lshe's a rebel

there is a garden in every childhood, an enchanted place where colors are brighter, the air softer, and the morning more fragrant than ever again.

Son regard se pose sur une paire de fesses des plus alléchantes. Son visage, pourtant neutre, s'auréole d'une lueur intéressée, tandis que ses yeux bleus suivent longuement ce séduisant postérieur. Bandant. Un rictus, léger, se peint sur les lèvres du garçon tandis que son attention retourne à son téléphone portable. Objet qui ne tarde que peu à retrouver la chaleur de sa poche. Soupir. De nouveau, l'ennui pulvérise le divertissement éphémère que représente ce joli cul rebondit et Ceàn tente de retrouver quelques intérêts au parc dans lequel il poireaute depuis prêt d'une heure. Profonde lassitude. Nouveau soupir. Bientôt, le jeune homme quitte le banc qui, pendant toute sa léthargie, a accueilli son ennui et, le regard presque désintéressé, se jette sur les traces de cette phénoménale paire de fesse. Avec un peu de chance, peut-être réussira-t-il à sauver cette après-midi pourrie en compagnie d'un bel et généreux Apollon ? Eternel optimisme... « Tu peux m'aider ? » Boum ! Pensées brisées. Tout sourire, l'attention du jeune Chaplin se soustrait à sa cible pour se porter sur la jeune propriétaire de cette jolie voix. Il n'hésite pas. Pas une seule seconde. Adieu ces espoirs de fornication. Adieu cet exceptionnel petit cul. Immédiatement, le garçon s'accroupit et se met à la hauteur de l'enfant qui, le regard peint d'enthousiasme, s'adresse à lui. « Que puis-je faire pour toi, demoiselle ? » Aucun doute possible. Si Ceàn possède les femmes en horreur, son petit cœur d'illuminé se laisse facilement dominer par quelques sourires enfantins. « J'aimerais faire de la balançoire ! » Des explications succinctes auxquelles Chaplin répond par un nouveau sourire. « Et tu n'as personne pour te pousser, n'est-ce pas ? » Le signe de tête de l'enfant lui donne rapidement raison et c'est le visage réjouit qu'il accompagne la demoiselle jusqu'à la balançoire. Balançoire sur laquelle il assoie la fillette avant de la pousser avec une délicatesse presque excessive. Le regard pétillant d'un malice nouveau, son rire accompagne bientôt celui de l'enfant tandis que la balançoire cède bientôt à plus de vitesse. Une vitesse toute relative... Si Ceàn ne possède aucun sens des responsabilités et n'a pas même cru bon de s'inquiéter de l’absence de la mère de la fillette, celui-ci aime assez les enfants pour s'interdire de les mettre en danger.