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 Lust and jealousy can destroy us. (luna)

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∞ Invité
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MessageSujet: Re: Lust and jealousy can destroy us. (luna)   Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Mai - 18:35


La jalousie, une nouvelle sensation.


  • Je sentais sa présence, oui il était là. Rhett était là. Qu'es que j'étais conne, de le juger sans le connaître. Ma jalousie, ouais ma putain de jalousie a prit le dessus, et c'est pas une excuse putain. Le pire, dans tous ça, il doit avoir une haine, incontrôlable, vu la merde que j'ai balancé, c'était un peu normal quand même ! Je me redresse légèrement, tout en me retournant et je le regarde. Oui, il était énervé. Putain, qu'es que j'avais foutu bordel de merde..

    « Tu sais quoi Luna, juste une fois dans ta putain de vie merdique, tu devrais penser au fait que si je te pose cette question, c’est que la réponse m’intéresse parce que c’est pas mon genre de faire semblant. Ne prétend pas me connaître, n’ose pas me regarder dans les yeux en m’assurant que je me fou de tout le monde parce que visiblement, tu ne sais rien de moi. Absolument rien. »

    J'ai même pas eu le temps de répondre qu'il rapplique immédiatement. C'était Rhett, ouais. Quand on le cherche, on le trouve. Il était un peu mon identique s'te mec. La merde à l'état pure ouais.. Putain, qu'es que je devais faire ? Je restais là, comme une pauvre conne à le regarder, et à le laisser parler.

    « Et peut-être que si t’étais pas si égocentriquement axé sur tes propres sentiments et ta propre petite vie, t’aurais compris que pour une fois, ce soir, là maintenant, j’te posais une question qui ne cachait rien de plus qu’une réelle curiosité. »

    Putain, il avait raison. Il voulait tous savoir. Je voulais tous lui dire, que rien n'allait. Que j'étais jalouse, mais rien ne sortait de ma bouche. Putain, Luna mais secoue toi ! Je ne veux pas le perdre bordel de merde. C'est là, ou je voulais lui répondre, mais il me coupe de suite.

    « Puis merde, va te faire voir Luna. »

    Nan. Nan, Rhett ne pars pas ! Je t'en supplie non.. NON PUTAIN DE MERDE ! Il pars doucement, devant mes yeux. Et j'étais comme paralysée. Il partait, ouais il partait vraiment. Putain Luna réveille toi, bouge toi ! Ne reste pas comme une pauvre conne là, va le rattraper ! Qu'es que tu attends ? Même si il te fou encore des paroles dans ta gueule ! Surtout que le va te faire foutre, m'a fait énormément mal. C'est comme si j'me suis ramassé une claque en pleine gueule.

    « Non Rhett ! »

    Je commence à courir vers l'entrée de mon immeuble, j'ai même faillis me casser la gueule, bref on s'en foutait ! Il ne fallait pas qu'il parte. A ça non ! Putain non ! Je le vois, la main en sang, entrain de parti fumant sa clope. Putain, il a du frapper dans un mur. Je me colle à lui pars derrière, en me blottissant tout en tremblant. Pourquoi je tremblais ? J'avais peur ? Cette peur de le perdre, cette peur d'être seule et de se faire bouffer pars l'esprit de son père. Je le sert fort contre moi, comme je n'avais jamais serré quel qu'un. Je ferme doucement les yeux et mes jambes ne pouvait presque plus tenir tellement qu'elles tremblaient.

    « Ne pars pas je t'en supplie j'ai étais trop conne. De te juger, de tous. Mais en ce moment je n'en peu plus. Et j'étais.. »

    Va y dit lui Luna ! Dit lui ! Que tu ne supportes pas de le voir avec d'autres nanas. Que tu es possessif. Ouais, c'est vrai c'est pas une excuse, mais dit lui ! Tu attends quoi là ? Pauvre conne dépêche toi !

    « Jalouse.. »





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Rhett J. Hawtorn

Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Lust and jealousy can destroy us. (luna)   Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Mai - 19:02





Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Tumblr_lzkmsrb0oJ1r0ogv9o1_250 Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Tumblr_lzkmsrb0oJ1r0ogv9o4_250

Ta conscience Rhett, a disparu sitôt que le visage d’Hannah ne faisait plus partit de ton quotidien. La sympathie, la sincérité et l’intérêt pour autrui s’étaient évanouis également. Pourtant, tu venais de faire preuve d’un cas de conscience lorsque là, tu avais balancé avec désinvolture et douleur ce que tu pensais de soirée. Luna te détruisais sans réellement le savoir, elle mettait à bas certaines de tes barrières et tu devais l’avouer : tu trouvais ça tout simplement horrible. Tu lui en voulais de réussir à t’atteindre, peu importe de quelle façon elle le faisait. Avec sa façon de parler si cru et son comportement sulfureux, elle ne voyait pas. Elle ne discernait pas à quel point sa pseudo-ressemblance avec ton comportement vous rendait vulnérable en la présence de l’autre. A trop se ressembler, on en vient à se détruire. La même douleur qu’on veut renvoyer sur l’autre, la même colère qu’on a besoin d’extériorisé, ce besoin irrépressible de tenter d’oublier sans jamais y parvenir. « Non Rhett ! » L’avais-tu entendu dire dans ton dos sans toutefois y prendre garde, descendant pour cogner ton mur et t’avachir sur le sol tel un SDF qui cherchait refuge.

Puis, dans ce silence noircit par tes yeux clos, tu la sens dans ton dos, qui t’enserre la taille comme si elle avait réellement besoin de toi. Ta première réaction était de t’écarter, la promiscuité n’avait jamais été ton fort, tout du moins, pas de cette façon. Par avec quelqu’un comme elle et pas avec vos vêtements. Pourtant, finalement, tu ne bouges pas, tu restes stoïque en sentant la chaleur de son corps dans ton dos qui t’envahis d’un sentiment que tu ne sais décrire, une incompréhension voilée d’une peine que tu ne contrôle pas, d’une douleur que tu ne veux pas côtoyer mais qui, chaque jour, t’assassine par sa force. « Ne pars pas je t’en supplie j’ai été trop conne. De te juger, de tous. Mais en ce moment je n’en peu plus. Et j’étais .. » Tu gardes les yeux clos en attendant la fin de sa phrase, en attendant qu’elle achève, tu te concentres de façon idiote sur les bruits alentours, aussi futile soit-il, dans le simple but de ne plus te faire assaillir par les pensées qui te tuait. J’abandonne, Hannah, tu m’as tué, tu as gagné. » Te cris une voix dans ta tête, malgré toi. Puis la voix de Luna qui te sort de ta torpeur. « Jalouse … » Achève-t-elle dans un souffle. Un simple adjectif dont tu ne saisis pas l’ampleur ni la signification. A vrai dire, sur l’instant, il te faut avouer que tu ne sais pas grand-chose si ce n’est que tu ne sais absolument rien. Cette soirée c’est révélée bien plus mouvementée que tu ne l’aurais désiré, elle avait chamboulé tous ce que tu pensais, tu ce que tu croyais vouloir et tout ce qui t’importait. En effet, rien ne serait totalement semblable lorsque tu irais te coucher ce soir.

