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 EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT

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∞ Invité
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MessageSujet: EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT   EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT Icon_minitimeLun 9 Avr - 20:42



Bonsoir, je m'appelle Europe.
Si ce soir, sur mes talons de cinq centimètres, je marche aussi vite ; c'est pour une bonne raison. 3 mois auparavant, j'ai fais une grosse erreur en quittant cette ville. Je pensais que partir atténuerait mes sentiments envers quelqu'un d'important, mais enfaite, ça n'a absolument rien changé. 3 mois, 90 jours, 2160 heures qui ne sont pas passées aussi vite que ce que vous pouvez penser, je me suis sentie incomplète. Raison pour laquelle, je suis montée dans le premier avion en direction de Phoenix. Ma vie n'a pas recommencée à New-York. À vrai dire, je crois qu'elle a tournée en boucle de nombreuses fois et maintenant, juste maintenant j'ai l'impression de vivre. J'ai des papillons dans le ventre, des milliers de papillons dans le ventre et le cœur noué. Bonsoir, je m'appelle Europe, je suis amoureuse et j’espère qu'il saura pardonner ma bêtise.

Le premier taxi dans lequel je suis montée a eu un problème avant même d'être arrivé à mi-chemin. J'ai dis au chauffeur que je n'avais pas le temps d'attendre et je suis partie. Les lumières des boutiques encore ouvertes éclairaient ce chemin trop peu éclairé. Je suis passée à côté de beaucoup de quartiers sur ces talons de cinq centimètres, sans m’arrêter de penser à lui. J'ai pas envie de m’arrêter de penser à lui, même si je sais qu'il mérite mieux que moi. Mieux qu'une idiote qui file sans prévenir, qui ne dit pas ce qu'elle penser réellement et qui fuit ses sentiments dès qu'elle a l'impression de ne plus les contrôlés. J'ai pas envie de m’arrêter de penser à lui. Je ne sais même pas s'il y a encore un nous dans les parages. Tout ce que je sais c'est qu'il me manque. Il me manque depuis que j'ai mis les pieds dans cet avion, depuis le moment où je lui ai dit que je ne ressentais rien pour lui, chose complètement fausse. Il me manque tellement que je ne me souviens plus du son de sa voix...

Taper tout ce chemin à pied m'a fait oublier mes jambes. Je ne pensais même plus à ce détail, ou je m'en fichais, les deux étaient semblables. Lorsque je suis arrivée dans ce quartier, quartier dans lequel j'habitais avant, à ce moment là je me suis rappelée que j'avais des jambes et elles tremblaient. Plus personne dehors, juste des maisons dont les lumières étaient encore allumées. La mienne avait été déjà été prise. Rien de surprenant lorsqu'on la voit de l'intérieur. Le monde n'a pas cessé de tourner. Le monde ne cesse jamais de tourner. 3 mois. 3 mois et je revenais juste maintenant. J'avais peur. Peur qu'il soit trop tard. Peur que le monde ait trop tourné pendant tout ce temps. Mes jambes tremblaient mais j'ai continué à marcher vers la maison d'Aidan, sac, valise en main. Le temps était juste inhabituellement gris et il menaçait de pleuvoir. Quand je me suis retrouvée devant la porte, je ne savais pas quoi lui dire. Enfaite, je n'avais rien préparé. J'attendais juste qu'il m'ouvre, je voulais juste entendre sa voix et pour le reste ? Je n'en avais juste absolument aucune idée. Je voulais juste le voir. Sonnant avant d'hésiter, j'ai patienté devant sa porte. Driiiing. Devines qui c'est.
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MessageSujet: Re: EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT   EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT Icon_minitimeLun 9 Avr - 21:12

• Cela faisait maintenant un an & trois mois qu'il vivait en Arizona. Des choses ? Il s'en était passé, croyez-moi. Il avait vécu tant de choses, il avait réussit à changer aussi. Comment ? Il n'en savait rien. Tout ce qu'il pouvait savoir c'est que le monde n'avait pas cessé de tourner pour l'empêcher de se tourmenter, alors il avait apprit à faire autrement. Il avait apprit à grandir, il avait apprit à aller de l'avant. Bien sûr, il y avait eu des escarmouches, bien sûr, les marches avaient été dures à monter mais il avait finalement réussit à le faire. Cependant, il avait eu du mal au début, il s'en rappelle parfaitement : les regards des gens sur sa carrure, sa maigreur, ses cernes, l'avis de ses fans, les gens qu'il rencontre & qui finissent par partir. D'ailleurs, en parlant de cela, il avait finit par rapidement apprendre à ne plus s'attache à une quelconque personne. En effet, il avait rapidement été déçu par la plupart des gens qu'il avait pu rencontrer. D'abord sa soeur qui l'avait abandonné comme un moins de rien - pour au final accélérer la fin de sa carrière -, ses fans qui avaient fini par ne plus avoir confiance en lui. & une autre certaine personne.
D'ailleurs, cette dernière avait fini par l'abandonner comme tout le monde. Il avait pensé pouvoir lui faire confiance, il avait pensé pouvoir aimer & que cela soit réciproque. Cependant, il s'était trompé. Elle était parti comme l'ingrate qu'elle était : elle avait même refusé son cadeau. Cadeau qui avait grandi dans la villa du jeune homme & était devenu un jeune chiot adorable, soi dit en passant. Pendant ces trois derniers mois, il avait cru que la mort viendrait le chercher, qu'elle abrègerait ses souffrances mais ce ne fut pas le cas. Elle préféra le voir souffrir, elle préféra rigoler de ses attentes. Combien de fois avait-il rêvé que la jeune femme revienne ? Qu'elle le sert dans ses bras ? Si vous saviez, nom de Dieu. A chaque image, chaque blonde dans la rue, chaque parfum qui lui ressemblait, il avait l'impression de mourir sur place, il avait l'impression de perdre tout espoir de survie. Alors, il avait finit par tout abandonner lui aussi. Il préféra rester chez lui, dormir, manger, regarder la télé, payer quelqu'un pour sortir le chien. Il n'avait plus envie de sortir dehors, de peur de devenir complètement fou.

