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 presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément.

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E. Opium-N. Blackwood

E. Opium-N. Blackwood

◭ messages : 24
◭ arrivé(e) le : 02/06/2012
◭ âge : vingt-huit ans.
◭ statut : célibataire mais oh combien amoureuse.
◭ études/métier : reporter pour un grand journal local.


MessageSujet: presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément.   presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. Icon_minitimeMar 12 Juin - 21:58


opium blackwood et presley osborne
∞ ' soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. '


« Because when we are hooked, even if that hurts... Sometimes that even more hurts to pick up.. »



Putain d'interview à la con. Je ne suis pas assez renommée pour me payer le luxe de refuser un job, pas plus que de laisser libre court à mes caprices de diva présomptueuse fréquents dans le métier. Je ne peux qu'agréer, avec le sourire, aux petits boulots que m'offre ce journal qui constitue mon gagne pain. Je n'ai jamais eu à m'en plaindre. Pas une fois. Aujourd'hui, toutefois, j'aurais tout donné pour envoyer valser ce sur quoi reposait la fragilité de mon existence. A leurs yeux, c'est un réel honneur que l'on m'assigne. Avoir le droit et la chance de pouvoir interviewer une star renommée, cette nouvelle aurait du faire naître sur mon joli visage des sourires de bonheur et de gratitude, des remerciements, même, auraient du franchir la douce barrière de mes lèvres. C'est simplement le désir brulant de hurler, de casser mon poing en le frappant violemment contre un mur, celui, tout aussi insipide, de noyer mon chagrin et ma peur dans la bouteille, cette fidèle amie. Elle, au moins, ne me lâche jamais. Pas comme cette chance qui tourne, qui tourne, mais qui, pas une fois, ne s'arrête sur mon humble personne. Combien de temps que la malchance parraine ma vie d'une aura horrifique ? Je ne saurais compter. Mais la vérité est belle et bien, désespérante tant elle n'évolue pas. Je suis née du mauvais côté de la barrière, et au lieu d'être accueilli par une bonne fée, c'est une méchante marâtre qui s'est arrêtée sur mon berceau..

Aujourd'hui, je dois l'interviewer. Lui, ce type détestable, cet acteur renommé, ce petit alcoolique présomptueux qui hante mes cauchemars et qui agrémente mes jolis songes de parcelles de terreurs. C'est à lui que je dois faire face, sourire aux lèvres, ce sont des questions qui lui sont destinées que je vais devoir formuler, gracieusement, ne m'échappant jamais de ce costume de reporter que je porte sur mes frêles épaules. Adieu, la haine que je lui voue, elle ne pourra éclater aujourd'hui. Pas aujourd'hui. Jamais, en fait. Moins je le voie, mieux je me porte, et la simple perspective de me détruire d'une seule vision de lui me bouleverse. Dieu que je donnerais tout pour rester chez moi, pour offrir cette douce chaleur à mon lit.. Mais non. Le travail m'appelle. Et moi, stupide idiote, je cours, je vole, je ne sais refuser ce pour quoi on me paye si gracieusement. Petite naïve.

Je marche vite. Très vite. Je n'ai qu'un désir, être débarrassée de cette tâche ingrate que l'on m'a confiée aujourd'hui, croyant me faire une fleur indémodable et à la douce odeur du succès. Quelle odieuse erreur ! C'est vers le gouffre béant de l'enfer que l'on m'envoie, sans même le vouloir, sans même s'en rendre compte, et je marche droit vers ma perte. Au moins, je m'y attends. L'espoir a, depuis bien longtemps, quitté mon coeur. Depuis qu'il est parti, depuis que je l'ai forcé à le faire, depuis que ses frappes ne m'ont plus été supportables. Depuis que j'ai renié mon amour au profit de la petite fierté qu'il me restait encore, seule gage de ma présence qu'il n'avait su tabasser de ses mains. Il m'arrive parfois de me laisser submerger de l'acidité des regrets. Je sais que j'ai bien fais, que ma liberté retrouvée m'a offert le bonheur, et pourtant.. Et pourtant je ne cesse de me demander ce qu'aurait été ma vie avec lui. L'être qu'il aurait pu être, dénué de ce foutu alcool, de cette pitoyable addiction qui courrait sans cesse dans ses veines. Dans une autre vie, j'aurais aimé le connaître dépossédé de cette tare ignoble qui a mis un terme prématuré à notre histoire. C'était bien, pourtant. C'était beau, c'était fort. Je l'aimais. A en crever.

C'est au Luxury, hôtel le plus luxueux et le plus tapageur de Phoenix, qu'il avait demandé à ce que cette interview se passe. Nouvelle manière de montrer à tous l'étendue de son indéniable richesse ? Sans doute. Visiblement, il ne s'est pas départi de son arrogance, et je m'attends à le retrouver tel quel. Exactement identique à l'homme que j'ai quitté, voilà quatre mois, à celui que j'aimais mais qui m'a outragée de façon abondante, trop abondante pour que ma fierté le tolère. Il sera pareil, oui, je le sais. Mon départ n'aura pas provoqué la moindre transformation en lui, j'y mettrais ma main à couper. Et pourtant, je ne sais pourquoi, mais je me surprends à émettre une pointe de curiosité à son égard. Peut-être.. Je ne sais pas, peut-être qu'au fond, je le méjuge. Peut-être qu'il a évolué, que de ce départ prématuré il aura retenu quelques leçons. Peut-être, oui. Mais je préfère ne pas y songer, alors que je me prépare, dans un soupir, à entrer en Enfer. Autour de moi, je n'entends que couinement de quelques oiseaux amoureux, que passages de voitures luxueuses, entre Porsche et Bentley. Le voir m'effraye, m'obsède. Je le désire comme je le crains, et c'est une réelle appréhension au coeur que j'entre. Je n'ai pas le choix. Et au fond de moi, j'en ai -peut-être- un peu l'envie, aussi.

