« En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux. »

C’est en se levant du bon pied, que cette jolie blonde va passer la journée dans son hôtel. Cela fait maintenant deux ans qu’elle entretient cette endroit du mieux qu’elle pouvait. Elle avait du mal à gérer certaines choses, mais à vrais dire la plupart du temps elle s’en sortait plutôt bien. Une cliente avait été très heureuse de son séjour dans cette hôtel et Cally fut plutôt heureuse de voir que la clientèle se plaisait dans cette hôtel quatre étoile. Le « Started » est un hôtel qui a été fondé dans l’année 1900. Il date d’un bon bout de temps et il a toujours été soigneusement occupé par des personnes aux moyens financier assez élevé. A la base, Cally voulait ouvrir sa propose entreprise de cosmétique, mais un homme est venu lui proposé la direction de ce fameux hôtel qui marche très bien. Et donc, elle avait gentiment accepté cette magnifique propositions qu’on a pas tous les jours.

Récemment, Cally n’a pas mal songé à revoir Jackson. Son premier grand amour, celui qu’elle aime toujours à l’heure actuelle. Le père de sa fille de quatre ans et demi. Callioppe est en pleine mise à l’épreuve pour savoir si elle est apte à s’occuper de sa fille. On sait tous qu’elle l’ai, mais malheureusement elle n’a pas encore tout à fait la volonté de le faire, de plus elle aimerait que les choses s’arrangent avec le père de Lucy. Alors elle a eu une petite idée, se faire passer pour la gérante du Ranch Henley qui est à quelques kilomètres de chez lui et assez loin de chez elle. Elle contact le jeune homme, se faisant passer pour cette fameuse Rebecca. Pourquoi faisait-elle tout ça ? Certainement parce que si elle lui annonce que c’est Cally il ne viendrait pas la voir. Du moins, c’Est-ce qu’elle imaginait. Après avoir raccroché, elle se rend sur les lieux avec sa Golf grise. Elle s’arrête au bord d’une route montagnarde, assez jolie comme endroit. Elle mit sa voiture à l’abris de la vue de la route et elle s’installe sur une table à pique-nique pour admirer les passants, mais surtout pour attendre Jackson. Entre temps, elle en profite pour mettre une énorme bout de verre sur le sol afin qu’il ne manque pas à crevé un pneu. Et là, elle se mettrait en avant pour lui adresser la parole. Ce n’est qu’une bonne demi-heure après qu’elle se rend compte que cet bagnole venait de crevé un de ses pneus. La jolie blonde reconnu son ex-petit ami. Elle s’approcha à petit pas, il était énervée, ça se sentait. « Salut … » souffla-t-elle à voix basse. Elle est heureuse de le revoir, mais elle avait du mal à se dire que tout s’arrangerait entre temps rien qu’en cette belle journée ensoleillé. C’était loin d’être aussi évident. Elle baissa un petit peu la tête, avant de la relever et de le regarder dans les yeux. « Je sais ce que tu penses. Qu’est-ce que je fous là ? Comment je peux être vivante alors que je suis censé être enterrer ? » termine-t-elle tout en croisant ses bras. Cally avait du mal à s’exprimer et à vrai dire, elle n’avait aucune idée par où elle pourrait commencer. La situation est assez gênante et compliqué pour elle. Il n’aurait sans doute aucune envie de lui parler, mais de toute façon il est bloqué ici avec elle.

Il attirait la poisse, c'était pas possible autrement. Jackson se retrouvait toujours dans des situations emmerdantes. Pourtant en se levant ce matin, excepté l'horrible cauchemar, il pensai sincèrement que cette journée serait sympa. Il allait déguster des vins, conclure en accord dont il avait le secret, retourner travailler, et passer la soirée avec Spencer et peut être même finir sa nuit chez Ruby. C'était un chouette projet jusqu’à que ce foutu pneu ne décide de crever. Se garant sur l'espace approprié, Jackson énuméra mentalement ce dont son coffre disposait. Il n'était pas vraiment sur d'avoir un cric sur lui. Son 4x4 est un modèle plutôt récent, le genre increvable d'après le vendeur. Les roues devaient faire le double d'une voiture classique, tout comme la carrosserie était imposante, un vrai monstre. Jackson aimait se sentir tout puissant dans sa voiture. Il aimait se dire qu'il pouvait prendre a route à n'importe quelle heure, dans n'importe quelle direction, son 4x4 pouvait le mener jusqu'au bout du monde. Mais apparemment, au milieu des montagnes, il avait décidé de s'octroyer une petite pause. L'humidité montagnarde était bien connue et Jackson eut soudain très envie d'une bière bien fraîche. Bien entendu, il n'avait pas prévu ce genre de problème et ne disposait que de sa sacoche et peut être d'un vieux paquet de gâteau sous le siège conducteur. Jackson regretta d'avoir mit un jean, celui-çi lui collant à la peau.

Une fois dehors, il chaussa ses lunettes de lunette et s'agenouilla devant sa roue. C'est à ce moment là qu'il sentit une présence dans son dos. En se retournant, il distingua d'abord une paire de jambes interminable puis un visage caché sous un attirail de fille de la campagne. Elle semblait être blonde au vu des mèches folles qui s'échappaient de son châle. Dans son malheur, il était tombé sur une bombe en guise d'assistante. C'est alors qu'elle lui dit ne pas être Rebecca Henley et qu'elle enleva ce qu'elle portait au niveau du visage. Jackson manqua de s'étrangler. Il reçu un coup dans le ventre, du moins c'est ce qu'il crut ressentir quand elle se montra à lui. Ses jambes, cette silhouette si parfaite ... Comment avait-il put passer à côté de ça ? Il était évident que seule Cally disposait d'autant de charisme et d'un corps si parfait. « Salut … » , dit-elle. Jackson se releva. Elle ne semblait pas jouer la fière. Pourquoi était-elle là ? Un regard plus loin et il aperçu une voiture dissimulé dans le peu de végétation qui se trouvait là. Un regard en arrière, et il remarqua le morceau de verre présent en travers de la route. « Rebecca Henley c'était toi, as vrai ? », lui répondit-il en guise de bonjour. Il en était certain, la présence de son ex ici et son appel étrange de ce matin ne pouvait être qu'une simple coïncidence. Il c'était fait piégé comme un bleu. Comme toujours, Cally avait eu un tour d'avance sur lui. « Je sais ce que tu penses. Qu’est-ce que je fous là ? Comment je peux être vivante alors que je suis censé être enterrer ? » . Jackson la regarda. Son regard était toujours aussi enivrant qu'autrefois. Ses cheveux semblaient plus long qu'autrefois et sa blondeur rappela à Jackson des souvenirs enfouit. Il s'écarta d'elle, croisant les bras à son tour, s'adossant à son 4x4.

