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 intime désillusion, mika'îl cole

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Iris Shine

Iris Shine

◭ messages : 606
◭ arrivé(e) le : 07/06/2012
◭ âge : 22 sex.
◭ statut : sans relation fixe. tout...
◭ études/métier : en troisième année de droit.


MessageSujet: intime désillusion, mika'îl cole   intime désillusion, mika'îl cole Icon_minitimeDim 17 Juin - 1:39



intime désillusion.


Étudiante en troisième année de droit, tu te dois d'assister à tes cours magistraux. Même si passionnant, parfois il t'arrive de succomber à la tentation qu'est l'ennuie. Mais peut-on réellement te considérer comme fautive de ton attitude ? Tu ne penses pas. En même temps, il faudrait déjà que tu penses. Discrète, tu rassembles tes affaires, te lève de ton siège pour ensuite quitter la salle d'amphithéâtre. Pour d'autre cela pourrait être considéré comme un affront mais à l'université c'est chose courante. Tu viens pour faire acte de présence et au bout de quelques minutes, tu te rends compte qu'en fait t'aimerais bien être ailleurs, si bien que les professeurs ont appris à faire abstraction des allées et venues des étudiants. Bien vite, tu te retrouves à l'extérieur du bâtiment. Un petit vent frais te parcoures, mais pas à te donner la chaire de poule. Pour toi, le temps est tout simplement magnifique. Bref, encore une excuse pour tout faire sauf rentrer chez toi. Esprit volatile que tu es, tu ne sais pas tenir en place. Hésitant encore sur la destination de ton choix, tu montes dans ta voiture et allume le moteur. Tes mains guidant le volant, tu tournes dans les rues, recherchant à avoir une illumination sur ton lieu de squatte de l'après-midi, avant que la nuit ne prenne possession de toi et que tu te comportes tel une garce. Finalement, tu finis par te garer le long d'une chaussée en observant les alentours. Face à toi, le parc. Un petit sourire emplit de nostalgie s'étale sur tes lèvres avec en tête, un souvenir que tu aurais préféré oublier. Soufflant, tu laisses retomber ta tête contre le volant en proie à un peu de calme. Les minutes de silences retombaient, tu jettes un coup d’œil sur ton apparence dans le rétro et sors de la voiture, satisfaite. Près du parc, tu t'arrêtes un moment dans un Starbucks prenant à emporter un chocolat viennois signature, ton addiction. Oui, nombreux préfèrent le café, mais toi c'est ton chocolat chaud, un rituel que tu tiens de ton frère. Ta boisson en main, tu te diriges dans le parc parcourant les allées afin de trouver un banc de disponible, là où tu le souhaitais. Aimant regarder les enfants jouer, tu te reposes sur un banc près de l'air de jeu. Pas d'acte de psychopathe en vue de ta part, mais juste un lieu de recueil où tu peux te permettre de visualiser la femme que tu aurais aimé être, que tu aurais dû être. Une mère. Oui, comme tragique tu as subi une longue et douloureuse grossesse pour au final perdre ton enfant. Cette femme aujourd'hui, tu l'évites. Et pour ne plus souffrir, tu fais tout ce qui l'en oppose et adopte une attitude insupportable voir insolente envers la gent masculine. Ta première victime étant Mika'îl. Sûrement tu l'as aimé, mais son attachement qu'il avait pour toi t'as fait peur et tu as fui, de la pire des manières. Depuis, tu te vois apprécier de reproduire cette même peine que tu avais pu lui causer. D'un mouvement ta tête retombe en arrière tandis que tes mains recherchent dans ta poche intérieure tes écouteurs. Dégotant enfin tes accessoires, tu les enfournes dans tes oreilles en prenant soin de choisir une playist remplit de chanson douce. Même pas la possibilité d'entendre les premières paroles de la chanson qu'une ombre se fait sous ton regard. Détournant la tête, justement le visage de Mika'îl impose de sa présence. Soupirant, tu lui demandes froide, presque agressive. « Qu'est-ce que tu fous là ? » Tu te désintéresses presque aussitôt, au final n'en ayant que faire de la réponse. Tes affaires en mains, tu repères un petit coin tranquille non loin, tu te hâtes pour t'asseoir dans l'herbe enclenchant enfin ta musique. Oubliant que ton ex est dans les parages. Même si sûr que la haine, qu'il attise contre toi ne tarderait pas à faire surface.

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Mika'îl Cole

Mika'îl Cole
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MessageSujet: Re: intime désillusion, mika'îl cole   intime désillusion, mika'îl cole Icon_minitimeDim 17 Juin - 17:24

