| | JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. Mer 30 Mai - 16:25 | |
| | jaxhuem andréi woodward copyright avatar : maybe tomorrow.
ton âge → vingt an. ton groupe → the unfortunates. ton boulot → passe de petit boulot en petit boulot. ta classe sociale → classe ouvrière. ton caractère → renfermé, peut paraître froid, blessé, doux, drôle, franc, intelligent, humble, impulsif, pessimiste, loyal, courageux, amoureux, attendrissant.
ton pseudo → hickstead* ton âge → dix-sept ans feat : paul wesley. |
il faut un début à tout. Parfois, sans qu'il y ait de logique, la vie s'acharne sur quelqu'un. Prenons un exemple concret : moi. Je n'ai jamais demandé à vivre la vie de palace, de manger avec des couverts en argent et d'être scolarisé dans une école privée huppée non-mixte. Tout ce que je voulais, c'était quelque chose que l'on pourrait qualifier de normal. Quelques copains, peut-être même une petite-amie, un boulot à mi-temps pour mettre la main à la pâte, des parents aimants, des études à la fac du coin. Rien de bien extraordinaire. Et qu'est-ce que j'ai reçu, à la place ? Une satanée brûlure sur une partie de mon corps, des moqueries, des claques, des soirées passées à sangloter dans ce qui me servait de chambre. Je n'ai jamais rien eût d'autre que mon envie de m'en sortir.
Né dans une famille qui devait faire face à la crise d'adolescence de deux marmot et la demande d'attention constante d'une petite peste blonde, j'étais l'enfant que l'on remarque à peine, que l'on oublie et à qui on confie des responsabilités. Vous savez, ça ne me dérangeais pas plus que ça, moi. Un carnet, trois crayons et je vous laissais tranquille pour un moment. Parfois, j'avais presque l'impression d'être un super-héros doté du pouvoir d'invisibilité. A l'école, aux réunions familiale, je passais inaperçu. Je n'en ai pas souffert, au début. Je n'étais pas un de ces gamins qui adore la compagnie des autres. Je suppose que j'ai toujours eût le gène du solitaire. Personne ne s'intéressait à moi, et je préférais ça à la moquerie. Car, pour moi, mieux valait être ignoré que la personne dont on rit. Et puis, il y a eût cet accident. J'avais douze ans et toute une vie emplie de promesses d'avenir meilleur devant moi. Une maison en feu, une mère qui préfère mettre fin à ses jours, une petite soeur coincée à l'intérieur, un père complètement saoul qui hurle comme un dément. Le calcul est rapide à faire. Ni une ni deux, je me suis engouffré à l'intérieur, cherchant à repérer d'où venait les 'au secours' d'Anna. Vous savez, quand on est un gamin solitaire, l'instinct de protection des siens est très fort. Quitte à ce que quelqu'un meurt, je préférais que ce soit moi. Je n'étais même pas encore un adolescent, et la vie me blasait déjà. Je ne quitterais jamais l'Arizona, je travaillerais comme mécanicien ou cuisto, rien de bien brillant. Alors qu'Anna … Je l'ai poussée vers l'extérieur et ai attendu qu'elle soit en sécurité pour m'effondrer là, au milieu de ce qu'étais notre salon désormais méconnaissable à cause des flammes. Le verdict était rapidement tombé. Ma peau ne cicatriserait jamais, j'étais désormais condamné à vivre avec cette trace de mon 'héroïsme', comme aimait à me le répéter ma grand-mère. Mais j'étais loin de me sentir fier de ce que j'avais fait. Anna était sauve, mais nous avions perdu notre mère qui avait préféré incendier sa maison plutôt que de continuer à vivre avec son mari alcoolique et violent. Je pouvais la comprendre, elle nous aimait, mais c'était trop dur pour elle. J'étais loin de lui en vouloir. J'aurais même voulu partir avec elle. Je ne me sentais pas à place ici, sur Terre. Noyé dans la masse, sans personne sur qui compter. J'étais un pion lambda sur cet immense échiquier qu'était la vie. Sauf que grâce à cette marque qui me distinguerait des autres pour toujours, j'allais sortir de mon pseudo-anonymat pour devenir une espèce de monstre craint de tous. J'étais celui dont on se fiche tout le temps, celui que l'on bouscule dans les couloirs, à qui on pique les vêtements, celui à que l'on torture, que l'on regarde en murmurant. J'allais devenir une bête de foire et l'école était devenue mon lieu d'exhibition. Je servais à nos grands-parents, qui étaient devenus nos tuteurs légaux après la mort de nos parents, des excuses pitoyables pour louper les cours. Je ne supportais plus d'être ce rejeté de la société que l'on excluait sans raisons valables. Je ne peux pas dire que j'étais beau avant, mais désormais, je me sentais affreux, difforme, défiguré. Et les autres confirmaient ma façon de penser. Pour compenser, je m'acharnais sur mes devoirs, n'obtenant que des A. Car de bonnes notes étaient l'assurance de pouvoir partir. Personne n'avait autant envie que moi de voir l'Arizona