que signifie le terme d'amour pour ton personnage ? →
Snow, c'est un peu la fille naïve qui croit encore aux contes de fées, aux histoires qui finissent bien, a la princesse qui trouve son prince. Alors pour elle, l'amour c'est quelque chose de significatif, d'important. Pour elle, c'est une sensation qu'on ne trouve nulle part ailleurs difficilement descriptible, ce genre de sensation qui vous donne des papillons dans le ventre et des étoiles dans les yeux. Pour Snow, l'amour c'est une façon de redécouvrir la vie différemment.

quel est le statut amoureux de ton personnage ? → Snow-Bryséïs est toujours célibataire quoique ça ne fait pas très longtemps puisque son ex a rompu avec elle il n'y a pas longtemps et le moins qu'on puisse dire c'est que Snow ne l'a pas pris très bien. Elle espère retrouver l'amour au plus vite même si au fond d'elle elle sait que seulement une seule et unique personne de son entourage pourrait combler ce vide émotionnel.

quelles sont les préférences sexuelles de ton personnage ? → Elle est hétérosexuelle.

comment ton personnage se voit-il dans l'avenir, du point de vue amoureux ? → Il est clair que Snow aimerait suivre le chemin de ses parents en un peu amélioré, cependant. Elle rêve de rencontrer un homme qui soit prêt a tout plaquer pour elle et l'emmener vivre dans un chateau sur son cheval blanc pour qu'ils vivent heureux pour toujours avec un ou deux enfants. Mais au fur et a mesure qu'elle apprends à connaître Sevastyan, elle se rends compte que ce futur planifié s'éloigne de plus en plus. La jeune fille commence à vouloir quelque chose de plus risquer, de plus passionné...

« Les t-shirts ça existe, tu sais ? » lançais-je à Sevastyan d'un air hautain en voyant celui-ci se ballader dans l'appartement torse nu. Bon d'accord, je ne logeais chez lui que pour la semaine mais le taquiner c'était un peu mon habitude, que ce soit pour une semaine ou une année. Mais la vérité, c'est que même si je ne voulais pas me l'avouer, je profitais bien de la vue que son torse musclé m'offrait. Mais non, il n'était pas question que je m'ajoute à ces groupies qui courraient après Sevastyan pour son argent et son corps. Si je devais courrir après un garçon pour une raison, ce ne serait ni pour son corps ni pour son argent, ce serait parce qu'il y aurait des sentiments derrière. Il est vrai que parfois, mon esprit se laissait divaguer à s'imaginer dans les bras de Sevastyan mais je chassais très vite cette idée de mon imagination. Après tout, je valais bien mieux que cet orgueilleux fils à papa qu'était mon beau partenaire d'étude. Même si craquer pour les gens issus d'une famille riche était dans mon sang...