« Bien joué, toujours aussi perspicace à ce que je vois. Si tu est venu me foutre en prison ou me tuer, je t'avertis, j'ai ce qu'il faut dans le coffre pour que tu meurs vraiment cette fois », la menaça t'il. Il n'avait pas grand chose à perdre. Il lui suffisait de l’assommer et de jeter son corps de l'autre côté de la barrière de protection. Le précipice se chargerait du reste. Il avait encore du mal qu'elle se trouvait devant lui, bien vivante. La dernière fois qu'il l'avait vu, il c'était longtemps demandé si il ne l'avait pas imaginé, tout simplement. Spencer lui avait assuré qu'il avait du faire erreur, qu'il était dans une période de surmenage à ce moment là et qu'il avait eut une simple hallucination. Pourtant, il était convaincu de l'avoir bien vu ce soir là, avec ce regard de démente et cette lame dans la man. Il avait croisé son regard que quelques secondes mais cela lui avait suffit pour la reconnaître, pour se rappeler d'elle et pour que sa souffrance se ravive. Il gardait encore un souvenir amer d'elle lui mettant une lame sous la gorge. Qu'était-elle venu faire ce soir là ? Pourquoi avoir voulu le tuer ? « Que ce que tu veux Cally ? »; demanda t'il en se massant les tempes. Il n'aurait jamais du se pointer à ce rendez-vous bidon, il aurait dut écouter sa conscience et flairé l'arnaque.

« En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux. »

La jeune femme fut radieuse de le revoir, même si les retrouvailles risque d’être assez mouvementée. Jackson aurait certainement préféré se passer de la revoir actuellement, il est surement plus tranquille sans elle. Sa va de soit. Malgré tout, elle est encore vivante et ça, pour un bon bout de temps. Jackson ne devait pas s’attendre à la revoir aussi vite, surtout sur cette route sinueuse et pleine de soucis. Un bout de verre par pu hasard ? Non. Cally l’avait fait exprès dans le but de pouvoir s’expliquer avec lui. A croire qu’elle n’avait pas assez de cran pour se rendre directement chez lui pour lui parler. Elle préférait jouer avec le feu en faisant faire n’importe quoi à ce beau brun qui ne devait pas s’attendre à ce qu’il ai un pneu crevé et une fausse convocation au Ranch Henley. « Rebecca Henley c'était toi, pas vrai ? » demandait-il afin d’être sur de ne pas être tomber dans le piège, malheureusement comme à chaque fois il se fait avoir. Cally est vraiment perspicace et elle a des idées vraiment farfelues parfois. En tout cas, c’est vraiment drôle comme situation, enfin pour Callioppe mais pas pour le jeune homme qui a autre chose à foutre que d’écouter les débilités que déballera la jolie blonde durant cette courte journée. « Qui voulais-tu que ce soit ? » dit-elle ironiquement pour lui montrer qu’elle a encore gagner. Enfin, c’était une façon de lui dire qu’il est toujours aussi débile pour croire à toutes ces choses, dorénavant il ferait mieux de réfléchir avant de se rendre sur les lieux d’une éventuelle convocation. En tout cas, elle est assez contente de le voir même si ce sentiment n’est pas réciproque. Elle lui sourit, ce sourire qui la tant fait ravager durant des mois. Un sourire dont il n’arrivait jamais à se passer. Cally était là pour le faire revivre et surtout pour lui présenter ses excuses, car elle aimerait avancer et ce n’est pas avec ce passé qu’elle y arriverait. A savoir qu’elle a fait tout ça pour le bien de son frère, son protecteur, son meilleur ami. Il est tout pour elle ! « Bien joué, toujours aussi perspicace à ce que je vois. Si tu est venu me foutre en prison ou me tuer, je t'avertis, j'ai ce qu'il faut dans le coffre pour que tu meurs vraiment cette fois » menaçait-il. La jolie blonde ricanait dans sa barbe. Elle le trouvait stupide de réagir d’une telle manière, même si les choses peuvent se comprendre. Malgré tout, il devrait s’exprimer autrement. « Arrêtes voir tes pauvres menaces. » dit-elle légèrement tout en le regardant fixement dans les yeux. Puis il s’écartait légèrement tout en s’adossant contre sa voiture les bras croisé. Callioppe s’approcha tout doucement pour être un peu plus près de lui, même si elle n’avait aucune attention de faire quoi que ce soit. Elle se contente de le regarder avec un regard de tristesse mélanger avec du bonheur. « Qu’est-ce que tu veux Cally ? » demandait-il. La question ne se posait même pas, il devait surement se douter qu’elle comptait tout faire sauf le tuer ou le mettre en prison, non c’est chose déjà faite. Elle se contente de le regarder en croisant les bras à son tour, l’envie d’une bière était présente pour elle aussi. Elle avait tout dans son coffre de voiture, mais elle n’avait aucune envie de lui en offrir une tant qu’elle ne lui aurait pas expliquer. « Je t’ai emmener là parce qu’il fallait que je te vois, que je te parles. » dit-elle à voix basse. Elle ne savait pas trop par quoi commencer, la situation lui est tellement dérangeante, qu’elle était toute gêner de devoir commencer la discussion. Il a peut-être des questions …