Ouvrant à nouveau les yeux, après t’être rendu compte que tu as laissé planer un silence bien trop pesant, tu fixes l’horizon, sombre sous cette nuit. « C’est vraiment con, Luna, tu sais. » Lâches-tu calmement, aucuns reproches, pas d’énervements, ni même de légère irritation, rien d’autre qu’une triste réalité sur laquelle tu désires l’éclairer : « Je suis pas quelqu’un qu’on doit désiré, ni celui qu’on doit être jalouse de voir vers d’autres femmes. C’est malheureux à dire, mais je ne serais jamais que le gars qui fera du mal. Et dieu sait que c’est moi qui me suis laissé aller à devenir ce type là. » Explications vaseuses, aveux à demi-mots sous une lune pleine qui vous englobe, une promiscuité qui t’es inhabituel, rien dans cette soirée ne te ressemble, aucun de tes faits et gestes, aucune de tes paroles non plus. Ce soir, Rhett n’est plus vraiment le même, troublé par une sulfureuse blonde, un passé qui le détruit et une douleur lancinante. « Mais si tu veux savoir, ça m’a jamais fait plaisir non plus de te voir te trémousser vers d’autres gars. » Tu ne prononceras pas ce mot. Tu ne diras pas Jaloux Parce que tu te sentirais bien trop con. Tu te contentes de te muer dans un mutisme, attendant ses paroles dans un silence religieux.




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∞ Invité
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MessageSujet: Re: Lust and jealousy can destroy us. (luna)   Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Mai - 7:15


La jalousie, une nouvelle sensation.


  • « C’est vraiment con, Luna, tu sais. »

    Il c'était calmé, je soupire de soulagement. J'ai cru quel que seconde, qu'il allait me haïr, et partir pour de bon. Je ne le voulais pas, à ça non. Voir Rhett partir, me foutait un point au coeur, je ne voulais vraiment pas. Surtout, que dans l'histoire c'est moi qui est fais n'importe quoi. Je peu être vraiment conne parfois, j'ouvre doucement les yeux tout en restant collé à lui. Je reste silencieuse, et je le laisse parler. Je me calme, je ne tremble plus, sa voix me rassure de plus en plus. Je sais que c'était vraiment con, comment j'ai réagis, mais vraiment bête. Et je l'assumais largement, j'assumais toujours mes actes. Même si elles étaient vraiment conne.

    « Je suis pas quelqu’un qu’on doit désiré, ni celui qu’on doit être jalouse de voir vers d’autres femmes. C’est malheureux à dire, mais je ne serais jamais que le gars qui fera du mal. Et dieu sait que c’est moi qui me suis laissé aller à devenir ce type là. »

    Je me détache de lui, tout en restant derrière lui tête baissé. Tu crois quoi ? Que je ne le savais pas Rhett ? Je le savais très bien, je ne savais pas du tous le pourquoi tu t'es laissé aller comme ça pour devenir ce gars là. Et tu sais quoi ? Je m'en fichais complètement, ouais j'en est rien à foutre. J'ai un sentiment, qui s'empare toujours de moi, quand je te voix. Ne jamais te laisser, et un envie de te connaître de plus en plus. Tu étais un vrai mystère et surtout difficile à comprendre. A quoi bon ? J'aimais comment tu étais Rhett.

    « Mais si tu veux savoir, ça m’a jamais fait plaisir non plus de te voir te trémousser vers d’autres gars. »

    Je suis sous le choque. Lui qui était un gars qui ne faisait que du mal aux femmes, il n'aimait pas quand je me trémoussais auprès des hommes ? Il était vraiment bizarre. Mais un sourire vraiment bête s'affiche sur mon visage, ça se voyait quand même. Ce soir au bar, de la façon d'où il m'avait tiré et tous le restes, c'était assez flagrant à vrai dire. Et j'aimais ça, on va dire que si on aurait échangé les rôles, j'aurais fais la même chose. C'était assez marrant sur le coup. Sa voix avait changé, il était moins insolent ou même plus du tout. Je me place doucement devant lui, je me sentait assez petite en face de lui, je lui arrivait au torse. Je pouvais voir son regard qui était perdu. Je soupire légèrement tout en laissant mon regard sur sa main qui saignait encore. Je prend son autre main, tout en l'emmenant à mon appartement. Je le pose doucement sur le canapé, puis je lâche sa main.

    « Attend, je reviens.»

    Je vais voir dans un des placards si il y avait quel que chose pour soigner sa main. Mais vu que c'était le gros bordel, je ne pensais pas. Il y avait des paroles de musiques, partout pars terre, ma guitare et des feuilles un peu partout. Ouais, j'écrivais moi même mes chansons. Tout en fouillant et en restant silencieuse, Je trouve enfin, un bandage, une compresse et un désinfectant. Putain, depuis quand j'avais tous ça ? Alix ? Merci. Des fois, elle remplissait des placards qui ne servait à que dal dans mon appartement. Je me dirige vers Rhett.

    « Ca va un peu piquer hein. Mais tu n'es pas une tapette ?»

    Je m'approche de lui tout en lui souriant. Ma voix, elle aussi avait changé. Cette soirée, me changeait tout court. Je m'assoie sur la table basse, pour être proche et en face de lui. Je prend sa main en sang, putain il a du vraiment frappé fort comme un malade, et tout ça à cause de moi. J'ai du vraiment l'énervé. Je soupire une fois de plus, tout en désinfectant sa main, pour enlever tout ce sang.

    « Tu sais.. »

    Je termine, tout en lui foutant un bandage à la main, je me lève et range tous ça à la rache. Je m'assoie à coté de lui tout en m'allumant une clope, et en le laissant ouvert sur la table basse si il voulait s'en prendre une. Je pose un cendrier, et continue ma phrase.

    « Je l'ai vu que tu es le gars, qui ne fais que souffrir les femmes. Mais j'en est rien à foutre. Je t'accepte comme tu es, je ne pourrais jamais te lâcher. » Je reprend une taffe de nicotine et la rejette doucement. « C'est juste que je me demande pourquoi tu t'es laissé allé comme ça. Ca m'intrigue. Et au fond, je sais très bien que tu peu changer, mais tu as perdu espoir, et tu as peur. Bref..»

    Je baisse doucement la tête, et me lève. Je vais vers la cuisine qui était juste à coté, tout en allant dans le frigo.

    « Tu as la dalle ? Tu veux quel que chose à boire ?»