Il est là. Ce connard est là, sourire aux lèvres, installé sur un des canapés du hall. Il est là, et son regard se tourne vers moi. Imperceptiblement, mon coeur rate un battement. Dieu qu'il est beau. Il est beau, et c'est vers moi qu'il se tourne. Il est beau, et c'est dans ses prunelles qu'autrefois, je me noyais, je me perdais, au point d'en oublier tout ce qui existait autour de moi, au point d'en oublier le temps qui filait à une vitesse ahurissante. Non, pas d'imparfait. Aujourd'hui encore, il me fait le même effet. Et indéniablement, je me noie dans ses prunelles, je m'émerveille de la beauté de ses traits, du charme de son visage. Mon appréhension se transforme en désir, un désir fulgurant, puis en haine. Cet homme, il m'a défigurée, tant physiquement que mentalement. Il a fait de moi une pauvre victime soumise à sa propre dépendance, et de cela, je ne saurais indéniablement pas lui pardonner. Adieu, doux désir, agréables souvenirs, c'est dans le tourbillon amer de la rancœur que je me perds. « Je suis là pour le boulot. Je ne fais que mon boulot, et je pars. Inutile de me parler d'autre chose, je ne te connais pas. » Préambule énoncé avec hargne, je m'avance, incapable de contrôler le tremblement de mes mains. Faites qu'il ne le remarque pas ! « Je recommence. Enchanté, je suis Opium Blackwood. C'est moi qui vais vous interviewer aujourd'hui. » Je lui tends la main, souriante, persuadée que je suis assez bonne actrice pour mimer l'indifférence. En omettant presque que c'est son métier, en oubliant quasiment que ce type, il m'a fréquenté et aimé deux ans, que ce mec, bien que je le haïsse, me connait surement mieux que moi même. Inutile d'essayer de lui mentir. Je le sens, alors que mes mains tremblent toujours.
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MessageSujet: Re: presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément.   presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. Icon_minitimeMar 12 Juin - 22:27


opium et presley
∞ ' soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. '


« Because when we are hooked, even if that hurts... Sometimes that even more hurts to pick up.. »



Une année formidable se terminait pour moi, oui pour la plupart des personnes qui m’entouraient il n’y avait aucun changement qui se profilait, juste l’été, le soleil, la plage et des dizaines de nouvelles personnes à rencontrer en plus de voyager un peu partout dans le monde. Voilà comment aurait pu être ma vie si je n’avais pas été animé par un désir tout autre, ma passion se devait d’être également ma carrière, j’avais pris cette décision très jeune et je ne le regrettais pas aujourd’hui. Pendant une dizaine de mois j’avais partagé le temps de vingt-deux nouveaux épisodes les aventures de mon personnage, ce dernier était haut en couleur et représentait tout ce que je n’étais pas capable de faire dans la vie, la sobriété, la joie de vivre que j’avais perdue depuis quelques mois, la simplicité… Des choses inconnues ou égarées depuis pas mal de temps. Hélas toutes les bonnes choses avaient une fin, toute l’équipe de cette magnifique série était à présent en vacances, je n’allais pas avoir besoin de retourner à New-York avant début septembre pour reprendre le tournage de la prochaine saison, la troisième au total et surement pas la dernière. En attendant je ne comptais pas profiter de mes vacances pour chômer, je me présentais en effet à des castings pour faire des petites apparitions dans plusieurs grands films histoire de me faire un nom pour quelque chose d’autre que cette série pour adolescent que j’adorais, oui et je n’oubliais pas non plus la promotion qu’on m’imposait pour pas que les fans ne passent à autre chose pendant l’été. L’un de mes vœux s’était pourtant exaucé grâce à ce marathon d’interviews en perspective. On m’offrait la possibilité de la revoir, de m’imprégner de son parfum, de me perdre dans ses beaux yeux verts. Le bonheur quoi !

Mon producteur s’était chargé de régler tous les détails les uns après les autres pour me permettre de ne pas faire tout le boulot, moi ce que l’on me demandait aujourd’hui c’était tout simplement de poser mon cul dans un putain de fauteuil, de siffler une fois ou deux les gorilles de la réception pour leur demander de m’apporter de l’eau et de répondre à quelques questions en m’offrant le luxe de faire ma diva si une question ne me plaisait pas. Aujourd’hui Opium n’était pas la seule journaliste que je rencontrais, non, mais elle avait le malheur d’être la dernière de la journée ce qui pouvait me permettre de passer plus de temps avec elle. Oui, enfin c’est ce que j’espérais puisqu’elle m’avait laissé tomber. Je savais très bien que j’avais des torts, si je n’étais pas devenu alcoolique peut-être que je ne lui aurais pas frappé sur la gueule au point d’être à deux doigts de l’envoyer à l’hôpital mais vivre dans les regrets ne m’aidait pas, je m’y refusais. Savoir tirer les leçons des erreurs du passé, telle était ma nouvelle philosophie de vie à présent.

