il faut un début à tout.
C'est par un jour ensoleillé que ma mère me mit au monde. Je poussais mon premier cri après vingt heures de souffrance pour ma mère. Mais comme elle le dit assez souvent, ce dur moment a été très rapidement oublié lorsque le médecin m'a posé sur sa poitrine, lorsque j'ai ouvert pour la première mes grands yeux bleus! Mon père et elle ont passés des heures et des heures à m'observer, à rêver un magnifique avenir pour leur petite princesse. Bébé déjà, j'étais promise à un avenir sans accrocs! Mon père me voyait prendre sa succession dans son entreprise et ma mère bien plus romantique, me voyait amoureuse, à mon mariage au bras de mon prince charmant! J'aurais pu devenir cette jeune femme-là sans compter sur mon caractère immature et bien trop impulsif mais bon, je n'en suis pas encore là dans l'histoire de ma courte vie!
Revenons-en à mes quatre ans, lorsque le plus beau des cadeaux me fut offert, un petit frère. Marlon, dès son premier cri, est devenu la personne la plus importante dans ma vie. Mon petit frère, celui sur qui je veillerais toute ma vie. J'étais tellement heureuse, je courrais partout et était fière d'annoncer moi-même à toute la famille que j'avais un petit frère. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai téléphoner moi-même du haut de mes quatre années, à ma grand mère, pour lui annoncer la magnifique nouvelle! Dès ce jour-là, je m'étais livrée un combat journalier, de faire de mon petit Marlon, le garçon le plus heureux de la terre! Je le protégeais, je jouais avec lui, j'étais présente jours et nuits!
Avec le temps, mon père a bien changé à mon égard. Je l'avais toujours sur le dos. Je n'étais pas assez féminine, pas assez sage, pas assez ouverte, pas assez douée à l'école, pas assez rien de toute façon. Il trouvait toujours le mot pour me rabaisser, pour me dire à quel point j'étais nulle à côté de Marlon. Mais je m'en foutais, il pouvait dire ce qu'il voulait, rien n'avait d'importance! Je le laissais dire je le laissais crier et ce qui m'avait blessé au départ me devenait surmontable et banal avec le temps. Je ne le haïssais pas, bien loin de là, je dirais plutôt que nos deux caractères, bien trop différents, bien trop prononcés, faisaient de nous deux ennemis jurés. Et cela malgré l'amour que nous nous portions l'un et l'autre.
Lorsque j'eu seize ans, j'étais la fille la plus courtisée, la plus populaire, la plus aimée et admirée de tout mon lycée, même de la ville. J'avais tout ce que je voulais et je ne parle pas seulement d'argent. Et avec cette année si importante dans ma vie vint mon premier amour. Il s'appelait Tyler, il était beau, il était musclé et intelligent. Mais si rebelle qu'il m'attirait et m'intriguait. Je rêvais de me retrouver dans ses bras. Et j'avoue que le fait qu'il ne me calcule pas du tout, m'intéressait encore plus! Pour une fois qu'un mec n'avait pas d'yeux pour moi, c'était un challenge que de l'avoir à mon bras... Malheureusement, le destin choisit de le faire partir loin de moi, choisit de le faire quitter la ville et le pays. Il dut suivre sa famille et alla vivre en France, Paris pour être plus précise. Qu'est-ce que j'ai pu parler à mon petit frère de mes peines de coeur, j'ai pleuré souvent dans ses bras et je l'ai également écouté. En plus d'être mon petit Marlon, il était mon confident, mon frère, mon meilleur ami, il était tout pour moi!
Lorsque j'eu dix-huit ans, ma vie s'enroula de fêtes, d'alcool et même de drogue. Pas des drogues dures mais des drogues quand même. Les mecs devaient se battre et se montrer très persévérant pour avoir la chance de sortir avec moi. J'étais connue pour choisir mes mecs, pour ne pas être une fille facile non plus. Et cela me convenait! Moi, qui rêvait de reprendre une restaurant de mon père, je me devais de garder en toute occasion ma dignité et le respect de tous! Vous ne trouvez pas?
Quel ne fut pas le choc lorsque j' entrais à l'université, du haut de mes dix huit ans, et que je tombais nez à nez avec le beau Tyler. Celui qui avait hanté mes rêves et mes cauchemars même depuis le jour où je l'avais rencontré. Je retombais directement dans ses filets. Il était de plus en plus beau et semblait même de plus en plus rebelle. Hummmm un véritable délice. Mais maintenant, mes charmes aidant, mes formes aussi, je me retrouvais vite à son bras, dans son coeur et dans son lit! Nous deux, nous étions LE couple de l'université. Tout le monde nous enviaient, nous désiraient! C'était pas l'amour fou non plus, c'était du "je t'aime moi non plus!" Jusqu'au jour où.... je tombais enceinte! Cela faisait deux ans, que j'étais avec l'homme que je croyais de ma vie, je nous voyais déjà mariés avec des enfants. Mais encore une fois tout ne tourna pas comme je le désirais! Ty', malgré son amour pour moi, parti, emportant les jambes à son cou. Je me retrouvais donc seule et enceinte de surcroit!