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Rhett J. Hawtorn

Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Lust and jealousy can destroy us. (luna)   Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Mai - 20:02





Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Tumblr_lzkmsrb0oJ1r0ogv9o1_250 Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Tumblr_lzkmsrb0oJ1r0ogv9o4_250

« Attend, je reviens. » Te dit-elle avant de s’enfuir vers son appartement. Tu restes là, dans le noir, à réfléchir, terminant ta clope. Tu te noies dans tes déboires, te soul de ta douleur, fume ton humanité, dissèque ton cœur et incendie ton âmes. Tu n’es qu’une vil épave qui ne mérite décemment pas l’attention de tous ces gens qui vivent et qui se plaisent à vivre. Ta douleur parsème les dalles de Phoenix comme un poison, monstre que tu es, tu attires dans ta chute ceux qui t’approche et Luna, ô Luna, tu sais à quel point elle ne mérite pas cela. Déjà bien trop amochée, elle ne vaut pas que tu l’as fasse souffrir encore plus. Tu ne peux pas te permettre, monstre d’égoïsme, de l’entraîner dans ton enfer personnel duquel elle ne pourra décemment pas sortir. « Ode à mon égoïsme cuisant, à ma folie constante. Ode à ma passion qui se meurt dans l’amour meurtri, à mes sentiments qui s’entrechoquent et me tue. Ode à nos comportements dédaigneux et nos regards menaçants. A ma répartie cinglante et au mal que je fais. Âme tuée par la vie qui l’achève, cœur brisé par les journées qui s’enchaînent, humanité envolé sous la pluie de feu qui nous incendie. » Pauvre fou tu te meurs à ne pas aimer, ou plutôt à trop aimer quelqu’un d’inatteignable. Tu te tortures l’esprit à te refuser au bonheur tandis que de toute part, il pourrait t’ouvrir les bras. Tu fuis la douceur des sentiments, les promesses éblouissantes du futur, les sourires et l’amour d’une autre qu’Hannah. Par peur d’avoir à définitivement l’oublier, le goût amer d’une histoire inachevé qui te reste au travers de la gorge. Et Luna qui mériterait bien plus que la jalousie d’un con comme toi. « Ode à mon amour à la con et ses putains de répercussions. »

« Ca va un peu piquer hein. Mais tu n’es pas une tapette ? » Tu esquisses un sourire à cette question qui ne nécessite pas réellement de réponse, évidement que non, sinon tu n’aurais pas cogner ce mur comme un dératé. Tu restes donc mué dans ton mutisme tandis que tu regarde chacun de ses gestes, ses mains fines qui désinfectent ta main cruellement ensanglanté, sans broncher, tu la fixes en silence. « Tu sais … » Commence-t-elle en terminant le bandage, tu l’observes alors tout ranger, prenant une clope lorsqu’elle le paquet ouvert comme invitation, attendant qu’elle continue de parler. « Je l’ai vu que tu es le gars qui ne fais que souffrir les femmes. Mais j’en est rien à foutre. Je t’accepte comme tu es, je ne pourrais jamais te lâcher. » Tu affiches un infime sourire cynique, exprimant la douleur que tu ressens en cet instant. Tu as cesser de la regarder, préférant de loin fixer ta clope qui se consume alors que tu as à peine tiré dessus. « C’est juste que je me demande pourquoi tu t’es laissé allé comme ça. Ca m’intrigue. Et au fond, je sais très bien que tu peu changer. Mais t’as perdu espoir et tu as peur. Bref … » Ca l’intrigue ? Oh oui, ça intrigue tout le monde, les petits malheurs de Rhett. Et pourtant, à qui en as-tu parler ? Tu restes figé dans ton silence qui te glace jusqu’aux os. D’autant que tu le saches, il n’y a que deux personnes qui connaissent cette faille. Alix, même si elle n’en connaît presque rien. Mais surtout ZIggy, à qui tu en as sans doute le plus parlé tout en ne racontant que le minimum. Tu n’as toujours pas relever la tête lorsqu’elle se lève pour aller au frigo, tu entends la porte qui s’ouvre et sa voix qui te demande : « Tu as la dalle ? tu veux quelque chose à boire ? »

Tu redresses finalement la tête pour la regarder. « T’as de la bière ? » Tu ne vois n’y n’entends une réelle approbation, pourtant, elle revient, te tendant révérencieusement le breuvage demandé et, tandis qu’elle se rassois sur le canapé, tu finis par reprendre la parole. « M’accepter comme je suis ? Luna, t’as tellement mieux à vivre que ça. Il faut être lucide, j’apporte rien de bon à personne, surtout pas à toi. Je sais bien que t’es pas totalement heureuse dans ta vie, et je ne sais pas pourquoi non plus. Mais être proche de moi, d’une personne comme moi, ça te permettra jamais de vivre la vie que tu mérites, tu comprends ? Ce serait comme … foncer volontairement dans un mur. » Tu l’avoues sans peine, tu n’apportes que malheur et désillusion. Et quand bien même, d’habitude, il ne te fait ni chaud ni froid de laisser les gens s’accrocher à toi pour pouvoir les détruire, ce n’est pas le cas de Luna. Pour la simple raison que tu te surprends à l’apprécier et refuse de la laisser tomber dans le gouffre sans fond dans lequel elle pourrait être emmener à sombrer. « Je pourrais m’en sortir, c’est vrai. Sans doute que si j’y mettais de la volonté. J’ai pas envie d’aller mieux, ni même d’être quelqu’un de bien. Tant que je suis pas mort, tout vas bien. » Triste réalité qui te happe, douce confrontation avec l’unique choix que tu as fait : celui d’une vie à trimer sans but, attendant une mur d’ici un demi-siècle au plus. Attendre sagement de partir vers un autre monde sans faire aucun effort pour être un type qui vaut le coup qu’on le connaisse. Rhett Hawtorn, le lâche de service.

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MessageSujet: Re: Lust and jealousy can destroy us. (luna)   Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Mai - 8:31


La jalousie, une nouvelle sensation.


  • Il me demande une bière, j'exauce ce que Monsieur veux. Je la sors du frigo, et lui donne, tout en m'en prenant une. Je pose la mienne sur la table tout en fumant. Je pensais que cette soirée, aller partir genre, en putain de baise partie dans mon lit avec lui. Mais en fait, non. Ca sera juste des paroles échangés avec quel que bières et quel que clopes. Pourquoi pas ? Je soupire légèrement tout en me couchant sur mon canapé à coté de lui, je regardait le plafond, un silence s'empare dans tous l'appartement. Et ça devenait vraiment lourd à supporter. J'ouvre doucement la bouche pour essayer de parler, mais Rhett me coupe pour lui, prendre la parole.

    « M’accepter comme je suis ? Luna, t’as tellement mieux à vivre que ça. Il faut être lucide, j’apporte rien de bon à personne, surtout pas à toi. Je sais bien que t’es pas totalement heureuse dans ta vie, et je ne sais pas pourquoi non plus. Mais être proche de moi, d’une personne comme moi, ça te permettra jamais de vivre la vie que tu mérites, tu comprends ? Ce serait comme … foncer volontairement dans un mur. »

    Ca te surprend ? Que je moi je veux t'accepter comme tu es ? C'est aussi choquant que ça Rhett ? Pour moi je trouve ça normal. Tu sais, je n'ai pas tellement mieux à vivre, je suis coincée pour l'éternité dans mon coin. Alors à quoi bon putain ? Je voulais lui répondre ça, mais aucun mot ne sort. Comme d'habitude, je ferme ma gueule et soupire une fois de plus, pars les conneries qu'il venait de dire. C'est vrai, il avait totalement raison. Mais il ne savait pas ce que je vivais, ni ce que je pensais, donc il ne savait rien. Sa voix, avait changé. A croire que ce soir, c'est un autre Rhett. Oui, je sais c'est assez dure d'imaginer tout ça. Mais j'ai cette impression, qu'il n'es plus violent, ou plutôt insolent à vouloir me casser à tous moments. Je reste la plus silencieuse qui existe sur terre, et il reprit la parole.