On était Lundi aujourd'hui : le quatre-vingt quatrième Lundi depuis le départ d'Europe. & c'était un jour de plus dans la monotonie de son existence. Le chien était à ses pieds, jouant comme il pouvait avec une peluche, & fixant son maitre avec un regard emplit d'incompréhension. En même temps, ce n'était qu'un chien, il ne pouvait pas comprendre ce que pouvait ressentir l'être humain : enfin, c'était ce que pensait le jeune homme. Comment pouvait-il comprendre l'obsession que pouvait avoir un être humain pour une jeune femme ? Même lui ne le comprenait pas lui-même & pourtant c'était le cas. Il ne cessait de penser à elle, il ne cessait de la voir partout. Le premier jour du départ d'Europe, il avait dévasté son salon, s'était enfilé deux rails de coke sans hésiter mais maintenant il ne faisait plus rien, se laissant complètement crever. Il ne pouvait rien faire d'autre, dans le fond. Coucher avec des filles ? A quoi bon ? Il verrait le regard & la chevelure de la jeune femme dans les courbes de ses proies, alors il avait abandonné tout espoir.
Soudain, une sonnerie. Le chiot aboya brusquement, galopant vers la porte d'entrée en secouant la queue avec joie & Aidan sursauta brusquement à tout ce bruit. Peu de gens connaissait l'existence de la villa du jeune homme. Pourquoi ? De peur qu'on l'agresse ou le suive partout, cependant, maintenant il s'en foutait complètement. Finalement, le jeune homme laissa son magasine sur sa table & marcha, lentement vers la porte d'entrée. Là, il l'ouvrit doucement & ce qu'il vit le fit mourir brutalement, il s'accrocha alors à la poignée de sa porte & posa son regard, écarquillé, sur la jeune femme présente sur le seuil de sa porte. Elle. Elle était là, alors qu'il s'y attendait le moins. Comment ? Pourquoi ? Le jeune homme déglutit brusquement alors tandis qu'il ferma la porte derrière lui, enfermant son chiot & fixant la jeune femme.

> - Qu'est-ce que tu fous là, Europe ?

On sentait parfaitement la haine, la peine, la joie, tous les sentiments qui se mélangeaient en lui, dans sa voix.
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MessageSujet: Re: EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT   EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT Icon_minitimeLun 9 Avr - 22:23


3 mois, 90 jours et 2160 putain d'heures.
Un étrange sentiment m'envahissait. Sentiment qui est apparu de nombreuses fois à New-York lorsque je voyais quelqu'un ressemblant à Aidan dans la rue. Parfois, je descendais de la voiture et me mettais à courir à la rencontre de cette personne qui n'était enfaite pas lui. À chaque fois, il y avait cette affreuse déception qui me brûlait le coeur. Déception qui me murmurait à l'oreille ; "c'est ce que tu vas devoir endurer pour être partie Söley". Ce que je devrais vivre pour avoir quitter tout ce que me rendrait heureuse. Durant ces 3 mois, je croisais des tas de gens qui ressemblaient à Aidan. Mais quand je me rapprochais, il y avait tout le temps quelque chose de différent. C'était ce genre de type ; celui qui ne tombe pas amoureux, celui qui s'en fiche de l'amour. Et j'étais aussi ce genre de personne. On est devenu, ou je suis devenue LA personne qui tombe amoureuse mais qui a peur de ses sentiments et ce qu'ils pourraient changer. Le genre de personne qui part, comme ça, en prétendant aller bien. Conneries. Oui, conneries sur conneries ; je n'allais PAS bien. Cette distance m'a donnée envie de pleurer durant les shootings, les essayages, les pubs. Les souvenirs que j'ai tenté de noyer avec l'alcool sont remontés à la surface, même quand la bouteille était vide. Ces 3 mois n'ont pas étés agréables à vivre. Je suis morte un milliard de fois, tuée par des souvenirs et cette absence dont j'ai été l'auteur.

Quand je me suis retrouvée devant cette porte, sans hésitation j'ai sonné. J'ai sonné avant d'avoir le temps d'hésiter. Car si j'hésitais, je me perdais et je n'avais pas envie de me perdre une seconde fois. J'ai entendu un chien aboyer, rien d'autre, et j'ai attendu. J'aurais attendu toute la nuit s'il était sorti. Et si cela voulait dire que j'aurais passer la nuit sous la pluie, dans cette robe grise à col claudine, ces bas noirs et cette paire de talons de la même couleur, j'aurais passer la nuit à attendre jusqu'à ce qu'il arrive. Je savais pas trop quoi lui dire. J'avais des tas de choses à dire pourtant, mais elles restaient à l'intérieur parce que tous mes actes étaient contrôlés par la peur. La peur que ce ne soit pas lui qui ouvre, qu'il ait eu un accident, qu'il ait déménagé lui aussi. Dans l'attente, je m'inquiétais facilement pour tout et rien ; de sa réaction, de son absence de réaction, qu'il n'ouvre pas la porte, qu'il l'ouvre. J'avais presque envie de partir comme si de rien n'était, mais je n'avais à ce moment là plus assez de jambe pour partir.

Quoi qu'il puisse arriver, j'étais terrifiée par tout et rien. J'étais dans plusieurs états à la fois ; triste, impatiente, stressée. Lorsque la porte s'est ouverte, lorsque j'ai vu Aidan pour la première fois en 3 mois, mes mains ont automatiquement libérées ce qu'elles tenaient, soit ces valises. Il était dans un de ses états, ce n'était plus celui que j'avais rencontré ; il avait l'air déprimé, mort, loin de toutes ces villas. Si bien qu'à côté, mon état n'était pas aussi grave que le sien. J'ai croisé son regard, je m'y suis perdue et sa voix qui se voulait froide m'a ramenée à cette situation loin d'être simple.

Aidan - Qu'est-ce que tu fous là, Europe ?