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Rencontrer des personnes, se lier à eux. Deux façons différentes me viennent à l'esprit. Professionnelle, personnelle. Première : réductrice, deuxième : destructrice. Je déteste ces réunions à rallonge où je n'apprends rien de nouveau si ce n'est que je suis encore plus riche que je ne l'étais la veille. Imperceptiblement, mon index tapote la table sur lequel ma main est posée, mes yeux, quant à eux, fixent nonchalement l'espèce de Powerpoint rébarbatif fait par les soins du directeur financier. Ce powerpoint, je t'assure, pourrait être une raison de licenciement. Motif : mauvaise humeur. Je laisse mes iris couler sur chacun de mes collaborateurs, des fots en cul qui prétendent me trouver extraordinaire alors qu'ils crachent leur hargne dès que j'ai le dos tourné. Je déteste que l'on me donne une importance que je n'ai pas, je déteste que l'on m'ignore : paumé, je me retire. Faisant glisser le siège sur lequel je suis assis : toute bonne chose a une fin, toute mauvaise aussi. J'aime la douleur mais, la torture de l'esprit engendre davantage de maux que celle du corps. Un signe de tête suffit à leur faire comprendre que j'en ai assez entendu. J'avance, je passe l'embrasure d'une porte capitonnée, l'opulence me donnerait presque l'envie de rendre mon repas, cette vie me rebute, plus les jours s'ammoncèlent, plus je perds le goût des choses qui par le passé me l'ont fait aimer. Je m'engouffre dans ce long couloir, à l'image du cadre que je représente, il inspire la crainte, il inspire la perversion. Vide, dénué. Je sens la pression m'envelopper puis, me reduire. Je suis réduit, comprends-tu ? Réduit à un titre, celui de l'homme le plus influent du batiment. Je suis la tête, le sommet de cette vulgaire pyramide alimentaire, ils sont le plancton dont je me délecte. Délicieuse , pernicieuse est la sensation de dominer, inutile lorsque dans l'fond, on n'arrive pas à se dominer soi-même. Saisis-tu, le mal être auquel je suis confronté ? De toute évidence, non. Tu sais que je vis dans un milieu aisé, un milieu de haute, haute estime de soi, haute suffisance, haut égoisme. Je suis de la haute, je me sens bas. Alors, j'essaye de poursuivre un rêve, petit feu folet dans une pénombre démoniaque. Je suis la bonne voie, je me retrouve dévié. Mauvais pas, mauvais chemin. Je suis emprunt de cette aura indécise. Je marche, un ami se joint à moi. Tu ne rêve guère, ma belle, je suis doté d'un fidèle compagnon, le seul, l'unique, celui qui voit au delà de ma vilenie. Nous marchons dans un silence pesant, du moins, je me contente d'écouter ses élucubrations sans fondement en hochant la tête à l'occasion puis, mes yeux se posent sur autre chose, là où mon intérêt aussi fugace fut-il se trouve attiré. Je pose le regard sur une silhouette autrefois chérie, une silhouette aujourd'hui haïs. Je te hais, férocement, ma haine t'imprégne, m'imprégne aimerait se déverser sur tous les passants qui, fuyant leur quotidien courent au lieu de marcher, halètent au lieu de respirer : toi, assise, toi si proche, toi tâche détestable maculant ma vie. Tu as eu une sacrée place, sale garce. Une place que beaucoup de donzelles t'auraient certainement envié mais, tu as décidé de piétiner le seul être capable de t'aimer correctement, le seul être qui, éventuellement aurait pu te rendre heureuse. J'aurai aimé être armé, de patience, d'un semi automatique silencieux, t'en mettre une bonne entre deux yeux, te donner en pature aux chiens qui gardent la propriété de mes paters. Les clebs, je suis sûr qu'il rechigneraient à t'manger, viande empoisonnée que tu es, périmée. Seigneur, comme tu es jolie. Je me surprends à t'admirer, oeuvre d'art ratée, où perfection rime avec déception , affliction. Tu me démontes, ton image est une cisaille qui écartèle ma personne. Ca y est, ça se répend, oui, ça coule, fleuve rouge sang. Le goût d'rouille imprégne mes papilles. Inconsciemment, je me retrouve près de toi. Cette interrogation schlingue, tu t'en tapes, ça s'voit. Pas le temps de t'enchainer, tu fuis, c'est ce que tu as toujours fait, Iris. Grisé, je te poursuis. J'ai toujours endossé le rôle du pauv' épris alors que tu me cocufiais avec ardeur. Je souriais de bonheur alors que tu t'évertuais de me détruire avec le premier venu. Regarde-toi, Iris, tu es l'espoir qui m'a conduit au désespoir. Tu es un bonbon d'jà sucé dans un papier brillant. Ouai. Je me vois m'accroupir, m'asseoir, tirer sur tes putains d'écouteurs, t'obliger à me parler : « La question appropriée serait : qu'est-ce que TU fous là ? » ça ne te plait pas ? Vois-tu, nous sommes deux à ne pas apprécier : « Ta hargne, tu te la gardes, de nous deux, celui qui devrait snober l'aut' c'moi. Quoi ? Phoenix est ton nouveau terrain de chasse, maintenant tu t'attaques aux gosses ?». Crasseuse.
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Iris Shine

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MessageSujet: Re: intime désillusion, mika'îl cole   intime désillusion, mika'îl cole Icon_minitimeJeu 5 Juil - 23:25



intime désillusion.