A quelques minutes d’entrer en scène pour la dernière fois de la journée je me surprenais à ressentir un sentiment de stresse, j’étais stressé à l’idée de la revoir, comment l’accueillir ? Que dire ? Que faire pour la convaincre de me laisser une nouvelle chance car oui, malgré tout je voulais la séduire, lui prouver que j’étais toujours l’homme qu’elle avait rencontré deux ans en arrière lors d’une interview pour le pilot de cette même série qu’elle allait abordée aujourd’hui. Je faisais des efforts pour réduire ma consommation d’alcool, je tenais même étonnamment bien le coup, voilà trois jours que je n’avais pas bu une seule petite goutte d’alcool, je tournais à l’eau et au coca même si parfois je mourais d’envie de sauter sur une petite bouteille de vin. Ce qui me faisait tenir était très simple, j’imaginais ce qu’aurait pu être la vie avec Opium sans cette passion meurtrière pour l’alcool, est-ce qu’elle m’aurait offert le plus beau cadeau au monde, des enfants ? L’image de moi en train de lui taper dessus me permettait de me rebooster, le changement arrivait, je devais me convaincre de cette capacité à aller de l’avant.

Confortablement installé sur l’un des canapés de ce grand hôtel dans lequel je n’avais jamais eu la décence de prendre une chambre j’attendais patiemment que la jolie blonde ne se décide à me rejoindre, je me doutais qu’elle allait être hostile mais je ne pensais pas qu’elle le serait à ce point, en arrivant je me plongeais tout de suite dans son regard mon cœur battant la chamade, je passais instinctivement une main contre mon torse comme si cette petit pression allait calmer ce dernier mais rien à faire. Je ne pouvais contenir un petit sourire, la revoir était plus qu’une chance, c’était un cadeau comme il n’y en avait plus à mes yeux. « Je suis là pour le boulot. Je ne fais que mon boulot, et je pars. Inutile de me parler d'autre chose, je ne te connais pas. » Autant vous dire qu’il n’y avait pas plus cash comme introduction, je perdais rapidement le sourire tentant néanmoins de ne pas me démonter. « Très bien… Je ne te dirais pas que tu m’as manqué dans ce cas… Même si c’est la stricte vérité ! » Je soupirais ouvrant ma petite bouteille de coca pour boire une gorgée, je me devais de ne pas avoir la gorge sèche pour mener à bien cette interview. « Je recommence. Enchanté, je suis Opium Blackwood. C'est moi qui vais vous interviewer aujourd'hui. » Je tentais de me convaincre qu’elle était une bonne actrice mais ce n’était vraiment pas le cas, tendant la main je lui serrais avec douceur et tendresse la sienne ne me gênant pas pour être à la limite du sensuel en lui caressant le bout des doigts. « Enchanté… Je suis prêt pour tes questions… » Je lui adressais un regard charmeur me laissant retomber sur l’un des canapés.



Dernière édition par E. Presley Osborne le Mer 13 Juin - 9:13, édité 1 fois
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E. Opium-N. Blackwood

E. Opium-N. Blackwood

◭ messages : 24
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MessageSujet: Re: presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément.   presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. Icon_minitimeMer 13 Juin - 8:02


opium blackwood et presley osborne
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« Because when we are hooked, even if that hurts... Sometimes that even more hurts to pick up.. »



Il est dans son élément, le sourire aux lèvres. Nul crainte, nulle appréhension ne se dégage de lui, et alors, je me sens pitoyable. Alors que mes mains tremblent à sa vue, alors que mon regard se plonge dans le sien sans savoir trouver de sortie à ce délectable labyrinthe dans lequel je m'enfonce, lui est parfaitement à son aise. Il se permet des regards langoureux, une légère caresse sur le bout de mes doigts, il peut rester désespérément le même homme séducteur que j'ai rencontré lors de notre première interview. En y songeant, c'est ainsi que nous nous sommes rencontrés. Pour la première fois, je l'interviewais. A cette époque, je n'avais pas à me soucier du moindre stress ou de la moindre crainte, c'était devenu naturel pour moi de jouer de mes charmes pour obtenir quelques informations capitales pour mon journal. Presley n'avait pas résisté. Et voilà où nous en sommes, aujourd'hui. Lui, condamné à m'avouer que je lui ai manqué -foutaises !- et moi, incapable même de regarder son visage. Et c'est la tête basse que je m'installe face à lui, mon carnet de questions dans la main, mon microphone dans l'autre, afin d'enregistrer ce qui sera plus tard couché sur le papier. Foutu job.. !

C'est un regard réprobateur que je glisse sur lui alors que j'entends avec énervement ce tutoiement vriller mes tympans. Comment ose-t-il ? Je lui ai dis vouloir faire comme si jamais rien ne s'était passé, et lui vient me tutoyer aussi allégrement, me caresser la main d'une tendresse, me jeter le regard du séducteur compétent qu'il a toujours su être, et qui lui correspond si bien. Pourtant, je résiste. Mon impassibilité est devenue un masque sur mon visage, et je ne tolérerais pas qu'il ne s'effrite. Plus rien ne doit transparaître dans un regard langoureux ou dans un sourire déplacé, il me faut rester reporter, la grande journaliste que je me targue d'être. Je ne lui offrirais pas la victoire d'un abandon trop facile, c'est hors de question. Ma fierté le refuse et je ne lui céderais pas mon égo. Et puis quoi, encore ?