    « Je pourrais m’en sortir, c’est vrai. Sans doute que si j’y mettais de la volonté. J’ai pas envie d’aller mieux, ni même d’être quelqu’un de bien. Tant que je suis pas mort, tout vas bien. »

    Je sert doucement les poings, tout en me mordant la lèvre inférieur. Putain, de bordel de merde. Je ferme doucement mes yeux. J'ai l'impression d'entendre mes mots, que ça soit moi. Alix, m'avait demandé pourquoi je ne voulais pas connaître le vrai amour, que je pouvais changer et être enfin heureuse, de changer toute ma vie. En respirant un pure bonheur, de ne pas être copain copain avec la solitude, de ne pas rester renfermer sur moi même. Vivre dans l'ombre de moi même, ne jamais parler, rester froide et distante. Je lui est simplement répondu que c'était vrai, je pouvais changer tout ça. Mais que je n'avais pas envie, je n'avais aucune volonté. C'est vrai, pourquoi changer ? Si l'espoir n'est plus là ? C'est complètement con. Je ricane doucement, ouais je sais, c'était pas le moment de rire. Mais j'avais l'impression de me voir moi.

    « Bizarrement, nous sommes con tous les deux à ne pas vouloir changer on dirait. »

    C'est vrai, c'était pas pour la même raison, c'est vrai on avait pas du tous le même passé. Je me relève doucement tout en me mettant assise en tailleur. Je me penche doucement pour attraper ma bière tout en l'ouvrant. Je plonge mon regard dans celui de Rhett, tout en levant ma bouteille avec la clope à la bouche.

    « A notre vie misérable, mais bonne. »

    Je lui souris légèrement tout en buvant quel que gorgées. La Bière, il n'y avait que ça de vrai. J'avais l'impression d'être un gars parfois, c'était pas possible ça. Je pouvais très bien, être la nana bien habillée au lieu d'avoir des vêtements trash. Et moins maquillé aussi ? Mais non, j'aimais comment j'étais. Je termine ma cigarette tout en l'écrasant dans le cendrier.

    « Je continue de m'accrocher à toi alors. »

    Je ricane une seconde fois. C'est vrai, je ne pouvais pas souffrir plus, et puis merde, dans ses bras j'étais vraiment bien. Et ça, ça faisais tellement longtemps que je n'avais plus ressentit ce putain de bien fou, dans les bras d'un mec. Rhett me regardait d'un air qu'il ne comprenait pas. Je me reprend une cigarette, oui je suis une droguée de la nicotine, et quand je commence à parler j'enchaîne les clopes, c'est comme ça. Je me l'allume tout en recrachant la fumée doucement.

    « Tu préférerais quoi toi ? Rester noyer dans un océan paumée, ou tu n'arrives plus à remonter à la surface, ou te manger un mur à force d'avancer ? Personnellement je préférerais me manger un mur. »

    Rhett, m'avait prévenu. Quel intérêt d'être attaché à lui ? J'en sais rien du tous. Je le déteste d'un coté d'être mon identique au masculin, mais il y a un autre coté, ou je me sens tellement bien. C'était une sensation assez bizarre pour moi, quel que chose de nouveau avec quel qu'un. Si je m'attachais de plus en plus à lui, je me bouffais un mur ? Tant mieux, un peu de changement ne me fais pas de mal.

    « Se faire hanter par un esprit c'est pas tellement top. Et puis, j'aime trop tes lèvres, elles ont un bon gout faut avouer. »

    C'est vrai, me faire hanter par mon père tous les soirs, dans mes rêves. Il croit quoi ? Que à cause de ça j'vais me pendre ? Sauter pars la fenêtre ? Même pas en rêve. C'est pas des marques à la con sur mon corps qui vont me faire peur. C'est vrai que mes griffures me faisaient mal. Mais il faut bien un moyen de me réveiller. A chaque fois, il me garde s't'enculer. Et les lèvres de Rhett, oh oui ses putains de lèvres. Il embrasse bien, je l'avoue. Mon regard était partit une fois de plus dans mes pensées.

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Rhett J. Hawtorn

Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Lust and jealousy can destroy us. (luna)   Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Mai - 8:03





Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Tumblr_lzkmsrb0oJ1r0ogv9o1_250 Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Tumblr_lzkmsrb0oJ1r0ogv9o4_250

« Bizarrement, nous sommes con tous les deux à ne pas vouloir changer on dirait » Tu esquisses un sourire qui souligne la douleur que tu ressens, tu l’as plains, pauvre Luna, à avoir des ressemblances avec un homme comme toi. Tu te persuades que c’est la vie que tu veux désormais, pourtant, au fond de toi, tu sais que tu peux aller, tu sais aussi que tu peux être quelqu’un de bien mais que pour l’heure, seuls les fléaux sont tes amis. Tu ne souhaites à personne de se meurtrir dans les mêmes peines que toi. Derrière ce voile d’impassibilité, tu pris pour que chacun s’en sorte mieux que toi, même ceux que tu tire vers le bas. Comme Alix, pauvre poupée brisée, tu sais qu’elle ne mérite pas d’être blessée par ta cruauté, mais ce besoin vital d’avoir un alter égo aussi écorché vif que toi t’entraîne dans tes gestes fous qui te rendent d’autant plus cruel qu’ils ont pour cible des personnes qui ont simplement eut le courage d’aller mieux. Contrairement à toi. « A notre vie misérable mais bonne. » Bonne ? La bonne blague. T’as vie n’a rien de bon. Mais tu fermes ta gueule, simplement parce que tu ne veux pas qu’un nouveau débat stérile auquel tu seras totalement fermé soit de nouveau lancé entre vous deux, ça n’aurait aucun espèce d’intérêt. Ta vie, pour être bonne, encore y aurait-il fallut que tu le veuilles, que tu cherches à la rendre meilleure. A commencer par trouver un job, à te dégotter un appart’ convenable et pas un endroit désaffecté quelque part dans Phoenix. Ensuite, il aurait fallut réparer toutes les erreurs commises, pauvre fou, il te faudrait bien plus d’une vie pour cela. Tant de chaos disséminé ici et là, ta blessure féroce ancrée dans certaines personnes comme un venin qui les tuais encore. Dans le fond, même si tu le voulais, simplement à cause du mal que tu avais fait, ta vie ne serait jamais vraiment bonne. « Je continue de m’accrocher à toi alors. » Tu fronces légèrement les sourcils et passe une main las dans tes cheveux. « Alors tu es folle. » Dis-tu en esquissant un vague sourire. Dans ta voix, aucun reproche, juste l’évidence. Une pointe d’ironie aussi. Mais tu n’es pas énervé. Luna gâche sa vie en appréciant qui elle veut, après tout.

« Tu préférerais quoi, toi ? Rester noyer dans un océan paumé ou tu n’arrives plus à remonter à la surface, ou te manger un mur à force d’avancer ? Personnellement je préférais me manger un mur. » Ton regard se perd quelque part sur le sol. Tu t’imagines là, suffocant dans les eaux troubles de ta vie, le désespoir qui t’obstrue les poumons, qui t’empêche de respirer. Ta peine qui t’aveugle dans la noirceur. Ton apnée qui te tue. Dans le fond, ta vie est pareil à une noyade, tu restes là, la tête sous l’eau à attendre l’asphyxie, impossible de remonter à la surface, car à ta cheville, ton passé et tes regrets t’enchaîne dans les bas fonds. Il y a bien longtemps que tu as abandonné l’idée de remonter, de respirer, de nager jusqu’à la rive et de reprendre ta vie en main. « Au contraire, je crois que je préfère me noyer. » Et ta voix intérieur qui ajoute : au moins, je ne souffrirai plus. Le seul truc, c’est que tu n’as jamais eut assez de courage pour te donner le loisir de ne plus souffrir. Préférant te persuadé que ta vie était ainsi faite pour que tu paie le prix des erreurs passés. Erreurs qui n’étaient pas ta fautes, après tout, Hannah est partit d’elle-même, mais tu persistes à croire que tu en étais le fautif. L’amour rend aveugle.