Tu n'es pas conne, tu fuis, mais tu sais très bien que Mika n'abandonnera pas la partie aussi facilement. Du moins, pas ce Mika'îl. Tu soupires, non pas parce que tu sais qu'il s'approche de toi, plutôt parce que c'est ta faute s'il est devenu ce nouvel homme. Oui, il ne t'aurait pas rencontré, il serait sûrement resté cet être adorable qui t'a fait succombé à son charme pour te faire vivre mille merveilles. Mais toi, trop peureuse d'affronter tes sentiments à son égard, tu as piétiné son coeur en plusieurs morceaux sans te retourner. En fait, ouais t'es conne, t'es même mieux, t'es qu'une putain de traînée, tu l'assumes c'est déjà ça. Ta peau dorant au soleil, une ombre ne tarde pas à se faire, s'en suit que la douce musique à tes oreilles s'éloigne en proximité. Merci Mika'îl. « La question appropriée serait : qu'est-ce que TU fous là ? » Tu as presque envie de sourire, tellement cet attrait de sa personnalité n'a point changé, agréable sensation que tu ne lui donneras pas l'occasion de voir. Pour toute réponse, tu fronces les sourcils, lui donnant par la même occasion un bon sourire hypocrite. Assis à tes côtés, il tient dans ses grosses mains tes petits écouteurs, ta musique en bruit de fond. Tu te permets de t'allonger sur l'herbe, à quoi bon fuir si c'est pour encore te suivre. « Ta hargne, tu te la gardes, de nous deux, celui qui devrait snober l'aut' c'moi. Quoi ? Phoenix est ton nouveau terrain de chasse, maintenant tu t'attaques aux gosses ?» Tu passes ta main dans les cheveux et d'un soupir tu le regardes. Posture droite, tu le trouverais presque beau dans ce costume enfin il l'est, mais ta fierté fait que tu préfères lui trouver des défauts pour ne pas répondre de ton erreur que de l'avoir laissé tomber. « Toujours sur cette histoire ? Change de disque mon petit, il commence à être rayé. » Tu ne fais pas attention à sa remarque sur les enfants, tu trouves ça tellement bas et habituel de sa part, que tu ne veux pas gaspiller de la salive pour un rien. D'un regard, tu jettes un coup d'oeil à ce qui t'entoure comme si un prétexte pour ne pas avoir à l'affronter allait tomber du ciel. Idiote. Finalement, il avait raison de penser que tu le voulais le fuir ? En même temps, qui serait assez fou pour rester à ses côtés si c'était pour recevoir des insultes ? Car, oui c'est la seule chose qu'il sait faire en ta présence. Et comment lui en vouloir, quand on sait ce que tu lui as fait. Éprit de toi, tu n'as rien trouvé de mieux que de le tromper et classe que tu es, avec un de ses amis. Garce. Toute ta définition, avec la splendeur qui va avec. D'autres se font payer pour offrir leurs attributs, toi au contraire tu en joues, jusqu'à détruire le bonheur des autres. Le malheur, leurs va mieux toute façon puis c'est pas si désagréable que de faire ton égoïste. Consciente de son regard posé sur toi, légèrement, tu te relèves à sa hauteur, approchant tes lèvres du creux de son oreille. « Évite de tomber amoureux cette fois-ci. » Un petit rictus et tu retournes sur l'herbe, observant le ciel. Tu n'aurais peut-être pas dû lui dire ça, mais actuellement tout t'étais permis pour qu'il abandonne. Aujourd'hui ton temps n'est vraiment pas à supporter des jacassements insensés d'un gars que tu as blessé. Tous les jours, tu le fais alors pourquoi lui s'entête-t-il à te le faire payer ? Vengeance ? Amour ? Qu'il aille voir ailleurs, t'es pas sa pute à la fin. « Bref, si t'as rien à me dire, tu peux partir. C'est pas comme si on avait encore des choses à dire. » Allez, dégage, va briser des couples et fous moi la paix.

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Mika'îl Cole

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MessageSujet: Re: intime désillusion, mika'îl cole   intime désillusion, mika'îl cole Icon_minitimeDim 8 Juil - 10:55

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Ton sourire puant la fourberie me tire un soupire. Exaspéré, je souhaite une fois encore ne t'avoir jamais rencontré. Même énervé, je te cours après, je te poursuis sans jamais t'attraper. Tu es insaisissable, captieuse, ce sourire qui étire tes traits et les déformes reflète exactement le contraire de ce que tu aimerais me faire comprendre. Tu te sens coupable, tu es coupable mais, graciée par je ne sais quelle opération divine. Tu floues et pourtant, aucune autorité n'a de pouvoir sur toi, salope. Tes écouteurs entre mes mains deviennent victime d'une anxiété maladive, ta proximité éveille de sombres souvenirs, je revois ton visage, celui là même qui me fait face avec arrogance, trompeur , m'ankyloser de douleur, tes mots à nouveau arracher mes tympans. Humilié, corné debout très vite effrité par la bassesse de ton acte, maison de paille soufflée par une louve sans scrupules. Presque mort. Sans le savoir, tu es une meutrière, vile créature des mers qui charme les hommes avec son chant. Cristalline , tu les attires dans tes filets pour ensuite les éviscérer, ô Iris, vilaine Iris. Tu m'as tué, Mika'îl repose à l'endroit même où tu l'as laissé, sans sépulture, abandonné, pestiféré. Esprit vengeur, j'erre à travers les rues, décimant les semblants de bonheur qui ont le malheur de se trouver sur mon chemin. Ma descente aux enfers, pérènne, chipe mon énergie. Affaiblis, je nourris une aigreur envers toutes les femmes de l'univers. Tu es, Iris, mon péché originel. De part ta faute, renié du Paradis, je me retrouve à combattre mes démons seul, veule. « Mon disque me plait tel qu'il est, rainuré, imparfait . Habitues-toi à sa mélodie gueularde , je ne suis pas disposé à le changer » je crache alors que tu n'en as strictement rien à branler. Tu laisses ton regard se porter sur des objets bien plus intéressants, étais-je bien peux intéressant à tes yeux, Iris ? Surement, pour que tu veuilles voir ailleurs, plonger tête bêche dans les draps souillés d'un ami. Le seul en ma possession, dépossédé de tout, je me suis retrouvé. D'amour, d'amitié, la confiance extorquée de ses plus précieux biens. Tu as réussi là où tant d'autres avaient échoué. M'élever et me briser, tout à ton honneur de putain. Inattendu, ton souffle vient se perdre contre mon oreille, érafler mon cou, griffer ma joue, raviver cette chose qui - autrefois- me poussait à te vouloir entièrement auprès de moi, moi, ce pauvre con. Tu portes tes coups, sous ceinture, sous thorax, sous omoplates. Trois points cardinaux, déplorables. Rassures-toi, Shine, ton nom est trompeur, tu brilles mais, tu es éteinte. Mate là où l'on te pense radieuse. Menteuse somme toutes. « Tomber amoureux. Drôle d'expression, imagée bien que trop vraie. On se sent pousser des ailes, puis, quelqu'un s'arrange pour te les couper. Les nuages ne veulent pas te rattraper, seul le bitume t'ouvre ses bras mais, inconfortable, tu le renies. Tu vaux mieux que ça. » Tu vaux mieux que ça car au delà de ma hargne, je pense avoir connu le véritable toi. Et le reste indéfini de sentiments qui m'assaille en ce moment précis, ne compte pas. Un sourire étire mes traits, mauvais joueur, je ne peux décemment pas tirer ma révérence sans avoir abattu mes cartes, Iris. Tu penses. Serais-je à la tête d'une société si, ma détermination avait été affectée ? Serais-je le requin dominant dans l'océan vaseux de petits poissons auquel tu appartiens ? Acide, tu te cabres, jument gracile : « Tu fuis. Tu as des choses à dire, Iris. Des excuses, des explications, redorer un blason aujourd'hui décharné.» Mes iris te fixent avec calme, mansuétude, étrangement. Le voile relevé, je perçois ce qui autrefois avait été caché. Alors, je m'assois, je m'enracine ne craignant guère qu'une mauvaise herbe de ta trempe ne parasite mon cycle vital. Immunisé, je suis, j'ajoute « Je t'écoute.» Ma veste se retrouve pliée avec soin sur mes genoux, assis en tailleur, maître zen je me découvre une capacité nouvelle. Je ne te laisserais pas partir, cette fois. Je veux te voir morte, comme moi.
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Iris Shine

