que signifie le terme d'amour pour ton personnage ? → Arf l’amour je pourrais en faire un roman. Tout le monde recherche l’amour j’en ai l’impression. Tout le monde s’accroche à l’espoir de tomber un jour sur l’homme ou la femme de sa vie. Tout le monde sauf moi. Honnêtement l’amour c’est quoi ? C’est de la connerie pure et dure. C’est pour les midinettes de douze ans qui pense que le prince charmant existe encore et leur tombera dessus au coin d’une ruelle. L’amour est présent dans la poésie, dans la littérature et même dans les films mais ce n’est que fictif. Ça n’existe pas le grand amour. Ça n’existe pas l’amour qui dure jusqu’à la mort. Ou bien alors il faut vivre une vie aussi courte que celle de Roméo et Juliette. Couple mythique de la littérature. Mais soyons sérieux plus de deux secondes, si Juliette et Roméo ne se serait pas suicidé, si Juliette avait été engrossé par son Roméo ben ils se seraient eux aussi envoyés des assiettes à la gueule et ils se seraient haïs au bout d’un moment. C’est comme ça que ça doit être. Les gens ne sont pas faits pour vivre éternellement ensemble.

quel est le statut amoureux de ton personnage ? → Coureur de jupon. Comment ça ce n’est pas un statut amoureux ? Ben ça devrait l’être. Entre divorcé, veuf et marié il devrait y avoir une case coureur de jupon. Dire qu’on est célibataire ça fait presque désespéré. Beaucoup vous regardes comme si vous arriviez de la planète mars et on envie de dire, oh le pauvre, il est tellement mignon. Depuis quand vivre à deux est devenu une telle mode que d’être célibataire relève du désastre ? Alors oui j’aime être seul, je ne veux pas m’attacher à une sangsue qui va dévorer mon argent et me tourner le dos dans le lit. Non je suis parfaitement bien seul, bien que lorsque Jill est dans les parages je me laisse un peu de temps pour peser le pour et le contre. Est-ce que je serais capable d’arrêter mon manège avec les femmes, pour elle ? J’en pose des questions moi ? Bon ben je ne répondrais pas alors.

quelles sont les préférences sexuelles de ton personnage ? → Hétérosexuel à 200% Non pas que je sois homophobe ou quoi que ce soit d’autre – c’est surement ma seule qualité, la tolérance – mais j’aime les femmes, leurs courbes, leurs odeurs, tout quoi.

comment ton personnage se voit-il dans l'avenir, du point de vue amoureux ? → Hier j’ai vu un concombre volé une noix de coco. Ah il ne fallait pas que je raconte n’importe quoi ? Je pensais. Non plus sérieusement comment voulez-vous que je sache ça ? Je ne suis pas devin. Je n’en sais rien et je ne veux pas le savoir. Après tout si on connait l’avenir à l’avance ça va servir à quoi de vivre ? A rien. Strictement à rien. Mais bon je suppose que mon avenir amoureux va être au point mort. Rester au même endroit. Je vais continuer d’avoir des maitresses chaque nuit jusqu’à ce que je ne sois plus en état de faire quoi que ce soit avec les demoiselles. D’ici là j’ai encore le temps de voir venir, non ?

"Y'a des gens qui ont des enfants parce qu'ils n'ont pas les moyens de s'offrir un chien"

