'' Tu n'y parviendras pas. Tu n'es rien, et cela ne changera jamais! '' Cette phrase fût prononcé par mon père alors que je n'avais que 17 ans. A cette période de ma vie, je rêvais de devenir concepteur de films annonces, réalisateur d'effets spéciaux... Toutes sortes de métiers qui me permettraient de mélanger mes passions. Le graphisme, la vidéo, la 3D et le cinéma. Mais pour lui, avoir une chance dans cet univers, au vu de mon niveau, était une chose complètement impensable. Le fait qu'il ne croyait pas en moi ne me démolissait pas, tout du contraire. Cela me permit de me forger un moral de battant. Suite à ça, ma détermination croissait. Après deux ans d'acharnement, je réussis à sortir du lot. Je l'avais ma carrière. En un rien de temps, grâce à une simple idée pondue lors de mes innombrables soirées, je me fis un nom. Mon compte affichait dés lors, une somme que jamais je n'aurais cru avoir. Tout ça me rendit heureux, vraiment. Cependant, il existait toujours quelques tensions avec mes parents. Et malgré que j'avais des amis sincères, je ne pouvais pas toujours combler ma solitude avec eux. Et l'argent ne me tient pas chaud la nuit Enfin, oui. Il me permet de me chauffer, mais pas de façon aussi plaisante que si j'avais une jolie créature collé à moi. C'était décidé, il fallait que je trouves l'amour. J'avais donc 20 ans, et je m'étais mit à la recherche de l'amour. En vain. Puis, il eut ce jour, cet événement, ce sourire, ce regard, ce bruit, cette douleur.

Chapitre 2 ♦ Wake up in the morning, stumble on my life.

L'amour n'est pas toujours quelque chose de réjouissant, de fabuleux. Malgré tout, il a toujours le don de semer la zizanie dans votre vie. Mon amour, je l'ai rencontré il y 4 ans. Pour que vous compreniez mon histoire, je dois vous raconter la nôtre.

Ivy est une jeune fille incroyablement belle. Mais tellement naïve. Je l'ai rencontré alors que j'étais invité à un événement mondain. Ce jour là, il faisait gris dehors, le temps était si déprimant que toutes ces magnifiques bêtes à plumes qui aimaient se poser sur le bord de ma fenêtre d'habitude et chanter de leur plus belles voix étaient absentes. Je n'étais donc pas d'humeur à me mettre sur mon trente et un pour me rendre à une foutue soirée organisé par la femme d'un grand réalisateur avec qui j'avais travaillé. Cependant, je n'avais pas vraiment le choix, je ne pouvais annulé à la dernière minute, ce n'était pas poli. C'est donc en traînant des pieds que je me rendis à l'endroit indiqué sur le carton d'invitation. Tout d'abord, je regardais tout autour de moi si des visages me seraient connus, mais rien. Il n'y avais que des bons chics, bons genres trop prétentieux pour afficher ne serait ce qu'une émotion, un sourire. Je continuais de jeter un coup d'œil par ci, par là quand soudain, elle pénétra dans mon champ de vision.