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MessageSujet: Re: intime désillusion, mika'îl cole   intime désillusion, mika'îl cole Icon_minitimeLun 9 Juil - 0:10



intime désillusion.


Avec ses mots, tel une poésie, il te fait bien comprendre que tous les jours, chaque fois que tu le croiseras, il se comportera comme tel. Par pure protection, tu te braques, tu fais l'enfant, celle qui n'écoute jamais rien. Mais tu te protèges de quoi, en fait ? Tu ne sais pas vraiment. Il a toujours eu se pouvoir sur toi, même si d'extérieur on a plus l'impression que tu le domines. Oui, toujours à te poursuivre quand tu le fuis, toujours à te parler quand tu fais acte de silence, bref, l'intérêt qu'il te porte, en réalité te comble. C'est ce que tu cherches, ce que tu as toujours cherché. Tu n'as jamais vraiment compris pourquoi il a fallu que tu nuises à son amour, alors que tu éprouvais la même chose pour lui. En même temps, est-ce que tu sais même où tu en es aujourd'hui ? Sans réel avenir, tu avances à reculons. Et de ton attraction, tu profites de sa faiblesse pour l'assaillir d'un nouveau coup ravageur. Tu sens, tu sais que tes paroles tu vas le regretter, il arrive toujours à te faire sentir coupable. Tu joues juste à son jeu, parce que c'est ce que tu sais mieux le faire. « Tomber amoureux. Drôle d'expression, imagée bien que trop vraie. On se sent pousser des ailes, puis, quelqu'un s'arrange pour te les couper. Les nuages ne veulent pas te rattraper, seul le bitume t'ouvre ses bras mais, inconfortable, tu le renies. Tu vaux mieux que ça. » Mensonge. Tu ne vaux plus rien, tu n'es plus utile à ce bas monde, tu fais juste acte de présence, attendant que les anges déchus viennent te chercher. Tes yeux se perdent dans ses nuages blancs, tu réfléchis, tu penses. Avec de simples mots, sa simple présence, il arrive à raviver ce sentiment de culpabilité que tu avais enfouit, il y a bien longtemps. Mais, c'était son but, non ? Après tout dirigeant haut gradé qu'il est, n'était-il pas censé connaître tous les points faibles de ses sujets ? Si. Et les tiens, il les connait plus que parfaitement, car tu l'as laissé entrer dans ton monde. Il a su consoler ton coeur, quand tu le pensais perdue à jamais. Mais, tu préfères qu'il s'éloigne, tu ne veux plus le laisser entrer de nouveau, tu ne veux plus le blesser. « Tu fuis. Tu as des choses à dire, Iris. Des excuses, des explications, redorer un blason aujourd'hui décharné.» Tu sens son regard se posait sur toi. Tu ne veux pas prendre le risque de l'affronter, parce que tu te sais faible quand tu croises ce regard puis voir la déception que tu lui en évoques s'en est trop. Et dans tout ça c'est qu'il a raison, tu veux fuir parce que t'as peur de t'excuser, t'as peur tout simplement de ressentir de la douleur. Oui, la douleur tu lui as dit adieu en trompant Mika'îl, en abandonnant la dernière personne pour qui tu avais de l'importance. Toute façon fuir, c'est la définition de ta vie. « Je t'écoute.» Tu sursautes à l'entente de cette phrase. Qu'il pouvait être chiant quand il le voulait. Tu ne fais rien. Tu restes allonger à regarder le ciel. Tu ne veux pas qu'il t'écoute parce qu'en fait parler c'est se souvenir, c'est assumé, c'est demandé pardon. Et tu as besoin de tout sauf que l'on t'exempte de tes pêchers. « Il n'y a rien à écouter, s'il n'y a rien à dire. Lâche l'affaire Mika'. » Abandonne. Tu n'obtiendras de moi que mon mépris pour l'humanité. Il reste-là, impassible à tes mots. Il attend de ta part des réponses, des réponses pour mieux t'anéantir. Il n'est pas prêt à partir, il sait que tu vas finir par céder. « En réalité, tu veux écouter quoi ? Tu veux que je m'excuse pourquoi ? Pour avoir goûté ailleurs ? » Tu relèves, t'asseyant à ses coter. Tu commences à monter en pression, ça se voit, ça se sent. Il est en train de réussir à faire de toi ce qu'il veut. Même si tu ne le regardes pas t'es quasi sûr qu'il jubile de te faire sortir de tes gongs. Normal qu'il y parvienne, il te connaît, il est peut-être le seul à savoir qui tu es réellement, à tout connaître de toi. « Tu disais tout à l'heure que je valais mieux que ça. C'est faux, c'est un mensonge. Je ne vaux plus rien... » Tu oses enfin affronter son regard. Ce regard, dans lequel tu t'étais tant de fois perdue, que parfois dans tes moments de lucidité, tu regrettes. Tu le revois là, à tes côtés, t'épaulant alors que tu as perdu un être cher à tes yeux, ta fille. Jamais, tu n'aurais pu t'en sortir si tu ne l'avais pas rencontré, mais toi, peur qu'il se lasse de toi, tu es partie en vrille. Tu as délaissé la lumière pour mieux t'approcher de l'obscurité. « Pas depuis qu'elle est partie. » Tu abaisses ta tête, comme honteuse de lui en parler. Jamais, tu ne discutais de ta perte. Les seules fois où tu en avais parlé ouvertement, c'était quand tu sortais avec Mika'îl. Il était le seul à connaître ton secret, ta douleur, c'est d'ailleurs pour ça que d'une certaine, il t'effraie. Car, il connaît ta faiblesse et s'il le désirait vraiment, il pouvait te briser en quelques mots.