« Franchement Clyde t’as pas l’impression de chercher un peu la merde là ? » Je relevais les yeux sur ma chère génitrice, cette femme froide, impitoyable, au regard de braise et à l’accent légèrement prononcé. Elle se foutait de ma gueule ou elle le faisait exprès ? Moi je cherchais ? C’était ma faute ? Je me relève du sol en soupirant longuement, serrant les dents le plus forts possible pour me donner la force de dépassé la douleur. J’ai cassé un verre ce matin dans notre magnifique maison, je pensais que personne ne l’avait entendu et que personne ne le saurait. J’ai pris tous les bouts de verre et j’ai tous enterré dans le jardin avant que mes parents ne se lèvent. Seulement voilà mon paternel compte tous chez nous de la petite cuillère jusqu’au verre. Le moindre problème, le moindre petit bibelot qui manque et il s’en rend automatiquement compte. Mais ça bien entendu le gosse de sept ans que je suis ne le sait pas encore. J’ai pris mon petit déjeuner dans le silence ne relevant pas la tête de mon bol de lait, mon cher et tendre père était en costume comme tous les jours et il lisait son journal tranquillement. Chaque fois que sa chaise grincé sur le sol je sentais les battements de mon cœur devenir irrégulier, j’avais peur, j’étais terrorisé même. Puis je l’ai vue se lever et je pensais qu’il allait enfin partir, que j’allais me retrouver seul à la maison et que la souffrance serait terminer du moins jusqu’à ce que la nuit tombe. Malheureusement la gifle monumentale que je me suis pris en pleine gueule n’était pas attendue, la chaise à volé et je me suis retrouvé la tête sur le carrelage de ma cuisine. « Tu croyais que je m’en rendrais pas compte petit con ? Tu croyais que je le saurais pas que t’as cassé un verre ? Réponds quand je te parle Clyde ça à le don de m’énerver encore plus !! » Mais ma gorge semblait sèche et je ne savais pas quoi dire, j’étais qu’un gosse apeuré face à un père un peu trop violent. Je sentais la colère montait en lui chaque fois que je relevais le visage. Pour le plaisir il m’a collé un coup de poing. Ma lèvre s’est fendu bien évidement sous l’impact de son poing sur mon visage fin. Puis il est parti me laissant sur le carreau avec ma mère près de moi toujours assise à sa place le nez dans son café. Est-ce qu’elle avait peur de la violence de son mari ? Absolument pas. Est-ce qu’elle se sentait coupable d’admirer le spectacle ? Encore moins. C’était juste une pétasse – pardonnez-moi le terme – qui profité de l’argent de mon paternel et lui en retour pouvait profiter des joies de son corps de temps à autre quand la bourge hautaine avait décidé. Et bien entendu quand elle le repoussait, le rustre me tapait sur la gueule. Ben il fallait bien qu’il se défoule sur quelque chose. Du coup c’était moi qui prenais. J’ai commencé ma vie comme punchingball.


S'aimer soi-même, c'est l'assurance d'une longue histoire d'amour.

« T’es vraiment un beau salopard Clyde j’espère que t’en es conscient au moins !! » Un sourire froid se dessine sur mon visage d’adolescent. Dix-sept ans. Le bel âge. Ça c’est Mindy ou Cindy ou… Bref je sais plus comment elle se prénomme cette petite blonde mais ce que je sais c’est qu’elle est vraiment en colère contre moi. Ben ce n’est pas ma faute si je lui ai demandé de se lever de mon lit rapidement parce que j’attendais quelqu’un d’autre. Quoi ça fait macho et salaud ? Et alors ? J’ai jamais promis le mariage à cette princesse blonde je lui ai promis fidélité pour une nuit et c’est ce que j’ai fait, en plus bon prince une fois que l’on a terminé je l’ai laissé se reposer entre mes draps j’aurais pu la jeté de mon lit et lui dire d’appeler un taxi, je ne l’ai pas fait. Arf les femmes franchement elles ne sont jamais contentes. Lui jetant son sac dans les bras je lui présente la porte de la main. Elle hurle après moi, m’insulte de tous les noms possible, moi je fais comme toujours, je bois mon café, fumant une cigarette et attendant qu’elle ne s’épuise et qu’elle s’en aille en pleure. Tient, elle elle aura tenue dix minutes, à tous ceux qui disent que les blondes sont idiotes et non pas beaucoup de ressources je dis qu’ils se trompent je me suis fait insulté en je ne sais combien de langue, c’est fort dommage que je ne l’ai pas gardé sous le coude j’aurais pu en apprendre d’avantage sur les pays que je souhaite visiter. Tant pis. Faudra que je trouve quelqu’un d’autre. Oui je sais mon comportement craint mais j’en ai strictement rien à faire, je veux juste profiter à fond de ma jeunesse, je ne veux pas entendre le mot sérieux, mariage, grossesse et plus. J’ai l’impression que c’est la nouvelle mode désormais, faire des gosses à seize/dix-sept ans. Comme si on avait que ça à faire. Puis les gosses c’est chiant, ça chiale pour rien, ça bave, ça pue, ça coute cher et en plus faut les supportés jusqu’à leur dix-huit printemps. Enfin ça c’est si on a de la chance et que c’est un cancre en cours parce que si c’est quelqu’un d’intelligent ben on va être obligé de le supporter jusqu’à ses 27 ans. Puis sans oublié qu’il faut se coltiné la même femme durant des années, non même pas en rêve. Y a qu’à voir l’autre taré et la reine des glaces, ben quand il est frustré il continu à essayer de me taper sur la gueule. J’ai plus sept ans c’est dommage en plus il se fait vieux cet abruti donc les positions s’inversent souvent mais bon là n’est pas la question. Après avoir été le punchingball pendant des années je suis devenu le bourreau. Pas besoin de la violence physique pour faire mal, les mots sont plus tranchants que des lames quand on sait les manier.