Si tous les fantômes lui ressemblait, Jackson voulait bien croire au paradis. Après tout, Cally avait le physique d'un ange. La blondeur de ses cheveux se reflétaient parfaitement au soleil, l'éclat doré lui donnant un air rassurant malgré ses méfaits. Sa peau était pâle mais sans lui donné un air maladif. Ses yeux, clair, rassuré, on lui aurait donné le bon dieu sans confession. N'importe qui ignorant qui elle était aurait donné coeur et âme pour la satisfaire. Un battement cil suffisait à lui faire confiance, à penser d'elle qu'elle était une femme de bonne famille, une innocente à la voix apaisante. Les femmes, par contre, devait voir en elle une rivale. Qui pouvait rivaliser avec elle ? Qui pouvait se vanter d'avoir des formes aussi généreuses sans paraître grosse ? D'avoir un visage aux traits si parfait sans avoir l’air d'une poupée Barbie ? Peu de femme. Mais Jackson le la voyait pas comme ça. Il savait que derrière ce visage si beau se trouvait une femme déterminé, une garce qui agissait pour ses seuls besoin. Derrière cette silhouette si attrayante se trouvait une menteuse hors pair, une manipulatrice sans nom. « Qui voulais-tu que ce soit ? » , siffla t'elle avec une réel provocation. Jackson grogna, mécontent de n'avoir rien vu dans cette stupide histoire de viticole. Son arrogance le fit bouillir mais il se contente de gronder à l'intérieur. Une bourrasque siffla près d'eux, faisant voler les cheveux de Cally et irradiant Jackson de son parfum à la fois léger et provocant.

Comment cette blonde incendiaire comptait-elle se débarrassé de lui ? Et surtout, comment l'avait elle retrouvé ? Il pensait pourtant se montré assez discret depuis son retour à Phoenix. Il avait fait profil bas, arettant définitivement ses magouilles et mettant derrière lui son passé de dealer et consommateur de drogues. Etait-ce le restaurant qui l'avait mit sur la voie ? Certainement, c'était la seule piste possible, la seule qui soit réellement valable. « Arrêtes voir tes pauvres menaces. », cracha t'elle, un sourire figée sur les lèvres. Elle s'approcha, assez pour qu'il distingue son expression de triomphe et pas assez pour qu'il puisse la repousser d'une main. « C'est marrant, parce que quand tu t'est assise sur moi une arme à la main, tu ne me menaçait pas peut être ? Non, bien sur, tu n'agis que pour le bien des autres, c'est bien connu. », ironisa t'il en la fixant droit dans les yeux. Il la trouvait gonflé de l'envoyer baladé alors qu'elle même ne c'était jamais gêné pour se jouer de lui. Mais ce coup-çi, il aurait l'avantage. Si elle décidais de se montrer violente et imprévisible, il serait plus fort. Après tout, dangereusement ou pas, Cally était une femme alors que Jackson était bien plus grand et costaud qu'elle. Il la dépassé d'une bonne tête et ses mains faisaient le double des siennes. Autrefois, il n'avait eut aucun mal à la soulever de terre pour la jeter sur le lit, sa taille svelte ne rivalisant pas avec la carrure imposante de Jackson.

« Je t’ai emmener là parce qu’il fallait que je te vois, que je te parles. », répondit-elle alors, sa voix baissant d'un octave. Il venait de remporter la première manche. Cally était une femme perspicace mais devant un élan surprise, elle se trouvait désarmé. En agissant de cette manière, Jackson se savait avantagé car il connaissait assez bien Cally pour la savoir peu fiable et souvent décalé. Il avait toujours trouvé ce côté fragile attirant mais son instabilité était à la fois dérangeante et effrayante. « Alors vas-y je t'écoute, parle puisque que tu m'as piégé dans ce trou paumé. Ça t'amuse de me faire tourner en bourrique ? Vas y Cally, parle, dis moi ce que j'ignore encore ! », gueula t'il en s'écartant brutalement de la voiture. Il fit quelques pas, passant ses mains noueuses à l'arrière de son crane, cherchant à calmer ses nerfs. Dans son dos, Cally semblait attendre qu'il se calme pour poursuivre. Un vent nouveau arriva dans leur direction, les surprenant par sa fraîcheur. Il savait que le temps dans les montagnes était totalement incontrôlable et surprenant. Il avait peur de se retrouver coincer ici ou alors de devoir demander à Cally de le conduire en ville, ce qui serait pire que le reste. Revenant vers elle, il chercha dans son regard ce qui l'avait tant hypnotisé toutes ces années. Qu'allait-elle lui dire ? Parlerait-elle de Lucy, leur fille ? Jackson était convaincu qu'elle ignorait qu'il était au courant. Après tout, elle avait choisit de lui taire cette information, pourtant capitale.

« En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux. »