dans son rétroviseur. Je travaillais à l'épicerie, j'aidais nos aïeux qui vieillissaient de jour en jour. Mes frères aînés étaient partis vivre de l'autre côté des États-Unis avec femmes et enfants et ne donnaient plus de nouvelles. Ce qui n'était pas vraiment une mauvaise chose, puisque j'avais pu voir en eux les signes annonçant une descente aux enfers comme celle de notre père. Je plaignais simplement leur nouvelle famille. Le cauchemar a continué au lycée. Je dirais même qu'il a empiré. La testostérone devait faire ressortir les instincts primaires de certains crétins. Ouais, c'est drôle de se moquer d'un mec dont la moitié du visage est brûlé, quelle maturité les mecs ! Mais je me taisais, car je ne voulais pas m'attirer de représailles. Les gens me fuyaient comme la peste. J'étais toujours seul lorsqu'il fallait former des groupes, seul pour le déjeuner. Parfois, j'avais simplement envie de fuir. Loin. Le plus loin possible de l'Arizona. Je n'en pouvais plus d'être le martyr de service. Je ne vous parle même pas des filles. J'avais l'impression de jouer dans un remake de la Belle et la Bête. Sauf qu'en vrai, les filles comme Belle préfère le macho plutôt que la tendre Bête. J'en ai fait l'expérience, je peux confirmer. Elle était la seule à oser m'adresser la parole. Une fois, elle m'avait même demandé si je voulais bien être son binôme. Ryleigh. Elle semblait se moquer de ce que j'étais. Elle était nouvelle en ville, c'était sûrement pour ça. Mais elle a très vite compris que je n'étais pas vraiment le roi du lycée. Je n'ai plus jamais eût droit au moindre coup d'oeil de sa part. J'aurais tellement voulu que les gens puissent aller au delà des apparences … Mais il ne faut pas se voiler la face, nous sommes dans un monde où seul le physique compte. Vous pouvez être la meilleure personne du monde, si vous ne ressemblez pas à Brad Pitt, vous n'avez aucune chance dans la vie. Je crois c'est à peu près à cette période que ma carapace d'amertume et de rancœur est apparue, faisant de moi une bête cruelle. J'avais préféré ranger ma vrai personnalité au fond de mon coeur, parce qu'être gentil, ça n'amène jamais à rien de bien. Croyez-moi, soyez froid et indifférent, vous souffrirez moins. J'ai été diplômé avec les félicitations. Brown m'ouvrait grand ses bras. Mais un nouveau malheur allait nous tomber dessus. Les frais d'hospitalisation sont exorbitants, et le coeur de ma grand-mère ne voulait plus fonctionner correctement, après toutes ses années. Alors j'ai du rester ici, à mon plus grand désespoir. Anna est partie étudier à Juliard tandis que moi je prenais soin de nos grands-parents. J'ai erré, de petits boulots en petits boulots, sacrifiant ma vie sociale inexistante. Je faisais les courses, travaillait, m'occupait de mes aïeux, mangeait et dormait. Rien d'autre. Et puis, ma vie a commencer à prendre un tournant plutôt intéressant quand la famille de la fameuse Ryleigh m'a embauché en tant que jardinier. Je faisais parti d'une équipe de trois. Il faut dire que, quand on voit la taille du terrain, tout seul, on serait vite découragé. Elle était toujours aussi jolie, même après toutes ces années. Je me demandais pourquoi elle était restée à l'Arizona. Je pensais qu'elle partirait étudier à New-York ou Chicago. Je plaide coupable, il m'est arrivé de jeter quelques coups d'oeil lorsqu'elle et ses copines se dirigent de leur démarche chaloupée vers la piscine. Cela ne fait pas pour autant de moi un pervers obsessionnel. Mais les vieilles réputations sont tenaces, vous savez. Et Charlotte, son idiote de copine a hurlé comme une démente en hurlant que je lui faisais peur, que j'étais un obsédé. Je vous laisse imaginer la tristesse qui a du apparaître sur mon visage à ce moment-là. Je ne comprends pas la haine dont ces gens continuent à me gratifier. Je veux dire, je ne leur ai jamais rien fait, mais je semble être l'incarnation de tout ce qu'ils ont toujours redouté … A cette période-là, l'option de devenir moine me paraissait presque enviable. Et puis, il y eût cette fois, cette altercation dont je me suis mêlée. Étant petit, j'avais trop vu mon père taper sur ma mère. Je ne voulais pas voir ça de nouveau, surtout quand je voulais l'empêcher. Bien entendu, j'ai été renvoyé, mais le jeu en voyait la chandelle. On ne frappe pas les femmes. Encore moins lorsqu'elles sont aussi jolie que Ryleigh … Mais qui sans amour existe ? . que signifie le terme d'amour pour ton personnage ? → Un mélange de grande tristesse et de bonheur. Oui, plutôt étrange. Car il est sait parfaitement que ce sentiment peut vous mener au septième ciel ... ou six pieds sous terre. Pour Jaxhuem, c'est le sentiment le plus dangereux qu'il existe, car l'on met son bonheur entre les mains d'une autre personne.