"Le lit est le terrain d'entrainement du cercueil."

« Monsieur Wagner… Vos parents… Comment dire ça… Ils ont péri dans un terrible incendie dans leur maison en France. C’était dû à une fuite de gaz. Nous sommes désolés. » J’explose de rire quand il me dit cela. Non pas parce que je suis triste et que c’est nerveux mais bien parce que je suis heureux d’entendre ça. Je me lève donc du canapé ou la police m’a obligé à m’assoir pour m’annoncer leur terrible nouvelle. Me calmant légèrement je m’approche du frigo avant de les regardés. « Vous voulez du champagne pour fêter ça ? » Les deux policiers sont restés la bouche entrouverte, ils ne comprenaient pas vraiment mon petit manège, ils me plaignaient déjà. J’étais le petit garçon qui ne voulait pas accepter la mort de ses parents. « Le pauvre il est en état de choc. » Qu’est ce que je disais. Ils me prennent pour une débile, comme si je ne comprenais pas que ma famille avait cramé dans leur maison que je n’ai jamais vue. Tout le monde connaissait le nom de mon père, tout le monde savait à quel point il était horrible que ce soit avec les gens en général et avec son seul et unique fils. Tout le monde savait qu’il me battait mais personne ne le disait, il était riche, il était puissant il ne fallait surtout pas le contrarié. Alors on fermait les yeux. Mais finalement y a bien un dieu et il vient de me délivrer. « Non je ne suis pas en état de choc monsieur l’agent c’est simplement que mes parents sont restés des années à me terrorisé pour le moindre truc de travers ils méritaient de cramer dans cette maison. Vous voulez du champagne pour fêter ça ? » Ma voix était plus que froide, sèche et à la limite du sadisme. Oui je me réjouissais de les savoir six pieds sous terre, oui je me réjouissais de savoir qu’ils avaient souffert, oui je me réjouissais qu’ils soient morts tous les deux. Et alors ? Ça fait de moi un monstre ? Mais je me fou de ce que les gens pensent de moi. Les policiers sont partis sur la pointe des pieds. Moi j’ai profité du moment pour faire la fête chez moi et de ramener une femme dans mon lit. Allongé sur le lit, je dégrafé sa robe en douceur alors que mes lèvres parcouraient sa peau. Puis mon téléphone à sonner, j’ai jeté un œil sur l’écran avant de me redresser. « Qu’est-ce que tu fais ? » Je lui souris tendrement avant de prendre mon téléphone et de déposé mes doigts sur ses lèvres. « Ferme là je réponds au téléphone. » ça n’a pas plu du tout à la demoiselle mais je m’en fiche totalement. Je discute un peu avec la personne au bout du fil avant de raccrocher et de me relever du lit. « Je dois filer. » Bizarrement ça non plus ça n’a pas plu à ma conquête de la nuit. Elle gronde doucement avant de mettre le drap sur sa poitrine se montrant prude alors qu’il y a deux minutes ses mains se plaçaient sur mon corps sans difficulté. « Non mais attends qu’est-ce que tu racontes ont été juste en train de commencer là. » Et alors ? Pour la personne au téléphone je suis prêt à laisser tomber n’importe quelle femme même la plus sublime et la plus attirante. « Ben termine toute seule je m’en vais. » Je remets mon pantalon ainsi que ma chemise avant de quitter la chambre et la maison. La personne que j’ai eue au téléphone ? C’est Jill et elle est surement la seule ou l’une des seules à savoir que derrière le personnage de salaud froid que je me suis concocté y a un type plutôt sympathique. Elle compte pour moi… Mais n’allez pas lui dire je nierais tout en bloc.