que signifie le terme d'amour pour ton personnage ? → lalala.

quel est le statut amoureux de ton personnage ? → lalala.

quelles sont les préférences sexuelles de ton personnage ? → si zadig est purement hétérosexuelle, il lui est arrivé d'avoir des aventures avec des femmes, aventures forcées compte tenu de son métier. Passé un certain stade de pauvreté, tout ce qui se pointe, que ça ai une bite ou des nichons, elle le fait passer dans son lit, du moment que ça paye. Il faut bien vivre, et on vit comme on peut.

comment ton personnage se voit-il dans l'avenir, du point de vue amoureux ? → zadig ne se voit pas dans l'avenir. Elle n'a aucun avenir amoureux, sinon que celui de satisfaire les désirs pervers de ses client(e)s. Mais elle rêve, comme toute gamine désabusée, de trouver un jour l'amour, le vrai, celui qui la sauvera. Ou plutôt de le retrouver. Son amour à elle s'est enfui depuis trop longtemps, il a rejoins les étoiles dans le ciel et l'a laissée seule, une plaie béante sciant son coeur en deux. Elle ne l'attend plus, elle n'attend plus rien. Elle sait que personne ne se tournera plus jamais vers elle pour l'aider comme il a pu le faire. Zadig vivra, mais vivra seule, avec son petit coeur déchiré. Il n'est pas encore né d'après elle, celui qui lui tendra la main, celui qui de nouveau l'aimera malgré qu'elle ne fasse que baiser, qu'elle ne soit plus qu'une épave défoncée. Il n'est pas encore né celui qui saura voir par delà des apparences, par delà de la petite prostitué déchue et droguée. Faut dire qu'il est déjà mort. Elle est lasse d'attendre. Alors elle a cessé d'espérer.

❝ Il parait que j’ai tout : je suis beau, jeune, riche. À un détail près : je suis beau, jeune, riche et lucide. Et c’est ce détail qui fout tout en l’air. ❞

Je m'appelle Zadig. Comme la marque de fringue. Comme le héros de Voltaire dans Zadig ou la destiné. Et pourtant je suis une fille, une vraie, avec des nichons et des longs cheveux. C'est juste que ma mère trouvait ça joli, et mon père qui était fou d'amour ne s'est pas dis un seul instant que ça revenait à m’appeler George, Charles, ou n'importe quel autre nom de garçon. Je suis née le trois décembre mille neuf cent quatre-vingt-neuf à Paris, dans un appartement de cinq cent mètre carré pour trois, trois et deux chiens ; de parents aimant et aimés, mais surtout riches. Putain, ce que j'ai pu être riche. Il semblerait que nous habitions cet appartement immense pour asseoir notre supériorité financière un peu plus sur le reste du peuple, les autres, les pauvres, ceux qui étaient moins bien tombés. J'ai grandis dans des effluves puantes de fric, bébé ma mère me mettais des grenouillères Dior, et j'ai toujours trouvé ça pathétique car un bébé, tout le monde s'en fout de ce qu'il peut bien porter. Puis quand j'ai eu huit ans, ma mère est morte. Elle est morte en bonne mère au foyer qui se fait entretenir qu'elle avait toujours été et qu'elle serait resté jusqu'à la fin si elle avait vécu plus longtemps. Mais la vie est injuste et elle a voulu nous enlever maman, maman s'en est allée, et nous a laissé papa et moi, seuls et endeuillés. En fait, ceux qui semblaient en deuil, c'était les autres, pas nous. Je ne compte plus les mains hypocrites posées sur mon épaules chétive d'enfant candide en guise de soutient, préférant substituer les paroles au profit du toucher. Sinistre mascarade de pantins hypocrites, en réalité ils s'en foutait. Un riche de moins, un riche de plus, la société ne va pas s'arrêter de tourner. J'ai été élevée dans l'optique où je pissais sur le monde, et d'un coup, je me prenais la pisse du monde plein la face, avec toute la violence de la mort quand on la confronte à une gosse. Je portais le malheur de ma lucidité. Je savais qu'elle ne reviendrait pas, et je n'arrivais pas à espérer, comme le fond tout le enfants. On avait beau me dire qu'elle veillait sur nous de son nuage dans le ciel, je m'en foutais, elle était morte, point, partie, envolée. Et ce n'était pas de belles paroles qui la ramènerait à la vie. Sa maladie l'avait rongée jusqu'à la moelle à l'instar du fric qui nous diluait le cerveau, nous bouchait les yeux, nous empêchais de voir qu'elle n'allait pas bien. On se raccrochait avec mon père à ses paroles, mais quand elle est morte, on est tombés de haut. De trop haut peut-être. Si papa s'est finalement écrasé, ma chute aujourd'hui me semble infinie. Je n'ai pas fini de tomber, peut-être ne finirais-je jamais, peut-être que c'est la mort, la fin de cette histoire. Plus on vole haut, plus la chute est longue, et plus on s'écrase bas.

❝ La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément parce qu’on a plus rien à désirer. ❞

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❝ Notre présence mutuelle annihilait pourtant notre douleur commune et bien que profondément blessée et en théorie vouée au spleen pour l'éternité, je me surprenais à me sentir heureuse. ❞

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❝ Il croyait qu'on possédait les choses par l'amour qu'on leur porte. ❞

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❝ Mais je n’ai pas fini cette nuit entre ses bras, et lui cette nuit-là, il n’en a jamais vu la fin. ❞

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