« Dans cette série, vous êtes la personne la plus joyeuse, et la plus simple ; celle a qui tout le monde peut s'identifier. Est-ce difficile de jouer pareil personnage ?. » Cette question peine à traverser la barrière de mes lèvres mais, enfin, je réussis à la formuler à peu près correctement. Néanmoins, tout cela ressemble de près ou de loin à une lapidation publique, et je me sens honteusement humiliée. C'est cauchemardesque. Une pitoyable comédie dont je suis la victime. Je tente tant bien que mal de garder ce rôle qui me sied à merveilles, de ne pas me laisser happer par les méandres des sentiments et de la rancoeur, et c'est pourtant lui qui m'y ramène, avec ce sourire figé sur son visage, détestable d'hypocrisie, et ce regard langoureux qu'il m'offre, doux reflet de tous ceux auxquels j'avais le droit, auparavant. Cette époque est entièrement révolue, j'en ai conscience, mais le voir ainsi jouer avec mes sentiments me révulse, me hante, me détruit à petits feux. Il s'amuse. Je le hais. « Okey, ça va pas être possible. Tu sais bien que c'est compliqué, déjà, alors n'empire pas les choses. Vire moi ce sourire de ton visage, t'es un acteur, tu dois bien pouvoir le faire ! Mime l'indifférence, la tristesse, ce que tu veux, mais pas ce contentement foireux qui m'insulte. » Mon ton s'est envolé, alors que je crie presque.
Dans la salle, nous sommes seuls. Certes, quelques larbins sont prêts à intervenir si la star exige une boisson, un massage, ou autre caprices de diva, mais il n'y a personne d'autre avec nous. En quelques secondes, je me sens pourtant emprisonnée de son regard, incapable de laisser la colère me gagner. Le désir la pourchasse, l'envie la happe, et mon corps est partagé. Partagé entre le besoin de fuir, très vite, afin de ne pas y laisser mon âme, et celui de le prendre dans mes bras et de goûter à nouveau la chaleur de sa peau et la douceur de ses baisers. Non. Résister. Je baisse les yeux, les porte sur mon carnet. Il ne verra pas la flamme qui y a élu domicile. « Alors, est-ce difficile ? » Interview. Je suis là pour ça, et je la ménerais à bien.
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MessageSujet: Re: presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément.   presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. Icon_minitimeMer 13 Juin - 9:48


opium et presley
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« Because when we are hooked, even if that hurts... Sometimes that even more hurts to pick up.. »



Installé sur un canapé qui, je n’en doutais pas serait prochainement mis aux enchères ou je ne sais quoi juste parce que j’aurais eu la décence d’y poser mon cul pendant une ou deux heures je pouvais paraitre à l’aise, j’étais dans mon élément, depuis que j’avais été propulsé sur le devant de la scène à l’aide de cette série j’avais dû m’habituer à tout ce que je considérais comme de la « paperasse » pour un acteur, les avant-premières, les interviews, les shootings et honnêtement je ne m’en plaignais pas, je savais bien qu’il y avait quelques inconvénients au niveau de la liberté lorsqu’on devenait une star mise en avant par une chaine qui se devait d’augmenter les audiences pour faire rentrer davantage d’argent. Oui, j’étais à l’aise au niveau de l’interview en cette fin d’après-midi mais croyez-moi, une petite boule au ventre m’était apparue dès qu’elle était entrée dans la pièce, elle était si belle, si naturelle, si attirante, si parfaite. J’étais pourtant face à un mur blindé, il n’y avait aucun moyen de lui arracher ne serais-ce qu’un sentiment pour raviver cette flamme qui ne s’était jamais éteinte en moi, la passion des premiers jours était toujours présente sauf qu’elle avait été trainée dans la boue à cause de l’alcool, au fond j’espérais qu’elle remarquerait les premiers efforts que je faisais au niveau de ce même alcool, je n’en buvais pas alors qu’il y a quelques mois j’aurais eu au moins deux bouteilles de champagne à disposition. Je prenais une nouvelle gorgée de ma petite bouteille de coca, cette boisson était devenue ma meilleure amie.

Je pouvais sentir le feu qui sortait de son regard au moment où j’avais osé la tutoyer, j’avais été stupide de penser qu’elle ne le prendrait pas pour elle parce qu’il n’y avait vraiment rien de personnel pour le coup. Je ne me prenais pas non plus pour une diva en me permettant de tutoyer les gens, non parce qu’on pouvait m’appeler par mon prénom, me tutoyer également mais je refusais le vouvoiement. Prendre cinquante années en une interview ça ne m’intéressait pas et puis j’espérais être aussi accessible que mon personnage, je signais des autographes, je prenais des photos et j’acceptais même d’accorder des interviews gratuites, je ne voyais pas l’intérêt de parler juste pour l’argent. Si elle avait eu un fusil ou un couteau sous la main j’étais presque persuadé qu’elle n’aurait pas hésité avant de me poignarder, elle me haïssait… Le pire dans cette histoire c’est que je la comprenais et que je l’approuvais, j’avais été le pire des enculés avec elle et je payais le prix des pots cassés aujourd’hui.