« Se faire hanter par un esprit c’est pas tellement top. Et puis, j’aime trop tes lèvres, elles ont bon goût faut avouer. » Tu scrutes le regard de Luna, ton regard qui se porte ensuite sur ses griffures, l’espace d’un instant, un long silence s’installe entre vous deux. Et tu ne peux nier que quelque chose la taraude. Toutefois, vos cas seront éternellement différents. Il est évidemment que Luna se fait un mal physique pour évacuer un mal psychologique. Les griffures en témoignent. Mais toi, tu t’infliges volontairement le poids de la douleur psychologique qui te tue. Tu étais pris sous le joug d’un souvenir qui s’effilochait au fil du temps mais auquel, malgré toi, tu te raccrochais vainement. « Qui te dis que je suis hanté ? » Marmonnes-tu comme pour tenter – de façon totalement raté – de faire oublier que tu es meurtri par un souvenir déplorable et un passé que tu ressasses inlassablement. « Mais toi, Smith, qui peux bien te hanter ? » Demandes-tu lentement, détachant chacune de tes syllabes avec conviction.


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MessageSujet: Re: Lust and jealousy can destroy us. (luna)   Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Mai - 16:21


La jalousie, une nouvelle sensation.


  • « Qui te dis que je suis hanté ? »

    Je relève doucement un de mes sourcils. Je ne comprenais plus rien, je parlais de moi, pourquoi il se sentait visé ? Je commence à sourire au coin de ma lèvre. Ça m'intéressait de plus en plus, c'est vrai, je ne saurais jamais son passé, ce n'est pas le genre de mec à déballer sa vie. Mais pourquoi pas, savoir quel que trucs, pour le cerner un peu plus ? Rhett, me troublait de plus en plus, de jour en jour. C'était quel qu'un de sombre, de bizarre, qui cache très bien son jeu. Et j'aimais ça. Oui j'aimais ça ! J'aime les gens, qui sont bizarre et incompréhensible tout comme moi. Plus je lui parlais, plus j'avais l'impression de me voir moi. Bon, ok je n'ai pas de queue, rien de tout ça. Mais je parle caractère-ment oui, pas le même passé c'est clair. Personne ne peu avoir le même passé, personne. Le passé.. Une sacré merde ouais. Le passé rime avec merde, nostalgie, blocage, souffrance, pleure, crie, l'enfer, souvenirs, de la pure grosse merde. Qui te colle à ton cul, jusqu'à ta mort. Tu ne peu jamais oublier ton passé, c'est impossible. C'est dans ta tête, ou plutôt dans ton cerveau et ton coeur. Ca reste encré, et des fois, il y a des moments comme ça ou tu y penses. Ou bien, tu ne veux pas t'en souvenir, mais il fait tout pour que tu t'en rappelle. Quand je disais que c'était de la grosse merde, c'est que j'ai bel et bien raison. Personne ne peu changer ça, même pas l'amour de votre vie. C'est des blessures inguérissable, au plus profond de votre âme. Jusqu'à votre mort, vous l'aurez. Triste réalité.

    J'essaye de revenir à la réalité moi aussi, tout en essayant de garder mon calme. Alors, lui aussi avait une connerie de se genre ? Qu'es que j'aimerais en savoir un peu plus. Rhett, c'est comme une pièce d'un puzzle qu'on arriverait jamais à trouver ou la placer. Et moi, je me ferais quand même chier à trouver cette putain d'emplacement je m'en branle. Ouais, j'aime bien savoir, je suis légèrement curieuse. D'habitude je m'en branle de tous. Des gens, de leurs vies merdique, de leurs peines. Mais lui ce n'est pas du tout la même chose, au contraire, il me donne l'envie de savoir, de l'aider. L'aider ? A quoi bon ? Si c'est son passé, c'est impossible surtout qu'il n'a aucune volonté et aucun espoir. En gros, il est condamné et ça pour la vie. Je fini ma clope tranquillement tout en l'écrasant dans le cendrier. Je me lève, tout en allant chercher plusieurs bières. Pour une fois que ce n'était pas du whisky ou de la vodka. Pour une fois, que je n'avais pas envie de me bourrer la gueule. Je m'en ouvre une autre, tout en buvant quel que gorgées.

    « Mais toi, Smith, qui peux bien te hanter ? »

    Chaque mots qu'il prononce me fait perdre tout contrôle. Je commence à trembler légèrement, jusqu'à faire tomber ma bouteille au sol. Je soupire une fois de plus en la ramassant et en prenant la serviette qui était sur la table basse, et la laisse pars-terre pour qu'elle essaye de dégager la marque de la bière. Je soupire une nouvelle fois tout en m'allumant une clope et en essayant de garder mon calme. Fin, j'essayais. Mon regard était perdu et profond, comme si mon corps n'avait plus d'âme. Je reste silencieuse un bon moment. Je tire une grande latte de nicotine tout en la recrachant doucement en regardant le plafond. '' Calme toi Luna bordel de merde. Il va te prendre pour une psychopathe ou une folle ''. Je pose mon regard sur le sol tout en fronçant les sourcils.

    « Mon connard de père. »

    Rien que d'y penser, j'en est les frissons qui parcourent petit à petit mon corps. Ouais, rien que de penser à ce connard. Pourquoi je continue à dire ' Mon Père ? ' alors que pour moi je n'en est jamais eu. Putain, au final je n'ai vraiment jamais eu de famille, la poisse. Quoi que, ça pourrait mieux être ainsi. Son visage, son corps, ses gestes qui me frappe en pleine gueule, du sang, un mal, des larmes qui coulent, des cries, de la peur. Oui de la peur, j'en pouvais plus de vivre dans la peur. C'est fini ça, la peur de le voir, de le croiser, d'imaginer qu'il puisse essayer de me tuer à plusieurs reprise. C'est fini tout ça. Ouais, plus de larmes, plus de cries, plus de souffrance fini ! La souffrance n'est plus dans mon vocabulaire d'ailleurs. Je ne ressent plus rien. Quand allait-il arrêter de me hanter ? Dans ma tête ? Dans mes rêves ? Je caresse doucement mon bras ou il y avait mes griffures. J'en pouvais plus, j'allais craquer un jour ou l'autre et il réussira. Si un jour, je le rejoindrais, je le jure sur dieu que de mes propres mains je l'étranglerais, il suffoquera comme il me l'a fait. Mon regard se lève doucement sur Rhett. Je n'avais qu'une seule envie, c'était de me jeter dans ses bras. Etre réconforter. Mais non, je ne savais pas ce que c'était, et puis j'suis pas du genre câlin, calin à vrai dire.