Non, ne me pose pas cette question, je n'ai pas de réponse assez convaincantes. Ou alors je ne sais pas comment te l'expliquer. C'est vrai quoi, qu'est-ce qu'une personne aussi idiote fiche devant ta maison après 3 mois d'absence ? J'ai le coeur qui se serre et les larmes qui débordent. Du revers de la main, j'essaie de les faire partir, mais elles reviennent à chaque fois, rendant ma vue un peu plus floue. Un moment d'hésitation, un seul avant de le prendre dans mes bras tremblants. Qu'est-ce que je fais là, dans ce quartier qui était le mien, à Phoenix où je me sentais dans mon élément, hm, qu'est-ce que je fais là ? Serrant un peu plus Aidan contre moi, je lui repond alors malgré ma voix tremblante ;

Europe - Je suis revenue. Je suis revenue parce que tu me manquais et parce que j'en serai morte si j'étais restée dans cette ville, au milieu de toutes ces personnes qui n'étaient pas toi. Parce que t'as foutu le bordel dans ma tête Aidan, et que j'avais peur d'te le dire. J'ai sauté dans le premier taxi pour te dire ça, taxi.. Taxi qui est tombé en panne, j'ai marché sans m’arrêter et j'ai manqué de me faire renverser exactement 4 fois. Mais peu importe, maintenant que j'suis là et que t'es là parce que j'ai plus la force de supporter ton absence. Parce qu'écoutes moi bien, j'suis tombée amoureuse de toi. Je sais.. Je sais que c'est bête de débarquer ici et te dire tout ça à une heure pareille. Mais si je ne te l'avais pas dit, j'en serai probablement morte... Alors... Alors s'il te plait, me ferme pas la porte au nez, reste...
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MessageSujet: Re: EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT   EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT Icon_minitimeLun 9 Avr - 22:58

• Elle était là, devant lui, telle une apparition. Comment pouvait-elle apparaitre ainsi, sans raison ? Comment pouvait-elle se présenter sur le seuil de sa maison, ainsi ? Comment osait-elle ? Il lui en voulait autant qu'il l'avait espérer tout le long de ces trois mois. Il avait osé espérer qu'un jour, elle se présente de nouveau devant lui, qu'elle l'embrasse & lui dise que tout ceci n'était qu'un rêve, que tout ce qu'il avait vécu tout au long de ces moments là n'était rien comparé à l'amour qu'elle avait pour lui. Il avait cru à tout cela. & au final, il avait fini par tout abandonné, abandonner tout espoir de retrouvailles. L'alcool avait été son seul réconfort : il avait bu pour oublier tout cela, il avait bu pour pouvoir faire taire son coeur qui sanglotait de l'absence de la jeune femme, il avait bu pour pouvoir ignorer ses pensées. Les bouteilles s'étaient accumulées sur le plancher de sa villa, elles avaient vite rejoins le peu de nourriture. & au final, il en avait même oublier de manger. Oh bien sûr, il mangeait un minimum, sinon il ne serait pas là, mais il ne mangeait pas autant que son estomac pouvait l'espérer. Il mangeait pour survivre.
La survie. Voilà, comment il avait vécu ces derniers mois. Il n'avait fait que survivre puisqu'il ne pouvait faire autrement. A quoi bon vivre réellement quand la seule raison de vivre que l'on avait venait de disparaitre aussi vite qu'elle était apparue dans notre vie ? A quoi bon poursuivre des journées qui finiraient comme toutes les autres, comme toutes celles d'avant ? A quoi bon continuer dans cette monotonie quand on a personne pour pouvoir nous guider ? Il avait finit par abandonner tout espoir de renouveau. Le premier mois : il avait tenté de coucher avec n'importe quelle fille passant par là, mais il ne l'avait fait qu'une fois puisque cela s'était terminé étrangement. En effet, il s'était mis à pleurer dans les bras de cette catin, à pleurer une âme qu'il ne retrouverait sans doute pas. La catin s'était tirée, sans doute effrayée, sans demander son reste & laissant derrière elle, un homme au bord du suicide. Un homme qui n'était plus que l'ombre de lui-même, un homme à qui la moitié de son coeur avait disparu avec sa seule raison de vivre.

Oui, il tentait de rendre sa voix froide, mais après tout ce temps, ce n'était guère possible, malheureusement. En effet, en voyant la jeune femme, il ne pouvait paraitre froid, ses émotions prenaient rapidement le pas sur la raison. Comment pouvait-il réagir autrement, en soit ? Ce n'était tout bonnement pas possible. Il avait l'impression que son passé ressurgissait aussi vite qu'il ne pouvait pas en faire autrement. Il avait l'impression que sa vie prenait un tournant qu'il ne pouvait contourner. Un bruit sourd. La jeune femme fit tomber ses valises, mais il n'en fit rien. Il ne fit pas attention. Soyons francs, Aidan avait l'impression de rêver. Mais ceci était un cauchemar. Il avait réussit à s'en sortir ... Quoique, ce serait vous mentir que de vous dire qu'il allait bien. & voilà que la jeune femme apparait de nouveau dans sa vie, à un moment où il s'y attendait le moins. Ne dit-on pas que l'amour apparait à celui qui s'y attend le moins ? Si c'était le cas, il aurait sans doute préférer que cela n'arrive jamais, que la jeune femme ne soit jamais partie ou qu'elle ne soit jamais revenue. Il ne savait que penser.
Soudain, elle le prit dans ses bras. Le jeune homme cru mourir sur place en sentant ces bras l'enserrer, il cru que son coeur sautait de sa poitrine quand la peau de la jeune femme frôla la sienne. Il voulait s'en aller, s'échapper de cette étreinte mais il ne le put tout simplement pas. Il ne pouvait s'en aller, il n'y arrivait pas. Même s'il y mettait toutes ses forces, il n'y arriverait pas. Alors il se mordit la lèvre inférieure, réfrénant les larmes qui menaçaient de couler. Un homme qui pleure ? Pas possible, surtout pour Aidan. Pourquoi pleurer pour Europe, alors qu'elle était partie ? Ce n'était pas possible, c'était humiliant. Mais il n'y pouvait rien bordel, elle était revenue alors qu'il s'imaginait mourir sans la revoir. Il souffla un bon coup, accrochant ses mains sur le haut de la jeune femme, telle un enfant retrouvant sa mère après un long moment. On sentait qu'il haletait, on sentait qu'il luttait contre ses émotions. Finalement, il parla, la voix brisée & la colère présente.