« Dans cette série, vous êtes la personne la plus joyeuse, et la plus simple ; celle à qui tout le monde peut s'identifier. Est-ce difficile de jouer pareil personnage ? » Je souriais amusé, je ne saurais dire si elle avait tenté de m’envoyer un pic en me faisant comprendre que je n’étais pas quelqu’un de simple et je m’en fichais, si elle me détestait ça prouvait que j’avais encore un minimum d’intérêt à ses yeux et je préférais ça à de l’ignorance. Comme pour chacune des questions qu’on me posait je répondais du tac au tac, la langue de bois je ne connaissais pas. « Jouer un tel personnage n’a rien de très difficile, je ne pense pas être une diva comme certaines autres stars, j’ai vécu dans la simplicité étant plus jeune et je pense vivre très simplement en dehors des plateaux de tournage… Ce n’est pas un rôle de composition, l’humour de mon personnage est également le mien à quelques répliques près… » Je lui adressais un nouveau sourire tendre, putain mais pourquoi est-ce que je n’arrivais pas à me la sortir de la tête ? L’amour rendait fou mais je ne pensais pas qu’il avait le même effet que l’alcool, il rendait dépendant et je n’avais même pas envie de me battre contre cette dépendance. Lorsqu’elle me regardait autrefois j’avais l’impression d’être l’homme parfait, à présent je ne pouvais que ressentir la haine qu’elle me portait dans ses yeux. « Okey, ça va pas être possible. Tu sais bien que c'est compliqué, déjà, alors n'empire pas les choses. Vire moi ce sourire de ton visage, t'es un acteur, tu dois bien pouvoir le faire ! Mime l'indifférence, la tristesse, ce que tu veux, mais pas ce contentement foireux qui m'insulte. » Je retrouvais la fille que j’avais rencontrée deux ans en arrière, elle ne se laissait pas faire, avait un gros caractère mais c’est ce qui la rendait aussi attirante, je ressentais comme une aiguille qui se baladait dans mes organes vitaux, malgré ce plaisir à voir qu’elle réagissait j’étais blessé, je n’aimais pas notre nouvelle relation. « Désolé mais ça ne va pas être possible, je me refuse à mimer la tristesse, la joie ou autre chose… Et excuses-moi de ne pas pouvoir effacer de mon esprit les deux magnifiques années qu’on a passé ensemble. » Je la regardais restant calme, je faisais beaucoup d’efforts pour ne plus me mettre en colère et l’alcool qui n’était plus trop présent dans mon sang dernièrement m’aidait beaucoup. Je n’étais pas quelqu’un de rageur sans ça. « Alors, est-ce difficile ? » J’avais déjà plus ou moins répondu à la question du coup je préférais mettre les pieds dans le plat. « Vivre sans la femme que j’aime c’est plus que difficile, c’est la pire chose qui me soit arrivée ! »

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E. Opium-N. Blackwood

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MessageSujet: Re: presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément.   presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. Icon_minitimeMer 13 Juin - 16:20


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« Because when we are hooked, even if that hurts... Sometimes that even more hurts to pick up.. »



Dans son regard, je peux encore lire la violence. Peut-être (non, sans doute) n'est-ce encore qu'une frasque de mon esprit malade, mais je le revois vivement me frapper lorsqu'il rentrait à la maison trop alcoolisé ou dans un état de mauvaise humeur avancée. Je sens encore cette main frapper fortement mon visage, sans la moindre considération pour mes marques d'attention et de tendresse. Au départ, je dois l'avouer, ce côté macho et dangereux m'a séduite, m'a attiré, et je n'ai jamais caché l'affection particulière que j'adresse aux 'bad boy' comme on les appelle dans le milieu. Pourtant, j'ai été punie de cette lâcheté et de cet amour aveugle aux mauvaises personnes. Instinctivement, je me suis jurée de ne plus me laisser happer par le plaisir du danger, par l'excitation de l'interdit, et ce n'est pas lui qui y parviendra. Pas même avec ce visage frôlant nonchalamment la perfection, ni avec ce regard trépignant d'un amour que je ne peux nier. Cela ne fait aucun doute, cet homme m'aime encore. Et moi, pauvre femme naïve, je ne comprends pas une telle affection. Après tout, je l'ai lâché, je l'ai abandonné et j'ai fui devant la difficulté que représentait notre 'couple' atypique, je n'ai pas su supporter toutes ses frasques et sautes d'humeur et je n'ai même pas véritablement pris la peine de lui en parler. D'instinct, j'avais imaginé quelques rancœurs dans son coeur. Pourtant, ce regard dont il me couve allégrement me torture, me rappelle tous les bons instincts qui forment le doux cocon de nos souvenirs intacts, me trouble de la pire des manières. J'ai peur. Peur de me laisser sombrer de nouveau dans une partie sombre de mon existence que je veux voir enterrée à jamais.