    « Si tu n'es pas hanté toi, c'est qu'il y a quel que chose en rapport. Qui te suis, que tu n'arrives pas à dégager non ? »


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Rhett J. Hawtorn

Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Lust and jealousy can destroy us. (luna)   Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Mai - 7:32





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« Mon connard de père. » Elle avait balancé cette phrase avec haine et conviction tandis que tu la jaugeais silencieux. Tu te rappelais ta famille dans laquelle tu ne t’étais jamais senti à ta place. Ta mère qui priait Dieu à chaque instant pour que son fils cesse de faire des bêtise, tu avais vu dans ses yeux la déception naître pour ne plus porter sur toi que le regard de la honte, chacune de tes frasques te valait un poignard au cœur, votre relation autrefois solide s’était lentement rompu à cause des tes idioties. Et même quand tu avais rencontré Hannah, elle n’avait pas changé de regard, Dieu savait pourtant que tu étais devenu un homme meilleur sous le joug de ta douce, mais rien n’y avait fait, sans doute aviez vous atteint un fâcheux point de non retour et elle ne t’adressait plus comme parole que celles d’une inconnue à un autre. Elle n’était plus ta mère. Elle n’était que ta génitrice, celle qui par un fâcheux malheur était celle qui avait du t’élever et tu savais, au fond de toi, qu’elle en ressentait autant de honte que de peine. Puis il y avait ton père, cet homme rustre, si fermé aux sentiments et à l’amour, habillé de l’impassibilité des hommes meurtri par les guerres, il se tenait toujours droit, ancien militaire blessé au combat et ne portait sur toi qu’un regard de colère. Tu ne te souviens plus à quel moment il avait cessé de t’appeler Rhett pour n’employer que ton second prénom : Judas. Comme si un beau matin, tu étais devenu traitre, indigne de la famille Hawtorn et de sa pitoyable bienséance. Tu étais le fils unique, celui en qui ont avait placé tout les espoirs qui, finalement, c’était révélé réellement déplorable. Là encore, même quand le visage d’Hannah et sa présence t’avait adouci, il n’avait pas non plus changé de regard, parce qu’évidemment, le jugement impartial des Hawtorn n’avait pas de retour. Un mur séparait désormais ton existence à celle de ce couple d’inconnus. Et alors que tu avais Hannah, tu te fichais bien de les savoir si peu amène. Désormais, tu ne peux que te sentir d’autant plus seul, sans amour et sans famille. Alors, tu penses à Luna, ses griffures qui vrillent son corps meurtri, sa colère qui irradie au souvenir d’un paternel qui lui avait fait vivre mille souffrances. Finalement l’absence d’amour valait-il mieux que la présence meurtrière ? Tu n’en savais trop rien, dans le fond, nul ne se contente de ce qu’il a. Tout personne voudrait plus que ce qu’elle n’a déjà, rêverait d’une famille parfaite, d’un amour éternel et d’amitiés incassables. Chacun rêve d’une utopie qu’il n’atteindra jamais, d’un bonheur parfait qui n’existe pas. Même Luna le désire. Même toi. C’est dans la nature humaine. « C’est la cause de tes griffures ? » La question demeure rhétorique, dans le fond, tu n’imagines pas d’autres raisons pour lesquelles elle aurait pu se faire autant de mal volontairement.

« Si tu n’es pas hanté toi, c’est qu’il y a quel que chose en rapport. Qui te suis, que tu n’arrives pas à dégager non ? » Tu esquisses un sourire meurtri à ces paroles, le visage d’Hannah se faisant plus clair à ton esprit, ses yeux bleus céruléen dans lesquels tu te noyais avec plaisir autrefois, son sourire rayonnant de bonheur que tu admirais sans cesse, ses cheveux brillants de lumière autour de son visage angélique. Sa douce vivacité qui te faisait vivre. Son odeur que tu gardais ancré en toi, sa chaleur qui te donnait envie d’être heureux et sa présence qui te donnait envie de vivre. Désormais, son fantôme te hante avec hargne, l’ombre de sa disparition, de votre histoire inachevé qui te poursuit à chaque coin de rue, le souffle glacé de son absence qui paralyse tes membres et son souvenir qui s’efface lentement, auquel tu tentes vainement de te raccrocher comme un fou. Et quand est-il d’elle ? Ou est-elle ? Que fait-elle ? Tu l’as hais pour t’avoir abandonné, parfois tu souhaiterais même qu’elle ait réellement disparu. Mais dans le fond, tu lui souhaites le bonheur, tu l’aimes d’un amour si passionné que même ta tristesse n’est rien comparé à celle que tu as une fois pu lire dans ses yeux. Parce que voir Hannah souffrir, c’était comme mourir. Tes sentiments personnels n’étaient rien face au sien. Alors, en effet, tu préférais l’imaginer heureuse, s’il fallait cela pour que toi, tu ne meurs pas totalement, il le fallait bien. « On traîne tous nos secrets, Luna. Personne n’est totalement sincère. Alors oui, je traîne mes valises de souvenirs et de regrets, comme tout le monde. » Murmures-tu dans un souffle.


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MessageSujet: Re: Lust and jealousy can destroy us. (luna)   Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Mai - 9:04


La jalousie, une nouvelle sensation.


  • « C’est la cause de tes griffures ? »

    La cause de mes griffures ? Hum, oui. Tu sais, tu essayes de t'endormir en espérant une fois de plus que tu essayes de dormir sans faire de cauchemars. Mais bizarrement, ce n'était pas des cauchemars normaux. Ouais, j'avais l'impression que c'était la réalité. Ouais, tu sais quand il t'étrangle et qu'il pose son regard sur toi. Tu as juste cette sensation de ne plus respirer, d’étouffer. Oui, cette sensation de peur, juste une envie c'est de partir de ce putain de cauchemars. Encore combien de temps ce bordel allait durer ? Je n'en pouvais plus, j'essayais de cacher les cernes sous mes yeux pars du maquillage pour ne rien montrer. Mais il y avait ses griffures, ouais ces putain de marques. Qui me font horriblement mal. Pourquoi ces traces sur mon corps ? Simplement, dans mes rêves, j'essaye de partir, de me réveiller. Sans le savoir je me griffe jusqu'au sang. Au final je me réveille un peu plus tard. Il m'arrive parfois de crier, ou avoir des larmes de rage couler sur mon visage. Donc, oui mon putain de père est la cause de tout ça.

    Je voyais, là Rhett enfuis dans ses pensées. Il était de plus en plus anormal. Tout comme moi, je me demande à quoi pouvait-il penser. Ma curiosité était de plus en plus grande avec lui. Je soupire légèrement tout en finissant ma bière et ma cigarette. Je voulais juste me changer les pensées, me les enlever juste pour une seule nuit. Et lui seul, y arrivait. Comment ? Je n'avais pas la réponse. Peut être qu'il ne me prend pas pour une dingue comme toute les autres ? Il grimace légèrement tout en me regardant. Le silence avait prit possession de tout mon appartement. C'était un sujet assez dure à en parler on dirait, que ça soit pour lui, et pour moi. A croire que le passé est vraiment douloureux pour nous deux.

    « On traîne tous nos secrets, Luna. Personne n’est totalement sincère. Alors oui, je traîne mes valises de souvenirs et de regrets, comme tout le monde. »

    « Oui, mes griffures viennent de ça. Et j'ai eu ma réponse, donc c'est un oui. Tu te fais hanter.»