J'espérerais que la nouvelle réjouirait toute ma famille, j'espérais au moins que ma mère me défendrait. Je croyais que le fait que je veuilles le garder, que je veuille donner la vie à un petit être innocent pourrait resserrer mes liens avec mon père. Mais c'est tout le contraire qui se déroula, mon père me hurla dessus, me traita de petite inconsciente, d'immature. Il ne cessait de me dire à quel point j'étais incapable d'avoir un enfant, que jamais je n'aurai la maturité nécessaire pour élever un enfant. Il a été jusqu'à pousser la comparaison entre un enfant, celui que j'ai dans le ventre et le chien que j'ai eu lors de mes six ans; insistant sur le fait je ne l'avais pas nourrit, et qu'il avait du s'en débarrasser pour éviter que cette pauvre bête ne souffre! Des larmes chaudes et salées coulaient sur mes joues, ruisselantes... Etouffant un sanglot, je suppliais mon père de me comprendre mais au lieu de cela, il lâcha le mot fatal à mon oreille: avortement! Il en était hors de question, donc c'est sans le consentement de mon père et de ma mère que j'allais donné la vie à ce petit être! La dernière phrase que j'ai reçue de mon paternel a été
"Ne remets jamais les pieds dans cette maison! Nous n'existons plus pour toi!"Je me retrouvais donc seule, sans pouvoir dire au revoir à mon petit Marlon, celui que j'avais promis de toujours protéger, de ne jamais quitter. Mais comment je pourrais rester si proche de mes parents, de ceux qui m'avaient donné la vie sans pouvoir leur demander conseil, sans pouvoir les voir, leur parler, etc. Donc je me décidais à partir, partir loin, très loin! Je me retrouvais donc dans une ville inconnue sans personne que je connaissais! Seattle me voilà!
Là-bas, je donnais naissance huit mois plus tard à une magnifique petite fille, une beauté aux grands yeux bleus comme moi mais avec des cheveux d'un blond comme son père, comme celui qui ne la connaitra même jamais! J'en suis triste mais c'est le choix de ce type, ce n'est nullement le mien! Plus je la regardais grandir, plus je devais me battre pour lui offrir tout ce dont elle rêvait, tout ce qu'elle espérait! Je ne vais pas vous raconter ici, en détail ce par quoi j'ai du passer! Tout ce que vous devez savoir c'est que ma fille se porte à merveille, que je travaille à deux endroits pour lui payer à manger chaque jour, que je n'ai plus du tout de vie à côté d'elle!
Aujourd'hui, malheureusement, sans un homme à mes côtés pour m'aider, sans un troisième travail, je ne pourrai plus subvenir à ses besoins et cela pour moi était une chose impossible. Je me décidais donc à prendre mon courage à deux mains et à revenir au bercail. Je parle bien sur de ma jolie ville, celle où j'ai laissé mes parents mais surtout mon frère, mon petit Marlon! Comment vont-ils tous réagir? Je ne suis plus du tout la gamine qui se laisse faire, j'ai du caractère et je le prouve. D'ailleurs, ma fille tient de moi! Vous allez pouvoir le découvrir par la suite!
Mais qui sans amour existe ? .
que signifie le terme d'amour pour ton personnage ? → La vie est déjà bien assez sordide et dure que pour se retrouver attachée à une personne qui n'en vaut pas le coup! Vous l'avez bien compris, Dana n'a jamais eu la chance de tomber sur la perle rare, le mec gentil, doux et attentionné. Donc pour elle, l'amour, le véritable amour, celui avec un grand A n'existe pas! Bien sûr Dana rêve du prince charmant, celui qui viendrait la délivrer sur son beau cheval blanc mais existe-t-il vraiment? Surement pas! Seul l'avenir nous le dira!
quel est le statut amoureux de ton personnage ? → Célibataire endurcie! Et oui, malgré quelques mecs qui ont visités son lit ces quelques dernières années, des amis améliorés aussi, aucun mec n'a eu la chance de réellement partagé sa vie et son quotidien! Il faut dire qu'elle est maman d'une magnifique petite fille de cinq ans, ce qui ne facilite pas du tout la venue d'un homme dans sa vie! Car si on l'accepte elle, il faut accepter son enfant! Et elle ne lui montrera que le bon, une fois qu'elle en sera sûre et certaine!
quelles sont les préférences sexuelles de ton personnage ? → Hétérosexuelle.
comment ton personnage se voit-il dans l'avenir, du point de vue amoureux ? → Ne croyant pas en l'amour véritable, ni dans la perle rare qui pourra l'accepter elle mais également son enfant, elle se voit célibataire. Passant d'un mec à l'autre, l'important sera le moment présent. Même si elle aimerait que le futur lui prouve le contraire, même si la belle brune adorerait avoir un mec, grand, sécurisant, avec des bras accueillants où elle pourrait se blottir les nuits froides! Y aura-t-il un mec qui aura la chance de partager sa vie?