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Mika'îl Cole

Mika'îl Cole
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MessageSujet: Re: intime désillusion, mika'îl cole   intime désillusion, mika'îl cole Icon_minitimeMar 10 Juil - 18:25

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Rien à écouter, rien à dire. Aussi simple, phrase balancée sans courtoisie, sans réflexion. Rien à écouter, rien à dire. Abysse, genre de gouffre sans fond. Le fond de ma pensée, lui, acide. J'aimerais sérieusement transformer mes désillusions en coups bien portés, des coups douloureux qui pourraient t'assommer sans ménagement. Iris, tu te moques de moi, n'est-ce pas ? En tires-tu un mâlin plaisir ? Perverse insensible aux maux que tu m'infliges, n'eprouves-tu aucune honte ? Ta culpabilité s'est tirée, fondue en même temps que le palpitant que je pensais en ma possession. Tu ne m'as jamais aimé, constat hideux. Ce constat est véritablement affligeant. Je le savais mais, j'avais pensé et, penser c'est se fourvoyer. De mon plein gré, je me suis jeté dans la gueule du loup. De mon plein gré, je t'ai offert mon cou. De mon plein gré, je me suis laissé prendre , ta machoire s'est resserrée autour de ma chair et, rien à écouter, rien à dire. Les faits bien trop éloquents, moi bien trop innocent. « J'aimerais t'accorder mon pardon, tout simplement. Tu pourrais mentir, ce que tu sembles avoir toujours fait, le temps qu'a duré notre relation. Mens-moi, ponds une explication » ma voix demeure trop douce, trop effacée. Ma voix, traitresse, se laisse vibrer. Elle emporte avec elle cette piètre mélodie, une souvenance spectrale, vestige ancien d'un bonheur omniprésent, autrefois là, aujourd'hui égaré. De tes lèvres s'élèvent des paroles salvatrices, des paroles écorchées. Tu saignes, Iris ? Tant mieux, je veux te voir pleurer. Je veux te voir agonisante, cela m'aidera à tourner la page, peut être même la brûler. Ce n'est pas un livre mais un parchemin, une carte erronée. J'ai pris une direction, je me suis retrouvé paumé, seul, en patûre à mon désenchentement. Tu parles enfin, pour dire. Tu parles enfin, tu parles et tu trouves écho en moi, tu parles , ouai. « Depuis le temps tu devrais savoir que le mensonge ne fait pas parti de mes défauts, du moins pas lorsque je me sens concerné par une personne. Tu as été garce, Iris, pire, tu as été immondice mais, je persiste à croire que tu te caches » bien trop effrayée par le monde extérieur qui te veut mais, dont tu ne veux pas. Les choses finissent toujours par changer, toutes, sauf toi. Où est le problème ? Tes yeux plantés dans les miens communiquent la détresse dans laquelle tu es, tu te penses seules, tu es entourée seulement, beaucoup trop aveugle pour le remarquer. Tu es conne. « Je te pensais plus forte, bousiller tes chances, bousiller ta vie sous pretexte qu'elle est morte c'est tout bonnement égoïste.» Croire que tu pouvais à nouveau retrouver le bonheur, ça aussi, d'une part c'était égoïste. J'ai été le parfait sôt mais, ne t'inquiètes pas ça s'est arrangé : « Pas mal, pas mal, sortir la carte enfant-mort, c'une nouvelle main au poker ?» je ricane mais, ça te fait mal. Je sais ce que tu ressens, Iris moi aussi, j'ai perdu quelqu'un que j'aimais. Penses-tu sinon, serais-je la loque que je suis désormais ? La réponse , tu la connais, difficile à entendre, je confirme.
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Iris Shine

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MessageSujet: Re: intime désillusion, mika'îl cole   intime désillusion, mika'îl cole Icon_minitimeVen 13 Juil - 15:19