> - Mais t'es partie. Même pas un appel, même pas un sms, une lettre, rien Europe ! J'ai pas eut de nouvelles bordel & tu te pointes là comme ça, d'un coup sur le pas de ma porte alors que je pensais crever comme un con, tout seul dans ma baraque. Je sors même plus à cause de toi ! J'ai peur de te voir partout. T'es partie ! Tu m'as dit ne pas m'aimer & après trois mois, tu te pointes en me sortant le contraire, tu penses que je réagirais comment, sérieux ? Tu veux que je te pardonne ? Que je t'aime ? Je ne peux pas. Tu m'as fait trop de mal Europe, sérieux. J'ai été amoureux qu'une fois, une putain de fois & c'est de toi. & tu fais quoi, tu te casses ? Comme une voleuse. T'as pris mon coeur avec toi & regarde mon état maintenant. Je chialerais presque dans tes bras, mais je ne le ferais pas, tu serais trop heureuse.
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MessageSujet: Re: EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT   EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT Icon_minitimeLun 9 Avr - 23:55





Certaines paroles restent à l'intérieur d'un tiroir, pas parce qu'elles ne valent pas la peine d'être prononcées mais parce qu'on avait simplement trop peur. Ce matin, je me suis réveillée en me disant que la vie était trop courte pour être épuisée, gaspillée de cette façon. J'ai pas envie de perdre du temps à New-York, à côté de ces gens tous aussi hypocrites les uns que les autres et qui ne sympathisent que pour faire parler d'eux. Quand j'ai rencontré Aidan, il ne savait pas qui j'étais, du moins, il ne portait pas le même regard que les autres sur moi. Et justement pour cette raison, une partie de moi s'attachait déjà un peu à lui, je ne m'en rendait même pas compte. C'est lorsque j'ai réalisé que je m'étais attachée à Aidan que partir est devenue une options. Si on m'avait dit que c'était lui ma personne, je n'aurais sans doutes pas voulu le croire la première fois ; je l'aurais considéré comme quelqu'un qui fait de son mieux pour ne pas s'attacher. Aidan était comme moi. Comme moi dans le sens où, selon moi, l'attachement conduisait à la tristesse. Et puis je suis tombée amoureuse de lui, sans m'en rendre compte. Je n'en avais parlé à personne au mannequinat et personne tout court. J'avais gardé ces paroles à l'intérieur d'un tiroir et j'ai décidé de les emportées avec moi à New-York en pensant que tout irait bien. Ces sentiments ont ensuite débordés, et c'est à ce moment précis, lorsque j'ai mis les pieds dans le premier avion pour la ville qui ne dort pas que j'ai compris quelque chose de très important ; je ne pouvais et ne peux aujourd'hui encore pas vivre sans lui.

Pourtant, comme il s'appliquait à le dire ;

Aidan - Mais t'es partie. Même pas un appel, même pas un sms, une lettre, rien Europe ! J'ai pas eut de nouvelles bordel, et tu te pointes là comme ça, d'un coup sur le pas de ma porte alors que je pensais crever comme un con, tout seul dans ma baraque. Je sors même plus à cause de toi ! J'ai peur de te voir partout. T'es partie ! Tu m'as dit ne pas m'aimer et après trois mois, tu te pointes en me sortant le contraire, tu penses que je réagirais comment, sérieux ? Tu veux que je te pardonne ? Que je t'aime ? Je ne peux pas. Tu m'as fait trop de mal Europe, sérieux. J'ai été amoureux qu'une fois, une putain de fois et c'est de toi. et tu fais quoi, tu te casses ? Comme une voleuse. T'as pris mon coeur avec toi et regarde mon état maintenant. Je chialerais presque dans tes bras, mais je ne le ferais pas, tu serais trop heureuse.



Pourtant, je suis partie. Je suis partie pour revenir comme ça, pour penser retrouver ce qui a été laissé de côté. C'est ce qu'il s'appliquait à me dire en agrippant mes vêtements à l'aide de ses mains, comme si j'allais disparaître à nouveau. Ses mots étaient blessants et vrais à la fois. Ce qu'il ignorait c'est que, je savais que je n'allais pas retrouver ce qui a été laissé de côté. Je savais que mon départ changerait beaucoup de choses, tout comme cette visite faite à l'improviste. Je le savais et pourtant je suis quand même venue. Pas d’appel, pas un sms ni même une lettre, rien. J'avais passé ces mois à essayer d'oublier son numéro, et lui avec. Chose impossible. Alors j'ai passé mes soirées dans ces bars remplit de monde, de gens qui se mêlent des affaires des autres et qui discutent avec des inconnues comme moi. J'avais peur de la solitude dans mon grand appartement. Peur du bruit que le silence pourrait faire. J'avais peur de tout mais surtout des souvenirs. Me souvenir de tout aurait entrainé ma perte. Probablement. Pas morte d'amour mais d'absence d'amour, les souvenirs m'auraient lentement tués.

Europe - Qu'est-ce que j'étais supposée faire ? Me laisser mourir dans cette ville, dans un appartement remplit mais vide à la fois ? Parce que c'est ce qui se serait passé. Dès l'instant où j'ai compris que j'avais fait une erreur, il était trop tard. Rien n'aurait été assez suffisant, je n'aurais pas su t'écrire ou encore t’appeler parce que je me sentais ridicule et minable. Aujourd'hui encore c'est difficile d'enlever cette impression... J'avais besoin de te voir, trois mois plus tôt je n'en aurais pas été capable.. Et je veux pas te voir triste Aidan. J'attends pas non plus que tu me pardonnes tout de suite. J'veux juste que tu reste dans ma vie, parce que quoi que je fasse, tu es ma personne. Je cherche pas quelqu'un d'autre. Tu t'en rends sans doutes pas compte, mais j'ai seulement besoin de toi...


Toutes ces choses qui sont restées dans un tiroir sont compliquées à dire. Je respire difficilement, et mes larmes continuent leur chemin sans que je puisse ou veuille les arrêtées. Je suis là, le serrant fort contre moi de peur qu'il disparaisse, ou que cette fois ce soit lui qui veuille partir. L'orage gronde, mais je m'en fiche, mes bras tremblent, mais je m'en fiche. Je me suis imaginée cette scène de nombreuses fois ; nos retrouvailles. J'imaginais un fiasco total ; situation où une femme m'aurait ouvert la porte, vous savez, comme dans les films. Ou alors que ce soit lui qui m'ouvre, qu'il éclate de rire et qu'il me dise de rentrer chez moi. Je me suis imaginée des tas de trucs. J'ai repensé à la fois où on s'était rencontrés, ces souvenirs flous, j'ai repensé à ce qu'on était devenus. Et finalement maintenant, je me retrouve là. J'veux pas être quelque part d'autre. Tant pis si je m'en prend plein la gueule, tant pis s'il me demande de partir. Tant pis s'il... Une phrase résonne dans ma tête ; "J'ai été amoureux qu'une fois, une putain de fois et c'est de toi".


