Suria Wintrop copyright avatar : second.civilization ton âge → Vingt-quatre ans ton groupe → The tempters ton boulot → J'use et abuse d'un talent éphémère, tentant vainement de me faire une place dans un monde artistique en peignant des toiles qui n'intéressent personne. Heureusement pour moi, le business du beau-père qui détruit la nature pour se remplir les poches t'évitent de finir sur la macadam en faisant l’aumône. ta classe sociale → Riche grâce à l'argent du beau-père. Avouons toutefois qu'il n'y a rien qu'y m'appartiens réellement. ton caractère → Gamine délurée, tu ne connais de la vie que son côté paré d'or. Pas naïve toutefois, tu cours sur un chemin caillouteux espérant trouver une route stable ou construire une vie qui en vaille le coup. Tu ne te satisfait de rien, tu veux le monde entier, mais tu le veux sans rien faire, vivant de peinture fraîche et de désillusions qui ont forgées ton caractère si particulier. Amoureuse d'une nature que l'homme détruit, tu rêves d'aventure et idéalise un monde qui ne correspond en rien à la réalité sans pour autant feindre de te plaire dans cette utopie erronée que forme les villes sans grand intérêt. ton pseudo → Senseless Loss ton âge → // feat : Eszter Boldov

que signifie le terme d'amour pour ton personnage ? → L’amour est illusoire. C’est un feu d’artifice sentimentale qui tel celui du quatorze juillet s’éclipse quelques minutes après avoir débuté. Ephémère et passionné, il laisse une marque indélébile chez tous ceux qui le connaissent mais laisse également des plaies que nul ne saura panser si ce n’est le suivant que vous aimerez et qui, à sous tour laissera d’autres blessures. L’amour est un cercle vicieux. L’un vous blesse, l’autre vous soigne puis vous blesse également et un nouveau vous soigne encore. C’est un donnant-donnant. Aimer pour souffrir et souffrir pour aimer. Mettre son cœur en miette pour pouvoir le reconstruire et le voir battre à nouveau. Arnaque.

quel est le statut amoureux de ton personnage ? → Célibataire, amourachée de l’inconnu et de la faune sauvage, venant d’un lieu que nulle ne semble réellement connaître, amoureuse d’un univers qui semble décalé de celui dans lequel tu vis également, paumé sur le chemin que tu te traces à demi-mot, tu n’as rien ni personne qui puisse t’enchaîner. Oiseau libre sur l’impasse de ton existence, tu voles, virevoltes et ne cherche même pas à te poser. La liberté, c’est ça, le seul vrai statut qui en vaille la peine.

quelles sont les préférences sexuelles de ton personnage ? → Pour ce que tu en as vécu, tu te cantonneras à dire que tu es hétérosexuelle mais en vérité, on est à l’abri de rien. L’amour, il est si imprévisible qu’il pourrait laisser un chacal s’emparer de votre cœur ou vous faire ressentir du désir envers un lama. Alors franchement, tu préfères ne pas répondre à ce genre de questions. Les étiquettes, très peu pour toi.

comment ton personnage se voit-il dans l'avenir, du point de vue amoureux ? → L’avenir, tu le perçois oui. Tu le vois grandiose, en vérité, tu l’idéalise, tu te vois grande peintre retournant sur tes terres natales, vivant dans les hautes herbes dans la savane sauvage, gagnant ta vie admirablement bien grâce à ton art si particulier. Tu t’imagines menant la vie que tu voulais vivre et à laquelle on t’a arraché il y a quelques années. Cela dit, l’avenir amoureux, tu dois bien avouer qu’il te passe au dessus. T’y penses pas vraiment.

il faut un début à tout.