    Rhett est remplis de secrets. Des secrets que je voulais connaître. Je le savais que peut être jamais je ne pourrais les connaître. J'ai beau dire que c'est un connard, qu'il baise toutes les nanas qui existe au monde. Mais j'ai totalement faux. Rhett n'est pas Orion, qui baise vraiment toutes les putes qui passent. Lui, était sérieux d'un coté. Peut être que cette esprit qui le suivais partout devait être un amour propre. C'était bien obligé, pourquoi ne voulait-il pas se poser alors ? Parce que Monsieur le pourrait. Plusieurs femmes rêveraient se poser avec lui. Malgré qu'il soit sombre, bizarre, incompréhensible, il fallait juste le comprendre du comment et du pourquoi. Je soupire une nouvelle fois de plus.

    « Ton plus grand secret ne serait pas ton amour ? Ouais, ce truc qui te suis ne peut être que ça. »

    Tout compte fais, il fallait qu'on arrête de parler de ça. Plus on allait parler, plus il allait savoir des choses sur moi. Et moi je ne voulais pas, je n'étais pas un livre ouvert, au contraire. Il y avait une carapace qui était presque imbrisable. Suite à mes pensées, je me lève tout en allant chercher une bouteille de Whisky et deux verres. Je les poses sur la table basse, je le regarde droit dans les yeux tout en restant sans émotions sur mon visage.

    « On va arrêter de parler de ça. Sinon, la soirée va partir en couille à penser au passé. Moi j'veux que cette soirée sois joyeuse, et bien. Aller, qu'on essaye d'oublier tous pendant juste une nuit. »

    D'ailleurs, je ne savais même pas si il allait rester la nuit chez moi. Je l'espérais en tout cas, je ne parlais pas de baise, non loin de là. Je n'allais pas l'obliger à me baiser, ou m'embrasser. Je remplis les deux verres d'alcool pure et commence à boire quel que gorgée.

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Rhett J. Hawtorn

Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Lust and jealousy can destroy us. (luna)   Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Icon_minitimeVen 1 Juin - 17:12





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« Oui, mes griffure viennent de ça. Et j’ai eu ma réponse, donc c’est un oui. Tu te fais hanter. » Tu affiches un sourire mélancolique se mêlant à une grimace, réponse à sa première comme sa dernière phrase. Tu l’imagines se griffer à sang, tableau morbide qui se dévoile à tes yeux, car si tu te morfonds dans ton propre malheur, tu ne souhaites toutefois à personne d’être abattu du même fléau. Surtout pas Luna. Allez savoir pourquoi, mais l’idée de la voir s’infliger de telles griffures t’oppresse étrangement les poumons et tu voudrais simplement l’aider. Mais tu ne le feras pas. Pour plusieurs raisons, certaines logiques d’autres pas. La première, tu connais assez Luna pour savoir qu’une fille comme elle ne désire rien d’un homme dans ton genre, écorché vif, comment pourrais-tu seulement espérer l’aider d’une quelconque manière ? « Apprend à te sauver toi-même avant de vouloir sauver les autres », la seconde, tu ne serais absolument pas comment faire. Tu n’as jamais été de ceux qui aidaient. Pas depuis le départ d’Hannah en tout cas. A contrario des personnes bienveillantes telles que Ziggy Delgado, qui, vertueuse, laissait à tous la chance d’être quelqu’un de bien. Puis, la troisième raison, qui, bien que te faisait passer pour un monstre était évidente pour toi : égocentrique que tu étais, tu savais pertinemment que tu y laisserais des plumes à vouloir aider quelqu’un comme elle, trop sauvage, elle aurait bien vite sortie les griffes et t’aurais mis à mal. Plus qu’elle ne l’a déjà fait, cela dit. Alors tu l’as laisse là, patauger dans sa douleur, sans doute savoir comment faire. Tout comme toi, Luna est un bateau perdu dans l’océan, n’attendait que la lumière d’un phare pour la faire revenir sur le rivage. Puis Rhett, comment aider une femme qui te ressemble tant alors que toi-même tu ne sais pas comment te sauver ?

« Ton plus grand secret ne serait pas ton amour ? Ouais, ce truc qui te suis ne peut être que ça. » Tu esquisses un sourire malheureux quand le mot amour sonne à tes oreilles. L’amour est-il l’amour s’il se meurt dans le silence et la douleur d’un seul ? S’il se fane dans les espoirs détruit ? Tu ne regardes plus Luna, te contentant pendant un instant d’alterner gorgée de bière et taffe de cigarette. Hannah. Six minables lettres qui ont marqué ton cœur au fer rouge et dont la douleur de ces brûlures ne veut pas s’atténuer malgré les années passées. Un souvenir qui te rend désormais si pathétique au milieu du peuple qui continue de vivre. « Les secrets ne sont-ils pas fait pour être gardé, Luna ? » Ta voix devenu rauque sous le poids de la peine et la tristesse n’est même plus dissimulé tandis que tu noie ta peine dans l’alcool et les clopes. C’est la seule voix que tu avais jamais trouvé : la douceur de substance qui t’embrouille l’esprit et qui, l’espace de quelques heures, te permettent d’oublier se qui te hante. D’oublier l’inoubliable. Ephémère instant d’effervescence ou tu ressentirais presque un bien-être que, lorsque tu es clean, tu te refuses à approcher. « On va arrêter de parler de ça. Sinon, la soirée va partir en couille à penser au passé. Moi j’veux que cette soirée sois joyeuse, et bien. Aller, qu’on essaye d’oublier tous pendant juste une nuit. » Etais-ce seulement possible ? Tu n’avais extériorisé ta douleur et oublié ta peine qu’à travers substances et sexe. Pourtant, tu lèves ta bière à la santé de Luna, de façon totalement cynique. « A nos vies bien merdiques ma chérie. »

Achevant ta bière, tu en reposes la bouteille vide sur la table basse, écrasant ton mégot par la même occasion. Ton regard suis les mouvements de Luna, qui l’espace d’un instant, ne te calcule plus. Oublier juste cette nuit. Ouais. Et Rhett, tu le fais de la seule façon que tu as toujours connu, évidemment. Te relevant un court instant, tes lèvres joignent celle de Luna. Un baiser bien loin d’être passionnée, simple retranscription de la sauvagerie et la rage refoulé de cette soirée. Aucune délicatesse, tu connais à peine ce mot.


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MessageSujet: Re: Lust and jealousy can destroy us. (luna)   Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Icon_minitimeVen 1 Juin - 18:19


La jalousie, une nouvelle sensation.