Europe - Je suis tellement désolée...ai-je murmuré si bas que personne d'autre que lui n'aurait pu m'entendre.


Oui, j'étais désolée. Aucun autre mot n'aurait fait l'affaire et en même temps, il n'était pas assez suffisant pour exprimer ce que je ressentais.


Europe - Désolé d'être la cause cet état dans lequel tu te trouves, et je sais que je peux pas enlever ça, si c'était possible, je le ferait... Mais c'est impossible. Et je peux pas non plus concevoir l'image de toi à côté de quelqu'un d'autre que moi. C'est égoïste, mais ça me tuerait... Et peut être qu'à ce moment précis, tu m'en veux tellement que t'es en train d'te dire que c'est tout ce que je mérite, je sais pas... Je sais pas Aidan...
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MessageSujet: Re: EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT   EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT Icon_minitimeMar 10 Avr - 14:48




• Il n'avait jamais regardé de films à l'eau de rose & pourtant, il avait l'impression de les connaitre par coeur. Il avait l'impression de ressentir ce que pouvait ressentir les personnages principaux de ce genre de films lorsque des retrouvailles difficiles se font. Vous savez cette impression où vous êtes dans un film ? Ou tout ce qu'il y a autour de vous a totalement disparu, ou la seule chose persistante dans le décor est seulement vous & la seconde personne présente avec vous ? & bien, il l'a ressentait actuellement. Malheureusement, il avait aussi un mal de chien qui ne cessait de persister dans son sternum. Un mal de chien dont il savait parfaitement la cause : son coeur avait mal, il pleurait de douleur & il ne pouvait cesser de le faire. Son coeur n'avait qu'une envie : fuir la scène, hurler de haine, se jeter sous un train mais il ne pouvait pas le faire puisque la cage que formait le squelette de son hôte refusait de sauter. Alors, il tirer sur les barreaux, il hurlait à un tel point qu'Aidan pensait mourir à chaque minute, il pensait tomber à genoux à chaque seconde. Mais rien ne se passa ... Non, il souffrait intérieurement, sans que l'on puisse y faire quelque chose. Sans qu'il ne puisse dire quelque chose.
& la cause de sa douleur, de sa souffrance, c'était elle : Europe Söley. & pourtant, croyez-moi quand il l'avait vu la première fois, il n'aurait jamais imaginé de tout le mal qu'elle pourrait lui faire. Elle avait un visage d'ange, un sourire sincère & une manière de parler bien à elle. Il s'était vite attaché à elle & il s'était enfin trouvé un but dans la vie : prendre soin d'elle. Bien sûr, au début, il n'avait pas très bien comprit pourquoi il avait envie de se comporter ainsi. Aidan se rappelait le jour où il avait du marcher à pied avec elle jusqu'au Phoenix Inn, où il avait du la porter car elle avait trop mal au pied. C'est à ce moment-là, à ce moment où il avait réellement senti son odeur, qu'il s'était rendu compte du pourquoi il se comportait comme un ange gardien. La musique de la révélation avait sonné en lui comme le tocsin sonnait la Mort. Il était amoureux d'elle. & pas seulement comme un gosse, un adolescent cherchant à sortir avec une jeune femme populaire. Non, il l'aimait comme il aimait sa mère, comme il n'avait jamais aimé de toute sa vie. Elle représentait tout & rien à la fois dans sa vie. Mais quand elle était partie, il s'était rendu compte de quelle manière elle représentait tout pour lui : il ne pouvait vivre sans elle.

Il ne pouvait vivre sans elle, mais lorsqu'elle avait disparu de sa vie, il s'était résolu à cette éventualité. Enfin se résoudre, n'était sans doute pas le verbe à utiliser dans ce genre de situation ... Non, il avait du se forcer à se résoudre, voilà ce que l'on devait utiliser. La voix d'Europe résonnait dans la tête du jeune homme : il l'écoutait sans vraiment être là. En effet, à chaque mot, chaque geste de sa part, il avait l'impression que son corps fondait brusquement, comme sous l'effet d'acide sulfurique. Il avait véritablement l'impression de mourir à chaque inspiration qu'il pouvait offrir au monde. & le pire dans tout ça, c'est qu'il ne savait ni pourquoi ni comment cela pouvait arriver, en fait. Il voulait simplement que tout cela s'arrête, qu'elle disparaisse ou alors remonter le temps & que rien ne soit arrivé. Il avait seulement envie de remonter au moment où ils étaient tous les deux dans l'aéroport, où elle avait refusé son cadeau & qu'elle lui avait menti. Il avait seulement envie d'être monté dans ce putain d'avion, de l'avoir suivi n'importe où où elle serait allée, comme le lui avait dicté son coeur. Mais comme tout homme raisonnable, il avait bien évidemment refusé & voilà dans quel état il se retrouvait maintenant.
Dans le fond, ce n'était pas véritablement ou alors, totalement, de la faute de la jeune femme. Il y était aussi pour quelque chose. Pourquoi n'avait-il rien fait ? Pourquoi ne l'avait-il pas suivi ? Pourquoi ne l'avait-il pas retenu ? Pourquoi ne lui avait-il pas déchiré son billet devant elle pour lui dire à quel point il pouvait l'aimer ? Pourquoi n'avait-il pas lu entre les lignes ? Il était complètement abruti, en fait dans le fond, car il aurait du voir à quel point la jeune femme lui avait menti. A quel point, elle avait refréné ses sentiments. Mais bon, que voulez-vous, n'importe quel homme amoureux ne l'aurait pas vu. En effet, quand on est amoureux, on ne voit que ce que l'on veut voir. L'Amour est quelque chose d'incontrôlable malheureusement & elle nous contrôle totalement intérieurement, même si on ne le veut pas. Elle nous fait faire ce qu'elle veut, elle nous fait voir ce qu'elle veut. On a beau lutter, quand on l'a dans la peau, on ne peut pas vraiment y faire quelque chose, en fait. & regardez maintenant dans quel état, cette monstruosité avait mit le jeune homme maintenant. Il ressemblait plus à un gamin ayant retrouvé ses parents après un accident qu'un homme raisonnable. Un soupir sortit de ses lèvres.