Il était temps pour Cally de mettre les points sur les « i » avec Jackson. Les choses sont tellement compliqué actuellement, qu’elle aurait vraiment du mal à s’exprimer et éclaircir le fond de sa pensée à son cher ex-petit ami à la fois le père de sa fille, Lucy. Les choses risquerait de dégénéré sachant que Jackson ferait certainement n’importe quoi pour rayer la jolie blonde de sa vie. Mais il sait pertinemment que cela est impossible car dans le fond - il ne s’en rend pas encore compte - mais il tient à elle plus qu’il ne l’imagine et ceci est réciproque même si pour l’instant régne que guerre et haine entre ces deux jeunes gens. Chose à laquelle Cally aimerait remédier. C’est pour ça qu’elle a inventé tout un tas de tissu pour le faire venir à elle sans pour autant l’appeler d’elle-même, car on sait tous qu’il ne serait jamais venue. « C'est marrant, parce que quand tu t'est assise sur moi une arme à la main, tu ne me menaçait pas peut être ? Non, bien sur, tu n'agis que pour le bien des autres, c'est bien connu. » Un souvenir ressurgit des actes passés de la jeune femme. Cette dernière eu le souffle coupé en ayant compris qu’il l’avait vraiment remarqué, qu’il avait bien démarqué sa présence dans son appartement. Cally ne pensait pas qu’il aurait compris, même si dans le fond elle s’en est douter. Elle le regarde tout en faisait une légère grimace sachant qu’il venait de marquer un point. Cally est une femme assez méchante et qui n’hésiterait pas à remuer le couteau dans la plaie. « C’est bien connu en effet, tu es bien tombé dans le panneau ce soir-là. » répliqua-t-elle avant de mordre la lèvre inférieur tout en éclaircissant un sourire des plus ironiques. Elle avait beau lui faire du mal, à présent elle n’y pouvait plus rien. Jackson la cherche tout particulièrement et c’est une attitude que la jeune femme déteste amplement sur cette terre, surtout venant de ce jeune homme qu’elle a pas mal fréquenter dans le passé. Elle le connait assez bien pour savoir qu’il n’hésiterait pas à refaire surgir les démons du passé, surtout de son passé. Un an en prison à cause d’elle ça la pas mal surmené. Il a surement du réfléchir à un tas de trucs durant son enfermement dans une jolie prison. Et puis après tout, la vie en prison ne coute pas chère. Jackson commence à avoir les nerfs qui monte, la blondinette se recula aussitôt afin d’éviter de se prendre un coup. Bien que Jackson ne toucherait jamais une femme de sa vie, mais disons que Calliope la pas mal emmerder ces derniers-temps et qu’actuellement il serait capable du pire avec elle. « Alors vas-y je t'écoute, parle puisque que tu m'as piégé dans ce trou paumé. Ça t'amuse de me faire tourner en bourrique ? Vas y Cally, parle, dis moi ce que j'ignore encore ! » Très bonne question. Que ne sait-il déjà pas ? Hum … la raison pour laquelle elle s’est faire passé pour morte ? La raison du pourquoi elle n’a pas leur fille auprès d’elle ? En réalité, il sait à peu près tout ou du moins, ce qui lui viens à l’esprit à l’air de lui convenir. La jeune femme baissa légèrement les yeux sur le sol avant de le regarder. « J’imagine que tu en auras certainement rien à foutre, mais je me suis faite passer pour morte il y a quelques temps déjà. Tu as certainement du en entendre parler ? » expliqua-t-elle calmement, c'est par ça qu'elle allait commencer la conversation. « J’ai fais croire à mon décès pour fuir mon père. » termina-t-elle avant de le fixer droit dans les yeux. Qu’en aurait-il à foutre de ça ? C’est pas ça qui l’importe actuellement, mais certainement pourquoi elle l’a dénoncé à la police ce soir-là !  « Je ne voulais pas te dénoncé crois-moi, mais il le fallait. Mon frère est ma seule famille. » concluait-elle avant de se figer sur place. Elle ne devait plus rien dire si elle ne voulait pas remuer le couteau qu’elle lui avait déjà plantée dans le dos. Elle soupire et croisa les bras tout en le regardant assez intensément afin qu’il coopère et qu’ils discutent calmement comme des adultes responsable et mâture. Et non comme des enfants de quatre ans.

Il trouvait ça plus simple de la haïr. Dans le fond, haïr, c'est tellement plus facile. Quand on déteste quelqu'un, on voit en lui que ses mauvais côtés, ses défauts et on occulte le reste. On se focalise sur ce qui nous dérange, on oublie qu'il fut un temps, on appréciait cette personne. On ne cherche plus à plaire, simplement à rendre l'autre de mauvaise humeur, à lui rendre la monnaie de sa pièce. Quand on déteste quelqu'un, on trouve cela presque amusant de lui rendre la vie impossible, on cache ce qu'on ressent vraiment car la douleur permet d'avancer, la compassion, non. Jackson n'avait aucune compassion pour Cally. Il ne ressentait pas de pitié en la voyant. Elle n'avait pas l'air malade, au contraire, son ésprit vif semblait plus affûter qu'avant. Elle n'était pas maigre, elle ne faisait pas peur à voir. Au contraire, elle semblait bien se porter, ayant une allure des plus remarquable, une tenue impécable. Seul souci, son arrogance, cette manie d'hausser le ton, cette attitude hostile qu'elle avait toujours eut et qui semblait lui coller à la peau. Non, Jackson ne ressentait aucune pitié pour Cally, pas un soupçon de ressentiment pour la jeune femme. Mais la haine était bien présente et incroyablement coriace malgré les années passées. Il préféré la haïr, la voir comme une garce, c'était bien plus facile à gérer que ses sentiments contrariés qu'il avait pour elle depuis toujours.

Après tout, Jackson avait un don pour détester les gens, c'était comme une seconde nature. Il avait toujours eut du mal à se lier aux gens, se mettant volontairement de côté, n'aimant pas nouer de lien avec autrui. « C’est bien connu en effet, tu es bien tombé dans le panneau ce soir-là. », dit-elle, lançant sa réplique tel un serpent. Il la reconnaissait bien là. Brûlante, agressive. Mais ce côté là était irrésistiblement attirant, ce qui ne pouvait qu'agacer Jackson qui aurait préféré la trouver repoussante. « Pas tant que ça ... Tu devais tenir a moi pour m'épargner, non ? », demanda t'il, un brin amusé. En vérité, il n'avait jamais sut pourquoi elle c'était repartit ainsi, sans dire un mot, sans finir ce qu'elle avait commencé. Leurs regards c'étaient croisés une poignée de secondes, rendant leurs retrouvailles unique bien qu'innatendue. Elle l'avait fixé, comme si elle venait de tomber sur un revenant. Lui, par contre, pensait vraiment avoir trop abusé de la boisson ce soir là, sinon comment expliqué qu'une morte se soit retrouvé dans sa remise ? Il lui aurait bien couru après si il ne c'était pas retrouvé aussi con sur le moment. Elle avait filé à la vitesse de l'éclair, entretenant avec elle un mystère entier rendant Jackson fou de curiosité. Pendant des mois, ce souvenir l'avait rongé. Il ne passait pas un jour sans se demander ce qui c'était passé ce soir là, si c'était bien Cally qui c'était retrouvé à califourchon sur lui. Après tout, ignorant presque tout d'elle, pourquoi n'aurait-elle pas une jumelle caché ou alors une cousine lui ressemblant étrangement ? Aucune n'hypothèse n'était à enlever.