Être honnête.. L'honnêteté a toujours été une vertu que je loue fidèlement, et probablement le sait-il. Malgré ma rancœur contre lui, je ne peux nier le fait qu'il soit sans doute l'être sur cette terre qui me connaissait le mieux, et espérer le tromper n'était qu'une douce illusion dont je me berçais. Une illusion inutile et éphémère. Qui n'avait pour but que de me rassurer, et non de tâcher de le berner. Jamais je ne pourrais y parvenir. Il sait lire dans mon regard mieux que quiconque, probablement encore aujourd'hui, et connait les intonations que prend ma voix lorsque c'est le mensonge qui franchit le barrage de mes lèvres. Je ne peux rien lui cacher. Ce type a partagé deux ans de ma vie, il m'a initié au bonheur de l'Amour, et je lui en suis toute autant reconnaissante qu' honteusement aigrie. Après tout, il m'en a fait voir les bons comme les mauvais côtés. Et je me serais bien passée de ses derniers.. Lorsque l'amour, de passionné, devient brutal et douloureux, lorsqu'il bouleverse corps et âme pour s'enchaîner au lit d'une haine sauvage.

Il est beau. Il est odieusement beau, et je me perds dans son regard alors que la haine s'empare de mon corps et que mes paroles s'emportent. Il fait naître des frissons dans le bas de mon dos sans même avoir à me frôler, et mon trouble s'accentue alors que je crains qu'il s'en aperçoive. Peur stupide, c'est parfaitement impossible. Pourtant, ma naïveté semble accentuée par sa présence, et mon âme prend une toute autre tournure. Je revois nos nuits passionnées et agitées passées dans les chambres d'hôtels luxurieuses, un interdit et une excitation rendus éternels par la chance qui me secouait alors. Moi, pauvre petite journaliste débutante, dans les bras d'une super-star. Toutes les midinettes enviaient mon simple visage, sans parler de ce corps parfait qui faisait ma fierté. Et je goûtais plus encore au bonheur en sachant que bien d'autres auraient tué pour prendre ma place. Il n'y avait néanmoins pas besoin de ça et Presley, de tout temps et probablement pour toujours, m'attire plus que je le voudrais. Il faudrait être fou et aveugle pour ne pas s'en rendre compte. Littéralement, je le dévore du regard, alors que je rêve de ne laisser transparaître que ma colère. Une colère bien véritable, et non factice, qui se laisse toutefois quelque peu doubler par un désir palpable. Injustice ! Pourquoi ce visage, pourquoi ce regard plongé dans le mien ? Je suis une femme tellement faible.. Et une fois de plus, il me rappelle à quel point je le suis. Cet homme est ma plus grosse fragilité.. Et dieu que c'est bon !

Une fois de plus, il se joue de moi. Je le vois se lever, incapable de faire le moindre mouvement pour m'éloigner de cette attraction qui me cloue littéralement au sol. Je l’oppresse s'approcher, sans peur ni sans honte, avec cette indécence qui lui est propre et que je trouve si séduisante. Je le sens s'emparer de ma bouche, comme si elle lui était due, que jamais elle ne pourrait se passer de ses lèvres, et comme en repose positif à cette pensée, je me laisse faire. Non, pire encore ! Je lie ma langue à la sienne, je prends du plaisir dans un baiser que j'aurais du écourter le plus possible. Ma réaction aurait du être celle de le pousser, quitte à le blesser, de hurler toute ma colère. Au lieu de ça, je n'ai été capable que de lui prouver que j'éprouve toujours, non des sentiments, mais au moins du désir pour lui. Il n'en faut pas plus pour décupler sa fierté. Je le sais, je l'ai toujours su. Et pourtant.. Quelle folle j'ai été ! Quelle petite idiote ! « Tu.. je ... » je bafouille, c'est pitoyable. Tâchant de reprendre contenance, je passe ma main dans mes cheveux, comme pour m'assurer de leur perfection. « C'était quoi ça ? Tu veux te prouver que tu me laisses pas insensible ? Soit, si c'est ça, t'es content, mais ça ne change absolument rien. Je ne te crois pas, un homme comme toi ne peut pas changer, ne changera jamais. Tu as eu ta chance, c'est terminé. » Un peu brusque. Il vaut bien ça. Alors, je me rassois face à lui, je rallume mon microphone. C'est la journaliste qui prend le relai. La femme à déjà bien trop souffert..


Dernière édition par E. Opium-N. Blackwood le Mar 19 Juin - 20:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément.   presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. Icon_minitimeMer 13 Juin - 17:44


opium et presley
∞ ' soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. '


« Because when we are hooked, even if that hurts... Sometimes that even more hurts to pick up.. »



Si nous étions tous les deux assis autour de cette petite table d’hôtel c’était pour le travail et personne ne pourrait contredire mes paroles, j’aurais aimé avoir cette petite impression qu’elle vibrait encore lorsqu’elle pensait à moi, qu’elle gardait quelques bons souvenirs de deux années de passion parce qu’il y avait eu une longue période pendant laquelle j’avais été le meilleur des petits amis, au départ j’étais le mec idéal, elle était détestée par toutes mes groupies puis avec la pression était venue cette saloperie d’addiction, l’alcool était en quelque sorte devenu le personnage central de ma propre vie, je ne pensais plus par autre chose que par ma bouteille. C’est là que tout avait dégénéré et j’essayais de vivre avec cette étape de ma vie qui ne me rendait pas fier, depuis notre rupture j’aurais très bien pu me retrouver quelqu’un d’autre pour fouler le tapis rouge du festival de Cannes et toutes les autres grandes occasions mais je ne ressentais plus le besoin d’être accompagné si ce n’était pas Opium. Un vieux proverbe disait que c’était lorsqu’on perdait quelqu’un qu’on se rendait compte de son importance.