> - Je veux bien te croire. Mais quand on est amoureuse de quelqu'un, on ne part pas ainsi, enfin tout du moins c'est ce que je pensais. J'étais prêt à tout sacrifier pour toi, j'étais prêt à donner ma vie pour toi tant je t'aimais mais tu n'as pas voulu le voir. Tu as préféré fuir comme une lâche, tu as préféré partir sans rien me dire. Je veux bien te pardonner pour ce départ, mais le mensonge ... Tu aurais pu me dire la vérité, je t'aurais avouer mes sentiments les plus profonds, j'y avais réfléchis. Toute la soirée avant ton départ j'ai pensé à toi, j'ai imaginé comment te dire mon amour, j'imaginais que ce serait réciproque que tu resterais près de moi, j'imaginais aussi que ce ne le soit pas mais qu'on reste ensemble & au lieu de ça, t'es parti comme une trouillarde. Je savais que tu en étais une, mais alors à ce point. Tu me déçois grandement Europe.

Son murmure. Son excuse. Le jeune homme finit par s'enlever de ses bras, la colère dépassant bien vite son raisonnement. Il finit par s'éloigner, aller sous la pluie dans son jardin & il fixa la jeune femme pour finalement donner un coup de pied dans la barrière. Il finit par revenir, une clope au bec.

> - Si tu crois t'en sortir aussi facilement Söley, tu te mets le doigt dans l'oeil. Les excuses, surtout les tiennes, j'en ai rien à foutre. J'ai souffert comme jamais personne n'a souffert à cause de toi & j'en souffre encore. Alors tes excuses ne sont rien face à cela. Tu sais ce que j'aimerai te dire, là maintenant ? C'est de te casser & ne plus jamais revenir, mais je ne peux pas. J'ai trop besoin de toi, malheureusement. Mais crois-moi, je te ferait payer cela.

Quand il fait une menace, il la tient croyez-moi. La preuve avec un mec qui avait fait chier Europe un jour. Le mec était à ce jour à l'hôpital.
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MessageSujet: Re: EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT   EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT Icon_minitimeMar 10 Avr - 17:38


Alphonse de Lamartine a dit ; «Un seul être vous manque et tout est dépeuplé». Malgré le fait qu'Aidan soit présent au moment où je vous parle, j'ai l'impression qu'il est à des milliers de kilomètres loin d'ici et que lorsque je fais un pas vers lui, il s'applique à faire plusieurs pas en arrière. Mon cœur est en train de se briser, se faire écraser, mordre la poussière. Ses mots sont en train de bousiller mon cœur déjà bien entamé. Je lui aurait bien dit de se taire, mais un cadenas m'empêche de parler. J'suis minable dans ces vêtements trempés qui doivent couter une fortune. Je n'y pense même plus, au couturier qui s'est cassé la tête, ou encore à mes cheveux qui sont maintenant tout aussi trempés que mes vêtements ou encore à mon futur rhume. Oui, certains se demanderont ce que je fiche ici, et je ne répondrais pas tout de suite. Il y a tellement de réponses incomplètes.


Voila qu'il s'éloigne maintenant, qu'il prend d'avantage de distances. Mes bras n'ont pas la force de le retenir. Je voudrais lui dire quelque chose, je n'y arrive toujours pas. Ce cadenas imaginaire m'empêche de parler. Les bras tremblants et vide à présent, je me contente de les croisés pour qu'ils ne pendent pas dans le vide. La violence avec laquelle il frappe dans cette barrière me fais légèrement frémir. J'ai envie de lui dire quelque chose mais j'ai peur que mes mots ne fassent que le mettre d'avantage en colère. J'avais peur d'être trop ceci ou trop cela pour lui, et c'était bien une des premières fois que je me préoccupait de ça. Ses mots étaient froids, violents, douloureux, et je me contentais de les encaissés mes mots étant existants à présent. Qu'est-ce que je dois faire ? Qu'est-ce que je devrais faire ? Mon cœur est en train de brûler, s'écraser, se blesser sur une route trop glissante. J'ai les jambes qui sont en train de me lâcher car ses mots... Il ne sait pas ce que ses mots me font. Je ferme mes yeux, mais je les entends toujours


Durant une fraction de seconde, j'ouvre la bouche pour dire quelque chose mais finalement me ravise. Une voix me conseille de me taire. Elle me dit ; "tais-toi Europe, tu vas tout foutre en l'air". La situation dans laquelle nous sommes n'est pas meilleure. Mais je connais le pire, je ne l'ai pas vécu mais je suis à quelques pas de la pire des situations. Tout ce que j'suis foutue de faire, c'est m'asseoir sur les escaliers dans l'allée car ces talons de cinq centimètres après avoir reçu tous ces coups me donnent le vertige. La tête posée sur mes genoux tout aussi gelés que mes mains, je suis morte. Peut être pas complètement, mais de l'intérieur, c'est le cas. Morte étranglée et sous des coups qui se voulaient violents. Je ne peux pas partir, parce que je serai traitée de lâche encore une fois. Alors tout ce que je peux faire, c'est rester là, les larmes mêlées à la pluie.


