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version n° 8 ✖ on kife les vioc's de cbl.
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 sevastyan & falbala ✖On est du même acabit, toi et moi.

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MessageSujet: sevastyan & falbala ✖On est du même acabit, toi et moi.   sevastyan & falbala ✖On est du même acabit, toi et moi. Icon_minitimeSam 9 Juin - 14:25

sevastyan & falbala ✖On est du même acabit, toi et moi. Tumblr_m3y9wxth231rrvgtio1_500
there's only one rule: never fall in love.
ft. sevastyan & falbala.


Fixant le teint blafard du plafond, Falbala soupira. Allongée sur le matelas, le fin drap de satin recouvrait son corps nu, tandis que ses yeux se perdaient à contempler avec une attention fainte et inutile les formes sur les murs de la chambre. Chambre qui n'était pas la sienne, d'ailleurs. Pourtant, à en juger sa tenue légère, pas besoin d'être un génie pour comprendre qu'elle y avait imposé son territoire. C'est en pensant au propriétaire de la chambre en question que la jolie demoiselle tourna instinctivement la tête. Elle apperçu alors un jeune homme, allongé de tout son long. L'inertie de son visage prouvait qu'il profondémment endormie. Elle n'avait qu'une envie : filer d'ici, et en douce. Dans la plus grande discrétion possible. Si Falbala était douée pour créer des esclandres, ce n'était rien comparé à son don pour filer telle une petite souris quand la situation lui déplaisait. Et les petites discussions après l'acte sexuel lui déplaisaient. La jolie étudiante voulu se lever, mais découvrit rapidemment un obstacle qui lui barra la route : le bras du sportif. Ce dernier se trouvait étendu tout le long du ventre de la jeune femme, la main pendouillant de l'autre côté du lit. Grimaçant, Falbala se demandait comment ce mec pouvait s'étaler autant. Jouant le tout pour le tout, elle s'extirpa de l'emprise de la marmotte, puis déposa son bras sur le ventre de son propriétaire. Par la suite, elle rassembla ses jambes et, telle une petite fée qui voulait s'envoler vers d'autres mondes, fit des petits pas de la pointe des pieds vers la chaise sur laquelle se trouvait ses affaires, non sans entourer son corps d'un des draps couleur taupe du lit de son ami. Prenant en main ses sous-vêtements et son jean slim foncé, elle l'enfila le tout d'une rapidité déconcertante. Tandis que la jeune étudiante agraffait son soutient-gorge et enfilait ses talons aiguilles en même temps, un bruit de drap froissé se fit entendre derrière elle. L'étudiante n'eut pas le temps de comprendre que la voix endormie de son amant d'un soir se fit entendre : « Mais où vas tu ? » fuck off. Elle venait d'apprendre une chose sur Yoan Caldwell. Etudiant en sport de troisième année, 24 ans, un mètre quatre-vingt huit, soixante-dix neuf kilos, des cheveux chatains en brousaille. De plus, suite à la nuit qu'ils avaient passé, elle se croyait dans le droit de dire qu'elle le connaissait dans les moindres détails ... Or, elle avait tort. En effet, elle découvrit, à cet instant précis, que Yoan avait beau l'air d'une marmotte en puissance en ce qui concernait les heures de sommeil, ce dernier n'en restait pas moins léger au point d'entendre les mains - pourtant expertes - de Falbala s'affairaient dans le plus grand silence. La belle se retourna rapidemment, habillée seulement de son soutient-gorge, de son jeans, et de ses talons. Du moins, pour l'instant. Son débardeur blanc cassé se trouvait déjà dans ses mains. Pourtant, elle ne l'enfila pas de suite. Elle préfèra avouer à Yoan d'un ton neutre, détaché, presque sarcastique : « Les petits dej' façon " je m'enfile la chemise du propriétaire - après m'être enfilée ce dernier - puis je trouve mon bonheur dans les biscottes beurrés et des fraises à la chantilly ", c'est pas mon truc. » Ha ça, non. Les petites histoires dignes des publicités des marques de Céréales du monde entier lui donnaient la nausée. Loin d'elle l'idée de partager un bon café fumant, des biscottes, et un plat de fruits frais, souriant hypocritement à l'homme dont elle s'était servie en guise de sex-toy toute la nuit. La franchise avait toujours fait partie de son caractère, même si il fallait avouer qu'elle savait jouer la sainte-ni-touche lorsqu'il s'agissait des apparences. Aussi franche que