« Suria, où t’es cachée ? » Tu fronces le nez et te penches légèrement pour apercevoir l’imbécile qui s’aventure dans des lieux pareils. Le benêt ne connaît rien à ton monde et se permet sans vergogne de s’y incruster. « Casse toi crétin. » Les hommes t’insupportaient, ne voyant en eux qu’une source intarissable de problèmes et si tu n’en disais rien, cette idée t’avais été inculqué par ta mère qui, abandonné par son mari – ton père, qui refusait de porter la paternité – vouait une haine sans merci à la gente masculine. C’est pourquoi, alors qu’elle était enceinte d’à peine trois mois, elle avait accepté ce poste, là-bas, dans un village perdu d’Afrique ou un centre animalier avait été mis en place. La plupart des animaux étaient presque inoffensif, tout du moins, pour ceux qui travaillaient depuis toujours dans le centre, comme toi. Mais pour l’imbécile – Jonael - qui venait passer du temps avec sa grand-mère – qui vivait ici – c’était une tout autre histoire. « Non, j’veux venir avec toi. » Tu retrousses tes lèvres avec dédain, épiant de ton arbre l’imbécile qui t’insupporte. Tu as à peine dix ans, mais ce gamin t’insupporte au plus haut point, même s’il est plus âgé. « Hors de question, t’es encore plus chiant qu’un macaque qui couine. Tu ferais mieux de rentrer, je te préviens que si tu te fais mordre par Suki, ce sera ton problème. » Le gamin te laisse un regard interrogateur depuis le sol et tu te contentes de répondre en pointant du doigt le tout petit lionceau qui gambade jusqu’à vous. Effrayé, le gamin commence à trembler comme une feuille morte en automne et t’implore de venir ‘’sauver sa vie’’. Le miséreux. Roulant les yeux, tu descends de ton arbre en quelques secondes et prend dans tes bras le petit lionceau. « T’as peur d’un lionceau sans grandes défenses ? T’es vraiment naze toi. » Enfant que tu es, tu te moque, dédaigneuse, auprès de l’imbécile qui cherche de vaine excuse pour expliquer cette scène qui détruit sa virilité – pourtant inexistante –

« Suria, où t’es cachée ? » Tes cheveux noués dans un chignon totalement négligé, tu tends le bout de viande rouge au lionceau avant de répondre. « Par là Jona’ » Tu l’entends marmonner un « Bah oui, ça m’aide beaucoup tient » Il doit bien mettre une dizaine de minute pour te retrouver et d’avance, tu l’entends souffler dans ton dos lorsqu’il te découvre avec le lionceau. « Sérieux Suria, faut que t’arrête de passer tes journées avec cette bestiole. » Tu le regarde avec une férocité teinté d’un amusement non dissimulé. « Tu dis ça juste parce que t’as peur de Suki. » Et c’est bien vrai, qui plus est ! L’idiot n’a eut de cesse d’être effrayé par ta plus fidèle amie depuis qu’il l’a ‘’rencontré’’ quelques années plus tôt. Depuis cinq ans, il refuse de l’approcher et ce n’est pas faute d’avoir tenter. « Moi ? Peur de ton truc à poil qui miaule comme un chat enroué ? Non j’crois pas non. » Tu le regardes d’un air suspicieux, puis amusée, tu lui envoie le dernier morceau de viande à la figure tandis que Suki se rue dessus avec une virulence qui effraie Jonael. Tu ne caches alors pas ton rire lorsqu’il tombe à la renverse en reculant pressement. « T’as vraiment rien d’un mec toi. » Jonael, c’était le premier homme que t’avais supporté, puis petit à petit tu avais compris qu’ils n’étaient pas si dérangeant, ces hommes. Malgré leur manque d’assurance – ou leur trop plein d’assurance, au contraire – et l’air troublé qu’il affiche toujours devant ta propre assurance. Tu étais farouchement indépendante, de ces femmes qui n’ont besoin de l’aide de personne et tu te suffisais amplement à toi-même, tes relations amoureuses qui ne duraient jamais bien longtemps en témoignaient.