« J’imagine que tu en auras certainement rien à foutre, mais je me suis faite passer pour morte il y a quelques temps déjà. Tu as certainement du en entendre parler ? », dit-elle avec une voie étrangement calme malgré sa révélation choc. Il avait l’impression de se retrouver dans un film américain, une fiction en rien probable mais qui faisait un Audimat incroyable. Pourtant, Cally n'avait rien d'une actrice, du moins pas maintenant. Son regard était posé, sa voix mesuré, comme si elle avait répété ce texte une dizaine de fois. A qui d'autre avait-elle parlé de ça ? Qui d'autre savait qu'elle était encore en vie ? « Oui effectivement ... D'où ma surprise de te retrouver dans ma remise alors que tu étais censé croupir six pieds sous terre. », dit-il, la voix acerbe. « J'ai reçu une lettre d'une certaine Hélène Pratt, une interne. Elle disait qu'en cas de décès, tu lui avais demandé de m'en informer. », termina t'il. Il lui dit pas ce que cet aveux avait provoqué en lui, ni ce qu'il avait fait de la lettre. Il ne lui dit pas non plus qu'il avait appelé la clinique d'où émanait la lettre et qu'il avait eut cette fameuse Mme.Pratt au téléphone. C'est elle qui lui avait annoncé pour Lucy, pensant sincèrement que Jackson était au courant. Elle c'était alors excusé, ayant brisé le secret médicale mais Jackson lui assura que ce n'était pas sa faute : la seule coupable, c'était Cally.

« J’ai fais croire à mon décès pour fuir mon père. », enchaîna t'elle. Son père ? Le fuir ? Jackson avait un peu de mal à comprendre. Il ne comprenait pas à quel point le père de Cally avait put être dangereux pour que celle-çi s'oblige à disparaître. Il ne savait quasiment rien d'elle, si ce n'est qu'elle avait un frère et qu'il semblait prendre beaucoup de place dans sa vie. En vérité, Cally était une étrangère, un mystère et malgré ça, il était attiré par elle, et elle lui avait fait un enfant. « Je ne voulais pas te dénoncé crois-moi, mais il le fallait. Mon frère est ma seule famille. », termina t'elle, visiblement soulagé d'un poid. Il savait cela, elle lui avait déjà fait comprendre autrefois, quand elle été allait le chercher à sa sortie de prison. Il l'avait d'abord trouvé culotte de se pointer alors que c'était sa faute si il avait moisi en prison durant tout ce temps. Puis il lui avait trouvé du cran, car, contre toute attente, elle assumé son choix, elle avait sauvé son frère et tant pis si Jackson en avait payé les frais. Comme un abruti, Jackson l'avait rejoint chez elle ce soir là et ils avaient fait l'amour. Car autant il la haïssait, autant il la désirait. « Peut être mais tu l'as fais. Dans mon langage, on appel ça une trahison Cally ! Mais je suppose que ton frère ne doit pas être un enfant de coeur pour c'être retrouvé mêlé à une telle histoire, si ? Et ton père, c'est quoi son histoire ? C'est encore un de tes nombreux mensonges pour arriver à tes fins ? », lui demanda t'il en se mordant la langue. Parce que jusqu'à là, il n'arrivait pas à comprendre ce qui avait poussé une jeune femme à balancer tout un tas de personne pour la peau d'une seule, ni ce qui l'avait poussé à se faire passer pour morte afin d'échapper à un parent. « Et pour Lucy, c'est quoi ton excuse ? » , lâcha t'il, ces mots franchissant ses lèvres sans même avoir bougées. Au moins, maintenant, elle savait qu'il au courant.

« En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux. »