quel est le statut amoureux de ton personnage ? → Malgré le fait que son coeur désire une certaine jolie brune, il est toujours célibataire. Ce statut n'as jamais vraiment évolué même si il s'est déjà rapproché de quelques créatures de la gente féminine.
quelles sont les préférences sexuelles de ton personnage ? →Iil est attiré par les femmes clairement, même si elles lui brisent le coeur et le rendent fou, ils ne voient que par elles.
comment ton personnage se voit-il dans l'avenir, du point de vue amoureux ? → grande maison avec jardin, deux-trois gamins qui crient, un chien et une jolie femme qui l'attends tout les soirs, le sourire au lèvres, rien de bien compliqué. Jaxhuem aspire à une vie familiale et amoureuse des plus banales.
Dernière édition par Jaxhuem Woodward le Mer 30 Mai - 17:07, édité 1 fois |
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∞ Isobel J. Guy-Miller
◭ messages : 184 ◭ arrivé(e) le : 17/05/2012 ◭ âge : 33 ans ◭ statut : mariée ◭ études/métier : directrice artistique du journal local
| Sujet: Re: JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. Mer 30 Mai - 17:00 | |
| Bonjour Pauuuuuuuuuul Bienvenue sur le forum! Et bonne chance pour ta fiche |
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∞ Rhett J. Hawtorn
◭ messages : 474 ◭ arrivé(e) le : 26/04/2012 ◭ âge : 26 ans ◭ statut : Célibataire ◭ études/métier : Sans emploi
| Sujet: Re: JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. Mer 30 Mai - 17:10 | |
| Bienv'nue ! |
| | | | Sujet: Re: JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. Mer 30 Mai - 17:30 | |
| Merciii |
| | | | Sujet: Re: JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. Mer 30 Mai - 17:41 | |
| Paul Bienvenue sur le forum |
| | | | Sujet: Re: JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. Mer 30 Mai - 17:43 | |
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| | | | Sujet: Re: JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. Mer 30 Mai - 18:51 | |
| Merci à vous |
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∞ H. Devi Bentley-Scott
◭ messages : 268 ◭ arrivé(e) le : 21/05/2012 ◭ âge : 24 ans ◭ statut : en situation délicate. ◭ études/métier : employé dans le café librairie de sa tante
| Sujet: Re: JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. Mer 30 Mai - 19:55 | |
| j'adore ton pseudoooo bienvenue ! |
| | | | Sujet: Re: JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. Mer 30 Mai - 20:57 | |
| PAUL WESLEY Bienvenue beau gosse !! |
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∞ bigfish ◭ jillian - perfection has a name.
◭ messages : 3213 ◭ arrivé(e) le : 16/01/2012 ◭ âge : underco ◭ statut : underco' ◭ études/métier : underco
| Sujet: Re: JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. Mer 30 Mai - 21:46 | |
| well well well, le beau wesley ! tout d'abord, laisse-moi te souhaiter la bienvenue en bonne et due forme ! BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUE ! bref, soyons sérieux.... cette fiche je me suis régalée ! ta plume est fascinante, pas un mot plus haut que l'autre, tout est à sa place, un vrai plaisir de te lire ! ** et puis, quelle histoire ! touchante et dérangeante, elle dégueule de vérités, j'adore ça - Citation :
- Je n'en ai pas souffert, au début. Je n'étais pas un de ces gamins qui adore la compagnie des autres. Je suppose que j'ai toujours eût le gène du solitaire. Personne ne s'intéressait à moi, et je préférais ça à la moquerie. Car, pour moi, mieux valait être ignoré que la personne dont on rit.
- Citation :
J'aurais même voulu partir avec elle. Je ne me sentais pas à place ici, sur Terre. Noyé dans la masse, sans personne sur qui compter. J'étais un pion lambda sur cet immense échiquier qu'était la vie. pour ne citer que deux passages de cette fiche passionnante rien à redire donc, tu t'en doutes ! un grand merci pour le petit plaisir que tu viens de m'offrir : ) je te valide de suite, amuse-toi bien |
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∞ j. alix o'donnel ◭ bye-bye, black bird.
◭ messages : 6147 ◭ arrivé(e) le : 02/12/2011 ◭ âge : twenty-one y-o. ◭ statut : en couple ? ca dépend des fois. ◭ études/métier : étudie la littérature et bosse dans un café.
| Sujet: Re: JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. Jeu 31 Mai - 16:58 | |
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| | | | Sujet: Re: JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. Ven 1 Juin - 0:11 | |
| s'te prénom de bâtard quoi (pour rester polie) bienvenue
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| | | | Sujet: Re: JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. Ven 1 Juin - 15:07 | |
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| | | | Sujet: Re: JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. | |
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| | | | JAX | loose your clothes and show your scars, that's who you are. | |
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