« Suria, où t’es cachée ? » Une tache rouge vient faire tâche sur ton visage clair tandis que tu jettes un œil amusée à Suki qui demeure allongé sur le vieux canapé qui tombe en lambeaux. « Vers Suki. » Tu l’entends qui grogne, comme toujours, répétant que tes indications ne l’aide pas. Il arrive finalement vers toi, comme toujours et fronce le nez devant la toile de peinture qui se dévoile à ces yeux. « T’as du talent. » Tu te tournes vers lui, sereine, posant les mains sur tes hanches avant de montrer ta toile via le bout de ton pinceau trempé de peinture rouge. « Tu crois que je le sais pas ? » Oui, il fallait l’avouer, le talent, tu en avais et tu n’étais pas du genre à prétendre le contraire. En fait, tu n’étais pas du genre à jouer les hypocrites ou mentir pour quoique ce soit, que ce soit futile ou non. « Désolé de faire des compliments à madame. Je m’abstiens la prochaine fois, promis. » Tu lui tires la langue telle la gamine que tu n’es plus, l’enfant de dix ans qu’il avait connu accroché dans les branches de l’arbre était aujourd’hui une femme de dix-sept ans qui avait bien évolué, même si son caractère si singulier et son mode de vie étonnant, eux, n’avaient pas changé. « Alors, c’est ça ton rêve, la peinture ? » Tu hoches la tête tandis qu’il observes le tableau avec attention. « T’y arriveras, c’est évident. » Pour toute réponse, tu affiches un sourire.

« Suria, où t’es cachée ? » Tu ne parles plus, assise en tailleur sur le sol, Suki ayant la tête posé sur tes jambes tandis que le silence t’enrôle. Au loin, tu entends Jonael qui se prend les pieds dans les cartons en pestiférant jusqu’à entrer dans la pièce ou tu te trouves. « Hé … ca va aller ? » Tu fronces le nez, relevant lentement la tête vers lui, une grimace s’affichant sur ton visage quelque peu creusé par la semaine d’insomnie que tu viens de traverser. « Non, pas vraiment. Mais on va faire avec. » Tu esquisses un sourire douloureux tandis que tu fais signe à Suki de bouger pour que tu puisses te lever, t’affairant à fermer les derniers cartons. Tu quittes ce monde. Tu quittes ton monde. Il le faut, tu as des choses à faire, là-bas, en Amérique. Ta mort est décédée il y a une semaine, un cancer qu’elle a catégoriquement refusé de soigné. « Si la nature doit me soigner, la nature me soignera » Avait-elle dit. Tu étais fière que ta mère garde en elle des valeurs si fortes même lorsque la mort l’attendait. Mais désormais qu’elle n’était plus là, à la fierté s’ajoutait la peine incommensurable que causait cette perte et tout ce qu’elle engendrait. Tu devais te rendre à Phoenix, pour l’enterrement, régler des tas de choses qui pourrait prendre du temps alors au final, tu avais décidé de déménager, sur les conseils de ton beau-père qui, lui aussi, rejoignait Phoenix parce que sans ta mère, l'Afrique ne l'intéressait pas et laissant Jonael et toute ta vie derrière toi. « Et Suki ? » Tu fronces de nouveau le nez, jetant un regard à la presque-lionne qui te fais face. Huit ans qu’elle est ta meilleure amie. Tu esquisse un sourire. « Maman était ami avec le gérant du zoo de Phoenix. Ils prennent Suki là-bas et, heureusement, je pourrais la voir quand je voudrais. » Il hoche la tête, il accepte l’abandon, il accepte que tu t’en ailles, il est trop gentil et toi, tu comprends rien de ce qu’il ressent, t’as jamais trop comprit ces trucs là. Mais qu’importe.

Citation :

Tu ne te satisfait de rien, tu veux le monde entier, mais tu le veux sans rien faire

Suria Wintrop a écrit:

je t'en sors d'autres ... Mehdical. Mehditérannée. Méhdiane, Médhiéval, Medhiathèque. Je peux continuer longtemps hein

Oh poutaing le choix de ouf Jae Rebienvenue

bordel... euh.. t'as juste un niveau de rp de ouf quoi . rarement vu ça, en vrai, et c'est un putain de compliment que je te fais :out:.

Citation :

L’amour est illusoire. C’est un feu d’artifice sentimentale qui tel celui du quatorze juillet s’éclipse quelques minutes après avoir débuté.

. waho. *fan numéro 1* .
bref, je me tais et je te valiiiide pour la seconde fois .