EROS THOMAS KENEDY ; J’ai rencontré Alex, j’avais vingt ans. Mes parents me prenaient la tête pour que je reprenne l’entreprise familiale, pour que je fasse des études de commerce. Tout ce que je ne voulais pas. Alors j’ai pris ma valise et je suis parti en Ecosse, dans ce petit village reculé. Loin de tout et de tout le monde. Loin de la pression qu’on m’imposé chez moi. J’ai rencontré ces personnes, aimable, sincère, accueillant et tellement charmant. J’avais trouvé mon petit coin de tranquillité. Avant de repartir. Repartir en guerre. J’avais besoin de me ressourcer aussi avant d’affronter le champ de bataille. Je m’étais engagé sur un coup de tête. Et j’avais un devoir. Evidemment papa et maman ne le savait pas. Puis j’ai rencontré cette fille, Alex, elle était là avec ses chemins brun elle était là sur le marché, devant un stand, à regarder une pomme. Elle était tellement radieuse, elle semblait être un rayon de soleil. J’ai été hypnotisé par elle. Alors que mes yeux n’avaient même pas encore rencontré les siens. Je me suis avancé vers elle et j’ai fait genre de m’intéresser au fruit. J’ai pris un fruit orange et rond. Et j’ai dit « Trois mandarines s’il vous plaît ! ». Et j’ai entendu son rire résonner près de moi. Je l’ai regardé en souriant. Son regard jamais je ne l’oublierais, magnifique, magique, mon cœur s’est pincé et s’est ouvert pour elle. « Ce ne sont pas des mandarines, ce sont des oranges ! ». Je m’étais mis à rire. Quel idiot je faisais. La marchande me donna les fruits. Le temps que je paie. Elle était déjà à un autre stand avec son panier en osier. Elle était divine. Tellement pétillante et enfantine. Je l’ai rejoint au stand et je l’ai suivi tout le long. Elle n’a pas dit un mot, elle se contenta de sourire et de lâcher un petit rire, devant mes idioties. Puis elle s’est retourné vers moi « Venez dîner à la maison ! Papa et maman son dans le grand village jusqu’à la semaine prochaine. Il n’y a que mon frère. ». J’ai accepté. J’ai observé sa belle maison. Senti la bonne odeur. Aimé les animaux qui y vivait. Apprécié l’ambiance qui y régnait. Je crois que quand elle a commencé à faire la cuisine, c’est à ce moment précis que je suis tombé fou amoureux d’elle. Deux mois. Je suis resté deux mois auprès d’elle. Deux mois de pur bonheur. Deux mois de joie. Puis cet appel disant qu’il était l’heure que je reprenne ce train. Et que j’aille en guerre. Elle dormait et elle ne savait pas. J’ai juste laissé une simple lettre. Finissant en adieu. Et je suis parti avec Alex dans ma tête, dans mon cœur, dans mon corps, partout en moi.

[...]

ALEXANDRA SNOW-NYX SULLIVAN : j’ai pris ce train et je suis allé à Phoenix en Arizona. Le voyage long. Puis l’avion. Puis un taxi pour me rendre chez lui. Durant le trajet je m’étais demandé ce que j’allais bien pouvoir lui dire. Quatre années s’était écoulées. Se souvenait-il de moi ? M’aimait-il toujours ? Je suis arrivé devant chez lui. Je suis restée une vingtaine de minute comme ça. A attendre. Le cœur battant la chamade. Puis ma valise et moi on avança. A chaque pas je voulais faire demi-tour. En plus c’était une si grande maison. Une si grande bâtisse. Je me sentais petite. Je sonnais à la porte. Une jeune fille ouvrit, elle me regarda des pieds à la tête « Oui ? Vous voulez quoi ? ». Je baissais les yeux et me mordit les lèvres « Je suis bien chez Eros ? ». La fille me regarda comme si j’étais une vipère ou une ratte qui sait, elle me fit un sourire sadique et dit « MON AMOUR ! C’est pour toi ! ». Mon amour …. Elle avait dit mon amour. Mon cœur se brisa à ce moment dans la bouche de cette fille. Mais pourquoi lui en voudrais-je ? Quatre ans que je ne l’avais plus vu ! Il avait eu le droit de faire sa vie. Il arriva toujours aussi beau. En me voyant, il s’arrêta un instant et distrait, il éjecta sans ménagement la fille en disant « Ma mère t’attends en salle d’essayage ! ». Elle partit. Il ferma la porte et me serra dans ses bras, je le serrais aussi si fort. « Tu m’as tellement manqué Alex’ ! Je suis tellement désolé ! ». Je le lâchais. Je ne devais pas laissé mes sentiments prendre le dessus. « Tu es partit ! ». Il parut blessé « Je m’étais engagé Alex’, je devais partir ! Je t’ai vue endormie et je t’ai embrassé, tu n’as même pas bougé comme toujours ! Je ne voulais pas t’embêter, te réveiller, tu étais si belle ! ». Je me mordis la lèvre. « Qui est cette fille ? ». Il parut mal à l’aise et resta silencieux « C’est ta copine ? ». « NON ! ». Tellement brutal que j’ai sursauté « Enfin oui et non ! Je ne l’aime pas ! Mes parents me l’ont choisi ! C’est comme ça dans la famille. Mes parents ont été arrangés pour se marier. Et je suis arrangé avec elle. Je la déteste ! ». Je ne comprenais pas. « Alors pourquoi tu restes avec elle ? ». « Par obligation Alexandra ! Par simple devoir et obligation ! ». J’allais dire quelque chose mais l’autre l’appela « MON AMOUR ! VIENT !!! ». Il m’embrassa le sommet du crâne « Rejoint-moi à minuit au parc ! Je t’aime toujours Alex ! ». Ces mots me frappèrent. Je partis.

Voilà deux ans que je vis à Phoenix, en Arizona. Voilà deux ans qu’on se voit en cachette dès qu’on peut. Qu’on vit notre amour secrètement. J’attends qu’une chose qu’il se décide à dévoiler tout au grand jour. Deux ans qu’il recule la date du mariage avec elle. J’en ai marre, faudra que ça cesse. Qu’on arrête de ce caché. « Le mois prochain toute la famille se réunit pour mes fiançailles ! Je le dirais à ce moment-là ! ». Il me tarde donc. Enormément.

En attendant, je tiens une boutique d’héroic-fantasy – univers que j’adore énormément – et j’attends avec impatience de pouvoir aimer librement l’homme de ma vie.