  • J'ai fait mon choix entre bien et mal, entre blanc et noir. Depuis que je préfère traîner dans les bars que faire mes devoirs. Je pourrais trouver l'amour mais je l'échangerai contre n'importe quel enculé! Je pourrais m'instruire mais je ne préfère danser dans les clubs branchés! Pour me faire du bien je me fais du mal. Je préfère détester qu'aimer, je préfère détruire que créer. Je ne savais plus ou j'étais. Complètement perdue, de plus en plus. Qu'allait-il devenir de ma putain de vie ? Je sais, il y a toujours pire, toujours. Mais là je suis au bord du gouffre, me noyant de plus en plus au fond de l'océan, comme si une immense pierre était accrochée à mon pied. Plus les jours passaient, plus je m'enfonçais. Ouais, on dirait une petite fille perdue, dans un monde que personne ne pourraient comprendre. Mais c'est la stricte vérité. J'étais dans ma propre bulle, voulant moi même l'éclater mais je n'y arrive pas. Quel qu'un pourrait le faire ? La blague de l'année. Plus je vieillissais, plus je me voyais mourir dans ma misérable vie. Bravo Luna, au lieu de te reprendre, tu fais tous le contraire. Réveille toi Luna, tu es une fois perdue dans tes pensées, accroche toi, merde réveille toi. Je revoyais des images en flash back, des pleures, des cries, me réfugier dans un coin et périr sur mon sort. Luna, ne pleure pas, Luna ne souffre pas.. Quand tout ça aller s'arrêter ? Je voulais me mettre des gifles, mon corps était là, mais mon esprit était autre pars.

    « A nos vies bien merdiques ma chérie. »

    Cette voix, oui la voix de Rhett résonnait dans ma tête. Les images, s'éffacent petit à petit. La lumière du salon, refait naufrage, et je vois, là la bouteille de Rhett en l'air. J’acquisse à léger sourire. Si j'ai bien compris une chose dans la vie, c'est que de sourire et de cacher ses peines les plus profondes étaient bien trop facile, mais putain. Combien de temps j'allais réussir à cacher tout ça ? Un jour ou l'autre, tous éclatera. C'est un cercle vicieux, au quel j'y suis tombée tel une belle merde. Je cogne mon verre contre sa bouteille pour trinquer. Ouais, nos vies merdique. Je veux l'aider, c'est une certitude. Luna, réveille toi, il est comme toi. Comment veux tu l'aider si tu n'arrives pas à t'en sortir toi même ?. Cette putain de voix, commençait vraiment à me saouler, le pire dans tout ça elle avait raison. Et oui, il était pratiquement mon identique. Comment je pouvais l'aider franchement ? C'était pratiquement impossible. Je soupire légèrement sans qu'il s'en rende compte. Je me lève tout en allant chercher un nouveau paquet de cigarette, ouais il était bien descendu depuis le début de la soirée. Je ne pensais pas que j'allais fumer autant.

    Quand tout d'un coup je me retourne je vois Rhett se lever tout en allant vers moi. Je me demande bien ce qu'il voulait. Jusqu'à ce qu'il s'empare de mes lèvres. Je reste sous le choque quel que secondes, puis les referme d'aussi tôt. Je le claque doucement contre le mur qui était à coté de nous. Ses lèvres, oui ses lèvres. Rien n'était sentimental, ça se sentait. Il y avait juste un arrière goût de peine, de rage, et de détresse. Mes sentiments étaient égal aux siens. Je lui mord doucement sa lèvre inférieur, tout en me collant contre lui. Cette sensation de tout oublier en quel que seconde. Cette sensation de vouloir que lui, juste en espace d'une soirée merdique. Cette sensation de se sentir moins seule, d'avoir trouver son semblable. Cette sensation de tous plaquer, de tous jeter. Je continue le baiser sans le lâcher pour autant. Je place une main sur sa joue tout en la caressant doucement, et l'autre sous son t-shirt. Son corps, bien musclé putain l'enfoiré il était quand même bien foutu. Je ne pensais pas autant. Luna, ne joue pas avec le feu. Tu finiras pars te brûler. Ca ne mènera à rien ton petit jeu et tu le sais très bien pauvre petite conne.

    Je détache légèrement mes lèvres de celui-ci tout en laissant ma respiration s'échanger avec la sienne. Mon regard se plonge dans le sien. Cette sensation de le vouloir que pour moi, cette sensation d'être bien, juste quel que minutes. Luna, oui Luna. Tu sais très bien que ta douleur et ta souffrance referont surface ne te fait pas de faux espoirs pauvre conne. Je lui sourie doucement tout en approchant mes lèvres de son oreille.

    « Rhett. Tu es à moi pour ce soir. »



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Rhett J. Hawtorn

Rhett J. Hawtorn

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MessageSujet: Re: Lust and jealousy can destroy us. (luna)   Lust and jealousy can destroy us. (luna) - Page 2 Icon_minitimeMar 5 Juin - 17:07





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« Rhett tu es à moi pour ce soir. » Chiffon , poupée désarticulé, tu te sens comme un objet dont Luna serait l’exceptionnelle propriétaire et si le terme t’irrite, tu n’en souffles mot. Tu n’as pas envie de t’énerver de façon vaine contre le mur que réprésente Luna. Tu n’as pas envie de parler alors que cette soirée n’a fait que donner à ton esprit un élan de remords. Tu n’as pas envie de penser, parce que le visage d’Hannah dont la marque au fer rouge t’incendie est plus irradiant ce soir encore. Lorsque que Luna te fixe avec intensité, une fraction de seconde, tu es à nouveau engloutit. Par tes parents que tu détestes. Par Hannah qui t’as échappé. Par Ziggy que tu as fait souffrir. Par Orphée dont tu veux arracher la tête. Par Alix que tu veux détruire sans réellement savoir pourquoi. Par Maxence qui t’insupporte mais à qui tu es attachée. Par Avery que tu détestais autant que l’as appréciée. Puis par Jaelynn, dont les traits porteurs d’un amour perdu ne cessent de te revenir en mémoire avec une douleur chaque fois plus cruelle. Dont les sourires confus font balancer ton cœur en quête d’un souvenir détruit par une disparition soudaine. Dont les yeux parfois effrayé par ton comportement animal ne te donnent que plus envie encore de te rapprocher d’elle. Par sa fragilité qui te lancine le cœur tandis que, malgré toi, tu es la cause d’une de ses souffrances et de ses incompréhensions.

Balayant les pensées sitôt que tu clignes des yeux, tu reviens sur la terre femmes, les visages successifs de ton passé et de ton présent qui te noue la gorge, tu plonges tête baissé dans la seule chose qui te fera oublier - dans un laps de temps bien trop court – à quel point ta vie est nulle. Tes lèvres agrippent à nouveau celle de Luna tandis que tes mains longeant ses courbes ne tardent pas à la débarrasser d’un surplus de vêtement dont aucun de vous n’aura l’utilité ce soir. Tu te concentres sur elle, sur sa présence réelle et non pas des souvenirs qui ne font qu’entacher ton présent. Tu regardes ses yeux en occultant ceux d’Hannah. Oublie la peur de Jaelynn, te contentant de guider les pas de Luna jusqu’à sa chambre alors que sans aucune douceur, tu l’as baises plus que tu ne lui fais l’amour. Tu en oublies ce que tu croyais inoubliable en sachant toutefois qu’au matin, tout te reviendra en mémoire avec une vigueur dévastatrice. Pourtant, tu continues d’espérer qu’il n’en sera rien. Tu continues de vouloir qu’au matin, tu sois un autre homme, un homme meilleur et heureux. Tu te voiles la face, juste ce soir, parce que tu en as besoin. Alors, abandonnant la partie, tu te laisses sombrer, tu oublis le monde le temps d’une soirée avec Luna. En espérant, de façon utopique, qu’au matin, tout ira bien.



FIN DE TOPIC ! ♥
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Lust and jealousy can destroy us. (luna)

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