J’avais su répondre à sa première question sans manifester le moindre intérêt pour elle, je savais comment feindre l’indifférence, j’aurais pu avoir l’oscar pour cette catégorie si elle existait mais j’en doutais. Elle semblait soulagée, je ne comptais pas jouer au mec lourdingue qui remettait toujours la même chose sur le tapis, je ne comptais pas être cette personne faible qui s’apitoyait sur son sort, j’étais le seul fautif de cette histoire, elle avait pris la bonne décision en me quittant, qui sait ce que j’aurais pu lui faire tôt ou tard ? Son départ avait été l’électrochoc qu’il me manquait et je la bénissais chaque jour de cette occasion qu’elle m’avait laissée de devenir un homme différent, j’attendais patiemment d’en avoir définitivement terminé avec mes vieux démons pour mettre de l’argent et m’investir dans ce qui allait être LE combat de ma vie, la lutte contre l’alcoolisme. Je voulais me joindre à une association et inciter les gens à entrer en centre. Je n’avais pas besoin d’aller dans un endroit spécialisé parce que j’avais la volonté nécessaire et un objectif précis, récupérer Opium mais certains n’avaient plus rien et cet endroit était alors leur seul bouée de secours.

Notre petite rencontre, la seule depuis quelques mois aurait pu se poursuivre dans une ambiance plus agréable mais ma franchise m’avait rattrapée et j’étais devenu le fameux mec lourd que je ne voulais surtout pas être. Je ne savais pas comment me sortir de cette merde dans laquelle je m’étais mise tout seul, je sentais mon cœur s’emballer à chaque fois que je croisais le regard de ma petite blonde, comment pouvais-je passer une journée supplémentaire sans elle ? J’avais fait tout ce qui était possible et imaginable pour passer à autre chose, j’avais eu quelques conquêtes d’un soir mais la seule fille que j’imaginais dans mes bras lorsque je faisais l’amour c’était Opium. J’étais fou, fou d’amour pour elle et je me doutais qu’il n’y avait rien à faire pour la reconquérir, je ne m’avouais pas vaincu pour autant, j’avais besoin d’y croire pour m’en sortir. Elle coupait son microphone, notre petite entrevue s’annonçait cette fois-ci plus personnelle, nous entamions les choses sérieuses. « A quoi tu joues, tu m'expliques ? Ca t'amuse ? Non parce que si c'est le cas, je te laisserais jouer seul. » Je restais impassible, montrer mes sentiments ça n’avait jamais été mon fort jusqu’à maintenant. « Si être honnête envers toi est un jeu alors soit… Je joue ! » Je baissais la tête un instant, je me sentais tellement pitoyable et pourtant la route était encore bien longue. « C'est de ta faute tout ce qui arrive, de la tienne, uniquement de la tienne. C'est clair ? Pas la peine d'en parler pendant trois plombes, c'est terminé. Mais si une personne, ici, pouvait se permettre d'exposer le sujet, ce n'est surement pas toi. A ta place, je me la fermerais sagement. Compris ? » Je n’aurais pas dû l’écouter, je le savais et chacun des pics qu’elle me lançait m’avait excité, elle était si attirante lorsqu’elle s’énervait et se défoulait, j’étais calme mais je brûlais de désir pour elle. Je me levais également m’approchant d’elle pour faire quelque chose de beaucoup trop impulsif à mon goût, je prenais possession de ses lèvres sensuellement retrouvant quelque chose qui m’avait follement manqué depuis quelques mois, ma langue rejoignait rapidement celle d’Opium. Le plaisir était de courte durée puisque je reculais pour me rassoir sur ce canapé. « Je… Je t’aime c’est tout ! Blâmes moi autant que tu veux, je sais que je suis le fautif dans cette histoire mais je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour te prouver que j’ai changé, que je vais changer ! » Je n’avais jamais été aussi sincère.


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E. Opium-N. Blackwood

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MessageSujet: Re: presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément.   presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. Icon_minitimeMar 19 Juin - 20:15


opium blackwood et presley osborne
∞ ' soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. '


« Because when we are hooked, even if that hurts... Sometimes that even more hurts to pick up.. »



Dans son regard, je peux encore lire la violence. Peut-être (non, sans doute) n'est-ce encore qu'une frasque de mon esprit malade, mais je le revois vivement me frapper lorsqu'il rentrait à la maison trop alcoolisé ou dans un état de mauvaise humeur avancée. Je sens encore cette main frapper fortement mon visage, sans la moindre considération pour mes marques d'attention et de tendresse. Au départ, je dois l'avouer, ce côté macho et dangereux m'a séduite, m'a attiré, et je n'ai jamais caché l'affection particulière que j'adresse aux 'bad boy' comme on les appelle dans le milieu. Pourtant, j'ai été punie de cette lâcheté et de cet amour aveugle aux mauvaises personnes. Instinctivement, je me suis jurée de ne plus me laisser happer par le plaisir du danger, par l'excitation de l'interdit, et ce n'est pas lui qui y parviendra. Pas même avec ce visage frôlant nonchalamment la perfection, ni avec ce regard trépignant d'un amour que je ne peux nier. Cela ne fait aucun doute, cet homme m'aime encore. Et moi, pauvre femme naïve, je ne comprends pas une telle affection. Après tout, je l'ai lâché, je l'ai abandonné et j'ai fui devant la difficulté que représentait notre 'couple' atypique, je n'ai pas su supporter toutes ses frasques et sautes d'humeur et je n'ai même pas véritablement pris la peine de lui en parler. D'instinct, j'avais imaginé quelques rancœurs dans son coeur. Pourtant, ce regard dont il me couve allégrement me torture, me rappelle tous les bons instincts qui forment le doux cocon de nos souvenirs intacts, me trouble de la pire des manières. J'ai peur. Peur de me laisser sombrer de nouveau dans une partie sombre de mon existence que je veux voir enterrée à jamais.