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Qu'il t'accorde son pardon, sortie de sa bouche tu as presque envie d'en rire. Certes, il te connaît, mais toi aussi tu le connais. Et le mot pardon, ne fait pas partie de son vocabulaire, du moins pas depuis que tu l'as achevée. Tu pourrais mentir, ce que tu sembles avoir toujours fait, le temps qu'a duré notre relation. C'est tout ce que tu arrives à retenir, tout ce qui a réussi à te marquer. Ton coeur se resserre, t'aimerait lui dire que c'est faux, que tu l'as aimée comme jamais tu n'avais aimé, mais à quoi bon ? Tout ce qu'il retient de votre relation, c'est ton abus de confiance que tu lui as estorquée et tu ne peux pas lui en vouloir. Pourtant, t'aimerais le voir tourner la page, le voir heureux, revoir ce même Mika'îl qui t'avait aimé que se soit avec ou sans toi. « Depuis le temps tu devrais savoir que le mensonge ne fait pas parti de mes défauts, du moins pas lorsque je me sens concerné par une personne. Tu as été garce, Iris, pire, tu as été immondice mais, je persiste à croire que tu te caches » Le silence, ton meilleur ami, sans lui tu ne serais peut-être qu'une loque humaine. Malgré le beau temps, tu tremblotes. Dans l'incompréhension, tu ne vois pas pourquoi aujourd'hui Mika'îl veut te libérer de ta souffrance, tu ne mérites pas d'avoir son pardon. Sale tu te sens, tu ne mérites même pas sa présence. Il a raison , t'es qu'une garçe et tu le sais peut-être bien depuis toujours. L'espace d'un instant, vos regards croisés, tu as l'impression de revenir en arrière, quelques secondes plongés dans ses yeux suffisent pour que tu retrouves ce regard qui autrefois te donnait l'impression que tu pouvais tout accomplir, qui te faisait sentir femme et non enfant. Confiance reconquise, tu te laisses aller à la confidence. Tu lui avoues que la perte de ta fille, signifiait la perte de Iris Shine. Iris la future mère, Iris donnant de son amour à qui le voulait, Iris la lumière. Tête entre les jambes, tu souffles, te laissant le temps de digéré cet aveu. Morte. L'entente de ce mot, te fait ressortir tes larmes si profondément enfouie. Morte. Aspect dur, tu n'as jamais réussi à faire le deuil de cette perte. Tellement dur, que tu n'as jamais pu le dire à haute voix, même à Mika'îl tu n'as jamais sû le lui dire à haute voix. Ton coeur saignant, ta blessure ré-ouverte, tu ne veux pas voir son visage, tu ne veux plus entendre le son de sa voix. Tu es loin, loin de lui. « Pas mal, pas mal, sortir la carte enfant-mort, c'une nouvelle main au poker ?» Tout dans ta tête se bouscule. Tu te revois au brésil, dans cette salle, tu entends ses pleurs, tu découvres que c'est une fille, tu vois les médecins qui l'éloignent de toi, puis plus rien. Silence. Dans l'ombre, tu restes pendant plusieurs semaines, aucun mots, tu ne prononces. Tu ne pense qu'à elle, ta fille, mais aussi à son géniteur, qui jamais ne saura qu'il a eu une fille. Ses ricanements que tu entends en écho ont l'effet d'une bombe. Sujette à de la rage, tu te mets face à lui et tandis que ton visage exprime toute ta souffrance, tu le remercies avec ta main. De ta main droite, tu gifles sa joue gauche. Connard. « T'as pas le droit ! T'as pas le droit, tu comprends ? » Prisonnière de ton chagrin, tu tambourines sur son torse. « C'était ma fille, Mika' ! Ma fiille, mon enfant ! Elle est née dans ce ventre, elle a grandit dans mon ventre. » A bout, tu te reposes sur lui. Tu ne cherches pas de réconfort, tu veux juste le sentir prêt de toi. « T'es content, hein ? T'as eu ce que tu voulais, je pleure maintenant. » Trop conne, tu t'effondres dans les bras de celui qui te jette dans les profondeurs. Peur de tout, coincé dans le passé, tu appelles à l'aide, est-ce que quelqu'un peut t'aider ? « Elle aurait eu trois ans, aujourd'hui. » Que quelqu'un m'aide.

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Mika'îl Cole

Mika'îl Cole
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MessageSujet: Re: intime désillusion, mika'îl cole   intime désillusion, mika'îl cole Icon_minitimeJeu 19 Juil - 9:21

