saccadé, te noyant de larmes. Ton front cogne sur la porte avec force, une fois. Et tu ne sens rien. Deux fois, un mal de tête fulgurant te prend. Trois fois, tu as sans doute tapé trop fort car tu sens le sang qui coule à flot de ton arcade. Quatre fois, encore plus fort, tu te sens vaciller, pourtant, tu n’arrêtes pas ton manège, tu vires carrément dans la folie. Tu veux échapper à ce monstre, tu veux être un oiseau libre. Ta main descend lentement jusqu’au verrou, que tu ouvres. Pourtant tu en sors pas, trop effrayée à l’idée de rejoindre Samuel. A la place, tu continues de frapper ton front sur la porte, avec chaque fois plus de vigueur. Et finalement, tu sombres. Le néant te happe, d’une noirceur sans nom. Et tu espères être enfin heureuse.


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L'amour passionnel est si cruel (Sam)

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