Elle a toujours eu le dont d’être méchante, même avec sa propre famille elle l’était mise à part son frangin sa va de soit, sinon elle n’aurait pas fait tout ce qu’elle avait pu faire avec Jackson. Et puis en toute honnêteté il s’était juste trouvé là au mauvais moment et puis, ce n’est pas de sa faute s’il est le leader de cette histoire de drogue ! Quoi qu’il en soit, elle s’en voulait un temps soit peu, mais actuellement tout as changer. Elle aime son frère plus que tout au monde car c’est d’une part grâce à lui si aujourd’hui elle est encore en vie. Car oui, son père est un mauvais père. Il l’a tapé tous les soirs vers trois quatre heures du matin après avoir passer une mauvaise nuit suite à ses manigance de drogue, d’argent et tout ce qui s’en suit. Cally n’en pouvait plus de tout prendre en pleine gueule à cause de lui jusqu’à ce que son frère vienne a son secours un soir … Son père a faillit la tué et plus d’une fois, mais ça, on a beau le dire à Jackson il en aurait rien à foutre puisqu’à présent il aurait vraiment aimé qu’elle soit enterrer à l’heure actuelle malheureusement pour lui, ce n’était qu’un rêve. « Pas tant que ça ... Tu devais tenir a moi pour m'épargner, non ? » dit-il d’un brin amusé. La jeune femme se mit à le fixer dans les yeux. Il avait la fâcheuse tendance à l’agacer parfois, Cally n’en pouvais plus de ses airs ironique et surtout stupide. Et puis, elle en avait marre de devoir s’expliquer à chaque fois, mais après tout il faut vraiment mettre les choses aux claires. Cally décide de lever les yeux en guise de réponse, ne sachant pas quoi dire à cette remarque, des plus inutiles à ses yeux. Elle tourna le regard avant de croiser les bras. Elle était quelque part assez mal à l’aise, Jackson est tout de même une personne dont elle tiens énormément et avec qui elle n’a aucune envie de tout gâcher encore une fois. Une fois que Cally fut annoncé comme morte dans les journaux, elle a tenter de ce cacher un bon nombre de fois pour ne pas être découverte et devoir expliquer tout ce raffut. Seulement, elle sait très bien qu’un jour ou l’autre elle devra payer de ses actes et pouvoir laisser la famille de sa meilleure amie faire le deuil, car jusqu’ici elle n’est que porter disparu puisque le corps et censé être celui de Cally. Une histoire tragique tout ça. La jolie blonde a longtemps pleurer le décès de sa meilleure amie et elle s’en voudra toute sa vie c’est même certain. Mais maintenant elle n’y pouvait plus rien. « Oui effectivement ... D'où ma surprise de te retrouver dans ma remise alors que tu étais censé croupir six pieds sous terre. », dit-il, la voix acerbe. « J'ai reçu une lettre d'une certaine Hélène Pratt, une interne. Elle disait qu'en cas de décès, tu lui avais demandé de m'en informer. » termine-t-il par lui dire. Cally baissa les yeux une nouvelle fois. Il est vrai qu’elle était pas mal perdu dans cette situation et qu’elle s’en voulait vraiment énormément d’où le fait qu’elle baisse les yeux à chaque fois que le jeune homme prit la parole pour placer une phrase. Cally se sentit prisonnière dans toute leur discussion comme s’il avait tout le temps raison. En temps normal, Calliope cherche à avoir le dernier mot, mais vu les circonstances elle préférait se restreindre un temps soit peu. « Oui, parce que je tenais vraiment à toi Jack ! Et je voulais que tu es sois au courant si je venais à mourir et j'aurais aimé que tu ressente un brin de pitié pour moi. » avoue-t-elle fautive avant de baisser une nouvelle fois les yeux. « Mais je vois que ça t’as fait ni chaud ni froid, mais je comprend c'est normal. » Ceci dit, il avait donc apprit l’existence de Lucy, car Cally avait bien informé à l’intérieur de cette lettre qu’il était le père de leur fille de quatre ans et demi actuellement. Elle ne pouvait plus lui mentir à présent. Cally le regardait dans les yeux, elle a toujours eu le réflexe de fixer ses beaux yeux verts. Il est si sexy, si beau et son regard est si intense qu’elle avait du mal à ne pas le regarder complètement. La jolie blonde décide de dénoué ses deux yeux pour les plonger dans le paysage de cette magnifique forêt. « Peut être mais tu l'as fais. Dans mon langage, on appel ça une trahison Cally ! Mais je suppose que ton frère ne doit pas être un enfant de cœur pour c'être retrouvé mêlé à une telle histoire, si ? Et ton père, c'est quoi son histoire ? C'est encore un de tes nombreux mensonges pour arriver à tes fins ? » dit-il tout en la fixant. Cally souffla légèrement, elle en avait marre de se prendre la tête avec lui, même s’il le fallait. Si seulement toute cette histoire avait un réel sens car jusqu’ici ce n’est que des conneries. Cally passe ses deux mains sur son front tout en fermant les yeux complètement agacer de devoir lever le ton avec lui. Chose qu’elle avait du mal à faire autrefois, car oui elle n’osait pas trop répliquer avec lui, toujours par peur de le perdre jusqu’au jour où elle du sauver son frère d’une galère. « Oui, une histoire dont tu es le responsable je te rappelle. Et puis, ce n’était pas prévue que tu sois là ! Tu étais là au mauvais moment. » grogna-t-elle tout en le fixant dans les yeux. « Ce n’est pas un mensonge Jack, je te le promet. Mon père était violent avec moi, mon frère m’a sauvée, j’aurais vraiment pu mourir sans lui c’est pour ça que je lui dois tout et c'est aussi pour ça que je me suis faite passer pour morte ! » conclue-t-elle avant de le fixer dans les yeux ! La elle était sincère et Jackson le comprendrait très bien grâce à son regard. Mais dans tous les cas il aurait toujours une réponse de l’homme trahis. « Et pour Lucy, c'est quoi ton excuse ? » lâcha-t-il. Cally baissa la tête encore une fois. Un banc proche d’elle, elle décide de le rejoindre pour s’y installer. Elle commençait à vraiment se sentir mal parmi la présence du jeune homme. Elle posa ses deux coudes sur ses joues laissant ses mains parcourir son visage. Elle lâcha une petite larme rien qu’en pensant à sa fille et à celle de Jackson. « Je n’ai pas d’excuse … j’avais déjà tout gâcher avec toi et je n’avais pas envie de te pourrir la vie encore une fois en t’apprenant l’existence de notre fille. » dit-elle tout simplement en regardant l’homme qu’elle appréciait depuis tant d’année et pour qui son cœur n’a jamais vraiment cesser de battre.

En y réfléchissant bien, tous ces problèmes, toutes ces failles provenaient de sa famille. Comment pouvait-il être un garçon normal vu ses parents ? Quand la plupart avec des parents fonctionnaires, emmenant leurs enfants au parc tous les week-end, leur gueulant dessus lorsqu'ils foutaient le bordel, Jackson, lui, avait le droit à un père capitaine de police et une mère dépravé. Son père avait tout de l'homme caractérielle, imbus de lui même, trop fière pour pardonner quoi que ce soit. Ian Sawyer faisait passer la justice avant tout, avant sa famille surtout. Il rentrait tard le soir, quand il dormait chez lui, et repartait tôt le matin, avant le lever de ses fils. Quant à sa mère, elle était quelque peu dépassé par la vie qu'elle avait. Quand elle regardait avec tendresse ces deux fils, elle y voyait avant tout une faille qui la mettait mal à l'aise : et si un jour, ils finissaient comme leur père à traquer les criminels ? Et si un jour l'un deux se faisait renverser par un bus ? Et si ... Ses soucis étaient tous venu de là, il en était persuadé. Il gardait des souvenirs cuisant de la période où sa mère se levait en pleine nuit et se frappait la tête contre les murs, quand elle se mettait à hurler sur son mari des obsénitées, elle qui l'aimait beaucoup trop. C'est en voyant sa mère perdre pied que Jackson compris à la fragilité de sa famille. Il compris que tous les être ne sont pas fait pour être heureux éternellement.