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Silencieuse, machine défectueuse, tu te contentes de me regarder. Ces yeux couleur cyan qui m’envoient en pleine mâchoire des gnons insupportables. Sais-tu combien je t’ai aimé ? Sais-tu que, longtemps, tu as été ce centre de gravité ? Puis, la gravité s’en est allée, avec célérité, je me suis retrouvé flottant. Flottant entre joie et malheur, j’ai perdu toute orientation. Faible, je t’ai pleuré pendant si longtemps que, j’en ai même oublié de te haïr. Choqué, j’ai voulu te retenir, j’ai prié jour, nuit, ciel, terre pour que tu te décides à me revenir. Insurmontable détresse, je t’ai rêvé, je t’ai attendu mais, l’espoir aussi, a tiré sa révérence, me narguant avec souplesse de ses cabrioles fourbes. J’ai refusé d’y croire, me laissant couler dans l’illusion factice puis, je t’ai détesté. J’ai remué ciel, terre, jour, nuit à la recherche d’une décoction qui aurait pu te rayer d’la surface. Profonde aversion pour toi et ces iris, Iris, profonde et infinie. Transformant toute ma frustration en colère perverse, planifiant diverses manières d’attenter à ta vie, je suis devenu fou, fou à lier à défaut d’être fou de toi quoique tu es restée ma principale source d’affliction, mon obsession. Iris, mon Iris. Les mois se sont enchainés, tu te souviens ? Tu te souviens des coups de fil désespérés que tu recevais aux lendemains voire, lors de mes nuits de beuverie ? Te souviens-tu du pathétique que j’inspirais, honte sur moi, j’ai tenté de négocier. Te voir revenir moi qui, pourtant, t’avais largué. Toi qui, pourtant, m’avais floué. Fourvoyé par un sentiment puissant, je t’ai idéalisé. Idéale à mes yeux, tu as toujours été. Mon cœur telle une grenade entre tes mains, tu t’es empressée de l’étouffer. Drainé de son sang, à moitié pourri, tu l’as balancé. Quelques chiennes qui passaient par là, à mon grand désarroi, l’ont recueilli. Amour de ma vie, trahi. Pillée. Décolorée, ma vie. Tu as été ma vie, aussi jeune, con et limité. Enseveli sous un gravier d’incompréhension, je me suis laissé plonger, noyé dans une dépression démesurée, je t’ai regretté. Je pensais ne jamais pouvoir t’oublier, ne jamais pouvoir te pardonner, ne jamais pouvoir occulter ta présence qui fut si significative, on peut dire que tu auras marqué ma vie, tu m’as marqué comme on marquerait une bête tout juste bonne pour rester en notre possession. Dis, Iris, ma belle salope, tu nous as juste sabotés ? Le bonheur, on aurait pu l’atteindre à deux mais, en chemin, on s’est séparés. Gâchis ultime. Contre toute attente, j’ai fini par digérer ta facétie, je l’ai dégusté avec une lenteur impressionnante, luttant avec ardeur contre toutes mes aigreurs. J’ai saisi : nous n’étions pas faits l’un pour l’autre, simplement, l’un sans l’autre. Il n’y avait pas de nous. Pas de tout. C’était assez flagrant. Mon deuil, à ton contraire, j’ai réussi à l’faire. BAM celle-là, je ne l’ai pas vu venir, trop occupé à absoudre tes peines, les miennes. La joue rougie, j’écoute avec application le bruit frénétique de tes poings contre mon torse, on en vient aux mains, finalement ? Tes mains, pas les miennes, quelque chose ne tourne pas rond. Mes poumons expulsent l’air, compressés, je les sens prêt à s’révulser mais, trop vite ta tête se retrouve posée contre ma cage thoracique pile au-dessus de mon leurre, ton souffle à nouveau sur moi. Tu pleures ? Oui, tu pleures. Seulement soufflé, je ne peux m’épancher. Ni même t’achever. « Comment être content ? » Me penses-tu aussi cruel ? N’inversons pas les rôles. Statique, épave. Pris d’une envie subite de laisser mes bras t’envelopper mais, décidemment pas assez enclin à me laisser emporter, non, je refuse de te laisser gagner. Peut-être que, comme toi, mon deuil n’est guère fini. « Justement, elle aurait eu trois ans ». De toi, je m’éloigne car le contact, encore trop douloureux, m’incite à t’abhorrer encore un peu. Pardonner ? Quel projet ambitieux. « Je ne comprends pas, Iris. Je n’arrive pas à compatir. Je ne peux pas, même, je ne veux pas. Je pense que, d’une certaine manière, tu mérites ta tristesse. Ton enfant aurait pu avoir une mère comme toi, finalement, sa mort lui a plutôt été salutaire ». Là, je suis méchant, ma rancune, Iris. C’est ma rancune qui me pousse à être aussi – inqualifiable, dirais-je. A quelle étape sommes-nous tous deux piégés ? La deuxième, la deuxième immanquablement.
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Iris Shine

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MessageSujet: Re: intime désillusion, mika'îl cole   intime désillusion, mika'îl cole Icon_minitimeVen 10 Aoû - 14:46



intime désillusion.


« Justement, elle aurait eu trois ans. » BAM. Tu le prends en pleins cœur. Dure et triste réalité, il t'achève mais en te plongeant la vérité en face. Pleurant dans ses bras, il te repousse. Tu peux le comprendre, mais mon dieu qu'il est difficile pour toi de te contenir. Et ses mots ne cessent de t'achever un petit peu plus. « Je ne comprends pas, Iris. Je n’arrive pas à compatir. Je ne peux pas, même, je ne veux pas. Je pense que, d’une certaine manière, tu mérites ta tristesse. Ton enfant aurait pu avoir une mère comme toi, finalement, sa mort lui a plutôt été salutaire. » Pour la seconde fois, tu lui flanques une gifle bien mérité, mais bien vite tu regrettes ton geste. Depuis le début, il ne fait que te provoquer, tandis que toi tu t'engouffres dans ton enfer, jusqu'à te confier à lui. D'habitude, tu supportes son comportement, surtout que tu ne manques pas de répartie. Mais, aujourd'hui c'est différent. Tu n'es plus forte, mais bien faible. En tentative pour reprendre tes esprits, tu essuies tes larmes à coup de manche. « Je ne t'en veux pas, je le mérite puis ce n'est comme si tu avais eu un enfant. » Commences-tu avec un air compréhensif. Il est vrai que ce deuil, tu ne peux pas le forcer à en comprendre la signification. Il ne peut pas et ce n'est pas sa faute. « Tu sais, Mika ? Je... Je n'étais pas cette Iris avant de la perdre. » Tes doigts s’entremêlant, tu es nerveuse. Assise, peur d'affronter son regard, tu te complets dans ta petite bulle. « Je ne te l'ai sûrement jamais raconté, mais j'ai aimé son père. Oui, je l'ai aimé d'un amour aussi fort que quand j'ai su que j'attendais son enfant à l'âge de seize ans, je n'ai pas eu peur. Pas un seul instant. Cependant, je suis pas idiote, va annoncer à un adolescent qu'il va être père. Non, j'ai pas pu, pas pu lui dire que j'allais lui gâcher sa vie. En fait cet exile au Brésil, tombait plutôt bien. » Ice. Ça faisait si longtemps que tu n'avais plus oser parler de lui, que tu en est presque ému. Il n'a jamais su que tu avais été enceinte de son enfant, il n'a d'ailleurs plus jamais eu de nouvelle de départ depuis que tu avais disparu. Aujourd'hui, t'aurais pu en donner, mais à quoi bon ressasser le passé. Tu es partie, tu as eu votre enfant, il est mort né, votre histoire s'est enterré en même temps que le corps. Tu soupires avant de reprendre. « Tout ça pour la perdre au final. T'as peut être raison, elle a sûrement du s'en aller parce qu'elle avait trop peur d'avoir une mère comme moi. » Un peu dur, tu cesses de te voiler la face. Elle est morte, tu n'y peux rien. Et au fond toute cette rancune qu'éprouve Mika à ton égard en cherchant à te blesser, il disait la vérité. La vérité à laquelle tu n'étais pas prête à faire face. « Enfin tout ça pour te dire que je n'étais pas l'Iris d'aujourd'hui, même celle que tu as connu était différente, pourtant elle t'aimait. » Tu n'y arrives pas, tu aimerais lui dire que tu es désolé, mais quelque chose t'en empêche. Comme si le fait de t'excuser, allait signer la fin de ton emprise sur lui. Égoïste, peut-être, tu ne veux pas le partager. Il est peut-être le seule à pouvoir te sortir dans cet enfer dans lequel tu t'es enfermé.
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hs : c'est vraiment très nul. pardon. :( je corrige les fautes ce soir. I love you
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Mika'îl Cole

