AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
version n° 8 ✖ on kife les vioc's de cbl.
commenter la maj' ici.
.
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez | 
 

 L'écho des âmes (Quinn)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Nolan I-K Fitzgerald

Nolan I-K Fitzgerald

◭ messages : 17
◭ arrivé(e) le : 15/06/2012
◭ âge : Trente-neuf ans
◭ statut : Célibataire


MessageSujet: L'écho des âmes (Quinn)   L'écho des âmes (Quinn) Icon_minitimeSam 30 Juin - 21:28






Spleen d’un cœur. Déprime passagère. La mélancolie te gagne. Et le temps semble refléter l’état d’esprit déplorable dans lequel tu te trouves lorsque tu te réveille au matin. La pluie fine s’échappe d’un ciel grisâtre qui rend l’atmosphère oppressante. Comme toujours, tu es premier levé dans la demeure et aucun bruit ne témoigne d’une présence. Chacun doit être confiné dans sa chambre, enveloppé dans une couverture chaude qui les protège d’un monde austère qui, pour aujourd’hui, devient un véritable enfer. Le souvenir de Seyana s’ancre à ton esprit davantage encore que les autres jours de l’année. Tu revoir sa candeur, ses cheveux rouge enveloppant tel une auréole son visage au teint d’albâtre et ses lèvres semblable à sa chevelure. Jeune femme pleine de vie, pillé dans ta piètre famille, elle s’était envolé ce même jour, il y a de cela plusieurs années maintenant. Elle fut la raison qui te poussa à quitté l’Irlande.

La raison également qui te fis donc arrivé en ces lieux. Passant pour l’homme indifférent à tout et à tous. Tu étais le fantôme errant de cette pension inintéressante. Tu jaugeais silencieux ceux qui y vivait sans jamais faire partit de cette famille qu’ils étaient. Tu ne voulais pas de famille, la tienne était déjà assez terrible ainsi. La pension ne t’offrait ainsi qu’un gîte et un couvert à un prix plus bas que celui d’une location habituel, ce n’était pas plus mal. Pourtant, si tu n’en disais rien, il s’était avéré que ce lieu était devenu un lieu de sureté ou tu te plaisais à vivre, sans rien en montrer à quiconque toutefois. Il fallait l’avouer, si l’un deux avait souhaité ton départ, tu aurais été embêté de devoir quitter cet endroit.

Aujourd’hui, toutefois, tu ne rêves que de cela, sortir. Refermant la porte avec délicatesse derrière toi, tu t’enfonce dans les rues. Phoenix commence à peine à se réveiller sous la fine pluie qui tombe. Tu ne tardes pas d’ailleurs, à être trempé, préférant la marche à pied plutôt que l’usage de ta voiture. C’est dans un état presque second que tu arrives jusqu’à l’église dans laquelle tu t’engouffre pressement, allant t’asseoir sur un banc en retrait des autres, dans l’ombre d’un mur qui ne rend pas immédiatement visible ta présence. Silencieux, tu fixes la statuette en face de toi et, immédiatement, le visage de Seyanna revient à toi. « C’était trop bête, tu sais. T’aurais pas du mourir comme ça. Pas si vite, pas si jeune. T’avais encore la vie devant toi. Des décennies entière ou tu aurais communiqué ta joie de vivre et ton goût pour la vie. C’était pas toi qui aurait du être malade. » Tes pensées s’entrechoquent et tes mains, liés l’une ) l’autre grâce à tes doigts sembleraient presque fébrile tandis que, pour le première fois depuis longtemps, ton visage exprime quelque chose : de la tristesse. Une peine infinie qui ne tarira sans doute jamais et le souvenir brûlant de ta sœur qui te tue. « J’aurais voulu que tu ne m’abandonne jamais, Seyanna. » Et la vie aurait alors sans doute été bien plus simple avec son soutient pour te garder debout et stable.

Tes pensées furent coupés nettes lorsque l’entrée – peu silencieuse dans un lieu telle que celui-ci, qui plus est à l’heure matinale – d’une personne qui ne t’est pas inconnue survient dans l’instant douloureux qui est le tient. Quinn. Femme mystérieuse aux airs tantôt enjoués, tantôt séductrice. Dont les lèvres t’obsèdent parfois. Femme qui n’a cessé de t’intrigué et à qui pourtant, tu parles si peu. Que dire sinon des mots superflus que tu juges bien inutiles à prononcer ? Silencieux, tu fais ce que tu sais si bien faire, l’observant révérencieusement, surprit de savoir qu’elle ait pu venir s’aventurer en un tel lieu. Après tout, depuis quand est-elle de ces personnes qui vienne se recueillir dans des églises ?

Revenir en haut Aller en bas
 

L'écho des âmes (Quinn)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
CARRIED BY LOVE. ™ :: chapter five ◭ when you were young. :: The way you left me. :: RPs terminés.-