manipulatrice. Le contraste pouvait faire peur. Encore fallait-il en avoir conscience. Or, ce n'était pas toujours facile d'avoir conscience de certaines vérités lorsque les courbes parfaites du corps du diable incarné se présentait face à vous. Et ce n'était pas Yoan qui vous dirait le contraire. Ce dernier s'approcha d'ailleurs du bord du lit, posant sa tête sur sa main, coude repliée, tandis qu'il dévorait des yeux la demoiselle qui lui avait fait passé une nuit des plus agréables. Il resta allongé sur le lit avant de demander d'une voix qui trahissait sa déception : « Pourquoi ? » Ho non. Les explications sans fins du petit matin. Que c'était ... barbant. Répétitif. Sans surprise. Elle soupira puis regarda le jeune homme droit dans les yeux. Elle prit alors un air faussement innocent et pensif, leva son regard vers le ciel. D'une voix distraite, elle affirma : « je ne sais pas ... trop cliché, peut-être. » Elle avait prononcé les quatre derniers mots avec une telle désinvolture, un tel détachement, que tout montrait que ces répliques n'étaient qu'un jeu pour elle, qu'elle se divertissait, que tout cela n'était que légereté et esthétisme. Suite à sa réplique, Falbala se décida enfin à enfiler le vêtement qu'elle tenait entre ses mains, dégageant avec facilité sa chevelure brune et sauvage. Pendant ce temps, Yoan s'assit sur le bord du lit avant de déclarer - d'une maladresse qui ne : « Eu .. On est pas obligé de prendre un petit déjeuner, tu sais. Je pensais seulement que tu resterais un peu ... » Mais bien entendu ... Il avait l'air de ne pas comprendre. Très bien. Lui lancer la vérité en plein visage ne dérangeait pas du tout la demoiselle, bien au contraire. Elle attrapa sa veste sur la table avant de déclarer sans hésitation : « On a couché ensemble, Yohan. Ca fait pas de moi ta promise pour la vie. » Elle enfila rapidemment sa veste sans prendre le temps de porter ne serait ce un regard sur le visage décomposé de l'homme avec qui elle avait partagé un lit. Elle n'était pas vraiment du genre à brosser les gens dans le sens du poil, et encore moins le genre à trouver toutes les manières qui existent pour ne pas blesser la personne en question. On pourrait même dire qu'elle manquait cruellement de tact, parfois. Attrapant rapidemment son sac, elle lança avec assurance : « By by. » Le tout accompagné d'un sourire malicieux, laissant en plan un homme déconcerté, aux allures de play boy de magazine. C'est avec assurance qu'elle sortit de l'immeuble, faisant glisser ses lunettes de soleil sur ses yeux, tandis qu'elle marchait le long du trotoirs. Montant dans sa lamborghini urus rouge flamboyante, elle ne tarda pas à arriver au domicile qu'elle partageait avec son acolyte de toujours : sevastyan. Les deux colocataires partageaient une complice sans faille, et pour cause : tout les rapprochait. Il était son modèle au maculin, et elle était son modèle au féminin. Un duo de choc, un duo complice, un duo lubrique, mais surtout, un duo dangereux. Voir manipulateur. Par ailleurs, les pièces de la villa étaient relativement sombres. A l'image des propriétaires, allons dire. Jettant avec désinvolture sa veste sur le canapé du grand salon, Falbala s'approcha d'un meuble de la pièce en jettant un coup d'oeil à l'horloge qui se trouvait juste au dessus. 11 heures. Bien. Parfait pour un petit quatre heure. N'allez pas croire que le quatre heure en question était un petit encas, non. Vous oubliez que nous sommes chez les deux affreux. La belle étudiante rêvait de se changer, mais son envie n'attendait pas. Ouvrant le meuble qui représentait un bar ancien, elle attrapa une des nombreuses bouteilles de champagne, s'offrant ainsi qu'une luxurieuse flûte pétillante, de bon matin. Qu'il était dur, d'etre riche ... Savourant les bulles de la boisson qui aurait quitter les yeux de la tête à n'importe quelle autre personne, la jeune arrogante sentit une présence derrière elle. Sans se retourner, elle admira le joyeux ballet que s'offraient les bulles du champagne à l'intérieur de sa flûte hors de prix tout en disant d'une voix distraite : « Epier une femme à son insu. Voilà de bien mauvaises manières. » Elle fit un sourire malicieux puis but une gorgée de sa boisson alcoolisée, sans se retourner pour autant.
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