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MessageSujet: Re: intime désillusion, mika'îl cole   intime désillusion, mika'îl cole Icon_minitimeSam 11 Aoû - 1:18

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En un véritable cataclysme, ta paume à nouveau vient fusionner avec ma joue. Soufflé, j’écarquille le regard, des yeux qui t’ont souvent imploré. Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Exactement, pas le contraire. Qu’est-ce qu’il m’arrive, de demeurer amorphe sous les coups qui pleuvent sur moi comme une flagellation divine. Tu me frappes, tu évacues toute cette tristesse stockée, la même qui a exterminé le lien qui existait entre nous car, je reste persuadé de n’avoir rien rêvé, quand bien même la joue ankylosée -que je refuse de masser, cela pourrait t’être source de plaisir- en est la preuve accablante. Je te souris, tirant une cigarette, allumant cette cigarette, plongeant mes neurones dans un état de végétation affligeante. Je te mire, je prie l’bon Dieu qu’une foudre s’abatte sur toi, me vois-tu susurrer des mots jusque-là jamais prononcés, télépathe, je tente le tout pour le tout mais, ce qui passe dans ton esprit, opaque à mes signaux, expulsé. Je prends parole, tout juste au moment où tu décides de te tordre les doigts, nerveuse, gênée un mélange des deux, n’est-ce pas ? C’est là un signe particulier que tu ne sembles pas remarquer. Remarquable et donc, qui étais-tu ? Je t’ai toujours connu salope revancharde, toujours connu insouciante, c’était donc un masque, un masque difforme aux traits exquis, ayant fondu imprégnant ta peau. « Je t’ai rencontré au mauvais moment, ça, c’est ma vaine » quoique te rencontrer a longtemps été considéré comme une véritable chance. Une chance maculée, enjôlée, nuisible. Longue inspiration d’un smog soufré, je m’humecte la lèvre inférieure tout en la mordant, retenant ainsi une envie incoercible de te pourrir, te pourrir d’une flopée d’questions, d’une flopée d’insultes, tu continus d’enfoncer l’couteau sale dans la plaie, tu enfonces alors que tes mots prennent figure de confidences, je me prends à te haïr, encore, à jamais parce que tes paroles sont de véritables piques qui touillent sans scrupule dans mes entrailles, imagée la douleur que tu m’infliges, malheureusement, les mots me manquent, j’en reviens toujours aux mêmes, même problème : « Tu l’as aimé d’un amour si fort, lui. Un amour si fort que tu n’as même pas été capable de m’offrir. Moi, je n’ai été que l’éponge immaculée pour faire table rase de ton passé. Je n’ai même pas été capable de faire mon « boulot » correctement, hein ? Autrement, moi aussi, tu m’aurais aimé », constat, déchirant, de fautif, je te confie le rôle de ta vie, dans la mienne, de vie. Le rôle clé, celle qui a donné naissance au pire abruti. T’as finalement donné naissance à quelque chose qui aura survécu : moi, contemples ton œuvre, enfant mal aimé, meurtri. Un rire résonne alors que tu te justifies, toujours prétendant avoir un alter-égo, tu es alter-égoïste, pauvre chienne qui m’en a fait voir durant des mois. Supplications après supplications, tu es demeurée placide alors que j’claquais sous tes yeux, pimbêche, fucking bitch. Je me relève, l’envie subite de dégourdir ces jambes devenues lourdes, l’envie de courir loin de toi et de cette attaque absconse que tu m’infliges. Tous ces moments qui repassent derrière le fin voile de mes paupières, l’écho fantomatique des prétendus jours de béguin profond. Profonde, ma perdition mais, je ne cesse de te la faire observer. Dure, tu as été dure, tu le restes peut-être même à tes dépends, je t’accorde le bénéfice du doute : « Oublies, j’me tire. Ton élan de confidence n’a jamais eu lieu. Oublie tout, oublie-moi, oublie ta gosse qui est surement mieux sans toi. Oublie, c’est un ordre parce que, l’Iris que t’étais était exécrable, celle que tu es est lamentable. Focalise-toi sur l’Iris en devenir, là, t’as intérêt à ne pas t’louper ». Ouai, ne nous loupe pas.
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