Être honnête.. L'honnêteté a toujours été une vertu que je loue fidèlement, et probablement le sait-il. Malgré ma rancœur contre lui, je ne peux nier le fait qu'il soit sans doute l'être sur cette terre qui me connaissait le mieux, et espérer le tromper n'était qu'une douce illusion dont je me berçais. Une illusion inutile et éphémère. Qui n'avait pour but que de me rassurer, et non de tâcher de le berner. Jamais je ne pourrais y parvenir. Il sait lire dans mon regard mieux que quiconque, probablement encore aujourd'hui, et connait les intonations que prend ma voix lorsque c'est le mensonge qui franchit le barrage de mes lèvres. Je ne peux rien lui cacher. Ce type a partagé deux ans de ma vie, il m'a initié au bonheur de l'Amour, et je lui en suis toute autant reconnaissante qu' honteusement aigrie. Après tout, il m'en a fait voir les bons comme les mauvais côtés. Et je me serais bien passée de ses derniers.. Lorsque l'amour, de passionné, devient brutal et douloureux, lorsqu'il bouleverse corps et âme pour s'enchaîner au lit d'une haine sauvage.

Il est beau. Il est odieusement beau, et je me perds dans son regard alors que la haine s'empare de mon corps et que mes paroles s'emportent. Il fait naître des frissons dans le bas de mon dos sans même avoir à me frôler, et mon trouble s'accentue alors que je crains qu'il s'en aperçoive. Peur stupide, c'est parfaitement impossible. Pourtant, ma naïveté semble accentuée par sa présence, et mon âme prend une toute autre tournure. Je revois nos nuits passionnées et agitées passées dans les chambres d'hôtels luxurieuses, un interdit et une excitation rendus éternels par la chance qui me secouait alors. Moi, pauvre petite journaliste débutante, dans les bras d'une super-star. Toutes les midinettes enviaient mon simple visage, sans parler de ce corps parfait qui faisait ma fierté. Et je goûtais plus encore au bonheur en sachant que bien d'autres auraient tué pour prendre ma place. Il n'y avait néanmoins pas besoin de ça et Presley, de tout temps et probablement pour toujours, m'attire plus que je le voudrais. Il faudrait être fou et aveugle pour ne pas s'en rendre compte. Littéralement, je le dévore du regard, alors que je rêve de ne laisser transparaître que ma colère. Une colère bien véritable, et non factice, qui se laisse toutefois quelque peu doubler par un désir palpable. Injustice ! Pourquoi ce visage, pourquoi ce regard plongé dans le mien ? Je suis une femme tellement faible.. Et une fois de plus, il me rappelle à quel point je le suis. Cet homme est ma plus grosse fragilité.. Et dieu que c'est bon !

Une fois de plus, il se joue de moi. Je le vois se lever, incapable de faire le moindre mouvement pour m'éloigner de cette attraction qui me cloue littéralement au sol. Je l’oppresse s'approcher, sans peur ni sans honte, avec cette indécence qui lui est propre et que je trouve si séduisante. Je le sens s'emparer de ma bouche, comme si elle lui était due, que jamais elle ne pourrait se passer de ses lèvres, et comme en repose positif à cette pensée, je me laisse faire. Non, pire encore ! Je lie ma langue à la sienne, je prends du plaisir dans un baiser que j'aurais du écourter le plus possible. Ma réaction aurait du être celle de le pousser, quitte à le blesser, de hurler toute ma colère. Au lieu de ça, je n'ai été capable que de lui prouver que j'éprouve toujours, non des sentiments, mais au moins du désir pour lui. Il n'en faut pas plus pour décupler sa fierté. Je le sais, je l'ai toujours su. Et pourtant.. Quelle folle j'ai été ! Quelle petite idiote ! « Tu.. je ... » je bafouille, c'est pitoyable. Tâchant de reprendre contenance, je passe ma main dans mes cheveux, comme pour m'assurer de leur perfection. « C'était quoi ça ? Tu veux te prouver que tu me laisses pas insensible ? Soit, si c'est ça, t'es content, mais ça ne change absolument rien. Je ne te crois pas, un homme comme toi ne peut pas changer, ne changera jamais. Tu as eu ta chance, c'est terminé. » Un peu brusque. Il vaut bien ça. Alors, je me rassois face à lui, je rallume mon microphone. C'est la journaliste qui prend le relai. La femme à déjà bien trop souffert..
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MessageSujet: Re: presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément.   presley ∞ soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. Icon_minitime

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