Europe - Qu'est-ce que tu attends de moi dans ces cas là ; que je parte ou que je reste ? Et si je reste, est-ce que tu continueras à te plaindre parce que je suis partie ? Je ne peux pas être il y a trois mois quand on est aujourd'hui. Alors que je donnerait tout pour y être et modifier mon erreur. Je peux comprendre que tu m'en veuilles, je m'en veux beaucoup aussi. C'est peut être difficile à croire, ou peut être que tu n'en a tout simplement rien à faire mais je ne serai pas revenue si tu n'étais pas important pour moi. Tu peux essayer de me faire payer "ça" je pense que c'est déjà le cas Aidan. Je pense que j'ai déjà passé plusieurs mois à regretter ce départ, à faire tourner des tas de fois la situation dans ma tête et à penser à ce que ça aurait été si j'étais restée. Oui j'avais peur, possible aussi que je sois la trouillarde par excellence... Je ne sais pas quoi te dire de plus. Je ne sais pas non plus si la situation changera si je continue à m'excuser. Je t'aime et en tout cas ; tu as besoin de moi, alors pour ce que ça vaut je serai là. Brises-moi le coeur autant de fois que nécessaire si ça peut te soulager, j'attendrais, j'ai le temps d'attendre. Et si tu me demandes de partir, je partirai. Fais comme bon te semble... Je t'ai probablement dis tout ce que j'avais à te dire


Je me redresse légèrement pour le regarder dans les yeux, les bras appuyés contre mes genoux. J'ai le temps d'attendre, sous la pluie, sous la neige dans cette tenue pas forcément très confort pour des températures comme celles-là. Mon coeur brûle au moment où je vous parle, pourtant, il ne s'en doute même pas. J'en creverai probablement, mais curieusement, ce n'est pas le plus grand souci dans ma tête. J'ai peur de le perdre. S'il me demande de partir, je ne survivrai pas. Je partirai, certes mais ne survirai pas à une séparation de plus.
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MessageSujet: Re: EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT   EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT Icon_minitimeMar 10 Avr - 19:30

• Le fait qu'il lui fasse du mal ? Il en avait conscience. Mais il faut le comprendre aussi. Comment voulez-vous qu'il réagisse face à une femme qui avait disparu de sa vie & qui revenait brusquement ? Comment voulez-vous qu'il réagisse face à cela ? Comment voulez-vous qu'il reste impassible face à une réapparition telle que celle-ci ? Ce n'était pas possible. Mais dans le fond, il était méchant avec elle, il en avait conscience, mais il ne faisait pas cela contre elle forcément. Ce n'était pas contre elle, totalement. Il savait parfaitement qu'il ne lui faisait du mal que par douleur mentale. Que par haine contre elle mais aussi contre lui-même. Il l'avait laissé filer sans vraiment y faire quelque chose. Il l'avait laissé partir sans rien dire, la fixant seulement disparaitre de sa vie sans réellement y concevoir une seule solution. Il l'avait regardé partir sans dire quelque chose. Il avait fait un choix : la laisser partir en emportant son coeur & voilà que maintenant elle revenait. Il avait alors un autre choix à faire : ne rien dire, la dégager ou la retenir. Il ne savait pas quoi faire, il ne savait pas comment réagir, il ne savait pas comment choisir de nouveau. Toujours. Il y avait toujours des choix à faire dans la vie, durs ou non.
L'éloignement, c'était bien la meilleure manière pour échapper à son destin & ses sentiments. Voilà, sans doute la raison pour laquelle elle était partie. Dans le fond, il pouvait la comprendre : mais il ne voulait pas l'admettre. Comment pouvait-il admettre une compréhension qui lui ferait du mal ? Ce n'était tout bonnement pas concevable, croyez-moi. Pourquoi avoir frappé une barrière innocente ? Croyez-moi, il préférait largement frapper une barrière que frapper Europe. Car oui, il avait réellement envie de frapper la jeune femme. Il avait envie de lui faire comprendre qu'elle lui avait fait du mal. Il avait envie de lui hurler dessus, de lui dire de dégager, de la virer de chez lui à coup de poing dans la gueule, mais il ne le fera pas. De une car il ne frappait pas une femme & de deux, car il ne pouvait pas se résoudre à faire du mal à Europe. Il l'aimait trop pour se le permettre. Lui faire payer son coup de pute ? Non, il ne le fera pas. Il lui avait dit mais il ne le fera pas, il n'osera jamais. Il ne savait pas pourquoi mais il savait parfaitement qu'il ne le ferait pas.

Le jeune homme s'assit sur le rebord de sa terrasse, allumant sa clope d'un mouvement machinal & tremblant. Pourquoi tremblait-il ? Sans doute le froid & l'humidité de l'air, mais aussi les nerfs à fleur de peau. C'était sans doute cela. Finalement, quand il tira une première bouffée de sa cigarette, il se sentit revivre comme jamais. Il avait l'impression que ses nerfs se détendaient au fil du temps, il avait l'impression que ses muscles ne le tiraillaient plus ni que son coeur voulait se tirer de son sternum. Le bruit de la pluie, le silence, la fumée qui venait timidement titiller ses narines le détendaient au fil du temps. Mais tout ceci se brisa quand il entendit de nouveau la voix de la jeune femme. Il l'écouta sans rien dire, de toute façon à quoi bon dire quelque chose ? Il n'y avait plus grand chose à dire. Elle était revenue, il lui en voulait, je pense que cela résume bien les choses, en fait. Quand elle eut finit son discours, il posa alors un regard sur elle. Un regard emplit de ... Tellement de choses. Son coeur, sa raison, il n'arrivait pas à choisir celui qu'il devrait suivre réellement.
Connaissez-vous ce sentiment où vous avez seulement envie de fuir ? De courir pour ne plus rien ressentir, pour ne plus voir certaines personnes ? Si oui, lui, il ressentait actuellement cela. Il avait l'impression que la seule manière d'être tranquille, de pouvoir jouir d'un bonheur sans pareil était de fuir. De courir pour ignorer tout ce qu'il se passait autour de lui, tout ce qui pouvait lui arriver de nouveau. Mais il ne le ferait pas : il ne voulait pas paraitre lâche comme la jeune femme, il ne voulait pas lui montrer toute la peine qu'elle lui donnait. Son regard s'était posé sur la jeune femme, il la fixait, il l'observait & il se rendait réellement compte à quel point elle pouvait être belle, mais surtout à quel point il pouvait être amoureux d'elle. Car combien d'hommes pourraient trouver sublime une femme trempée, le mascara coulant sur ses joues à cause des larmes, les cheveux collés à sa peau ? Très peu sans doute. Le monde était superficiel de nos jours, alors, il était certain que peu d'hommes trouveraient belle une jeune femme dans cet état. Il finit par descendre de la rembarde, prendre les valises d'Europe & ouvrir la porte.