Les histoires commencent toutes de la même manière, une fille et un garçon, un papa et une maman. C'est ainsi que commença la mienne. Le garçon dans ce cas la, c'est Jack Callaghan, fils d'un menuisier et d'une serveuse, autant dire que financièrement parlant, tout n'avait pas été tout rose pour lui, mais qu'importait puisqu'il avait une famille pour le soutenir. Sa vie changea lorsqu'il fût âgé de 22 ans. Le soir même de son anniversaire il se rendit dans un bar accompagné de quelques amis et rencontra celle qui allait devenir sa femme mais surtout ma mère, Caroline Bellecourt, fille d'une famille bourgeoise française qui était venue faire ses études en Écosse. Entre Caroline et Jack, tout alla tellement rapidement et entre eux naquit une histoire d'amour émouvante, parfaite... ou presque, Presque étant donné que de nombreux obstacles se dressèrent sur leur route, le plus important d'entre eux étant leurs classes sociales. Evidemment, voir ma mère sortir avec un fils de menuisier était inacceptable pour ses parents qui lui firent faire un choix qui changerait le cours de sa vie à tout jamais et Caroline choisit bien évidemment l'amour et ne le regretta jamais. La vie n'était bien sûr pas facile pour eux, l'argent manquait puisqu'elle avait quitté le nid familial les poches vides tandis que Jack enchaînait des petits boulots par ci, par la, ce n'était pas évident mais ils s'aimaient, c'était le principal. Leur amour était sans limites, ils voulaient prouver au monde qu'ils s'aimaient et c'est ainsi que neufs mois plus tard naquit leur premier et dernier enfant, Snow-Bryséïs (en l'occurence, moi) malheureusement, ma naissance marqua aussi le décès de ma mère, bien trop épuisée pour tenir le choc. Bien sûr, Jack fût effondré, au bord de la dépression nerveuse, surtout étant donné les dettes accumulées suite à cette mort et aux achats onéreux qui s'en suivirent mais mon père étant l'homme le plus courageux que j'ai pu rencontrer jusqu’à présent s'en sorti, selon lui, puisant sa force en mon sourire. (c'est toujours ce genre de phrases qui a fait de mon père un père si exceptionnel.) Puis doucement, je grandis, sans même que mon père n'ait l'occasion de s'en rendre compte. En effet, le pauvre homme ne vivait pas, passant son temps a travailler, enchaînant trois petits boulots pour nous faire survivre, lui et moi. Nous n'étions que deux, oui, mais la vie n'en était pas plus facile, bien au contraire, il était dépassé par la situation, ce fut vraiment une horrible période que j'ai horreur de me remémorer. Ma douce enfance se déroula dans une petite ville d'Écosse, sale, poluée, dangereuse. Mais cette ville, je la trouvais merveilleuse, peut-être parce que c'était le seule endroit que je connaissais... Naïve, je trouvais l'endroit idyllique pendant que mon père s'acharnait pour nous faire quitter cet endroit affreux et malgré le fait que je ne le voyais pas énormément, je l'aimais, il m'aimait aussi et j'étais heureuse, c'était le principal pour lui, même s'il devait pour cela s'épuiser et s’affamer. Dès que je me mis a fréquenter les bancs d'écoles, je savais qu'il ne me restait qu'une seule chose a faire : travailler dur, très dur afin d'obtenir un emploi qui pourrait nous sortir de cette misère. Je me sentais redevable envers mon père et c'est pour lui que je me privais moi aussi du plaisir d'avoir des amis, des petits amis et de participer a des fêtes, enfin ce genre de plaisirs innocents dont je me tenais éloignée afin de rester sérieuse et concentrée dans ma tâche. J'en ai énormément souffert mais peu importait, finalement puisque je prétendais m'en ficher, tant que je réussissais à atteindre mon but, Je pourrais avoir une bourse, faire des études et obtenir un travail qui nous permettrait de sortir d'ici. A la fin, notre vie demeurait un fouillis, ne restant de nous que des épaves obsédées par le travail, tellement épuisés que si tout ça ne s'était pas terminé rapidement, nous en serions morts, sérieusement. Mais un jour, je reçus un coup de téléphone, le coup de téléphone le plus important de ma vie qui m'annonça que j'avais droit à une bourse d'études. Bon, elle n'était pas des plus élevées mais cette bourse plus l'argent mis de côté par mon père me permettrait enfin de rejoindre l'école de journalisme à laquelle j'avais toujours rêvé de faire partie. Ainsi, mon père pouvait arrêter de se tuer à la tâche puisque la seule raison pour laquelle il travaillait autant était pour me payer mes études.

Quant à moi, même une fois mon but atteint, je ne pus m'empêcher de garder cette habitude, d'être axée sur le travail alors je peux vous dire que quand j'ai été assignée à Sev, à qui tout avait toujours été offert en un claquement de doigts, qui avait eu la chance d’accéder à cette école mais qui semblait s'en foutre comme de l'an 1000, je trouvai cela désespérant. Mais malgré les préjugés que je me faisais, il m'avait quand même ouvert son coeur et réconfortée. Il n'était pas si horrible, finalement, je commençais même à l'apprécier voire plus. Puis il faisait ressortir en moi ce petit côté aventurier que je n'avais jamais exploré auparavant alors qu'il ne mette pas de t-shirt n'était pas si terrible, finalement.