« Oui, parce que je tenais vraiment à toi Jack ! Et je voulais que tu sois au courant si je venais à mourir et j'aurais aimé que tu ressente un brin de pitié pour moi. » Une nouvelle fois, Cally sembla hésiter avant de poursuivre et elle baissa les yeux. Il n'avait pas l'habitude de la voir ainsi. Dans son souvenir, elle était tenace, déterminé et rien ne semblait l'aretter. Que lui était-il arrivé pour qu'elle soit soudainement plus humaine ? Qu'avait-il elle fait pour se montrer plus ouverte ? « Mais je vois que ça t’as fait ni chaud ni froid, mais je comprend c'est normal. », ajouta t'elle rapidement. Soudain, il comprit qu'elle était sincère et cela le troubla. En prononçant ces derniers mots, elle c'était montré naturelle, entière, sans artifices. C'était étonnant venant de sa part et Jackson sentit sa colère s'atténuer légèrement. « Je te rappel qu'entre nos retrouvailles et ta mort, il c'était écoulé une année sans que j'ai de tes nouvelles ! », rappela t'il, comme pour se donner bonne conscience. Après avoir quitté sa chambre en pleine nuit, Jackson avait quitté la ville pour tout recommencer à Milan. La-bas, il se sentait prêt à se donner une nouvelle chance, loin du centre pénitencier, loin de sa la drogue, loin de Cally ... Quand il reçut sa lettre, presque un an plus tard, il avait tout fait pour l'oublier, pour oublier sa nuit enchanteresse, pour oublier son charme ensorcelant ... Mais quand il lut la lettre, il comprit que c'était peine perdue, qu'elle ne l'avait jamais quitté. Mais ça, il ne pouvait pas lui dire. Parce que si elle le savait, elle pourrai le briser à nouveau et il en était hors de question.

« Oui, une histoire dont tu es le responsable je te rappelle. Et puis, ce n’était pas prévue que tu sois là ! Tu étais là au mauvais moment. », siffla t'elle, avec arrogance. Ok, il en était partit responsable, mais si elle n'avait pas été là, il n'aurait été balancé. « J'étais juste là, c'est tout. La maison ne m'appartenais pas ! Et tu pense que tu étais toute blanche ? Tu t'est enfilé une bouteille à toi toute seule ce soir là j'te rappel ! Tu avais certainement besoin de courage pour m'envoyer croupir en prison, je comprend. », dit-il ironiquement en le fixant. Il n'avait jamais encaissé cette trahison, tout simplement parce qu'il ne l'avait pas vu venir. C'était trop précipité, trop rapide pour qu'il comprenne ce qui lui arrivé. Les flics avaient fait leur boulot, ils avaient enquêter sur des précédentes affaire et son nom avait était relié à bon nombre d'entre elles. Merci Cally ! « Ce n’est pas un mensonge Jack, je te le promet. Mon père était violent avec moi, mon frère m’a sauvée, j’aurais vraiment pu mourir sans lui c’est pour ça que je lui dois tout et c'est aussi pour ça que je me suis faite passer pour morte ! » , poursuivit-elle, cherchant à lui prouver la vérité. Il avait tout entendu mais cela restait abstrait. Toujours adossé à la voiture, il se massa les tempes, cherchant une réponse qui ne lui venait pas. « Pourquoi tu ne m'as pas dis tout ça plus tôt, quand tu en avais l'occasion ? Et pourquoi tu t'est fait passer pour morte exactement ? », demanda t'il, réellement curieux. Il se sentait happé par son histoire alors qu'il aurait aimé s'en foutre. Sauf que quelque chose la dedans lui donnait envie d'en savoir plus et peut être de comprendre ce qui avait conduit Cally à devenir ce qu'elle était.

Cally c'était écarté, partant dans la direction opposé à la voiture. Avec élégance, elle prit place sur un banc. Le cliché était superbe, un photographe aurait put devenir riche. Le soleil était faible mais le ciel avait une jolie teinte orangé. Derrière le banc, la foret avait un vert éclatant qui donnait à la scène un air de fête. Sublime, Cally reflétait la lumière du soleil dans ses cheveux, pensive, effondré. « Je n’ai pas d’excuse … j’avais déjà tout gâcher avec toi et je n’avais pas envie de te pourrir la vie encore une fois en t’apprenant l’existence de notre fille. », avoua t'elle. Jackson s'approcha, maladroit. Il avait envie de la serrer contre elle mais sa rancoeur faisait obstacle. En silence, il prit place près d'elle. Il laissa une longue minute s'écouler avant de lui répondre : « Tu aurais dus me le dire Cally. Il ne s'agissait pas d'un chiot, mais d'un enfant, mon enfant. Quand cette bonne femme m'as appris que j'étais père, j'étais tellement en colère contre toi ... Je ne pouvais pas imaginer que tu ai pus me cacher un truc pareil. Tu a des nouvelles, d'elle ? », demanda t'il, légèrement tremblant. Il avait peur de savoir, peur de voir renaître quelque chose entre eux.

« En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux. »

Dans ma vie, je n’ai pas eu que de mauvaise chose. Il ne faut pas oublier les bon souvenirs. Mon père était quelqu’un d’admirable et que j’aimais vraiment énormément. C’était mon repère jusqu’au jour où il a commencer à me battre, à être violent avec moi. Je me souviens quand il venait dans mon lit pour me dire bonne nuit en m’embrassant le front tendrement, il me couvait de trop mais j’adorais vraiment cette sensation d’être protégée. Enfaite, depuis la mort de ma mère, il a complètement changée de caractère, il en est devenu ingérable. Mon frère devait s’occuper de moi avec ses propres moyens. Grâce à la drogue il gagnait assez d’argent pour pouvoir me faire vivre, m’acheter à manger, des fringues car je commençais à être vêtue comme une ringarde et à l’école on se fichait pas mal de moi. Mais je me suis forgée une carapace de rebelle et je suis devenue la plus populaire même avec la tenue la plus ridicule qui pouvait exister, tout le monde me respectait et j’aimais ça. Je me suis battu durant toute ma jeunesse, cassant même le nez à une jeune fille qui m’avait insulté de salope, de fille facile, de pute enfin toutes les insultes y était passé jusqu’au jour où j’en ai eu marre de ses réflexions à deux francs. J’étais bien contente après, mais mon père m’a encore plus détestait quand il a fallut payer les frais de l’hôpital de la jeune fille pour son nez. Au final, c’est mon frère qui a tout arrangé. Lui qui n’avait que très peu d’argent. Voilà pourquoi je considère mon frère comme mon père et qu’aujourd’hui je ferais n’importe qui pour le sortir de la merde. Quitte à perdre un homme que j’aime vraiment également. Parfois, il faut savoir faire des sacrifices pour sa famille même si ça implique beaucoup de problème pour sois après. Au final, mon frère n’est plus concernée dans ces histoires, il peut continuer sa vie d’ailleurs il a trouvé un petit boulot pas cher payée mais qui est bien assez pour survivre dans ce monde de fou.