> - Suis-moi. J'ai fait du chocolat chaud. T'en auras besoin.

Il n'avait même pas répondu à ses questions. Mais bon à quoi cela servirait-il ? Sans doute rien du tout, dans le fond. Alors il préférait ignorer tout cela, tomber dans un autre sujet & se mettre à l'abri.
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MessageSujet: Re: EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT   EUROPE - I'M BACK {FEAT AIDAN C. PRESCOTT Icon_minitimeMer 18 Avr - 7:48


J'ai froid et je ne m'en rend compte que maintenant. Cette pluie qui ne cesse de couler m'a refroidie. Pourtant je pourrais rester assise sur ces escaliers toute la nuit, quitte à tomber malade après. Le froid est passé en second plan dans cette situation. J'étais beaucoup plus concentrée sur ses paroles qu'autre chose. Paroles qui m'atteignaient beaucoup plus que ce qu'il pouvait penser. J'étais en train de me demander si me voir dans cet état ne lui apportait pas une sorte de satisfaction. Pensée qui s'est tout de suite dissipée. Impensable. Après lui avoir fait part de ce que j'avais sur le cœur, le silence a suivit. Pour la première fois depuis que je connaissais Aidan, ce silence mettait mal à l'aise. Oui, c'était le genre de silence qu'on redoutait dans les conversations. Je n'avais rien à dire, lui non plus mais il y avait toujours cet espèce de vide, d'immense vide entre nous.


Pendant un moment, on s'est regardés sans rien se dire. J'ai vu dans ses yeux un mélange de sentiments assez différents les uns des autres. A ce moment là, il n'a pas eu besoin de parler, j'ai su à quel point il m'en voulait d'être partie de cette façon, ou d'être partie tout court. Mais ce que j'ai vu ne se résume pas qu'à la colère. J'ai cru apercevoir de l'amour, et ça m'a légèrement réchauffer le cœur de savoir qu'il n'était pas totalement en colère contre moi. Pas assez pour que tout rentre dans l'ordre, certes, mais un peu. Pas assez pour être rassurée, certes, mais tout de même, mon cœur était légèrement réchauffé à cette nouvelle silencieuse.


Comment ? Vous me demandez pourquoi je l'aime ? J'ai des tas de raison de l'aimer. Et si au moment où je vous parle, je pleure toujours et à cause de lui, c'est parce que ça fait mal de se disputer avec quelqu'un que l'on aime à ce point. J'ai pas envie de perdre Aidan. Si je perds Aidan, ma vie sera plus pareille et je le sais. C'est mon point de repère fixe dans ce monde étourdissant. Et si cela veut dire que je devrais encaisser les coups de la colère sous cette forme, alors je les encaisserai. J'suis pas maso, juste amoureuse. L'amour fait faire des choses assez grande sans même qu'on ne le réalise sur le coup. Et à coup sûr, je passerait sous une voiture si ça pouvait juste lui faire plaisir. Est-ce qu'il s'en doute ? J'aimerais que ce soit le cas. Pendant un moment on s'est regardés dans les yeux. J'ai vu tellement de choses dans son regard bleu électrique. Est-ce qu'il a vu quelque chose dans le mien ? Je ne sais pas, je ne saurais pas.


Aidan - Suis-moi. J'ai fait du chocolat chaud. T'en auras besoin.


Il passe à côté de moi, avec mes affaires, sans même que j'aie le temps de lui dire par pure fierté que je n'ai pas besoin de ça. Je laisse cette fierté de côté, pas parce que je vais finir par attraper froid, si ce n'est pas déjà fait. Aidan me donne encore plus froid en ce moment. Encore assise sur ces escaliers humides, j'entends un aboiement, puis un second. Aidan a eu le temps de rentrer pendant ce temps là. Difficilement, je me relève. Je ne pense même pas à l'état dans lequel je suis. Si mon manager me trouve ici, sachant qu'il ne sait même pas que j'ai quitté New-York, il me tue. Je n'y pense même pas, même plus. Lorsque j'atteins le seuil de la porte d'entrée, mon attention se pose presque automatiquement sur ce chien. Les nombreuses fois où je suis passée chez lui, il n'était pas là. Surement un nouveau compagnon, je referme la porte derrière moi pour suivre Aidan. Premier petit éternuement. Qui soit dit en passant se voulait discret, échec. Encore toute tremblante, je murmure à son attention un simple merci. C'est tout ce que je peux faire, j'ai la gorge serrée et des tas d'aiguilles. J'ai envie de lui dire qu'il a pas le droit. Il a pas le droit de devenir comme ça, un inconnu. Je pourrais pas le supporter.


En le suivant, je découvre son appartement d'une tout autre façon. C'est le bazar complet. Pas besoin de lui demander ce qu'il s'est passé, je connais la réponse. C'est à cause de moi. C'est à cause de moi. Cette phrase reviens dans ma tête ; C'est à cause de toi Europe. Léger frisson. Je comprend qu'aucune excuse ne pourra effacer ce qu'il s'est passé. C'est comme ce t-shirt auquel on tient énormément, ce t-shirt marqué par une énorme tâche. On a beau frotté pour qu'elle s'efface, elle ne partira pas. Pourtant il reste quand même ce petit espoir qu'elle parte, cette maudite tâche. Mes pas s’arrêtent et mes larmes qui n'ont pas disparues se remettent à couler, faisant légèrement trembler ma voix. J'enlève ces talons et monte les escaliers en courant la paire de talons dans les mains.


Europe - Excuses-moi, je... Je reviens tout de suite...


Lorsque je me retrouve dans le grenier, dans cette obscurité qui n'a rien de rassurant du tout, je m'autorise les larmes. Je n'ai pas allumé la lumière. J'ai juste fermé la porte derrière moi et je me suis appuyée contre le mur le plus proche. La tête entre les mains, pour la première fois depuis que je suis arrivée chez lui, j’arrête de réfléchir. Je sors mon nouveau portable de mon sac pour composer son numéro. Ayant fait couler le premier, c'est une des premières choses que j'ai acheté en arrivant à New-York . Aujourd'hui encore, je le connais pas coeur. Et maintenant ? Maintenant, j'attends qu'il décroche.

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