Je venais de retrouver Jackson, je ne sais plus trop comment j‘ai découvert qu‘il vivait ici. Il me semble l‘avoir croisé par hasard dans les bras d‘une autre fille, enfin il était simplement accompagné. Le soir même je me suis rendu chez lui. Je ne cherchais pas à le tuer, mais disons que je cherchais quelques informations. S‘il avait une nouvelle petite-amie, si y‘en avait une qui avait prit ma place tout simplement. Et j‘ai bien vu que non, mais qu‘une certaine Spencer logerait également là-bas. « Je te rappel qu'entre nos retrouvailles et ta mort, il c'était écoulé une année sans que j'ai de tes nouvelles ! » me dit-il pour ne pas trop culpabilisé. Je me mis à rire légèrement. En même temps il n’avait pas trop tard et je pense qu’il serait mieux d’esquiver ce genre de propos. De toute manière, je ne savais même pas quoi y répondre. Pour tout vous dire, je ne savais même plus quoi dire avec lui. Il me rabaisse au mieux, me menace enfin … je ferais mieux de l’abandonner encore une fois. Mais ça ne sert à rien, je mérite le pardon, même si je lui ai fais du mal et que je les balancer à la police. « J'étais juste là, c'est tout. La maison ne m'appartenais pas ! Et tu pense que tu étais toute blanche ? Tu t'est enfilé une bouteille à toi toute seule ce soir là j'te rappel ! Tu avais certainement besoin de courage pour m'envoyer croupir en prison, je comprend. » me dit-il ironiquement avant de me pointer ses deux yeux en pleine face. Il veut la jouer à la manière forte, il ne devrait pas car il sait pertinemment qu’il va perdre à ce jeu là. Je suis peut-être faible face à lui, mais quelques fois il y a des limites. Je le fixe également dans les yeux sans le lâcher. « Ce n’est pas ce que je voulais et tu le sais très bien ! » criais-je un peu plus fort pour qu’il comprenne. Car jusqu’ici on pourrait croire qu’il n’écoute rien de ce que je lui dis depuis le début. Quoi qu’il en soit, j’étais pas mal contente de le revoir après tant d’année. Il me manque et j’espère qu’il s’en rendra compte tôt ou tard. De toute façon, je suis sur qu’au fond de lui il a toujours un petit quelque chose pour moi. « Pourquoi tu ne m'as pas dis tout ça plus tôt, quand tu en avais l'occasion ? Et pourquoi tu t'est fait passer pour morte exactement ? » Les questions allaient commencer à fuser et j’étais enfin prête à lui répondre sincèrement sans chercher à trouver d’excuse pour me faire pardonner. J’ai longtemps jouer ce petit jeu, mais aujourd’hui les choses ont changer et je compte bien lui montrer. « Qu’est-ce que tu en avais à faire de mes histoires sérieusement ? Comme si ça t’intéressait … » dis-je à voix basse, baissant légèrement les yeux. « Je voulais que mon père me lâche avant qu'il me tue, chose faite maintenant, mais mon frère croit que je suis morte maintenant. » continuais-je à lui dire. Je finis par relever les yeux laissant son regard se poser sur moi. J’avais l’impression qu’il voulait se rapprocher de moi, me serrer dans ses bras peut-être ? Je n’en sais rien … mais cette sensation est tellement bizarre. J’ai tellement envie de me blottir dans ses gros bras et y rester un petit temps pour être protégée de tout. C’Est-ce que je ressens quand il est avec moi … Je décide de m’installer sur un banc, le cœur assez déchirée lorsqu’on aborda le sujet de Lucy. Il vint me rejoindre et je passais une main sur mon visage avant de le regarder. « Tu aurais dus me le dire Cally. Il ne s'agissait pas d'un chiot, mais d'un enfant, mon enfant. Quand cette bonne femme m'as appris que j'étais père, j'étais tellement en colère contre toi ... Je ne pouvais pas imaginer que tu ai pus me cacher un truc pareil. Tu a des nouvelles, d'elle ? » me demande-t-il par la suite. Comment lui expliquer que le juge me considère comme « folle » et que je n’obtiendrais pas la garde de la petite tant que je ne serais pas considéré comme apte à l’élever. J’ai mal au cœur de ne pas l’avoir près de moi … je suis obligée de me cacher derrière un buisson à l’école pour prendre de ses nouvelles. « Je sais Jack. Je m’en veux … » dis-je avant de poser mes yeux sur lui. « J’aime ma fille … notre fille. » soufflais-je avec un léger sourire. Ce sourire que j’ai lorsque je pense à ma princesse. Elle me manque tellement. « Elle a toujours le sourire, ton sourire … j’imagine qu’elle va bien. » avouais-je tout simplement. Je ne pouvais rien répondre d’autre car je n’en suis pas plus au courant. Je n’ai pas le droit à une visite, enfin tout dépend de mon comportement. Normalement ce mois-ci ça devrait être acceptée et je pourrais la serrer contre moi. Cally ressemble beaucoup à son papa, elle a même obtenu son si beau sourire.